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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 20:40

La crise du capitalisme met à l’ordre du jour

l’alternative révolutionnaire

 

 

L’aggravation de la crise du système capitaliste plonge le monde dans une terrible convulsion. Cette crise expose aux yeux de tous une alternative tranchante.

 

Soit, avec Sarkozy, Merkel, Brown et consorts,  on cherche l’issue derrière le slogan « sauver les banques »  avec l’idée sous-jacente de sauver le capitalisme en créant l’illusion qu’il existerait un « capitalisme à visage humain ». Dans ce cas, on relance la machine qui détruit des millions de vie au nom du profit et qui ravage le monde par ses guerres de « civilisation ».

 

Chassons les illusions sur la volonté et/ou la capacité des politiciens du système à dompter le monstre capitaliste ou même la spéculation boursière. Les tigres ne sont pas végétariens et  les chats ne font pas des chiens. La propriété privée des moyens de production, la concurrence et le profit maximum sont les lois implacables du capitalisme qui vit de spéculation, de crises et de guerres. "Le capital a horreur de l'absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le capital devient hardi. A 20% il devient enthousiaste; à 50% il est téméraire; à 100% il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300% il ne recule devant aucun crime..."(Marx. Le Capital)

 

Soit une force politique affirme à nouveau que la crise générale, dont on ne vit qu’un des épisodes, n’est pas une fatalité. Du moins pour qui ose penser que le capitalisme n’est pas un horizon indépassable. Alors se pose la question d’oser dire que la seule perspective historique est une révolution menée par les opprimés pour se débarrasser du système le plus criminel  et le plus inhumain que l’histoire ait connu.

 

Bien sûr, cette perspective révolutionnaire, la bourgeoisie, par le biais de ses commis politiques, de ses relais intellectuels et médiatiques, a tout fait pour la retirer des têtes. Depuis 1989, elle matraquait que le capitalisme et sa démocratie avaient triomphé pour toujours. Pourtant ce chant funèbre sur « la mort du communisme », qu’on nous sérine depuis notre enfance, n’a pas réussi à chasser la nécessité de lutter. Non pas pour s’adapter mais pour changer radicalement le monde.

 

Nous ne partons pas de rien. Depuis la Commune de Paris qui a ouvert l’ère des révolutions prolétariennes de nombreuses expériences de lutte révolutionnaire ont jalonné les luttes de classe en France.  Le débat qu’il nous incombe de mener doit partir des expériences politiques qui ont ouvert une perspective d’émancipation.

 

Dans le large mouvement populaire de 1968 et des années 1970, les maoïstes ont appliqué les principes « servir le peuple » et « on a raison de se révolter contre les réactionnaires ». Ils  ont joué le rôle principal et le plus novateur dans les luttes. Un rôle méconnu, obscurci sinon falsifié par tous les renégats et les tenants de l’ordre qui veulent « liquider » mai 68. Dans les usines, les quartiers, les bidonvilles, dans le combat antifasciste et internationaliste, dans les luttes des OS ouvriers immigrés, les maoïstes partaient à « l’assaut du ciel » en organisant les opprimés en dehors d’un PCF sclérosé devenu révisionniste et qui avait déjà tourné le dos à la révolution. Nous n’oublions pas le rôle essentiel joué par l’immigration dans le mouvement maoïste par exemple au sein du MTA (Mouvement des Travailleurs Arabes) ou dans le mouvement des foyers SONACOTRA. N’oublions pas non plus ceux que l’Etat des patrons a tués. Le lycéen Gilles Tautin à Flins, les ouvriers de Sochaux et bien sûr Pierre Overney ont payé de leur vie leur engagement, assassinés par la police ou la milice du patronat. Morts pour la cause du peuple.

 

Le pouvoir actuel, incarné par Sarkozy, attaque ce passé pour mieux attaquer le présent. Attaquer l’expérience de mai 68 c’est vouloir détruire toute idée d’émancipation révolutionnaire. C’est justifier la répression préventive et la législation du consensus sécuritaire contre les révoltes bien actuelles, celles des centres de rétentions, de la population opprimée des cités, celle de la jeunesse scolarisée, celle des usines où l’on licencie en masse.

 

Nous proposons cette soirée de débat autour d’un optique simple : connaître et tirer des leçons de l’expérience du mouvement maoïste en France afin de définir une voie révolutionnaire pour aujourd’hui.

 

 

Puisons dans l’exemple des luttes passées pour aiguiser aujourd’hui les luttes de classe en France !

 

Vendredi 28 Novembre à la Cité Universitaire de Nanterre, résidence E/F

 A partir de 19h

19h30 : Projection de "Coup pour coup"

21h : Témoignages d'anciens de la Gauche Prolétarienne

 

A l'appel de : Drapeau Rouge, La Nuova Bandiera, Devrimci Democrasi, AGEN

 

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