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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 19:45
 
1.    Nous voulons la liberté pour toutes et tous de toutes sortes d’exploitations. Pour cela, nous voulons construire une société où la vie sera organisée autour du slogan « chacun selon ses moyens, chacun selon ses besoins » sur toute la planète.
Nous pensons que personne ne sera libre tant que « l’exploitation de l’homme par l’homme » n’aura pas été abolie. Cette exploitation existe car c’est la contradiction principale du capitalisme : beaucoup travaillent pendant que peu accumulent les bénéfices. Il nous faut donc socialiser les moyens de production détenus par la minorité qui nous permet juste de survivre pendant qu’elle s’engraisse sur notre dos.


2.    Nous voulons le pouvoir au peuple.
Nous pensons que la démocratie et la dictature coexistent tant que l’Etat existe et existera. La démocratie n’est rien d’autre que la dictature d’une classe sociale sur une autre. Dans la Grèce Antique c’étaient les propriétaires d’esclaves, à l’heure actuelle c’est la bourgeoisie. La démocratie bourgeoise sert donc d’outil à la bourgeoisie  pour opprimer la classe des travailleurs, le prolétariat, et les couches populaires. Il s’agit d’une dictature de classe. Si nous prenons le pouvoir, nous chasserons la minorité bourgeoise du pouvoir et nous instaurerons la dictature du prolétariat, ou autrement dit la démocratie prolétarienne. Son but sera de servir les intérêts de la classe des travailleurs et des couches populaires et non ceux de la bourgeoisie. Le prolétariat au pouvoir n’a qu’un seul but : l’émancipation de l’humanité. Il faut donc commencer à construire les bases de la future société sans classe : le socialisme en direction du communisme. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt. La structure de l’Etat sera donc nécessaire mais l’objectif de son abolition ne doit jamais être oublié. De plus, le pouvoir d’Etat devra être complètement restructuré. La destruction de l’Etat bourgeois est nécessaire à l’édification de l’Etat prolétarien. Le salaire de tous les fonctionnaires à tous les niveaux sera celui d’un ouvrier qualifié et tous les représentants élus du peuple à tous les niveaux seront révocables à tout moment et soumis au contrôle populaire.

3.    Nous voulons des conditions de vie décentes pour toutes et tous.
Nous pensons qu’aucun être humain ne peut être laissé dans la faim, dans le froid, dans le dénuement alors que la production mondiale suffirait déjà à couvrir tous les besoins de l’humanité. Chacun et chacune doit avoir un logement, de quoi manger, se vêtir, accès aux soins gratuits et à un travail. Nous pensons que le mode anarchique de distribution est responsable de cette situation où beaucoup n’ont même pas accès aux nécessités de base de la vie comme l’eau et la nourriture. En effet, la distribution des biens, marchandises et des services ne se fait pas de manière organisée pour répondre aux besoins des populations mais sur la base du profit que peuvent en tirer les capitalistes. En tout premier lieu, nous pensons que les peuples du monde doivent compter sur leurs propres forces et développer l’autosuffisance. Les manques d’une zone géographique de certains produits ou ressources naturelles doivent être comblés par une redistribution planifiée, juste et équitable afin de répondre aux besoins de toutes les populations.

4.    Nous voulons que les relations entre pays soient fondées sur l’équité et l’égalité.
Nous pensons que le système impérialiste doit être détruit.  L’exploitation des ressources naturelles et de la main d’œuvre des pays opprimés (pays « en développement », pays « du tiers monde ») par les pays impérialistes (Etats-Unis, Europe, Japon principalement) doit cesser. Nous pensons qu’aucun pays n’a le droit de se développer, de prospérer au détriment d’un autre. De manière basique, la classe capitaliste-impérialiste des pays impérialistes se sert de la classe bureaucratique (bourgeoisie compradore) des pays opprimés pour mieux exploiter ces derniers. Ces deux classes doivent être combattues férocement pour que la classe du prolétariat international parvienne à sa libération.

5.    Nous voulons que tous et toutes aient accès à l’éducation
Nous pensons que l’éducation doit être mise au service du peuple et non au service des entreprises privées. Pour cela, chacun et chacune doit pouvoir étudier afin que cela serve la société dans sa globalité.

6.    Nous voulons une réforme du travail
Nous pensons que l’organisation du travail à l’heure actuelle n’est pas faite pour servir la société mais pour servir les intérêts capitalistes. Nous pensons que les semaines de travail peuvent être réduites et que le travail peut être distribué suivant les capacités, les compétences et les possibilités de chacun et chacune.

7.    Nous voulons l’égalité homme/femme
Nous pensons que la société patriarcale est liée au capitalisme. Nous pensons que les femmes subissent une oppression de plus : celle des hommes. Nous pensons que dans la nouvelle société à bâtir, les rôles sociaux attribués aux femmes et aux hommes devront être partagés sur une base égalitaire.

8.    Nous voulons une restructuration du territoire
Nous pensons que les villes doivent être désengorgées et que le développement des villes et des campagnes soit équilibré. Les industries à la campagne doivent être développées et l’accès aux services publics garantis. Une certaine relocalisation de l’économie doit être mise en place afin de développer l’autosuffisance et réduire les transports de marchandise inutiles. De même, les centres villes seront réhabilités afin que ce ne soient plus uniquement les bourgeois qui puisse y habiter mais également les couches populaires.

9.    Nous voulons une justice populaire.
Nous pensons que la justice à l’heure actuelle est faite pour servir les intérêts de la bourgeoisie. Nous pensons donc qu’il faut une refonte totale du système judiciaire. Les juges seront élus et révocables à tout moment, soumis au contrôle populaire. Le droit sera écrit pour servir les intérêts du prolétariat et des classes populaires. De même, il sera nécessaire de développer des alternatives au système carcéral afin que les coupables ne soient pas mis en marge de la société mais apprennent à se mettre au service du peuple.

10.    Nous voulons une armée et une police au service du peuple.
Nous pensons que le but de l’armée et de la police nationale aujourd’hui n’est pas de servir le peuple mais de l’empêcher de renverser le système qui sert les intérêts d’une minorité. Nous pensons que l’armée et la police devra être constituée du peuple en armes, contrôlé par des comités populaires. Leur objectif principal ne sera pas de réprimer mais de servir le peuple.

11.    Nous voulons vivre sur une planète propre et préservée pour les futures générations.
Nous pensons que nous faisons face à une crise écologique dont le capitalisme est responsable. Nous pensons que l’interaction entre l’homme et son environnement doit être pensée de manière à ce que les deux puissent coexister aussi longtemps que possible. Pour cela, nous devons donc mettre en place un développement économique qui réduise au maximum les impacts négatifs de l’homme sur l’environnement et vice versa. 

Stratégie et tactique pour la révolution dans notre pays

Le Parti Communiste maoïste de France a pour idéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, le dernier degré atteint en théorie et en pratique par le marxisme. Depuis septembre 2002, le PCmF est le continuateur du mouvement communiste dans notre pays. Le PCmF se bat pour l’unité de tous les révolutionnaires, car sans Parti la classe ouvrière est désorganisée et ne pourra vaincre le capitalisme.
La classe ouvrière, partie la plus révolutionnaire du prolétariat alliée aux couches populaires est la seule capable de renverser l’Etat capitaliste. Pour atteindre cet objectif, la lutte des classes revêt deux aspects indissociables, la lutte pacifique et légitime et les formes de la lutte non pacifique. L’ensemble forme la Guerre Populaire prolongée.

Aucune classe ne cède le pouvoir qu’elle détient de son plein gré. Seule la violence révolutionnaire peut venir à bout de la classe dominante, aujourd’hui la bourgeoisie capitaliste. Pour mener cette lutte jusqu’au bout, les éléments les plus conscients et déterminés du prolétariat doivent construire le parti de type nouveau, le Parti Communiste maoïste, qui générera ses propres organisations de masses formant un Front Uni. Ce dernier doit regrouper les organisations de masse pouvant être unies sur des bases communes telles que la lutte anti-impérialiste, la lutte antifasciste, la lutte féministe, etc. Le Parti Communiste maoïste doit également construire une organisation combative luttant contre les représentants de l’appareil répressif de l’Etat bourgeois. Ces trois instruments  permettront de combattre les forces de l’ennemi efficacement.

La situation objective actuelle est révolutionnaire car dans le monde entier les masses exploitées cherchent une issue à la crise. Ce qu’il manque c’est le facteur subjectif, autrement dit les organisations de lutte de classe. Le mouvement communiste maoïste est encore très faible après les désillusions provoquées par la destruction du camp socialiste et la liquidation des anciens partis  communistes par les révisionnistes. Pourtant, à l’échelle internationale, des bases révolutionnaires dirigées par des partis maoïstes existent et portent l’espoir du prolétariat international comme au Pérou, en Inde, au Népal, en Turquie, au Bhoutan, aux Philippines,…

Le Parti du prolétariat doit combattre les thèses révisionnistes des vieux partis (sociaux-démocrates et révisionnistes) qui sont les meilleurs garants du système car ils dévient l’énergie révolutionnaire des masses dans une illusion qui n’aboutira jamais à la révolution. Les partis trotskistes et les anti-maoïstes qui se prétendent révolutionnaires travaillent avec les révisionnistes  et les sociaux démocrates, participent aux élections pour obtenir quelques places au parlement ou dans les municipalités. Les autres opportunistes se refusent à s’organiser, à construire les instruments nécessaires au renversement de la bourgeoisie. Ils s’engagent dans des luttes partielles en parlant de les faire converger. Tous s’unissent non pas sur la base des principes communistes, mais sur une base consensuelle, sans programme et objectif révolutionnaire. Au mieux, les sociaux-démocrates, les révisionnistes, les trotskistes et les opportunistes n’arriveront qu’à mieux gérer le capitalisme, à lui donner un visage « humain » sans détruire l’exploitation qui en découle.

Le programme minimum

La revendication minimum des communistes est d’améliorer les conditions de vie du prolétariat et des masses populaires en luttant fermement à leur côté contre le capital dans une perspective révolutionnaire.

Il faut lutter par tous les moyens légitimes (légaux ou illégaux) pour freiner les vagues de licenciements, occuper massivement les locaux inoccupés des « institutionnels », refuser de payer les augmentations de loyers en bloquant tout paiement, s’opposer aux ventes aux enchères du secteur public, occuper des terrains vides et mettre en place des équipes pour y édifier des logements en dur en priorité pour les mal-logés ou sans domicile fixe.

Il faut s’opposer à la fermeture des hôpitaux, exiger un travail rémunéré pour les sans-emploi par la création d’agents d’entretien, de préservation de l’environnement, de travaux d’utilité publique,  exiger une augmentation des salaires en organisant des grèves politiques massives dans tout le pays, avec occupations des lieux de travail. La grève politique se différencie de la grève économique par le fait qu’au delà de porter des revendications économiques telles que la hausse des salaires ou la défense des droits des travailleurs, elle met en avant des slogans, des revendications combatives, révolutionnaires.

Cela ne peut se réaliser que par l’organisation systématique des travailleurs sur les entreprises, autonomes des organisations opportunistes, par quartiers, par ville, canton, département, région etc., car nous constatons que l’ensemble des directions des partis de gauche, d’extrême gauche, les directions syndicales et associatives pratiquent une politique de collaboration de classes, au mieux une politique de conciliation ou d’accompagnement.

Construire de nouvelles structures de lutte

Un tel programme minimum ne peut être atteint, qu’en mettant sur pied de nouvelles structures révolutionnaires. Ces structures doivent être un contre-pouvoir au pouvoir d’Etat en place quelque soit le gouvernement. Ces structures doivent être un véritable outil de combat du prolétariat et des couches populaires. Cela peut par exemple prendre la forme de conseils d’usines ou de conseils populaires dans les quartiers. Ces structures ne doivent pas être des coordinations de lutte, mais des structures stables, autonomes sur le plan organisationnel, indépendantes politiquement des partis légaux et légalistes. Ces structures doivent rassembler tous ceux qui veulent s’unir pour lutter contre le patronat, la bourgeoisie et son Etat.

Dans les entreprises, ces structures devront regrouper syndiqués et non syndiqués. Il faut reconstruire l’outil de lutte, un syndicat de classe, outil indispensable pour se défendre contre la bourgeoisie. Cette nouvelle structure regroupera les éléments les plus combatifs (syndiqués ou non-syndiqués). Ses slogans principaux seront abolition du salariat et du patronat, fin de l’exploitation de  l’homme par l’homme, réorganisation de la société au service du peuple, etc. Les sections d’entreprise se regrouperont par ville, région puis au niveau national.

Dans les quartiers, il s’agit de construire une structure populaire de lutte. Le conseil s’organise dans chaque bâtiment d’une cité pour répertorier les problèmes qui se posent à chacun et organiser de nouvelles structures indépendantes, par exemple des comités d’entraide entre femmes, chômeurs,… pour organiser par exemple la garde collective des enfants, la rénovation des logements, etc. Les jeunes et les femmes doivent avoir un rôle important, dirigeant dans ces comités de quartiers, car les premiers portent l’avenir et les secondes ont le plus à gagner de la révolution.

Les groupes d’immeubles se regrouperont en section de quartier, de ville, de région puis formeront l’union nationale des quartiers populaires, partie intégrante du Front Uni contre le fascisme moderne.

Notre travail doit se faire sur une base de zone géographique. Il faut lier la lutte dans les entreprises à la lutte sur le lieu d’habitation, faire du travail de zone. Nous devons également renforcer le lien entre population rurale et urbaine en créant des réseaux d’entraide ville-campagne/campagne-ville. Par exemple, lors d’une grève dure, les paysans peuvent apporter de la nourriture aux grévistes et lors d’une manifestation paysanne, les ouvriers peuvent apporter leur soutien.

Les communistes doivent aider à la formation de tels comités indépendants des formations réformistes afin de ressouder l’Unité Populaire pour la lutte immédiate au service du peuple, mais aussi pour qu’elles soient un instrument démocratique aux mains des masses en construisant les bases du NOUVEAU POUVOIR,  composante de la GUERRE POPULAIRE dirigée contre le fascisme moderne.

La Guerre Populaire

Certains ne comprennent pas que la Guerre Populaire peut se développer dans les conditions spécifiques des pays impérialistes, que cette guerre est une guerre prolongée, qu’elle va revêtir des formes complexes. La Guerre Populaire revêt plusieurs aspects inséparables : social, culturel, économique, politique, militaire,…

Le problème principal aujourd’hui n’étant pas de savoir quand va commencer la lutte armée proprement dite, mais comment le Parti et les masses organisées vont préparer le terrain. Il est en effet nécessaire pour la construction d’une société nouvelle de détruire l’Etat bourgeois par la seule voie possible, la Guerre Populaire prolongée afin de commencer l’édification de la société socialiste en direction du communisme.

Dès que le Parti est créé, s’amorce le processus de Guerre Populaire. La première  phase est une phase de résistance légitime, légale et/ou illégale en regard du droit bourgeois. C’est la phase défensive, phase de préparation pour affronter l’appareil d’Etat, où le prolétariat prend conscience qu’ « on a raison de se révolter », que pour vaincre la puissance militaire et policière de l’Etat bourgeois,  nécessairement « le pouvoir est au bout du fusil ».

Lorsque le rapport de force acquis par l’offensive populaire est suffisant alors la bourgeoisie ne peut plus faire aussi facilement ce qu’elle veut. On atteint l’équilibre stratégique.

La troisième phase est l’offensive stratégique qui a comme aboutissement l’insurrection finale, la prise totale du pouvoir central, sans laquelle tout est illusion. Le prolétariat en prenant le pouvoir substitue sa dictature à celle de la bourgeoisie, pour exproprier les moyens de production et d’échanges détenus par les capitalistes et mettre en conformité les lois, coutumes etc., avec le nouvel ordre économique que le prolétariat met en place, en brisant l’appareil d’Etat de la bourgeoisie de fond en comble. Les structures du Nouveau Pouvoir Populaire développées durant la Guerre Populaire se substituent alors à l’ancien pouvoir bourgeois C’est la période transitoire de construction du socialisme nécessaire dans chaque pays pour que les peuples du monde accèdent ensemble à l’ère du communisme mondial où seront supprimées les classes et toute dictature de classe car l’Etat aura disparu ; des organes de régulation lui auront succédé.

La Guerre Populaire n’est pas une pure action militaire, ni une conspiration, ni un putsch. La Guerre Populaire comme son nom l’indique est la guerre dans laquelle le peuple est impliqué. Au cours de la Guerre Populaire le prolétariat reconstruit son appareil de classe, le Parti Communiste de type nouveau, le Parti maoïste, son syndicat unitaire de classe, s’organise dans les comités populaires pour imposer de nouveaux droits dans les usines, entreprises et quartiers, pour se défendre efficacement contre la bourgeoisie et ses alliés, aux manœuvres des réformistes de tout poil qui s’opposent au processus stratégique de conquête du pouvoir par le prolétariat dont le but, dans les  pays impérialistes, est d’instaurer la dictature du prolétariat.
Il est temps que le prolétariat accomplisse sa mission historique : instaurer sur la terre entière le communisme, où les biens produits serviront à satisfaire les besoins de chacun, suivant la formule du Manifeste du Parti Communiste « de chacun suivant ses possibilités, à chacun selon ses besoins ».

    En avant pour l’édification du Parti Communiste maoïste !

    Formons des comités unitaires de lutte dans les usines et entreprises !

    Formons des comités populaires dans les quartiers !   

A bas le système capitaliste ! En avant pour la Révolution Prolétarienne Mondiale !


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