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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 17:28

http://csrinde.files.wordpress.com/2013/03/affiche-conf-inde_int.jpg?w=420

 

Le samedi 23 Mars 2013 s'est tenu à Clermont-Ferrand une Journée de Soutien à la Guerre Populaire en Inde. Cet événement, élément de la campagne de solidarité avec les maoïstes indiens, fut une réussite. Il s'inscrit dans la continuité de la Conférence Internationale de Soutien à la Guerre Populaire en Inde qui a eu lieu à Hambourg le 24 Novembre 2012. Cette journée fut le fruit d'un travail commun mené par le Comité de Soutien à la Révolution en Inde, le Parti Communiste maoïste de France et l'Organisation Communiste Futur Rouge.

 

La préparation et la tenue de cette journée fut en premier lieu une lutte portée de concert par nos trois organisation. En effet, plusieurs obstacles se sont dressés devant nous, nous avons dû batailler pour trouver des lieux capables d'accueillir publiquement un événement comme celui-ci. En effet, peu sont celles et ceux capables de porter la solidarité avec un mouvement révolutionnaire, portant l'espoir de l'établissement d'un pouvoir populaire sur un territoire immense comme l'Inde. Nous pouvons donc dire que le fait d'avoir réussi à organiser une conférence et un concert de soutien à la guerre populaire en Inde fut une première victoire et pas des moindres.

 

Tout d'abord, nous tenons à remercier l'Hôtel des Vils qui a accueilli la conférence et sans qui l'organisation de cette journée aurait pu être compromise.

 

La conférence s'est déroulée devant une trentaine de personnes. Nous avons projeté deux courts documentaires sur les luttes populaires en Inde et le quotidien des militants maoïstes qui mènent la guerre populaire. Beaucoup de débats ont suivi cette conférence et nous avons pu parler aussi bien du déroulement de la révolution en Inde, que de points touchant aux fondamentaux de la théorie maoïste. De nombreuses idées reçues ont ainsi été brisées et les discussions ont révélé un réel intérêt des participants pour la question de la guerre populaire.

 

Soutenir cette dernière, c'est avant tout lutter nous-mêmes contre notre propre impérialisme et en développant les luttes ici. Nous avons l'exemple à Clermont-Ferrand des ouvriers Michelin qui se sont battus contre l'installation d'une usine dans le Tamil Nadu, exprimant ainsi une réelle solidarité avec les paysans indiens. Nous ne pouvons que nous féliciter d'une telle lutte où des ouvriers font passer les intérêts des opprimés d'un autre pays avant ceux des capitalistes de leur propre entreprise.

 

Nous devons nous nourrir de la guerre populaire en Inde et des expériences accumulées par le PCI (maoïste) et en tirer des leçons pratiques pour développer le mouvement révolutionnaire dans notre propre pays. Notre soutien à la guerre populaire en Inde n'est pas humanitaire, il est politique. Les luttes en Indes et celles en France ne sont pas si éloignées que ce que la bourgeoisie voudrait nous faire croire : dans les deux cas elles sont une expression des contradictions que créent le capitalisme. Que l'on soit en Inde ou dans l'Etat Français, ce qui se joue c'est une lutte de classe entre ceux qui n’ont d’autre moyen pour survivre que leur force de travail et ceux qui s'enrichissent par l'exploitation de la classe ouvrière et de la paysannerie. Ainsi, il nous a paru nécessaire et légitime d'exprimer au cours de cette conférence, mais également pendant le concert, notre soutien aux travailleurs en lutte de PSA et de faire tourner une caisse de solidarité.

 

Tout comme nos camarades indiens l'on fait avant nous, nous devons lutter pour l'unité du mouvement maoïste en France, ainsi nous pourrons amener une perspective révolutionnaire à la classe ouvrière. Cette journée de soutien que nous avons organisée en commun est un pas non négligeable dans cette perspective d'unification.

 

Après la conférence, nous avions prévu un concert de soutien à la guerre populaire en Inde afin d’élargir le public touché par notre message et de récolter des fonds pour le CSRI. Cet argent doit permettre de développer des campagnes d'information pour faire connaître largement la situation en Inde.

 

Cette soirée a été une réussite : les groupes Oxygène Crew et Première Ligne, ainsi que les MC’s Jacksy, Fspécial, Lou Chebem et Draco Faya nous ont offert de beaux concerts. Ces groupes sont venus jouer gratuitement en soutien à la guerre populaire en Inde et nous tenons à les remercier encore pour leur engagement à nos côtés lors de cette soirée. Dépassant les réflexes de chapelle, ils ont placé leur musique et leur présence sous le signe de l'internationalisme et de la défense de camarades qui se battent les armes à la main pour éliminer l'exploitation et libérer le peuple opprimé. Nous remercions également le Raymond's Bar qui nous a permis de faire ce concert dans ses murs. Il n'est pas courant qu'un lieu de concert accepte de sortir de la « neutralité » politique pour défendre un mouvement révolutionnaire, cela est donc d'autant plus appréciable.

 

Cette journée fut une réussite, un exemple de ce que peut être l'internationalisme prolétarien. Nous appelons donc à réitérer ce type d'initiatives partout en France et à intensifier sur l'ensemble du territoire les campagnes de soutien à la guerre populaire en Inde. Aujourd'hui, les exploité-e-s indien-ne-s sont reparti-e-s à l'assaut du ciel sous la direction du PC d’Inde (maoïste), ce qui prouve que non seulement la fin de l'Histoire n'est pas arrivée mais surtout qu'il est possible de vaincre le capitalisme, le communisme représentant l'avenir.

 

LEUR LUTTE EST LA NOTRE !

 

INTENSIFIONS LE SOUTIEN A LA GUERRE POPULAIRE EN INDE !

 

VIVE L'INTERNATIONALISME PROLETARIEN !

 

PC maoïste de France

Organisation Communiste Futur Rouge

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 19:51

 

http://www.archive-host.com/files/1910420/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/chereque-traitre.jpg

 

 

Cet accord donne la possibilité aux entreprises d’avoir une plus grande sécurité juridique à la grande satisfaction du Medef. Le chef de l’Etat a demandé dès vendredi « de préparer, sans délai, un projet de loi afin de transcrire fidèlement les dispositions d’ordre législative prévues dans l’accord ». Ce qui montre bien de quel côté se place le gouvernement social-démocrate.

 

La CGT et FO ont dénoncé un « accord inacceptable qui accroit la flexibilité, la précarité ». Les deux directions syndicales ne peuvent accepter ce texte, sinon se décrédibiliser après les cuisants échecs dans la campagne sur les retraites, en refusant de pousser la lutte plus avant malgré les pressions de la base. Ils veulent garder bonne figure en dépit de la stratégie légaliste qui amène les travailleurs et les délégués combattifs et sincères le dos au mur, faute de perspectives syndicales et politiques.

 

Les droits sociaux, le code du travail, les retraites ont été en partie liquidés, réduits autour des tables de conciliation de classes réunissant le Medef et les partenaires sociaux, c’est  à dire les directions conciliatrices des syndicats représentatifs reconnus par la bourgeoisie dans le cadre du système capitaliste. Les syndicats officiels font partie intégrante et sont de plus en plus intégrés dans l’appareil d’Etat bourgeois, chargés de maintenir la paix social, dans le cadre de la loi.

 

Réalistes et pacifistes, réformateurs et non révolutionnaires, ils adoptent le mode de pensée de la bourgeoisie. On nous dit : « C’est la crise, il faut tenir compte de cette réalité, tout le monde doit se serrer la ceinture, se mettre à la place des entreprises ».

 

Aussi ils sont pour de « bonnes » conditions de licenciements, pour des nationalisations avec dédommagement pour les actionnaires, les patrons, l’aide de l’Etat, c'est-à-dire en prélevant sur  l’impôt dont le montant global est principalement payé par les salariés.

 

La CFDT est à la tête des conciliateurs. Les dirigeants de la CFDT sont les plus engagés dans la collaboration de classes, ce sont de véritables « vendeurs d’ouvriers ».

 

Avec ses comparses de la CFTC et de la CGC, elle vient de passer l’accord le plus scélérat contre les droits des travailleurs, cela aux profits du patronat.

 

En ce qui concerne les licenciements économiques collectifs, les PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) seront soumis à un accord majoritaire ou à une homologation de l’administration afin de limiter le contrôle des tribunaux qui parfois refusent le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), demandent sa modification, ou des dommages et intérêts aux salariés. Ce qui veut dire en clair que les dommages et intérêt pourront être réduits au minimum. De plus, le patron pourra choisir l’ordre des licenciements, se réservant le « droit » de garder les travailleurs qu’il estime « plus compétents » (ou devrait-on dire « compétitifs sur le marché de l’emploi » pour reprendre leurs termes) et non les plus anciens.

 

Il s’agit pour eux de renforcer la procédure de conciliation.

 

Les entreprises qui se déclarent « confrontées à de graves difficultés  conjoncturelles » pourront baisser les rémunérations et/ou le temps de travail en s’engageant à ne pas licencier, avec l’accord des ou du syndicat(s) représentant au moins 50% du personnel. Les salariés qui refusent seront licenciés sans offre de reclassement et autres mesures. C’est ce qui s’est passé en Allemagne, c’est la marche à la paupérisation absolue de la population au profit des actionnaires (capital financier).

 

Les entreprises pourront imposer le changement de poste ou de lieu de travail, ce qui existe déjà chez Renault. Celui ou celle qui refuse est licenciéE avec des « mesures de reclassement » coûtant moins cher à l’employeur.

 

Sont mis en place des droits « rechargeables » qui permettent à celles et ceux qui auront retrouvé un emploi de garder les droits à l’assurance non-utilisés. Mais comme il est déjà précisé, cela ne doit pas « aggraver le déficit » de l’Unedic, mesure dépendant des négociations annuelles ; autrement dit, mesure soumise à leur arbitraire.

 

Les entreprises devront souscrire à une complémentaire santé, qui sera supportée à part égale par le patron et le salarié. Cela est plus élevé que la pratique actuelle et rentre dans le plan de privation de la Sécurité Sociale.

 

Le temps partiel ne pourra être inférieur à 24 heures semaines (sauf les employés des particuliers ou les étudiants de moins de 26 ans).

 

Les cotisations d’assurance chômage passeront à 7% (+ 3 points) pour les CDD de moins d’un mois et à 5,5% (+de 3%) pour les CDD de 1 à 3 mois. Cela ne concerne que les contrats pour surcroît d’activité. Sont exclus « les contrats conclus pour l'exécution d'une tâche précise et temporaire», à savoir les contrats de remplacement (type maternité ou longue maladie), d'usage ou encore saisonniers. Seuls 25% des contrats courts conclus chaque année sont donc concernés. En outre, les CDI pour les personnes de moins de 26 ans seront exonérés de cotisations  d’assurance-chômage pendant 3 mois (4 mois pour  les petites entreprises).

 

Il ne reste plus que la révolte contre le système, sa remise en cause et le démarrage d’une politique révolutionnaire au sein de la classe ouvrière et plus généralement des travailleurs de ce pays.

 

Cette politique syndicale révolutionnaire ne vise pas à redresser la ligne conciliatrice, mais à développer une ligne révolutionnaire indépendante des organisations officielles. Cette ligne ne peut s’élaborer que par l’unité des travailleurs à la base, syndiqués et non-syndiqués.

 

Pour cela, édifions le Front Ouvrier Révolutionnaire !

 

PC maoïste de France

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:20

http://www.archive-host.com/files/1892825/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/afrique-en-lutte.png

 

A peine les troupes combattantes d’Afghanistan retirées (1400 restent tout de même sur place pour la « formation » et la « logistique »), l’impérialisme français intervient au Mali.

Lorsque nous parlons d’intervention militaire :

  • Nous ne saurions oublier que ce sont les impérialistes américains qui ont soutenu les forces réactionnaires en Afghanistan pour lutter contre l’invasion du social-impérialisme soviétique.

 

  • Nous ne saurions oublier l’intervention impérialiste américaine qui a détruit l’Irak et qui laisse le chaos.

 

  • Nous ne saurions oublier les résolutions jamais appliquées de l’ONU contre la politique colonialiste d’Israël en Palestine.

 

  • Nous ne saurions oublier l’intervention des différents impérialistes dans les pays arabes pour soutenir de nouvelles forces réactionnaires, conquérir des marchés et des zones d’influence et dévoyer la juste révolte populaire.


L’Afrique est devenu le champ de bataille économique entre les impérialistes occidentaux et les nouveaux impérialistes (Chine, Russie) et grands pays émergents (Brésil et Inde). Les anciens impérialistes qui détiennent des intérêts en Afrique grâce à la colonisation et au colonialisme moderne veulent les défendre jusqu’au bout, tandis que les nouveaux impérialistes et les émergents cherchent à tout prix à en conquérir de nouveaux.

C’est dans ce contexte que l’impérialisme français intervient régulièrement en Afrique sous différentes formes pour préserver ses intérêts, comme récemment en Côte d’Ivoire. Il se prépare aussi à renforcer sa présence en Somalie. Plusieurs pays sont même concernés par des clauses confidentielles d’intervention française en cas de déstabilisation du pouvoir.

Aujourd’hui l’impérialisme français, qui soutient les anciens chiens de garde au Mali, a pour objectif de préserver les intérêts de la France, c’est-à-dire poursuivre et développer le pillage organisé des matières premières. L’intervention contre les groupes islamistes est le prétexte qui sert à la France pour justifier l’intervention militaire.

Bien sûr, les forces islamistes fondamentalistes sont réactionnaires et sont des ennemis du peuple qui s’appuient sur la misère causée par l’impérialisme. Mais ce qu’il faut voir ici c’est que le « danger islamiste » est utilisé comme prétexte par les impérialistes pour combattre les révoltes populaires en Afrique et dévier la colère du peuple en Europe et dans les autres pays. Cette manœuvre participe à dresser une partie de la classe ouvrière contre l’autre et à préparer ainsi les solutions fascistes à la crise. A terme, la mobilisation pour une nouvelle guerre de repartage au niveau mondial n’est pas à exclure. L’objectif des gouvernements, de droite ou de gauche, est de maintenir à tout prix la domination du capitalisme sur l’ensemble des peuples du monde.

Mais dans le monde des forces se dressent contre les exploiteurs et les oppresseurs et mènent la guerre populaire sous la direction des partis communistes maoïstes comme en Inde, aux Philippines, en Turquie, pendant que dans de nombreux pays se développent et se reconstruisent les nouveaux partis communistes maoïstes pour préparer et étendre la guerre populaire contre les impérialistes et les chiens de garde, quel que soit le masque sous lequel ils se dissimulent, laïcs ou religieux.

Comme il a été déclaré à la Conférence Internationale de Soutien à la Guerre Populaire en Inde, qui a regroupé des représentants des forces révolutionnaires de 20 pays, le meilleur soutien aux peuples en lutte que nous pouvons apporter est de développer la lutte révolutionnaire dans nos pays respectifs. Ici en France, notre tâche première est de nous opposer à notre propre impérialisme. C’est la seule façon d’en finir avec l’impérialisme, le système capitaliste d’exploitation et d’oppression, la seule façon d’en finir avec la guerre.


A bas les interventions et les manœuvres de l’impérialisme en Afrique !

Vive la lutte des peuples contre les chiens de garde et les réactionnaires de tous bords !

 

 

PC maoïste de France

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:18

Le "pc" "mlm" n’a plus rien de marxiste, ni léniniste encore moins maoïste.

Sur l’impérialisme, domination absolue du capital financier

Dans son édito du 29/11/2012, le "pc" "mlm" revient encore sur son affirmation anti-léniniste qu’à l’époque de l’impérialisme, la bourgeoisie au pouvoir et le président de la République qu’elle a choisi, servirait la bourgeoisie industrielle. Il continue donc à présenter Sarkozy comme représentant de la  bourgeoisie industrielle en s’appuyant sur ses « multiples diatribes contre le monde de la finance ». Les faits montrent au contraire que Sarkozy a largement aidé les monopoles à restructurer leur appareil de production au détriment des travailleurs. Il n’y a qu’à demander aux ouvriers de Gandrange ce qu’ils en pensent…*

L’époque de l’impérialisme est celle de la fusion du capital bancaire et du capital industriel, formant le capital financier. Les monopoles sont les principaux acteurs du capital financier, sont côtés en bourse et soumettent toute la société à leur diktat financier, dirigent tout le marché. Toute la société est soumise à cette dictature du capital financier. Il n’y a quasiment plus de capitalistes indépendants, eux-mêmes étant soumis à la loi du marché dirigé par le capital financier. Ceci est clairement expliqué par Lénine dans son fameux ouvrage « L’impérialisme stade suprême du capitalisme ».

Si l’on peut émettre des critiques sur la stratégie des organisations d’extrême-gauche, l’argument qu’elle « en a fait le grand représentant du capitalisme, alors qu'en réalité le capitalisme passe de plus en plus sous la domination des monopoles, que Sarkozy ne représente pas » est complètement faux. Le capitalisme est déjà sous la domination des monopoles. La tendance est à la concentration du Capital, c'est-à-dire à une domination de plus en plus écrasante de monopoles toujours plus puissants. Les monopoles s’interpénètrent les uns les autres, notamment par le biais de représentants dans les Conseils d’Administration et la possession d’actions. Sarkozy a toujours été le représentant des monopoles, il ne s’est jamais opposé à la domination du capital financier sur le reste de l’économie. Et pour cause, la seule issue pour briser cette domination serait de construire le socialisme !

Encore une fois, l’analyse du "pc" "mlm" est en complète contradiction avec l’analyse de Lénine sur l’impérialisme.

Sur le fascisme

Le "pc" "mlm" attaquait le PCmF quand celui-ci parlait du fascisme moderne comme un processus. Mais voilà qu’il se réveille. Il présente Copé comme celui qui « durcissait le discours de Sarkozy, mais pour le faire sortir du libéralisme ultra, pour le faire rejoindre celui du fascisme », que « Copé est un agent historique du fascisme, un « passeur » voué à disparaître », que « son rôle est simplement de faire imploser la pseudo droite unie, pour refaire vivre l'UDF et le RPR […] mais en mode transitoire, comme organisation transitoire pour permettre au Front National de s’institutionnaliser. Une fois que cela sera fait, alors réellement l'élan fasciste pourra être lancé en grande ampleur. »

Pourquoi alors avoir nié ce que nous avons décrit comme le processus de construction d’un fascisme moderne adapté à notre époque ? Ce fascisme moderne qui n’est pas un bloc tombé du ciel mais qui est un processus dont la pointe avancée est le Front national qui se renforce, ralliant pas à pas les éléments les plus réactionnaires de la droite et une partie de la classe ouvrière et des couches populaires blasée, écœurée par la politique de trahison et de conciliation de la gauche. Ce fascisme moderne qui franchit des étapes par les mobilisations réactionnaires des masses qui sont possibles grâce au terrain fertile développé par Sarkozy depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur. Ce fascisme moderne qui peut avancer de manière relativement souple en l’absence d’une organisation révolutionnaire suffisamment conséquente, développée, ancrée dans les masses et basée sur une stratégie claire. Si nous prétendons vouloir développer une telle organisation –et c’est ce que nous faisons dans notre travail quotidien, aussi bien les militants que les sympathisants-, alors il faut voir le mur avant que l’on y fonce droit dedans.

Si le "pc" "mlm" a nié et continue de nier le fascisme moderne tout en affirmant que le fascisme arrive d’ici une ou deux décennies, c’est parce qu’il est incapable de comprendre qu’il s’agit d’un processus de décantation qui est déjà commencé. « L’élan fasciste » dont parle le "pc" "mlm" comme devant arriver dans une ou deux décennies est déjà là, il se déroule sous nos yeux. Cela témoigne encore une fois du fait que le "pc" "mlm" ne comprend rien à la dialectique. En fait, c’est un scolastique qui répète des phrases toutes faites, qui plaque le passé sur le présent et ne  replace pas la définition du fascisme dans le contexte de notre époque.

Dimitrov a décrit avec justesse le fascisme comme étant l’aile la plus réactionnaire du capital financier. Le fascisme d’hier s’est bâti sur le développement de la crise, mais à une époque où s’édifiait l’URSS, un Etat socialiste puissant, et où existaient de puissants partis communistes, notamment en Italie, en Allemagne et en France. La menace anticapitaliste était grande.

Aujourd’hui, il n’y a plus d’Etats socialistes et les anciens partis communistes puissants sont devenus réformistes. Mais comme « là où il y a oppression il y a résistance », les masses se soulèvent et les révoltes spontanées éclatent ci et là. En outre, avec l’approfondissement de la crise synonyme de fragilisation relative du système, la bourgeoisie a besoin de renforcer sa dictature et de recourir au fascisme. Les conditions actuelles étant différentes des premières expériences fascistes, le fascisme ne se développera pas de la même manière ni ne prendra les mêmes formes. C’est pourquoi la bourgeoisie a besoin d’un fascisme moderne qui s’édifie peu à peu, se renforce, se radicalise sans que cela soit aussi clair que lorsque l’on appuie sur un interrupteur. C’est aussi pourquoi s’opère une décantation dans les rangs de la bourgeoisie vis-à-vis de la nécessité du fascisme et que le processus de décantation s’amorce également dans les rangs communistes et au sein du peuple vis-à-vis de la nécessité de la révolution.

Sur le soutien à la Guerre Populaire en Inde

Le "pc" "mlm" ne comprenant rien à la dialectique, ne comprenant rien au processus de décantation né de la lutte des contraires, de la lutte de classe, etc., il se fige sur une position dogmatique, dite de principe. Ces positions dogmatiques servent de fait l’ennemi de classe, car il freine le processus de regroupement d’une avant-garde révolutionnaire, la formation des partis là où ils n’existent pas et leur développement là où ils existent.

Ainsi, il attaque la Conférence de Hambourg de Soutien à la Guerre Populaire en Inde (voir Le "pc" "mlm" de plus en plus provocateur !) après avoir donné des leçons au Parti Communiste d’Inde (maoïste) qui dirige la guerre populaire la plus avancée du monde. Si encore il avait une pratique à mettre en avant, mais il le fait assis devant son ordinateur, complètement coupé de la classe ouvrière et des masses populaires de France qu’il a attaqué ouvertement dans plusieurs articles (voir Provocations du p"c""mlm" contre la classe ouvrière).

Tel un professeur distribuant les bons et les mauvais points (surtout les mauvais en ce qui le concerne), il a attaqué les organisateurs de la Conférence de Hambourg : le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et la Ligue Contre l’Agression Impérialiste d’Allemagne qui regroupe des anti-impérialistes conséquents. Ne pouvant s’arrêter là, il a attaqué le Parti Communiste des Philippines qui mène depuis trente ans la guerre populaire et d’autres partis dont le Parti Communiste maoïste d’Italie, le Parti Communiste de Galice maoïste et le Parti Communiste maoïste de France.

Mais la Conférence de Hambourg a été un succès : plus de 300 personnes, des organisations de plus de 20 pays ont apporté leur soutien à la guerre populaire en Inde, se sont engagées à élargir ce soutien, à développer la lutte dans leur propre pays, faire connaître à la classe ouvrière et aux masses populaires les avancées de la révolution en Inde pour qu’elle soit une source de réflexion et d’inspiration.

Les dogmatiques n’étaient pas là sous le prétexte que la solidarité avec la guerre populaire ne pouvait être pure. Il aurait sans doute été préférable pour eux de réunir les « purs », les « vrais », qui en réalité ne comprennent pas les lois de la dialectique, qui ne voient pas que l’on ne peut transformer les choses qu’en s’en emparant, au travers d’un processus d’unité et de lutte, que la lutte se déroule toujours à travers un processus où s’opère la décantation.

Sur le Comité de Solidarité Franco-Népalais

Après avoir affirmé des contre-vérités sur la nature de l’Etat et de ses représentants à l’époque de l’impérialisme, la domination du capital financier, après avoir nié l’apparition du fascisme moderne, après avoir attaqué les masses, attaqué les partis et organisations maoïstes, donné des leçons aux partis engagés dans la guerre populaire au Pérou, en Inde, aux Philippines et en Turquie, attaqué la Conférence de Hambourg, le "pc" "mlm", dans son article « La fin silencieuse du Comité français-népalais de solidarité », a prétendu que le Comité de Solidarité Franco-Népalais avait mis la clé sous la porte parce qu’il n’avait rien publié depuis juin2012 et que nous passions d’une guerre populaire à l’autre, pour avoir un blason.

N’ayant jamais participé à aucun Comité de soutien à la guerre populaire, le "pc" "mlm" parle sans savoir. Le Comité de Solidarité Franco-Népalais suit toujours l’actualité au Népal et a rencontré en octobre dernier Gaurav,  un des dirigeants du PCN-maoïste nouvellement formé suite à la scission d’avec Prachanda et Bhattarai. Un compte-rendu de cette rencontre devrait d’ailleurs être publié prochainement sur le blog du CSFN. Le Comité attend surtout le prochain Congrès du PCN-maoïste qui doit avoir lieu à la mi-janvier et qui décidera de la ligne politique du Parti.

Le CSFN, malgré une faible activité, n’est pas dissout. Etant lié directement à l’évolution de la situation au Népal, il est normal que celui-ci n’ait pas une activité débordante en cette période de réorganisation du mouvement. D’autre part, si nous avons également été à l’initiative de la formation du Comité de Soutien à la Révolution en Inde, c’est parce qu’au niveau international s’était formé le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et que c’est aujourd’hui la Guerre Populaire la plus avancée. Pourtant, elle reste dans l’ombre médiatique et très peu de gens connaissent ce qui se passe en Inde. Il nous a donc paru nécessaire de développer ce travail en France sur la base de la lutte contre notre propre impérialisme et pour que cela renforce la lutte de classe dans notre pays. Nous avançons dans ce sens.

Sur le changement de nom du PCmF

Le comble du ridicule dans l’article contre le CSFN a été d’attaquer le PCmF pour avoir changé de sigle. Le Parti Communiste de France (maoïste) a été fondé en septembre 2001. Il a ensuite changé de nom pour Parti Communiste maoïste de France, tout simplement parce que les masses ne faisaient pas la distinction entre PCF et PCF (maoïste). La pratique a montré que nous nous étions trompés dans le nom du Parti alors nous l’avons changé. Le "pc" "mlm", en l’absence d’arguments suffisamment solides et surtout en carence totale de pratique et de lien avec les masses, utilise décidément n’importe quel prétexte pour calomnier et dénigrer. Sa dernière trouvaille est donc que nous aurions choisi le premier sigle pour nous calquer sur le Parti Communiste du Népal (maoïste) et en tirer prestige (sic !), puis le deuxième pour être sur la ligne du Parti Communiste maoïste - Italie. Le "pc" "mlm" prétend que le PCR du Canada était venu en France pour créer le Parti. La vérité est que le PCR est bien venu en France, quelques années après la création du PCF(m) (qui n’avait pas encore changé de nom), non pas pour créer le parti, mais pour favoriser l’unification de trois organisations se réclamant du maoïsme.

Conclusion

Le "pc" "mlm" n’a pas de pratique. Il n’est pas lié aux masses, ne va pas vers elles. C’est un groupuscule sectaire qui se contente de donner la leçon derrière un ordinateur. C’est un cyber-« maoïste ». De ce simple fait, ce que raconte le "pc" "mlm" n’a aucune valeur à nos yeux. Il s’agit pour nous de rétablir les faits et montrer l’inconséquence de la plupart de ses analyses (sa seule véritable activité).

Par ses dernières publications, le "pc" "mlm" et son site Voie Lactée sont définitivement tombés dans l’abîme d’un trou noir. Plus le temps passe et moins ses analyses sont valables, plus il semble déconnecté de la réalité, isolé, usant de prétextes plutôt que d’arguments. Mais le plus grave reste encore son mépris pour toutes les organisations sérieusement engagées dans la pratique et pour les masses. De caricature du maoïsme, il passe à parodie. Plus grand monde n’est dupe, il est le bouffon de la politique.

PC maoïste de France


Décembre 2012

*Sarkozy, alors président, avait promis en février 2008 que l’usine sidérurgique de Gandrange ne fermerait pas. Elle n’a pourtant pas échappé à la « restructuration » du Capital.

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/Hammer_sickle-2.png

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 15:59

Pour expliquer la révolte d’aujourd’hui, il faut faire un rapide retour en arrière.

La Syrie a été une province ottomane de 1516 à 1918. En 1916, les accords Sykes-Picot prévoit le partage du Croissant fertile : la France obtient la Syrie et la Grande-Bretagne, l’Irak et la Palestine. En 1946, la Syrie accède à l’Indépendance. En 1963, le Parti Baas prend le pouvoir. En 1967 c’est la guerre des Six jours, la Syrie pers le Golan. En 1971, Hafez el Assad prend le pouvoir.

En 1973, la Syrie et l’Egypte tentent de récupérer le Golan et le Sinaï. En 1975, c’est la guerre civile au Liban. L’armée syrienne se range aux côtés des forces chrétiennes libanaises, Israël occupe militairement le Sud Liban. Les frères musulmans s’emparent de Hama, l’armée syrienne bombarde le Sud-Liban, elle subit de lourdes pertes. Israël envahit le Liban jusqu’à Beyrouth. L’armée syrienne doit reculer. En 1994-95, Yitzhak Rabin accepte de rétrocéder le Golan, il est assassiné par un extrémiste israélien.

En 2000, Hafez el Assad meurt. Son fils lui succède. Il faut rappeler que Hafez el Assad était un nationaliste qui a réprimé les communistes syriens et les frères musulmans.

 

La situation en Syrie 


Dans la première phase (1960-1990), le régime nationaliste, laïc, mais anticommuniste bénéficie d’un certain soutien populaire grâce à une réforme agraire, la création d’un secteur public, l’éducation gratuite et les services médicaux. C’est un Etat policier dans lequel s’installent la corruption et le népotisme. Le chômage se développe sur fond de crise générale du système capitaliste et une grande partie de la jeunesse se retrouve sans travail.

 

En 2000, Bachar El Assad succède à son père Hafez El Assad. Il se veut « démocrate » et « ouvert ». En 2005, plagiant Teng Xiaoping, le Congrès du Parti Baas dont il est président se déclare pour « le socialisme de marché », comme si le socialisme existait précédemment en Syrie. Cette « ouverture » a approfondi le fossé entre les classes dirigeantes et les classes populaires. En 2008, les prix ont augmenté de 20%, celui de l’essence est multiplié par 3. C’est alors qu’après celles des autres pays arabes, éclate la révolte des masses en Syrie.

 

La révolte, en l’absence d’une direction communiste révolutionnaire, a très rapidement été encadrée militairement par une fraction de la bourgeoisie, soutenue par l’impérialisme. En effet les impérialistes ont un plan pour le Moyen Orient tout entier, afin d’avoir un contrôle total sur les richesses de la région, et particulièrement le pétrole iranien. Les nouveaux impérialistes russe et chinois ont des intérêts à défendre dans la région.

 

On voit donc les contradictions inter-impérialistes se développer. D’une part, les impérialistes sont en concurrence et en lutte les uns avec les autres pour se partager le gâteau, d’autre part, il y a une lutte entre les nouveaux impérialistes d’un côté et les anciens de l’autre. Le veto posé à l’ONU par la Chine et la Russie est à considérer dans ce contexte comme arme diplomatique dans la lutte inter-impérialiste pour le contrôle des ressources. Le risque est grand d’une confrontation généralisée dont les peuples du monde paieraient le prix.

 

La question du soutien

 

Une partie de ceux qui dénoncent l’intervention impérialiste, disent que ce qui est principal dans la question syrienne est de s’opposer à cette intervention et d’apporter le soutien au régime. Comme les impérialistes manœuvrent et apportent leur soutien politique et militaire à l’Armée Syrienne Libre, le principal selon eux est alors de soutenir Assad. Qu’importent les crimes anciens et nouveaux du régime, qu’importe que les masses soient opprimées et exploitées par la dictature, qu’importe qu’elles se soient révoltées, qu’elles soient bombardées.

 

S’il faut bien sûr s’opposer à toute intervention impérialiste, il faut montrer que tant que les révoltes populaires ne se doteront pas d’une direction révolutionnaire, c'est-à-dire tant qu’un parti communiste de type nouveau ne prendra pas la direction de la lutte populaire de libération, alors la révolte ne pourra pas se transformer en révolution véritable. Sans cela, le peuple ne pourra en finir avec la domination des impérialistes et de leurs chiens de gardes locaux : la bourgeoisie compradore et bureaucratique et tous ceux qui les soutiennent ou pactisent avec telle ou telle fraction.

 

Dans tous les pays, le chemin est celui qui conduit de la révolte populaire sans organisation à la révolution prolétarienne. Elle prend la forme de démocratie nouvelle dans les pays dominés et celle de révolution socialiste dans les pays impérialistes.

 

D’autre part, on ne peut choisir un impérialisme contre un autre, on ne peut choisir entre les anciens et les nouveaux impérialistes. Le but des impérialistes est d’avoir la suprématie dans le pillage des nations, dans l’exploitation et l’oppression des peuples du monde. Ils sont prêts à en découdre pour préserver leurs intérêts, agrandir leur zone d’influence.

 

La théorie pourrie de « choisir son camp » dans un conflit où aucun camp n’est révolutionnaire est un avatar de la « théorie des trois mondes » prononcée par Teng Xiaoping à l’ONU en 1977. Suivant cette théorie, il y avait trois mondes. Le premier monde était constitué des deux superpuissances USA et URSS, le second monde des autres puissances impérialistes et le troisième monde des pays opprimés, le tiers-monde. Contre les superpuissances, selon Teng Xiaoping, il fallait unir le second monde et le tiers-monde contre le premier monde. Le soi-disant parti maoïste de l’époque, le PCMLF, en vertu de cette théorie, alla jusqu’à tenir un meeting commun avec les royalistes néo-fascistes contre une seule superpuissance, l’URSS.

 

Aujourd’hui, le soutien à Assad sent le soufre, car il regroupe des opportunistes de gauche, l’extrême droite et divers organisations fascistes ou néo-nazis. Certains s’appuient sur les nouveaux impérialistes.

 

Les va-en-guerre impérialistes arment les opposants à Assad. Leurs larmoiements sur les victimes ne cachent que leur impatience de régner sur le « Nouveau Moyen-Orient ». En France, c’est le gouvernement PS qui bat le tambour pour l’intervention impérialiste devant son concurrent l’UMP. D’autres à gauche sont pour la conciliation, pour une intervention « pacifique » autour d’une table ronde, bref, ils sont pour un arrangement avec les impérialistes qui ne peut se faire que sur le dos du peuple et en aucun cas résoudre les causes de la révolte, à savoir la misère, le chômage et le manque de liberté.

 

C’est pourquoi, il faut en finir avec le tiers-mondisme qui prétend résoudre la contradiction entre les impérialistes et les pays dominés, la contradiction entre classes dominantes et classes dominées par la concertation, par la voie pacifique, oubliant que les dirigeants des pays dominés sont des émanations directes des puissances impérialistes et des bourgeoisies nationales qui après avoir lutté contre les impérialistes finissent par passer des accords avec eux au détriment des classes populaires qu’ils exploitent et répriment à leur tour.

 

Malgré les manœuvres des impérialistes et même en l’absence de direction révolutionnaire, les masses populaires ont toujours raison de se révolter contre l’exploitation et l’oppression. La révolte a montré et montre qu’elle permet de renverser les pires dictateurs. C’est à travers la lutte que les masses apprennent à connaître leurs ennemis passés, présents et futurs. Ces derniers se démasqueront et montreront, qu’ils soient laïcs ou religieux, qu’ils ne représentent qu’une autre forme d’exploitation et d’oppression.

 

Une décantation s’opère sous nos yeux en Tunisie, en Egypte et même en Lybie où les masses croyantes ou laïques s’opposent aux extrémistes réactionnaires. Ce n’est pas encore la révolution, mais c’est la marche en avant sur le chemin qui y conduit. Il faudra encore beaucoup d’autres luttes pour y parvenir.

 

La construction de la perspective révolutionnaire

 

Dans plusieurs pays, au Maroc, en Tunisie, en Egypte, les maoïstes commencent à s’organiser et se remettent en route pour construire le parti de type nouveau regroupant les éléments les plus avancés et le front uni des masses populaires regroupant laïcs et croyants pour le même but : la révolution de démocratie nouvelle pour le peuple.

 

C’est seulement en se dotant d’un parti révolutionnaire, d’un parti communiste de type nouveau, d’un parti communiste maoïste, que le prolétariat et les masses populaires pourront se libérer. Les révolutionnaires locaux doivent s’atteler à cette tâche et construire leur parti en lien avec le prolétariat et les masses populaires, en tenant compte des conditions spécifiques de leur propre pays. Les communistes doivent appréhender cette situation dans sa globalité, en relation avec le développement du Mouvement Communiste International et sa reconstitution.

 

Le rôle des communistes est de montrer que la lutte inter-impérialiste est constante et que leur alliance est temporaire, qu’elle est le reflet des alliances et des luttes du capital financier qui domine toute l’économie. Leurs alliances ne sont que relatives, la lutte entre eux est absolue. La puissance relative des impérialistes peut être remise en cause momentanément par la révolte, définitivement par la révolution prolétarienne sur la planète entière.

 

La nécessité de construire une force communiste de type nouveau s’affirme de jour en jour. Cette force, ce parti ne doit pas être à la traîne des réactionnaires ou des réformistes, ces derniers, en particulier, sapent la confiance du prolétariat et des couches populaires et laissent la voie libre aux forces les plus réactionnaires. Ils creusent le lit du fascisme et leur livrent pieds et poings liés les masses désemparées devant leur impuissance.

 

On ne peut s’appuyer sur un impérialisme contre un autre ou sur une force réactionnaire contre une autre, il faut avoir une force indépendante. En Afghanistan, si l’impérialisme et le régime de Karzaï à leur solde sont les principaux ennemis sur le plan tactique, les talibans constituent eux, l’ennemi stratégique. Ce qui signifie que le parti doit tenter de gagner la direction de la lutte et surtout préparer la guerre populaire afin de libérer le peuple afghan de la domination et de l’exploitation quel que soit le masque sous lequel se dissimulent les oppresseurs et les exploiteurs. C’est ce que fait le Parti Communiste (maoïste) d’Afghanistan.

 

Le nouvel impérialiste chinois s’apprête à prêter main forte au chien de garde des impérialistes Karzaï car il a des intérêts économiques en Afghanistan et a, comme l’Inde, des prétentions hégémoniques en Asie. Le Parti Communiste (maoïste) d’Afghanistan a une lutte difficile à mener mais fait confiance en la capacité des masses populaires de prendre conscience de la nature des régimes qui se défont, comme de ceux qui prétendent lutter pour la libération sans s’attaquer à la racine du mal, le système capitaliste.

 

Le rôle des communistes est de s’opposer, de dénoncer toutes les manœuvres des impérialistes et d’être contre toute intervention impérialiste, particulièrement notre propre impérialisme, représenté aujourd’hui en France par un gouvernement social-démocrate, acharné à défendre non pas les peuples en lutte mais le système d’exploitation capitaliste, oubliant que ce sont les peuples qui font l’histoire.

 

Le rôle des communistes est de combattre et de dénoncer les impérialistes anciens et nouveaux, les régimes réactionnaires en place, quels qu’ils soient. C’est la seule façon de faire prendre conscience aux masses exploitées et opprimées que la seule solution est de préparer la révolution pour renverser les impérialistes et leurs chiens de garde.

 

La seule solution est de préparer dans chaque pays la guerre populaire contre les guerres impérialistes et contre les guerres fratricides interethniques et « religieuses » provoquées et manipulées par les impérialistes et leurs chiens de garde.

 

La guerre populaire est aussi un moyen puissant pour empêcher les puissances impérialistes de déclencher un conflit généralisé qui réduirait à néant les espoirs d’une vie meilleure pour des milliards d’hommes et de femmes et qui nous plongerait dans une période encore plus sombre que celles qu’ont connu nos peuples au cours de la première puis de la seconde guerre mondiale.

 

LE PROLETARIAT ET LES PEUPLES DU MONDE N’ONT QUE LEURS CHAINES A PERDRE ET UN MONDE NOUVEAU A GAGNER !

 

PC maoïste de France

octobre 2012

 

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/Hammer_sickle-2.png

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 13:31

 http://csrinde.files.wordpress.com/2012/09/official_fr_int.jpg

 

« Si nous sommes attaqués par l’ennemi, c’est une bonne chose » Mao-Zedong

 

Présent uniquement sur Internet, cet avorton tire à la kalachnikov sur tout ce qui bouge dans le camp de la révolution. Après avoir attaqué la classe ouvrière en lutte en Picardie, les producteurs de lait en lutte, les antifascistes, il s’en prend aujourd’hui au soutien à la Guerre Populaire en Inde. Il est le chef de file de la ligne noire.

 

Son dernier article est une attaque contre toutes celles et ceux qui ont de la sympathie pour la guerre populaire en Inde, contre ceux qui soutiennent la Guerre Populaire.

 

En rage contre la tenue d’une réunion Internationale de soutien à la Guerre Populaire dont l’objectif est de briser l’encerclement dont elle fait l’objet, il attaque tout azimut la Verein der Neuen Demokratie-Nuevo Peru (Association de la Nouvelle Démocratie – Nouveau Pérou), parce que selon lui, le VND soutient aujourd’hui la guerre populaire en Inde alors que le Parti Communiste du Pérou aurait qualifiée cette guerre populaire de « réformisme armé ». Le VND, selon lui, « prostitue l’idéologie sur une ligne anti-impérialiste ».

 

Que cherche ce donneur de leçon, provocateur et destructeur qui dit « « Il est bien sûr difficile de connaître la situation au Pérou » ?


Il rage que tous les maoïstes qu’il qualifie de « centristes » participeront au « congrès ». Ces soi-disant « centristes » auraient « rejeté le PCP [dernière nouvelle !] pour soutenir Prachanda et qui maintenant essayent de gagner quelque chose en soutenant la révolution indienne ».


Que les partis qualifiés de « centristes » aient soutenu le Parti Communiste du Népal, ce n’est pas une découverte, mais le donneur de leçon, qui est complètement hors de la lutte de classe pratique, ne veut pas voir les interrogations et les réserves que ces différents partis ont exprimées dès 2006. Il ne veut pas voir la lutte lente et tardive de l’opposition au sein du PCN, la rupture qui a amené à la création du Parti Communiste du Népal - Maoïste. Nous verrons si les camarades népalais sont capables de « surmonter le détour », c’est là la question de la dynamique.


D’autre part, le besoin pressant du moment, issu directement de la situation concrète de la guerre populaire en Inde, est de briser le silence et l’encerclement autour du Parti Communiste de l’Inde - maoïste.

 

Le persifleur, poursuit son attaque :

 

« De la même manière, nous trouverons à Hambourg certaines organisations représentant la ligne erronée qui existe en Allemagne: la ligne anti-impérialiste de la fraction « rouges » des post-antifascistes autonomes.


Cette ligne, aussi intéressant qu'elle puisse être, est une caricature de la ligne anti-impérialiste des années 1980, fondée sur le soutien de la RAF et la construction d'un front anti-impérialiste armé en Europe de l'Ouest […].


Cette grande tentative révolutionnaire des années 1980 n'a pas été une réussite […].


Les révolutionnaires d'Allemagne n'ont aucune analyse de la formation de la nation allemande, ils n'ont jamais étudié la question centrale pour l'Allemagne qu'est le « romantisme », ils n'ont jamais étudié la question de l'influence des « junkers » et la contradiction ville / campagne ... »

 

Puis il continue contre le Parti Communiste maoïste - Italie, le MKP et le PC maoïste de France qui sont « devenus les principaux artisans du centrisme ».

 

C’est que ce parti de l’Internet coupé des masses ne veut pas voir le développement complexe du mouvement maoïste, ne veut pas voir la décantation idéologique qui traverse tous les partis, toutes les organisations : « un se divise en deux ». Ce dogmatique ne comprend rien à la loi du mouvement et s’accroche au dogme comme la puce s’accroche à la peau. Le subjectivisme c’est lui, car il ne se remet jamais en question.

 

Que dit dans « l’Interview » le Président Gonzalo parlant des luttes armées des années 80 en Europe ? « Il ne s’agit pas de condamner, mais de comprendre » et plus loin « Nous croyons qu’elles méritent beaucoup d’attention de notre part. » « De nombreuses fautes peuvent être commises, mais qui n’en commet pas ? Mais ce sont elles-mêmes qui tireront les leçons de leurs erreurs ».

 

Qui cherche aujourd’hui à développer et renforcer le mouvement révolutionnaire, le mouvement maoïste ? Celles et ceux qui s’organisent avec les maoïstes qualifiés de « centristes » par les dogmatiques planqués derrière leur écran d’ordinateur et qui développent l’organisation et le mouvement de masse dans le feu de la lutte de classe et en lien étroit avec les masses ; mais aussi celles et ceux qui cherchent une issue à la crise, une voie révolutionnaire, les anti-impérialistes qui soutiennent la guerre populaire et veulent la faire connaître autour d’eux, voire veulent s’en inspirer et se donner les moyens d’y parvenir en construisant les instruments nécessaires pour la mener. Mais sûrement pas un cyber-parti qui a affirmé que Sarkozy était le représentant de la bourgeoise industrielle à l’époque où règne sans partage le capital financier auquel se soumet l’appareil d’Etat.

 

Mais pourquoi une telle rage contre la tenue de cette Conférence ? Ce qui se cache derrière cette attaque, c’est d’empêcher le rapprochement des anti-impérialistes d’aujourd’hui et des maoïstes ; c’est d’empêcher le regroupement des forces révolutionnaires ; c’est d’empêcher la formation de partis maoïstes engagés dans la lutte des classes ; c’est d’empêcher la formation du front révolutionnaire anticapitaliste, antifasciste et populaire ; et pour finir, empêcher la mise en route de la guerre populaire dans les conditions des pays impérialistes et des conditions spécifiques à chacun d’eux.

 

 Pour paraphraser Mao, les réactionnaires « soulèvent une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds. »


VIVE LA TENUE DE LA CONFERENCE DE HAMBOURG POUR SOUTENIR LA GUERRE POPULAIRE EN INDE !


ECARTONS LES PROVOCATEURS !

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 09:57
En cette période de crise mondiale, les contradictions entre les pays impérialistes occidentaux et les puissances impérialistes montantes comme la Russie et la Chine s’exacerbent. Il s’agit pour chaque partie de consolider des positions stratégiques, d’en conquérir de nouvelles, de conserver ou arracher par tous les moyens de nouveaux contrats commerciaux dont les plus juteux sont l’exploitation des ressources naturelles et des terres agricoles au détriment des producteurs, et les ventes d’armes.

Dans les pays dominés par l’impérialisme, certains « chiens  de garde » d’aujourd’hui se sont imposés d’une façon légitime en dirigeant la lutte de libération nationale dans leur pays. Ils ont ensuite passé des accords avec les impérialistes et se sont érigés en dictateur contre leur peuple, en éliminant toute opposition, en particulier l’opposition communiste ou progressiste. D’autres ont renversés leurs rivaux soutenus par un ou plusieurs impérialistes, aidés en sous-main par des impérialistes rivaux. Il en a été ainsi dans quasiment toutes les anciennes colonies ou les territoires sous-mandats, comme la Syrie.

Dans ce pays, devant la montée de la contestation populaire contre la misère et la dictature, les impérialistes occidentaux manœuvrent en s’abritant sous le drapeau de la démocratie bourgeoise pour maintenir leur politique impérialiste et faire dévier le mécontentement et les révoltes populaires. Les impérialistes s’appuient notamment sur les classes dirigeantes ayant pris la tête du mouvement de masse opposé à l’ancien dictateur -qui se défendra jusqu’au bout en massacrant le peuple. Les manœuvres des impérialistes consistent à s’appuyer sur une clique contre une autre pour garantir la continuité de leurs intérêts tout en contenant et en éteignant les révoltes afin qu’elles ne se transforment pas en Révolution.

Les impérialistes veulent gagner, conserver et étendre le contrôle stratégique et économique des pays en révolte et souhaitent reprendre la main par l’instauration d’une nouvelle équipe qui leur soit favorable (les nouveaux « chiens de garde »). C’est pourquoi ils préconisent l’intervention humanitaire, aidés par les nouveaux philosophes réactionnaires du type BHL, au nom du « droit d’ingérence humanitaire » comme ils l’ont fait au cours du démantèlement programmé de l’ex-Yougoslavie et plus récemment en Lybie, quitte à favoriser des cliques réactionnaires qu’ils combattront plus tard.

Nous devons dénoncer les tyrans et les massacreurs, mais on ne peut pas s’appuyer sur un impérialisme contre un autre, soutenir les manœuvres des uns et des autres, pas plus que nous ne pouvons soutenir les guerres menées par les impérialistes contre les peuples, ni ne devons soutenir notre bourgeoisie impérialiste contre un autre pays impérialiste (ou vice-versa). Nous devons profiter de l’affaiblissement de nos bourgeoisies respectives pour développer les forces révolutionnaires dans l’objectif de la révolution prolétarienne, comme ce fut le cas en Russie en 1917.

Les masses populaires ont raison de se révolter contre la misère et les oppresseurs, mais sans Parti révolutionnaire, il est impossible de chasser l’impérialisme et les classes dirigeantes qui partagent le gâteau avec eux sur le dos du peuple travailleur.

Pour transformer la révolte et franchir toutes les étapes du processus révolutionnaire jusqu’à la victoire, un Parti révolutionnaire maoïste est nécessaire, dont la stratégie est la prise du pouvoir pour en finir avec l’exploitation impérialiste et capitaliste. Le Parti n’est pas suffisant, il faut aussi un front uni regroupant toutes les couches populaires, quelque soit leurs religions ou philosophies, leurs coutumes et leur histoire, contre les forces de la réaction et de l’impérialisme, ainsi qu’une armée populaire de libération. Ce sont les trois instruments indispensables à toute révolution.

Quoiqu’il se passe en Syrie, les révolutionnaires, les progressistes, les démocrates doivent soutenir la révolte du peuple et l’aider à s’organiser de manière autonome de l’une ou l’autre clique pro-impérialiste dans l’objectif de la révolution de nouvelle démocratie anti-impérialiste et anti-sioniste en direction du socialisme et du communisme. 

Il est donc nécessaire de s’opposer au régime soutenu par les puissances impérialistes montantes ainsi qu’à toute intervention de l’OTAN qui n’a pour objectif que d’assoir la mainmise des impérialistes occidentaux au Proche-Orient.

Vive la lutte du peuple syrien pour son émancipation !

A bas les cliques réactionnaires alliées aux anciens ou nouveaux impérialistes !

A bas l’intervention des impérialistes en Syrie !

Vive la guerre populaire des peuples du monde contre l’impérialisme et toutes les forces de la réaction !

PC maoïste de France
PC maoïste - Italie
8 juin 2012

LA LOTTA TRA I VECCHI E I NUOVI IMPERIALISTI IN SIRIA
In questo periodo di crisi globale, le contraddizioni tra i paesi imperialisti occidentali e le potenze imperialiste emergenti come la Russia e la Cina si inaspriscono. Si tratta, per ciascuna delle parti, di consolidare posizioni strategiche, di conquistarne di nuove, di mantenere o strappare con tutti i mezzi nuovi contratti commerciali di cui i più succosi sono lo sfruttamento delle risorse naturali e dei terreni agricoli a scapito dei produttori, e la vendita di armi.
Nei paesi dominati dall'imperialismo, alcuni "cani da guardia" di oggi si sono imposti come leader legittimi dirigendo la lotta di liberazione nazionale nel loro paese. Hanno poi preso accordi con gli imperialisti e si sono eretti a dittatori contro il proprio popolo, eliminando ogni opposizione, in particolare l'opposizione comunista o progressista. Altri hanno rovesciato i loro rivali sostenuti da uno o diversi imperialisti, aiutati sottobanco dagli imperialisti rivali. È stato così in quasi tutte le antiche colonie o territori sotto mandato, come la Siria.
In questo paese, di fronte alla crescita della protesta popolare contro la povertà e la dittatura, gli imperialisti occidentali operano nascondendosi sotto la bandiera della democrazia borghese per mantenere la loro politica imperialista e far deviare il malcontento e le rivolte popolari.
Gli imperialisti si appoggiano notoriamente alle classi dirigenti che hanno preso la testa del movimento di massa contro l'ex dittatore - che si difenderà fino alla fine massacrando il popolo.
Le manovre degli imperialisti si basano sull'appoggio ad una cricca contro un'altra per garantire la continuità dei loro interessi, e fanno ciò contenendo e spegnendo le rivolte in modo che queste non si trasformino in rivoluzione.
Gli imperialisti vogliono vincere, mantenere ed estendere il controllo strategico ed economico dei paesi in rivolta e desiderano riprendere il controllo con l'introduzione di una nuova squadra che sia loro favorevole (i nuovi "cani da guardia"). Per questo motivo essi sostengono l'intervento umanitario, aiutati da nuovi filosofi reazionari del tipo BHL (Bernard-Henri Lévy) in nome del "diritto di ingerenza umanitaria", come hanno fatto nel corso dello smantellamento programmato della ex Jugoslavia e più recentemente in Libia, pronti a promuovere cricche reazionarie che combatteranno in seguito.
Dobbiamo denunciare tiranni e assassini, ma non possiamo appoggiarci ad un imperialismo contro un altro, sostenere le manovre degli uni e degli altri, tanto meno possiamo sostenere le guerre portate avanti dagli imperialisti contro i popoli, né dobbiamo sostenere la nostra borghesia
imperialista contro un altro paese imperialista (o viceversa). Dobbiamo sfruttare l'indebolimento delle nostre rispettive borghesie per sviluppare le forze rivoluzionarie con l'obiettivo della rivoluzione proletaria, come è avvenuto in Russia nel 1917.
Le masse popolari hanno ragione a ribellarsi contro la povertà e gli oppressori, ma senza partito rivoluzionario, non è possibile cacciare l'imperialismo e le classi dirigenti che condividono la torta con loro sulle spalle del popolo lavoratore.
Per trasformare la rivolta e attraversare tutte le fasi del processo rivoluzionario fino alla vittoria, è necessario un Partito Rivoluzionario maoista, la cui strategia è quella della presa del potere per porre fine allo sfruttamento imperialista e capitalista. Il Partito non è sufficiente, è necessario anche un fronte unito comprendente tutti gli strati popolari, qualunque sia la loro religione o filosofia, i loro costumi e la loro storia, contro la forze della reazione e dell'imperialismo, e anche di un esercito popolare di liberazione. Questi sono i tre strumenti essenziali per ogni rivoluzione.
Qualunque cosa accada in Siria, i rivoluzionari, i progressisti, i democratici devono sostenere la rivolta del popolo e aiutarla ad organizzarsi in maniera indipendente dall'una o dall'altra cricca pro-imperialista con l'obiettivo della rivoluzione di nuova democrazia anti-imperialista e anti-sionista in direzione del socialismo e del comunismo.
È pertanto necessario opporsi al regime sostenuto dalle potenze imperialiste emergenti così come a qualsiasi intervento della NATO che ha per obiettivo solo quello della forte presa degli imperialisti occidentali in Medio Oriente.
Viva la lotta del popolo siriano per la propria emancipazione!
Abbasso le cricche reazionarie alleate ai vecchi o ai nuovi imperialisti!
Abbasso l'intervento degli imperialisti in Siria!
Viva la guerra popolare dei popoli di tutto il mondo contro l'imperialismo e tutte le forze della reazione!
PCmaoiste - Francia
PCmaoista - Italia
8 GIUGNO 2012
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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 16:59

http://www.archive-host.com/files/1620941/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/worldtowin.jpg

 

Notre parti est en accord avec le premier document-appel (voir ci-dessous) pour une conférence internationale approuvé à la réunion spéciale des partis et organisations mlm du MRI.

Notre parti soutient le second document-appel (voir ci-dessous) pour une Conférence Internationale des partis et organisations mlm du monde et publié sur le blog de Maoist Road (maoistroad.blogspot.com).

Nous adhérons pleinement à cette initiative et appelons les partis et organisations mlm à y adhérer.

Comme le précise le document :


« Sans la Première, la Deuxième et la Troisième Internationale, le mouvement communiste n'aurait pas pu s’étendre dans le monde entier, ni obtenu ses grandes victoires, et n'aurait pas non plus tiré les leçons de ses défaites temporaires.

La bataille de Mao Tsé-toung était une bataille internationale, qui a ouvert la voie à la renaissance des partis communistes après l’apparition du révisionnisme Khrouchtchévien dans le mouvement communiste international.

Après la mort de Mao et la fin de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, la formation du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (MRI) a permis aux marxistes-léninistes-maoïstes du monde de s’unir à l’échelle internationale, pour reprendre la marche vers une nouvelle Internationale Communiste.

Aujourd'hui, face à la crise et à l'effondrement du MRI, il faut reconstruire l'organisation internationale des partis et organisations MLM sur la base des expériences positives et négatives du MRI. La situation actuelle rend nécessaire l’union dans cette nouvelle organisation de tous les partis et organisations MLM, à l'intérieur et à l'extérieur du MRI, pour un bond en avant politique et organisationnel. […]

La nouvelle organisation internationale doit unir dans ses rangs les partis et les organisations authentiquement MLM qui existent et agissent dans la lutte des classes, qui transforment la théorie révolutionnaire en pratique révolutionnaire […].

Pour construire cette nouvelle organisation internationale, nous devons rompre avec le révisionnisme sous toutes ses formes et en particulier avec celles qui ont conduit à la crise actuelle et à l'effondrement du MRI, à savoir la ‘nouvelle synthèse’ post-MLM de Bob Avakian dans le Parti Communiste Révolutionnaire des États-Unis et la ligne révisionniste établie par Prachanda/Bhattarai dans le PCUN(M).

La nouvelle organisation internationale doit avoir un centre exécutif, dont la vie interne doit correspondre à l’étape et aux méthodes partagées par les partis et forces politiques qui donnent vie à cette organisation, notamment en tirant des leçons des expériences positives et négatives du CoRim. »

 

VIVE LA RECONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE INTERNATIONALE COMMUNISTE !

QUE DANS CHAQUE PAYS S’EDIFIE LE PARTI DE TYPE NOUVEAU, LE PARTI MARXISTE-LENINISTE-MAOISTE !

 

 

PC maoïste de France

 

 



Première résolution adoptée par la réunion spéciale des Partis et Organisations marxiste-léniniste-maoïstes du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste - 1er mai 2012

 

 

Le système impérialiste subit sa crise la plus grave depuis les années 30. Les efforts actuels tentés pour y faire face et la résoudre ne réussissent qu'à l’approfondir et l’étendre.


La crise structurelle qui a émergé dans le domaine de la finance s'est progressivement étendue au domaine de la production, entraînant une aggravation de la récession. La crise se déroule dans le cadre de la loi du développement inégal et la poursuite de l'extorsion de la plus-value maximale et de la compétition sur le marché mondial.


La crise a son origine dans les lois de fonctionnement du système capitaliste lui- même. Elle est l'expression des limites d’une production pour le profit, de la contradiction entre forces productives et rapports de production, dans le cadre de la nature générale et globale de la production et de l'appropriation privée. Sur la scène mondiale, cela signifie un écart toujours croissant entre la richesse d'une poignée de pays impérialistes et la pauvreté des trois quarts des êtres humains dans les pays opprimés par l'impérialisme, écart grandissant entre la richesse dans les mains de la bourgeoisie et l'appauvrissement relatif et absolu des prolétaires et des masses populaires dans les pays impérialistes, entre la richesse débordante d'une bourgeoisie compradore parasite et les conditions de vie misérables et la faim pour le prolétariat et les larges masses dans les pays opprimés par l'impérialisme.


Il est évident que d'un tel système régi par de telles lois et de telles dynamiques, ne peut que jaillir la crise, et que la surproduction et l'excédent de capital deviennent des facteurs de crise.


Les phénomènes de spéculation accrue et la «financiarisation» sont la pointe de l'iceberg de la dynamique du système qui devient le point d'implosion et d'explosion.


La «financiarisation» de l'économie – cause principale immédiate de la crise - tend à refuser tout contrôle. En conséquence, les efforts du capitalisme et de ses puissances impérialistes dominantes pour sortir de la crise par la réglementation et le contrôle des marchés financiers et aussi l'utilisation des possibilités offertes par les taux de croissance élevés, bien que désordonnés, de certains pays comme la Chine, l'Inde et le Brésil, ont jusqu’à maintenant échoué. On ne doit pas sous-estimer ces efforts, mais ils ne peuvent jamais qu’assurer une reprise temporaire, ouvrant la porte à de nouvelles crises encore plus graves.


Le monde reste confronté à deux possibilités : soit la sortie du capitalisme soit une sortie douloureuse et temporaire de cette crise par le renforcement, la consolidation des mécanismes du capital, prolongeant donc la misère pour les masses.


La bourgeoisie impérialiste dans le monde entier profite de la crise pour restructurer l'impérialisme à l'échelle mondiale et sauvegarder ses intérêts de classe pour ses profits.


Le résultat est de faire porter tout le poids de la crise par les travailleurs et les masses. Dans les pays opprimés comme dans les pays impérialistes, le chômage, la précarité et l'augmentation du coût de la vie, l'exploitation s’accentuent et prennent la forme de l'esclavage moderne : les droits des travailleurs sont réduits, les acquis sociaux gagnés par des années de luttes sont effacés, les usines sont fermées par des licenciements massifs, les paysans sont ruinés et poussés au suicide, des coupes sombres sont pratiquées dans les dépenses sociales ; la privatisation de l'éducation et des soins de santé se développe, la logique de marchandisation et de profit s’étend même aux biens primaires, comme l'eau, l'air, le soleil, etc.


Ces politiques sont menées dans le cadre de la lutte pour la domination sur le marché mondial impérialiste et les zones géopolitiques stratégiques, mais la caractéristique générale et absolument évidente est que ces politiques visent toutes à se décharger de la crise sur le dos des prolétaires et des masses.


La politique de l'impérialisme accentue et ne fait qu’aggraver davantage les effets désastreux du système en termes de catastrophes écologiques et naturelles. L'impérialisme transforme les facteurs de développement dans les domaines de la science, la culture et l'éducation, les technologies de l'information, l'accès aux médias, la communication, la plus grande liberté pour les jeunes et les processus de l'émancipation des femmes, en de nouvelles chaînes plus raffinées. Dans le contexte de la crise, le résultat c’est le chômage massif des intellectuels, le contrôle social et les formes les plus extrêmes de la barbarie, de nouvelles attaques néo-médiévales contre les droits des femmes et la mise sous contrôle de la jeunesse.


L'équilibre des pouvoirs entre les impérialistes est fluctuant. Bien que les États-Unis restent la seule superpuissance, ses capacités ont été considérablement affaiblies, par la résistance de ses victimes et par la crise. Cela a donné une certaine marge de manœuvre à l'Union Européenne. Cependant, des facteurs similaires ont également eu un impact négatif sur la position de cette dernière. La Russie a moins souffert de la crise. Grâce à son axe avec la Chine et la consolidation des liens avec les anciennes républiques de l'Union soviétique, elle a gagné un certain avantage et a intensifié la compétition. Dans l'ensemble, la collusion reste encore la caractéristique principale des relations inter-impérialistes. Mais à l’intérieur de l'impérialisme en crise se développent des contradictions qui peuvent devenir des sources potentielles d'une nouvelle guerre mondiale. Les puissances impérialistes, principalement les États-Unis, déchaînent et accentuent leurs guerres d'agression, les invasions et le néo-colonialisme dans les différentes régions du monde où leurs intérêts sont vitaux et menacés. Grâce au développement de ces guerres, ils poursuivent la course aux armements et se munissent d’équipements militaires de plus en plus dévastateurs, violant toutes les limites inscrites dans les conventions internationales et les droits de l'homme.


Sous une forme ou une autre, le contrôle de type fasciste a toujours été la norme dans les pays opprimés, même s’il existe un système parlementaire. Ces dernières années, une tendance au fascisme moderne se développe aussi à l'intérieur même des pays impérialistes. Il s’adapte en fonction des caractéristiques de l'histoire, de la réalité concrète et de la culture de chaque pays. Il s'efforce d'installer une fois de plus la domination de la bourgeoisie sous les formes totalitaires, racistes, sécuritaires et d’état policier.


L'impérialisme c’est la pauvreté, la réaction et la guerre. La crise révèle que le bien-être, la démocratie et la paix deviennent des mots qui recouvrent de plus en plus souvent le contraire.


La crise économique dévastatrice de l'impérialisme et son impact sur les prolétaires et les larges masses ont soulevé dans le monde entier une vague de luttes et de révoltes.

 

 

Dans les pays opprimés par l'impérialisme, les protestations, les rébellions et les luttes de libération ont atteint, avec les révoltes dans les pays arabes et dans le golfe Persique, de nouveaux sommets et ont éveillé une aube nouvelle. Les jeunes, les prolétaires et les masses et, dans certains cas, les secteurs organisés de travailleurs, ont attaqué et renversé des régimes dictatoriaux inféodés à l'impérialisme qui semblaient indéracinables. Cela a ouvert la voie à de nouvelles révolutions de démocratie nouvelle, anti-impérialistes, antisionistes, antiféodales.


Des régimes faussement anti-impérialistes comme ceux de Libye, Syrie, Iran, et ouvertement pro-impérialistes comme ceux de l'Arabie saoudite, du Bahreïn, du Yémen, du Maroc, de l’Algérie, ainsi que les régimes militaires qui ont remplacé les tyrans réactionnaires en Tunisie et en Egypte, ont déclenché des massacres et déchaîné la répression. Se cachant sous le drapeau de la démocratie, l'impérialisme est intervenu dans ces luttes et a manœuvré pour éliminer les régimes non fiables et remplacer les vieux serviteurs usés par de nouveaux. Il a lancé une guerre et occupé la Libye. Mais la vague des «printemps arabes» se poursuit. Globalement, ils ont atteint une position importante comme nouveau front dans la bataille entre l'impérialisme et les peuples. Leurs luttes rejoignent celles qui sont à l’œuvre en Irak, en Afghanistan et en Palestine. Dans ces pays, l'occupation et les invasions des impérialistes et des sionistes ont rencontré une forte résistance. Cela les a forcés à revoir leurs plans d'occupation et les a fortement gênés dans la poursuite de leurs objectifs. Mis à part les pays arabes et d'Asie occidentale, les peuples en Amérique latine, en Afrique et dans d'autres régions d'Asie sont à plusieurs reprises descendus dans la rue pour résister à la détérioration aggravée de leurs moyens de subsistance. Les grèves plus nombreuses et opiniâtres et les luttes paysannes en Chine sont très significatives.


Dans cette nouvelle vague de luttes et de résistance, nous devons soutenir et renforcer la lutte pour la libération des peuples et pour la démocratie nouvelle, vers le socialisme et le communisme, et dénoncer les courants pro-occidentaux et islamistes qui enfourchent le tigre des luttes populaires afin d'imposer de nouvelles chaînes et une nouvelle subordination aux classes réactionnaires et à leurs maîtres de tous les temps, l'impérialisme, principalement des États-Unis et de l’Europe.


La vague d'agitation, l’explosion de rébellions et de luttes impliquant des centaines de milliers de jeunes dans les pays impérialistes est un trait distinctif du monde actuel. Les soulèvements enflammés de la jeunesse prolétarienne, qui secouent les citadelles impérialistes, marquent l'entrée en scène d'une nouvelle génération. Face à une vie sans avenir, à travers leurs révoltes, ils crient «on a raison de se révolter» et affirment que c'est le capitalisme qui n'a pas d'avenir. Tantôt parallèle, tantôt confondu, ce mouvement va de pair avec une montée des luttes des travailleurs. Des grèves générales ont appelé à la mobilisation l'ensemble du mouvement des travailleurs, en particulier dans les pays les plus durement touchés par la crise en Grèce, Espagne, Italie ...


Les luttes ouvrières ont connu un nouveau développement en Europe de l’Est, où aux ravages du capitalisme sauvage faisant suite à l'effondrement des régimes faussement socialistes s’est ajoutée la transformation rapide en systèmes encore pire qu’avant.


De nouvelles vagues d'immigrants affluent vers les pays impérialistes dans l'espoir d'une vie meilleure. Ils fuient la pauvreté et les ravages causés par les guerres dans ces pays. Pour atteindre leur destination, ils doivent mettre leur vie en danger dans des souffrances indicibles qui transforment souvent les mers en cimetières. Les impérialistes réagissent par de très dures lois anti-immigrés et par le racisme. A l'émergence du fascisme moderne, d’états policiers, à la fréquence accrue des guerres d'agression et des lois anti-immigrés, les masses ont répondu par le développement de mouvements antifascistes et antiracistes et de larges mouvements contre la guerre.


C'est le contexte dans lequel se lève et se développe une puissante vague de la révolution prolétarienne mondiale. Elle a pour référence et pour ancrage les guerres populaires dirigées par des partis maoïstes.


A cela il faut ajouter plusieurs nouvelles guerres populaires en préparation, en particulier en Turquie et en Asie du Sud, avec un potentiel en Amérique latine, et dans le reste du monde, avec la construction de partis communistes marxistes-léninistes-maoïstes (MLM).


Dans ce cadre, les nouveaux partis communistes MLM dans les pays impérialistes représentent le potentiel d’un bond en avant dans la lutte révolutionnaire et l'unité des deux courants de la révolution prolétarienne mondiale : la révolution socialiste dans les pays impérialistes et la révolution de démocratie nouvelle, en marche vers le socialisme, dans les pays opprimés par l'impérialisme.


Tout ceci montre que la contradiction principale dans le monde est entre l'impérialisme et les peuples opprimés, alors que les contradictions entre le prolétariat et la bourgeoisie et les contradictions inter-impérialistes continuent aussi de s’aiguiser. Dans la crise, il est de plus en plus clair que la révolution est la tendance principale.


Dans la situation internationale actuelle, la tâche des communistes est de faire la révolution dans leurs différents pays, parce que la révolution est la seule solution à la crise, le seul moyen de sortir de l'impérialisme et le seul chemin pour atteindre l'objectif ultime de la lutte des prolétaires et les peuples opprimés.


Cela exige la consolidation et la création de partis communistes MLM dans chaque pays, en tant que partis communistes de type nouveau, en tant que détachements d'avant-garde du prolétariat et noyaux dirigeant de tout le peuple, en tant que partis combattant pour la révolution.


Dans les pays opprimés par l'impérialisme, la perspective de la guerre populaire avance. En Inde, la guerre populaire dirigée par le Parti Communiste d'Inde (maoïste) résiste avec succès aux attaques sans précédent que livre l’ennemi et parvient à se développer et progresser. La guerre populaire aux Philippines dirigée par le Parti Communiste des Philippines progresse et s'impose comme partie importante de la vague de la révolution mondiale. La guerre populaire au Pérou, lancée sous la direction du Parti Communiste du Pérou dirigé par le président Gonzalo reste une balise idéologique et stratégique pour l'ensemble du mouvement communiste international. Bien qu'il subisse un certain recul dû aux attaques de l'ennemi et des révisionnistes au sein du parti, la lutte pour surmonter ces obstacles se poursuit. Au Népal, dix ans de guerre populaire ont enrichi l'histoire et l'expérience du mouvement communiste international et ont réussi une avancée importante vers la victoire de la révolution de démocratie nouvelle. Ces dernières années, cependant, une ligne révisionniste qui trahit la guerre populaire et la révolution a émergé, dirigée par Prachanda et Bhattarai. Les maoïstes au sein du Parti Communiste Unifié du Népal (maoïste) [PCUN(M)] doivent sauver la révolution et reprendre la marche en se révoltant contre cette ligne et tenir fermement contre les hésitations centristes, à l'intérieur et à  l'extérieur du Parti. En Turquie, les luttes révolutionnaires menées par les maoïstes progressent dans la poursuite de la stratégie de la guerre populaire adaptée aux conditions de ce pays, placé comme il l’est au milieu de deux théâtres internationaux : les pays impérialistes européens et les régimes gouvernés par les réactionnaires de l'Asie Occidentale. Dans d'autres pays d'Asie du Sud et en Amérique latine, la guerre populaire se prépare à de nouveaux déclenchements et d’autres progrès. C'est une tâche des communistes dans le monde entier de transposer dans la pratique l'internationalisme prolétarien, de populariser et de soutenir les guerres populaires et les luttes révolutionnaires.


Dans les pays impérialistes, l'électoralisme, le parlementarisme et le réformisme politique et syndical sont de plus en plus en crise et, par ce biais, le révisionnisme est en faillite. La nécessité d'une organisation révolutionnaire et d’une stratégie révolutionnaire pour renverser la bourgeoisie et s'emparer du pouvoir progresse significativement et se renforce au sein des mouvements des travailleurs et des masses populaires. L'idée selon laquelle tant que les prolétaires ne seront pas au pouvoir, il est illusoire de penser que leur sort s'améliorera, progresse et fait son chemin.


Les luttes ouvrières et les révoltes des travailleurs et de la jeunesse doivent se coordonner et se développer dans la perspective de renverser les gouvernements et les états de la bourgeoisie impérialiste, afin que le prolétariat s’empare du pouvoir.


Pour transformer ces besoins en réalité et ces mouvements en révolution, il nous est nécessaire de construire des partis communistes MLM, dans le feu de la lutte de classe et en lien étroit avec les masses, pour la révolution prolétarienne, avec la stratégie MLM de la guerre révolutionnaire culminant dans l'insurrection, conformément aux conditions concrètes de chaque pays.


Dans tous les pays nous avons besoin de partis communistes fondés sur le marxisme-léninisme-maoïsme, capables de mener la lutte de classe dans tous les domaines et visant à s'emparer du pouvoir politique. Dans chaque pays, les communistes maoïstes s'efforcent de répondre à cette nécessité d'un leadership scientifique et déterminé pour la lutte de classe, en luttant contre toutes sortes de révisionnistes et réformistes, ou les dogmatiques et les déviations extrémistes, sous toutes leurs formes.


Notre classe peut compter sur l'énorme expérience acquise au cours de 140 années de luttes et de révolutions, depuis la glorieuse Commune de Paris, en passant par les sommets de la Révolution d'Octobre, de la révolution chinoise et de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. Nous devons retenir les leçons à la fois de nos victoires et de nos défaites, de ce qui a été juste aussi bien que de nos erreurs.


Au cours de toute leur histoire, les communistes ont construit, participé et pris appui sur une organisation internationale du prolétariat et des masses opprimées. Sans la Première, la Deuxième et la Troisième Internationale, le mouvement communiste n'aurait pas pu s’étendre dans le monde entier, ni obtenu ses grandes victoires, et n'aurait pas non plus tiré les leçons de ses défaites temporaires.


La bataille de Mao Tsé-toung était une bataille internationale, qui a ouvert la voie à la renaissance des partis communistes après l’apparition du révisionnisme Khrouchtchévien dans le mouvement communiste international.


Après la mort de Mao et la fin de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, la formation du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (MRI) a permis aux marxistes-léninistes-maoïstes du monde de s’unir à l’échelle internationale, pour reprendre la marche vers une nouvelle Internationale Communiste.


Aujourd'hui, face à la crise et à l'effondrement du MRI, il faut reconstruire l'organisation internationale des partis et organisations MLM sur la base des expériences positives et négatives du MRI. La situation actuelle rend nécessaire l’union dans cette nouvelle organisation de tous les partis et organisations MLM, à l'intérieur et à l'extérieur du MRI, pour un bond en avant politique et organisationnel. Cela est nécessaire pour élever le mouvement communiste à la hauteur de la lutte des classes du siècle nouveau. C’est ainsi que l’on pourra répondre aux besoins du prolétariat et des masses opprimées face à l'impact de la crise de l'impérialisme.



La nouvelle organisation internationale doit unir dans ses rangs les partis et les organisations authentiquement MLM qui existent et agissent dans la lutte des classes, qui transforment la théorie révolutionnaire en pratique révolutionnaire, qui sont capables d’être partie intégrante et avant-garde du prolétariat et des masses opprimées, se débarrassant de tous les détritus anciens et nouveaux, non seulement du révisionnisme, mais aussi des révolutionnaires petits-bourgeois et du «virtualisme» autocentré.


Pour construire cette nouvelle organisation internationale, nous devons rompre avec le révisionnisme sous toutes ses formes et en particulier avec celles qui ont conduit à la crise actuelle et à l'effondrement du MRI, à savoir la ‘nouvelle synthèse’ post-MLM de Bob Avakian dans le Parti Communiste Révolutionnaire des États-Unis et la ligne révisionniste établie par Prachanda/Bhattarai dans le PCUN(M).


La nouvelle organisation internationale doit avoir un centre exécutif, dont la vie interne doit correspondre à l’étape et aux méthodes partagées par les partis et forces politiques qui donnent vie à cette organisation, notamment en tirant des leçons des expériences positives et négatives du CoRim.


 
L'organisation internationale des communistes MLM est et doit être le noyau d'un front, d'une alliance anti-impérialiste internationale des prolétaires et peuples opprimés.
C'est ce qui permettra aux partis MLM communistes d'établir et de développer le marxisme-léninisme-maoïsme, de réaliser une nouvelle unité du mouvement communiste international, de le placer à l'avant-garde des luttes des peuples dans le monde et de libérer totalement et de mettre en œuvre la potentielle vague de la révolution mondiale.


L'impérialisme n'a pas d'avenir ! L'avenir appartient au communisme !

 

Parti Communiste d'Inde (M-L) [Naxalbari]

Parti Communiste (maoïste) d'Afghanistan

Parti Communiste maoïste - Italie

 


 


Deuxième résolution adoptée par la réunion spéciale des Partis et Organisations marxiste-léniniste-maoïstes du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste - 1er mai 2012

 

Les ravages de la mondialisation impérialiste, les guerres d'agression et la crise économique dévastatrice du système impérialiste avec son impact sur les prolétaires et les larges masses ont soulevé partout dans le monde une vague de luttes et de révoltes.


Dans ce contexte, une nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale se développe et émerge, avec les guerres populaires dirigées par les partis maoïstes pour points de référence et ancrage stratégique. La mise en œuvre de ce potentiel dépend en fin de compte de la réussite des partis marxistes-léninistes-maoïstes dans l’accomplissement de leurs tâches révolutionnaires au niveau national et international. La mise en commun de leur conception et de leur expérience et le développement de leur capacité à adresser un message unitaire et révolutionnaire aux masses en révolte dans le monde entier est d’une importance capitale. Malheureusement, il y a du retard dans ce domaine. Et les choses ont été fortement aggravées par la crise dans le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (MRI), aujourd’hui défunt.


Dans cette situation, des mesures doivent être prises pour travailler à la construction d'une organisation internationale MLM effective, capable de contribuer à la réalisation des tâches révolutionnaires et de porter la voix collective des maoïstes au prolétariat et aux peuples en lutte. Par conséquent, nous devons nous orienter vers la tenue d’une nouvelle conférence des partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes du monde entier. Cette conférence doit avoir pour but de construire une organisation internationale basée sur le marxisme-léninisme-maoïsme.


Ce travail doit prendre en compte tant les expériences positives que négatives du MRI, étant donné son expérience de près de 30 années d’existence dans la construction et le fonctionnement en tant qu’organisation internationale. Dans le cadre du travail pour la conférence et pour la construction d'une organisation internationale, nous avons besoin d’un bilan élaboré par tous les partis et organisations qui ont pris part à cette expérience. Nous soulignons ici quelques points de vue préliminaires.


 
1. Après le décès de Mao Zedong en 1976, les révisionnistes chinois se sont emparés du pouvoir politique par un coup d'Etat militaire, causant la dégénérescence du Parti Communiste chinois (PCC) qui se transforma en parti révisionniste – le pouvoir politique prolétarien fut renversé, le socialisme détruit, et la Chine révolutionnaire se transforma en Chine réactionnaire. En outre, l’émergence de la ligne révisionniste d’Hodja dans le Parti du Travail d'Albanie a influencé un certain nombre de partis et organisations communistes dans le monde ; le résultat a été une grave atteinte portée au mouvement communiste international.


Malgré ce contexte de défaite, certains partis et organisations marxistes-léninistes qui ne suivaient ni la variante chinoise ni la variante Hodjiste du révisionnisme, quoique peu nombreux, ont tenu la première conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes en 1980 et ont diffusé un Communiqué Commun, Un Appel au Prolétariat et aux Peuples Opprimés du Monde. Bien que cette conférence n’ait pas abouti à la création d’une organisation internationale stable, elle a préparé le terrain pour une deuxième conférence internationale en 1984.


La formation du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (MRI) lors de cette deuxième conférence de 1984 fut un effort positif sur le plan international, théorique et pratique qui répondait aux besoins idéologiques, politiques et organisationnels et aux nécessités du mouvement communiste international dans les circonstances d’une période définie par la crise dans laquelle était plongé le mouvement communiste après la défaite de la révolution chinoise.


La Déclaration du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste émise à cette conférence - sur la base du marxisme-léninisme-maoïsme (Pensée Mao Zedong selon les termes de l’époque) et d’une opposition de principe au révisionnisme moderne Russe et Chinois (ainsi qu’au dogmato-révisionnisme Hodjiste)- a fourni un cadre idéologico-politique à la fondation du mouvement.


2. Au cours de ses trois décennies de luttes, le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste, basé sur le marxisme-léninisme-maoïsme, a apporté des contributions théoriques et pratiques fondées sur les principes et méritant de plus amples développements. Les documents adoptés par les conférences internationales et les réunions élargies du MRI (comme la Déclaration du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste : Vive le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, et la Résolution du Millénaire), malgré certaines carences et lacunes, étaient toutes d’importantes contributions théoriques au progrès du Mouvement, dans le cadre du mouvement communiste international. Le soutien internationaliste à la guerre populaire au Pérou et au PCP, y compris la campagne historique pour la défense du Dr. Abimael Guzman, la contribution et le soutien au déclenchement et à la continuation de la guerre populaire au Népal pour son dixième anniversaire, la publication du journal Un Monde À Gagner dans plusieurs langues ont permis de faire connaître la conception idéologique et politique et l'analyse du Mouvement et de ses partis et organisations dans différents pays ; les déclarations exprimées ont été des éléments importants du rôle joué par le MRI dans le mouvement communiste international.


3. La conférence de fondation du MRI a reconnu la nécessité de construire une nouvelle internationale communiste d’un type nouveau. Pour y parvenir, la Déclaration du MRI a correctement identifié la double tâche d’élaborer «une ligne générale et une forme organisationnelle correcte et viable conforme à la réalité complexe du monde d'aujourd'hui et aux défis qu’il pose.»


4. Le comité intérimaire - conçu comme un centre politique embryonnaire - a été formé avec la tâche de travailler au processus de promotion de l’unité idéologique, politique et organisationnelle des communistes, et aussi à préparer une ébauche de proposition pour une ligne générale du mouvement communiste. Mais cette tâche n’a pas été accomplie par le Corim et le MRI n’a pas pu atteindre cet objectif.


5. Dans l’expérience du MRI, l’existence d’un tel Centre, institué dans l’objectif de permettre à ce Mouvement de jouer un rôle de cohérence et d’unification a donné des résultats mitigés. Il y a eu quelques bons résultats. Il y a également eu de graves défaillances, des tendances hégémoniques dans le fonctionnement à l’opposé de l’esprit collectif qui était celui du MRI, portant gravement atteinte à son unité, ce qui a freiné l’incorporation de nouveaux partis MLM et a donc bloqué la réalisation des tâches qu’il s’était fixées.


La nouvelle organisation internationale devra avoir un Centre exécutif, dont la vie et les méthodes correspondent à l’étape et aux méthodes communes aux forces et partis politiques donnant vie à cette organisation. Ce Centre devra fonctionner avec compétence et avec la détermination de travailler dans le cadre des décisions et accords de l’organisation internationale conformément aux décisions de ses conférences et autres réunions. Comme pour toutes les autres questions, ici aussi, la défense, l’application et le développement cohérents du MLM, ainsi que la réalisation des tâches et obligations internationalistes propres à chaque parti sont l’ultime garantie.


En dépit de ses aspects positifs, notre Mouvement n’a pas pu remplir les tâches qu'il s’était fixées et est entré en crise. Lorsque la variante révisionniste post-MLM  sous la forme de la «nouvelle synthèse» de Bob Avakian s’est imposée dans le Parti Communiste Révolutionnaire des États-Unis et lorsque la variante révisionniste de Prachanda-Bhattarai est devenue dominante dans Parti Communiste Unifié du Népal (Maoïste), ces partis ont non seulement dévié du chemin de la révolution et du communisme, mais les effets destructeurs et néfastes de leurs lignes contre-révolutionnaires ont négativement affecté les partis et organisations du MRI, et tout particulièrement le Comité du MRI (CoRIM), profondément et sur une grande échelle. Ce sont là les sources idéologiques immédiates qui ont conduit à la crise actuelle et à l’effondrement du MRI.


Nous proposons la convocation d'une conférence internationale afin de réactiver et de réorganiser une organisation internationale. Nous croyons que cette tâche doit être assumée conjointement par la participation des partis maoïstes dirigeant des guerres populaires, et de toutes les forces maoïstes, y compris celles qui sont en dehors du MRI, de sorte que la conférence bénéficiera de leurs points de vue et expériences. Afin d’atteindre cet objectif, un processus de débat idéologique et politique doit être mis en place. Dans le cadre de la préparation de la conférence et pour servir ses objectifs, nous pensons nécessaire d'organiser un séminaire sur « Le bilan des expériences du MRI et du MCI, et des autres Initiatives Internationales. »


À travers ce processus, les points d’unité et de divergence pourront être identifiés et une plate-forme relativement avancée pourra être présentée, pour devenir la base d’une nouvelle unité internationale concrétisée sous la forme d’une nouvelle organisation internationale. Dans les circonstances actuelles, la mise en œuvre de cette responsabilité révolutionnaire peut être la preuve de l’expression pratique du slogan communiste internationaliste : « travailleurs et peuples opprimés unissez-vous ». C’est de cette façon que les partis communistes MLM pourront établir et développer le marxisme-léninisme-maoïsme, parvenir à une nouvelle unité du Mouvement communiste international, et le placer à l’avant-garde des luttes des peuples partout dans le monde et ainsi pleinement libérer et réaliser la potentielle nouvelle vague de la révolution mondiale.
 
Avec nos salutations révolutionnaires,

Parti Communiste d'Inde (M-L) [Naxalbari]

Parti Communiste (maoïste) d'Afghanistan

Parti Communiste maoïste - Italie

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 19:45

http://galeri.uludagsozluk.com/25/ibrahim-kaypakkaya_10117.jpg

 

La fondation du TKP(ML) est le résultat de la lutte de ligne dans le mouvement communiste de Turquie.

 

Le mouvement communiste de Turquie s’est formé dans le sillage de la révolution d’Octobre. Après la conférence des peuples d’Orient à Bakou, le 10 septembre 1920 a été fondé le Parti Communiste de Turquie (TKP), sous la direction de Mustapha Suphi qui a été assassiné avec ses camarades. Sefik Husnu et son groupe ont alors dirigé le Parti. Après l’apparition du révisionnisme moderne, conduit par Yakup Demi et Ismaêl Bilen, le Parti est devenu ouvertement révisionniste.

 

Dans les années 70, le pacifisme et l’électoralisme sont battus par les actions armées du THKO (Armée de Libération du Peuple de Turquie) et du THKP (Parti de Libération du Peuple de Turquie). La lutte contre le révisionnisme et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne ont influencé ces organisations mais ne les ont pas amenées au maoïsme.

 

Le TIIKP, lui, se réclamait du maoïsme. Le Camarade Ibrahim Kaypakkaya combattit les positions réformistes en son sein. La lutte entre les deux lignes franchit une nouvelle étape en février 1972 avec les décisions du DABK (Comité territorial d’Anatolie orientale).

 

En avril 1972, Ibrahim Kaypakkaya fonde le TKP(ML) après avoir mené la lutte contre le révisionnisme moderne. Un peu moins d’un an après, il est arrêté et torturé pendant des mois, sans donner aucune information. Il est alors assassiné par le régime fasciste en mai 1973.

 

La fondation du TKP(ML) ouvrait une nouvelle étape révolutionnaire en Turquie. « Nos peuples de différentes nationalités et le prolétariat ont formé une avant-garde marxiste-léniniste-maoïste. »

 

Le camarade Kaypakkaya a compris l’analyse de Mao Zedong sur la nature de la révolution dans les pays semi-coloniaux et semi-féodaux, la Révolution de Démocratie Nouvelle menant sans interruption à la révolution socialiste, puis au communisme.

 

La Démocratie Nouvelle est basée sur l’alliance de la classe ouvrière et de la paysannerie, principalement de la petite et moyenne paysannerie, de la petite bourgeoisie et, sous conditions, de la bourgeoisie nationale, toutes unies contre la bourgeoisie bureaucratique et compradore et les grands propriétaires fonciers liés à l’impérialisme, dirigeant l’Etat à caractère fasciste.

 

Le Camarade Ibrahim Kaypakkaya a défini : « De nos jours, la tâche principale des communistes en Turquie consiste en la création des trois outils du peuple : le Parti, le Front, l’Armée Révolutionnaire. Sans la direction du Parti, l’alliance la plus large au sein du Front, et la Force capable de vaincre l’ennemi de classe, il n’est pas possible d’édifier une Démocratie Nouvelle. »

 

C’est ce qu’avait compris Ibrahim Kaypakkaya et qui a déterminé la ligne révolutionnaire du TKP(ML). C’est ce qui détermine la ligne du MKP aujourd’hui.

 

La lutte entre les deux lignes, entre la voie révolutionnaire et la voie réformiste bourgeoise, se poursuit et se poursuivra au sein du MKP comme dans les autres partis maoïstes, comme se poursuit la lutte de classes dans la société. Cela est conforme à la loi de la contradiction.

 

Aujourd’hui, le 39ème anniversaire de la disparition tragique du Camarade Kaypakkaya doit nous rappeler que la progression du parti communiste s’exerce dans la lutte.

 

Aujourd’hui, le prolétariat et les couches populaires sont confrontés comme en Turquie à la montée du fascisme moderne qui prend différentes formes dans tous les pays d’Europe et du monde. Il est donc nécessaire de renforcer les partis maoïstes où ils existent, de les créer là où ils n’existent pas et de regrouper les partis et organisations maoïstes dans une Internationale de type nouveau après la faillite du MRI. C’est la voie suivie par Kaypakkaya et que suit le MKP et d’autres partis.

 

RENDONS HOMMAGE AU CAMARADE IBRAHIM KAYPAKKAYA !

 

VIVE LE PARTI COMMUNISTE MAOÏSTE - MKP !

 

 VIVE LE MARXISME-LENINISME-MAOISME !

 

VIVE LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE !

 

QUE VIVE ET SE DEVELOPPE LE MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL !

 

Parti Communiste maoïste de France

Paris le 20 mai 2012

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 19:41
Les Camarades de Democracy and Class Struggle ont traduit notre déclaration "Après les présidentielles". Nous les en remercions et publions le texte ci-dessous.
PC maoïste de France




At the age of imperialism, finance capital dominates the sphere of production owned by the bourgeoisie. Looking for the maximum rate of profit through extortion of surplus value on the backs of the proletariat, international finance capital speculation will continue, relocations, closures.

The imperialist bourgeoisie takes advantage of the crisis of capitalism to restructure its production internationally and increase the exploitation of workers in all countries.

It is within this context of crisis that will continue will continue to exacerbate the contradictions between the imperialist powers and rising old, between monopolies, between the proletariat and bourgeoisie in each country and between imperialist and oppressed peoples and their imperialist "watchdogs" (comprador bourgeoisie / bureaucracy and feudal) in the dominated countries. At the national level, Sarkozy has undertaken reforms to the capitalist dictatorship of the bourgeoisie to maintain and strengthen.

He set in motion a process of slow fascism, which we call the modern fascism. He used some of the theses of the National Front on immigration, security, on the question of national identity. He continued the policy of imperialist intervention in Afghanistan, Lybia, Africa.

It is in this context that social democracy succeeds to the right and will face deepening of the crisis and will have to manage the capitalist state apparatus. It can not overcome the capitalist crisis as the only solution is radical and means the expropriation of the means of production of the bourgeoisie, but this, "left" does not want it because it fears its own proletarian revolution.

It will therefore continue the restructuring of the bourgeois state apparatus and the capitalist system and what are the working class and the lower classes who will continue to pay the heaviest price.

Without establishing the dictatorship of the proletariat by breaking the state apparatus of the bourgeoisie, it is not possible to solve unemployment, or eliminate the problems facing the masses. The crisis of capitalism is that capital is dying, which has nothing to lose, and that is why capitalism has increasingly needs fascism to ensure its domination.

The situation is different in the 1930s, fascism takes different forms but the substance remains the same: to ensure the dictatorship of finance capital. It is within this context that the FN has progressed and it will progress, and may be the last resort of the bourgeoisie. In all European countries, rising fascism and racism develops. In Greece, neo-Nazis entering parliament. This recalls the time when Fascism and Nazism were developing on a background of crisis and eventually gain power and together constituted an open terrorist dictatorship.

Social Democracy who trembled before the proletarian revolution had then dug the bed of fascism. Therefore, as we said in our statement at the first turn, "Whatever the election results, prepare the revolution! 'Because no bourgeois government will solve the crisis of capitalism! As the international banner of May 1, states: "The proletarian revolution is the only solution to the crisis of capitalism! ". That is why we need a new type of Communist Party who's goal is the destruction of the capitalist state by the proletarian revolution and the establishment of a power of the proletariat at the head of the masses to build the socialism, and around the world.

That is why in every business, in every factory, we must unite between unionized and non-union committees in the fight; in neighborhoods, in universities, we must organize committees popular struggle, etc.. This is why we must form a true Revolutionary Anti-Capitalist Front / Anti-Fascist People's, which will join the fighting force capable of opposing the rising dangers and pass from the defensive to the balance of power and the offensive by a prolonged popular struggle, to end this system.

Whatever the election results, prepare the revolution!

PC Maoist France May 7, 2012

This translation is by Democracy and Class Struggle any mistakes are ours not the PCMF
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 21:09

A l’époque de l’impérialisme, le capital financier domine toute la sphère de la production, détenue par la bourgeoisie. Recherchant le taux de profit maximum grâce à l’extorsion de la plus-value sur le dos du prolétariat, le capital financier international va poursuivre la spéculation, les délocalisations, les fermetures d’entreprises. La bourgeoisie impérialiste profite de la crise du capitalisme pour restructurer son appareil de production au niveau international et augmenter l’exploitation des travailleurs dans tous les pays.

C’est dans ce contexte de crise qui va se poursuivre que vont continuer à s’exacerber les contradictions entre les puissances impérialistes anciennes et montantes, entre les monopoles, entre le prolétariat et bourgeoisie dans chaque pays impérialiste et entre peuples opprimés et impérialistes et leurs « chiens de garde » (bourgeoisie compradore/bureaucratique et féodaux) dans les pays dominés.

Au niveau national, Sarkozy a entrepris les réformes capitalistes permettant à la dictature de la bourgeoisie de se maintenir et de se renforcer. Il a mis sur les rails un processus de fascisation lente, que nous appelons le fascisme moderne. Il a utilisé en partie les thèses du Front National en matière d’immigration, de sécurité, sur la question de l’identité nationale. Il a poursuivi la politique d’intervention impérialiste en Afghanistan, en Lybie, en Afrique.

C’est dans ce contexte que la social-démocratie succède à la droite et va être confrontée à l’approfondissement de la crise et va devoir gérer l’appareil d’Etat capitaliste. Elle ne pourra surmonter la crise capitaliste car la seule solution est radicale et signifie l’expropriation des moyens de production de la bourgeoisie ; mais cela, la « gauche » ne le veut pas car elle redoute elle-même la révolution prolétarienne. Elle va donc poursuivre la restructuration de l’appareil d’Etat bourgeois et du système capitaliste et ce sont la classe ouvrière et les couches populaires qui vont continuer à en payer le prix le plus lourd. Sans instaurer la dictature du prolétariat en brisant l’appareil d’Etat de la bourgeoisie, il ne sera pas possible de résoudre le chômage, ni d’éliminer les problèmes auxquels sont confrontées les masses populaires.

La crise du capitalisme est celle du capital agonisant, qui n’a plus rien à perdre, et c’est pourquoi le capitalisme a de plus en plus besoin du fascisme pour assurer sa domination. La situation étant différente des années 1930, le fascisme prend des formes différentes mais le fond reste le même : assurer la dictature du capital financier.

C’est dans ce contexte que le FN a progressé et qu’il va progresser, et sera peut-être l’ultime recours de la bourgeoisie. Dans tous les pays d’Europe, le fascisme monte et le racisme se développe. En Grèce, des néo-nazis entrent au parlement. Cela rappelle le temps où le fascisme et le nazisme se développaient sur fond de crise et finissaient par conquérir le pouvoir et instauraient une dictature terroriste ouverte. La social-démocratie qui tremblait devant la révolution prolétarienne avait alors creusé le lit du fascisme.

C’est pourquoi, comme nous le disions dans notre déclaration dès le 1er tour, « Quel que soit le résultat des élections, préparons la révolution ! », car aucun gouvernement bourgeois ne saura résoudre la crise du capitalisme ! Comme la banderole internationale du 1er mai l’affirme : « La révolution prolétarienne est la seule solution à la crise du capitalisme ! ».

C’est pourquoi nous avons besoin d’un Parti Communiste de type nouveau qui se fixe comme objectif la destruction de l’Etat capitaliste par la Révolution prolétarienne et l’instauration d’un pouvoir du prolétariat à la tête des masses populaires pour construire le socialisme, et ce partout dans le monde.

C’est pourquoi dans chaque entreprise, dans chaque usine, il faut nous unir entre syndiqués et non-syndiqués dans des comités de lutte ; dans les quartiers, dans les universités, il faut organiser les comités de lutte populaires ; etc.

C’est pourquoi nous devons former un véritable Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire, auquel se joindra la Force combattante capable de s’opposer à la montée des périls et de passer de la défensive à l’équilibre des forces puis à l’offensive par une lutte populaire prolongée, pour en finir avec ce système.

Quel que soit le résultat des élections, préparons la révolution !

PC maoïste de France
7 mai 2012

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 09:50

Le PC maoïste de France tiendra une table à Denfert-Rochereau ce 1er mai à partir de 13h sous la banderole "La révolution prolétarienne est la seule solution à la crise du capitalisme".

 

Rejoignez le cortège internationaliste !

Aidez à la diffusion du tract signé par 16 partis et organisations maoïstes du monde entier !

 

Vive le 1er Mai internationaliste !
Vive l’internationalisme prolétarien !

 

PC maoïste de France

 

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1er Mai 2012 – Pour sortir de la crise du capitalisme la révolution prolétarienne est la seule solution!


«Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein. Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. À quoi cela aboutit-il? À préparer des crises plus générales et plus formidables et à diminuer les moyens de les prévenir. Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même.


Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort; elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes, les ouvriers modernes, les prolétaires.»


Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste, 1847

 

Cent soixante-cinq ans après sa première publication, cette citation prend tout son sens aujourd’hui. Elle nous permet de comprendre la situation dans laquelle se trouvent le prolétariat et plus largement les couches populaires dans tous les pays, quel que soit le gouvernement, sous une dictature dissimulée, une démocratie bourgeoise ou une dictature brutale.

 

La bourgeoisie impérialiste recherche le taux de profit maximum et se sert de la crise pour restructurer l’appareil de production à cette fin. Dans ce cadre, les classes dominantes des pays dominés essaient de maintenir, voire de s’accaparer une plus grande part de ce surplus. Ces restructurations touchent tous les pays et signifient pour la classe ouvrière et les masses populaires d’où sont délocalisées les industries: fermetures d’usines, baisse des salaires, chômage, surendettement, misère, appauvrissement, etc. Mais là où sont implantées les nouvelles usines, cette restructuration signifie: accaparement des terres, expropriation des paysans locaux, exploitation forcenée, salaires de misère, destruction de l’environnement, etc.

 

Les classes dominantes utilisent l’appareil d’État pour réprimer les luttes et empêcher le prolétariat et les masses populaires de se révolter et de s’organiser pour la révolution. Partout l’État est de plus en plus un État policier, mettant la population sous surveillance, fichée, réprimée.

 

Que ce soit la «gauche» ou la droite, aucune frange de la bourgeoisie n’est capable de résoudre la crise. La persistance de la crise creuse le lit du fascisme, qui avance masqué et se construit pas à pas avec force démagogie populiste, s’appuyant sur la crise économique pour progresser. Le moment venu, il montrera son vrai visage et défendra de la manière la plus agressive les intérêts du capital financier. En attendant, la concurrence entre les divers blocs monopolistes pose la question du repartage des marchés et évoque donc de nouvelles guerres.

 

La nature de classe de l’État est la question centrale. La forme qu’il revêt n’est qu’une question circonstancielle. Le but premier de l’État est de servir les intérêts de la classe dominante, c’est-à-dire aujourd’hui de la bourgeoisie impérialiste, ainsi que la bourgeoisie compradore et bureaucratique et les féodaux dans les pays dominés – autrement dit, ceux d’une infime minorité par rapport à l’immense majorité d’hommes, de femmes et d’enfants exploités à travers le monde. Avec la crise, ce rôle apparaît de plus en plus clairement aux yeux des masses. La question centrale de toute révolution est donc de détruire «de fond en comble» l’appareil d’État et, par la suite, de construire sur ses ruines un nouvel État, radicalement différent, dont l’objectif est la construction du socialisme en direction du communisme. En d’autres mots, la seule réponse à la crise est la révolution !

 

Aujourd’hui, le prolétariat et les masses populaires luttent et se révoltent dans plusieurs pays du monde. Cette révolte s’exprime de diverses manières et prend différentes formes: grèves générales, lutte contre la vie chère, contre les licenciements, pour l’emploi, contre l’écrasement des syndicats militants, pour le droit à la terre, pour la défense de l’environnement, par l’occupation de logements vides et de terres, les révoltes des jeunes contre les violences policières et une vie sans travail et sans avenir, les luttes des femmes, etc.

 

Dans les pays arabes, après les révoltes qui ont manqué d’une direction révolutionnaire, les classes dominantes et l’impérialisme, au nom de la «démocratie», reprennent le contrôle de la situation; elles imposent le même régime d’exploitation du peuple et s’opposent à la poursuite du processus révolutionnaire. La contestation est soit détournée par les interventions impérialistes, les forces réactionnaires, les réformistes laïcs ou religieux, ou réprimée dans le sang.

 

Dans les pays opprimés du monde arabe ainsi que dans tous les pays coloniaux et semi-coloniaux, il devient plus que jamais important de développer la révolution de démocratie nouvelle, comme partie intégrante de la révolution socialiste.

 

Dans les pays impérialistes, les mouvements «Occupy» et des indignés reflètent le ras-le-bol massif de la population, mais ils ne remettent pas en cause le système jusqu’à le détruire. Ces luttes prolétariennes, ces révoltes, ne sont pas révolutionnaires en elles-mêmes, mais elles constituent un premier pas dans l’avancement de la conscience des masses quant à la nécessité de la révolution. Néanmoins, il demeure important de démasquer les illusions de la voie pacifique, de l’alternance et des élections truquées.

 

Les communistes d’aujourd’hui, les maoïstes, doivent participer et prendre progressivement la tête de ces luttes. Ils doivent construire la force révolutionnaire du prolétariat sur les plans idéologique, politique et organisationnel, c’est-à-dire les trois instruments indispensables pour développer la révolution: le parti communiste maoïste, le front uni révolutionnaire et la force armée, selon les conditions spécifiques.

 

Il faut lutter contre les réformistes, les révisionnistes et les opportunistes qui mènent les luttes et revendications dans un esprit conciliateur dans les syndicats et les organisations de masse existantes et qui ne proposent que des «solutions» dans le cadre du système capitaliste et impérialiste, semant l’illusion parmi les masses que la voie électorale et pacifique puisse être une solution pour les prolétaires et les masses populaires pour sortir de la crise. Ils se posent comme obstacle au développement de la lutte de classe, à l’organisation de la classe ouvrière et des masses populaires pour la révolution.

 

Pendant ce temps, les réactionnaires utilisent les différences d’origine, de religion et le racisme pour diviser le prolétariat, la classe ouvrière et les masses populaires, afin de se maintenir au pouvoir.

 

Partout dans le monde, il faut faire connaître et soutenir les guerres populaires comme pointe avancée de la lutte contre l’impérialisme en crise.

 

La guerre populaire en Inde dirigée par le PCI (maoïste) résiste avec succès aux attaques de l’ennemi et parvient à s’étendre et à progresser. La guerre populaire se développe aux Philippines sous la direction du Parti communiste des Philippines, qui se réclame du maoïsme. Au Pérou, elle se poursuit malgré le courant liquidateur. En Turquie, le combat révolutionnaire dirigé par les maoïstes avance, conformément à la stratégie de la guerre populaire. Dans d’autres pays, on se prépare à de nouvelles initiatives et de nouvelles avancées.

 

Il faut lutter dans un processus de développement inégal pour en finir avec le système capitaliste sur la terre entière et construire un monde nouveau libéré de l’exploitation, de l’oppression des peuples, des guerres meurtrières, pour un monde socialiste et communiste.

 

Il faut travailler à reconstruire l’organisation internationale des communistes, sur la base du marxisme-léninisme-maoïsme appliqué à la réalité concrète d’aujourd’hui, pour développer ensemble la lutte pour la révolution et établir une Internationale communiste de type nouveau.

 

Vive le 1er Mai internationaliste !
Vive l’internationalisme prolétarien !


Parti communiste (maoïste) d’Afghanistan

Parti communiste de l’Inde (M-L) [Naxalbari]

Parti communiste maoïste de France

Parti communiste maoïste – Italie

Parti communiste maoïste du Manipur

Parti communiste maoïste – Turquie et Kurdistan du Nord

Parti communiste révolutionnaire – Canada

Comité de Fondation du Parti communiste (maoïste), Autriche

Mouvement communiste maoïste, Tunisie

Organisation communiste maoïste, Tunisie

Marxistes-léninistes-maoïstes du Maroc

Organisation des ouvriers d’Afghanistan (MLM)

Comité de lutte populaire Manolo Bello, Galice, État espagnol

Revolutionary Praxis, Royaume-Uni

Servir le peuple (média révolutionnaire MLM), Occitanie (État français)

Democracy and Class Struggle, Pays de Galles

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 09:03

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Dans cette campagne électorale, nous avons mis en avant le slogan : « QUEL QUE SOIT LE RESULTAT DES ELECTIONS, PREPARONS LA REVOLUTION ! ».


Les résultats du premier tour renforcent cette affirmation et l’analyse que nous faisons dans le tract que nous diffusons largement (voir Quel que soit le résultat des élections, préparons la révolution !).


Depuis plusieurs années, nous signalons la montée continue d’un processus de construction d’une forme moderne de fascisme, s’incarnant dans un appareil d’Etat de plus en plus policier. Cette montée d’une forme moderne de fascisme s’implante quasiment dans tous les pays impérialistes. Elle correspond aux besoins pour la bourgeoisie de bouleverser l’organisation de son appareil de production pour être compétitive sur le marché international qu’elle organise et contrôle.


Ce processus de restructuration a commencé  au début des années 70, précisément en 1973 avec le choc pétrolier. Des pans entiers de l’appareil industriel comme la sidérurgie et les mines ont été liquidés, ce qui a provoqué une hausse continue du chômage, la réduction progressive des acquis sociaux, l’accroissement de la dette souveraine.
Les nationalisations décidées par Mitterrand ont été indemnisées  au plus haut cours, puis une fois remises à flots, elles ont été privatisées de nouveau. Ce qui montre que quelque soit le gouvernement, il renfloue les grands groupes industriels avec l’argent des contribuables. Les gouvernements successifs de gauche ou de droite ont continué à accorder des exonérations, mais n’ont pris aucune mesure de rétorsion pour empêcher les délocalisations, la montée du chômage,  la dette d’Etat.


Après l’écroulement du système socialiste en URSS et en Chine, la bourgeoisie a élargi le champ d’extension du système impérialiste. La transformation des anciens partis communistes en partis sociaux-démocrates a accéléré l’esprit de conciliation des directions politiques et des syndicats, provoquant la colère et le dégoût d’une partie des couches populaires et de la classe ouvrière.


Les partis de droite, mais aussi de « gauche », sous pression du Front national et du mécontentement général, ont repris une partie des thèses mises en avant par l’extrême droite, ce qui a amplifié le mécontentement contre le gouvernement. Notons ici que le Front National dénonce l’élite financière sous le vocable de « l’hyper-libéralisme » mais se garde bien de dénoncer le système capitaliste lui-même et de dire que ce système est la cause du chômage, de la misère ; en clair, il se couvre d’une illusion anticapitaliste mais en est en vérité le premier serviteur. Tout ceci  explique la montée du Front National.


La montée du Front de Gauche et du Parti Socialiste est la réponse de toutes celles et ceux qui sont écrasés par le talon de fer du capital et qui sont conscients du danger que représente le Front National, de toutes celles et ceux qui veulent se débarrasser de Nicolas Sarkozy qui personnifie le capital exploiteur et oppresseur.  Cette montée représente l’espoir que des réformes socialistes vont être prises pour alléger leurs souffrances.


Mais déjà on leur annonce qu’il va falloir faire des sacrifices, qu’il va falloir que les richesses soient mieux réparties entre les riches et les pauvres et autres discours évangéliques, mais qu’on ne touchera pas au système lui-même, qu’on tentera simplement de le réformer pour le rendre plus humain.
Or toutes les richesses sont produites par le travail social. Les richesses naturelles sont produites, récoltées, rassemblées, transportées, transformées par le travail de millions de travailleurs et constituent les richesses véritables. Le contrôle des moyens de production et des richesses naturelles est l’enjeu du pouvoir et c’est pourquoi ils sont accaparés par la force des armes et la coercition par les exploiteurs dont l’enrichissement provient des heures de travail produisant un surplus et qui constituent la plus-value.


C’est la raison pour laquelle nous pensons que « Sans le pouvoir, tout est illusion ».


Le véritable préalable à poser pour résoudre la crise et répondre aux problèmes des masses est l’expropriation de ceux qui ont accumulé des richesses par le vol d’une partie du produit fourni par le travail et/ou par la rente foncière, c’est-à-dire par le contrôle des moyens de production, des moyens d’échanges, de transports, de communication, et de la terre. Sans cela alors il n’est pas possible d’éliminer les productions inutiles, nuisibles, criminelles et de les remplacer par de nouvelles productions utiles à la société et à l’épanouissement de l’humanité.


Cet objectif ne peut être atteint que par la révolution prolétarienne. Il s’agit alors d’adopter une stratégie permettant de détruire de fonds en combles l’appareil d’Etat de la bourgeoisie.


Dans les pays impérialistes comme le nôtre, la tâche première est de renverser la dictature de la bourgeoisie que nous subissons aujourd’hui, et dont on voit les ravages qu’elle provoque dans la vie des travailleurs manuels et intellectuels, et d’instaurer la dictature du prolétariat. Il ne faut pas avoir peur des mots : la dictature signifie la domination d’une classe sur une autre. Aujourd’hui, n’est-ce pas la dictature de la bourgeoisie contre nous, les travailleurs qui produisons les richesses qui leur permettent de s’enrichir ? Le système n’est-il pas fait en leur faveur ? Ils appellent ça démocratie car ils l’appliquent entre eux mais dès qu’une usine est occupée ou qu’une révolte éclate, les flics sont envoyés pour réprimer. Exproprier les capitalistes est donc la dictature de notre classe contre ceux qui nous chassent aujourd’hui de notre travail, de notre logement et qui arment les peuples les uns contre les autres pour en tirer profit. Ce n’est en définitive rien d’autre que la réappropriation de ce qui nous appartient pour le mettre au service de la société et le moyen d’empêcher les exploiteurs de reprendre le pouvoir. La dictature du prolétariat, c’est la démocratie pour notre classe, bien plus grande en nombre et en importance que la classe bourgeoise.


C’est donc notre devoir de nous tenir à côté du prolétariat et des couches populaires, de mener la lutte contre l’exploitation et l’oppression, d’apprendre d’elles. Mais un communiste doit mettre en garde contre les illusions réformistes qui ne peuvent que renforcer l’aile la plus réactionnaire de la bourgeoisie. Le Front National  va développer le processus du fascisme moderne mis en route par Nicolas Sarkozy car la bourgeoisie aujourd’hui ne peut plus gouverner comme hier et a besoin d’un fascisme adapté à notre époque pour conserver ses privilèges, ses sources de profit.


Il nous faut bâtir les trois instruments nécessaires pour vaincre l’ennemi de classe, et l’aile la plus réactionnaire du capital financier. Ces trois instruments sont : le Parti communiste, le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP) et la force combattante. Le FRAP doit regrouper le prolétariat et les couches populaires, les éléments progressistes intellectuels, les jeunes et les femmes révolutionnaires et plus globalement toutes celles et ceux qui veulent lutter pour renverser ce système. La force combattante doit être en mesure de répondre aux attaques de l’Etat et des fascistes qui n’hésiteront pas à commettre agressions et provocations contre le peuple. Elle est nécessaire pour faire triompher la révolution au cours d’un processus de lutte prolongée jusqu’à la victoire et la défendre par la suite.


Dans l’immédiat, quel que soit le résultat des élections nous devons préparer la révolution et nous organiser en comités ouvriers de lutte dans les entreprises regroupant syndiqués et non-syndiqués, en comités de quartiers pour mettre en application ce qu’il est nécessaire pour régler le problème du logement, à savoir réquisitionner les logements et locaux vides et les mettre à disposition des mal-logés et sans logis, mobiliser des volontaires pour les remettre en état, organiser des crèches populaires, des écoles et universités populaires pour suppléer aux carences de l’éducation nationale, en lien avec ceux qui se sont déjà engagés sur ce terrain là, mobiliser les intellectuels et scientifiques progressistes, mettre sur pied des coopératives d’achat, de services, etc., bref assumer sur le quartier à son niveau les tâches de la révolution et de la construction pas à pas du pouvoir populaire pour en faire un barrage puissant contre le fascisme moderne.


Le fascisme c’est l’exploitation accrue, c’est le repli nationaliste et c’est, comme lors de la 1ère guerre et la 2ème guerre mondiale, l’utilisation des enfants du peuple comme chair à canons.


Avec les autres peuples du monde entier nous vaincrons, quelques soient les épreuves et les difficultés !

Le PC maoïste de France ne te propose pas un programme de réforme du système mais un poste de combat pour la révolution !

REJOINS SES RANGS, REJOINS LE FRAP !

 

PC maoïste de France
Avril 2012

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 12:25

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Dans le numéro 522 de la Forge, le PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France) annonce qu’il rejoint le Front de Gauche.

Voici les arguments :

 « Au terme d’une discussion cordiale avec les représentants des six organisations du Front de Gauche, notre parti a intégré ce front. […] La participation au Front de Gauche place notre parti devant de nouvelles tâches, de nouvelles responsabilités et de nouveaux combats. […] La première, c’est de gagner les travailleurs, les masses […] c’est faire en sorte qu’elles s’emparent des mots d’ordre, de la perspective de rupture avec la politique néolibérale et avec le système […]. Les obstacles ne manquent pas. La perte de confiance dans la volonté des forces de la gauche de vraiment vouloir s’engager dans ce combat, « jusqu’au bout », c'est-à-dire, qu’elles continuent le combat après les élections, qu’elles ne cèdent pas sur leurs engagements […]. C’est pourquoi, nous pensons […] que les collectifs du Front de gauche, ou les « assemblées citoyennes » doivent être les instruments de mobilisation, de lutte. […] Ce n’est pas contradictoire non plus avec la campagne pour les présidentielles et les législatives […]. C’est la condition pour que le candidat du Front de Gauche, J.L. Mélenchon, fasse le résultat le plus élevé possible et que, dans la foulée, il y ait des candidats du FdG aux législatives qui soient élus. […] Mais il faut aussi que les forces du FdG convainquent de leur détermination à réaliser les ruptures nécessaires, à « faire payer le capital », à refuser de faire payer la crise aux travailleurs, aux chômeurs, aux masses. »

« Le programme du Front de Gauche – Ce programme est le socle politique sur lequel les forces qui composent ce front sont prêtes à se battre ensemble. Ce socle est forcément le fruit de compromis entre les positions des différentes composantes du front. C’est le propre même d’un « programme partagé ». »

« Notre parti milite depuis plusieurs années pour l’unité politique de la gauche de transformation sociale autour d’axes de rupture avec la politique néolibérale. […] [La crise] pose avec acuité la nécessité de construire une alternative de rupture sur tous les fronts avec cette politique et avec le système qui la sous-tend. […] [L]e Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. […] Avec la plupart des composantes du Front de Gauche, notre parti a déjà mené des campagnes politiques, notamment celle des régionales. Nous nous retrouvons ensemble sur de multiples fronts de la lutte politique et sociale, dans le cadre de collectifs. […] Notre souhait est que le Front de gauche s’élargisse encore à d’autres forces politiques, sociales, aux associations, aux militants du mouvement syndical, aux organisations qui luttent pour le droit des femmes, aux organisations de la jeunesse… »

Qui est le PCOF et quelle est son histoire ?

Le PCOF est né en 1979 d’une scission du PCMLF à l’issue de son 2ème Congrès, dont la liquidation totale surviendra quelque temps après la mort de Mao Zedong. Le PCOF, dans son 1er Congrès, a suivi Enver Hoxha, dirigeant du Parti du Travail d’Albanie, après la restauration du capitalisme en Chine. Il s’est construit contre le maoïsme, ralliant des militants troublés après les restaurations successives en URSS, dans les ex-pays socialistes, puis en Chine.

Dans le programme de son premier Congrès voilà ce que disait le PCOF :

« Le Parti lutte pour la destruction complète du système d’exploitation de l’homme par l’homme et l’instauration du communisme à l’échelle mondiale… Pour atteindre cet objectif final, il faut renverser la bourgeoisie, détruire l’appareil d’Etat bourgeois, instrument de la dictature de la classe bourgeoise… L’objectif stratégique du parti est d’instaurer la dictature du prolétariat et d’édifier le socialisme… Pour réaliser cet objectif, le prolétariat et les masses opprimées dirigés par le Parti doivent user de la violence insurrectionnelle. »

Dans le chapitre 2 - « La direction du Parti » il est dit :

« Le rôle du Parti est de diriger l’activité des masses… Pour mettre en déroute le révisionnisme et soustraire les masses à l’influence de tous les courants réactionnaires et réformistes. »

« Le parti exerce sa direction politique sur le mouvement ouvrier et populaire… Cette tactique doit s’appuyer sur le niveau de confiance des masses et être différente selon les couches auxquelles le Parti s’adresse. »

Pour ce faire le PCOF avait généré des organisations de masses : « Opposition Syndicale Révolutionnaire », « Union de la Jeunesse Anti-impérialiste et Antifasciste », « Union Révolutionnaire et Populaire contre la réaction, le fascisme et la guerre ». Avant son 2ème Congrès, il les sabordait puis approuvait les « accords de Matignon », accords colonialistes pour la Kanaky, au lieu de les dénoncer.

« Afin de ranger les grandes masses de travailleurs sous la direction du Parti et de créer les conditions pour lancer l’appel à l’insurrection révolutionnaire, le Parti peut envisager la formation d’un gouvernement provisoire représentant une large union des masses populaires ; une forme de transition (souligné par nous) pour la Révolution. Il doit servir au prolétariat à accumuler, en peu de temps, le maximum de forces pour l’assaut final de sa prise du pouvoir…trois conditions nécessaires à la formation d’un tel gouvernement :

I.            Que l’appareil d’Etat de la bourgeoisie soit désorganisé et paralysé.

II.           Que les grandes masses du peuple se dressent contre le fascisme et la réaction.

III.         Que les partis sociaux-démocrates et révisionnistes aient perdu une partie importante de leur influence au profit du Parti Communiste et se trouvent désorganisés et divisés. En particulier, il faut que la base de ces partis rejette avec force leur politique de trahison et en dénonce les dirigeants corrompus et vendus à la bourgeoisie. »

Le PCOF introduit une période de transition entre la dictature de la bourgeoisie et celle du prolétariat, comme le PCMLF l’a fait avec la démocratie populaire fondée sur la dictature du prolétariat. Aujourd’hui, le PCOF se rallie à un « programme commun » d’alternative démocratique.

Le PCOF, paradoxalement, reprend le maoïsme mais à l’envers. Il propose d’instaurer une période transitoire entre le capitalisme et le socialisme. Les maoïstes revendiquent une période transitoire mais uniquement dans les pays opprimés par l’impérialisme. La nécessité de cette période transitoire dans les pays opprimés prend ses racines dans le fait que dans les pays opprimés par l’impérialisme, l’analyse de classe est différente que dans les pays impérialistes (lire Analyse des classes de la société chinoise, Mao Zedong, 1926).

Dans les pays opprimés, il y a la classe ouvrière (faible numériquement mais représentant l’avenir de la révolution), le semi-prolétariat (paysans pauvres, petits artisans,…), la petite bourgeoisie (forte numériquement et composée des paysans propriétaires, petits commerçants, étudiants, etc.), la bourgeoisie nationale (oscillant entre révolution et réaction mais globalement pour l’indépendance nationale), les propriétaires fonciers féodaux et la bourgeoisie compradore et bureaucratique (permettant aux impérialistes de piller leur propre pays).

Etant dans un statut semi-colonial semi-féodal, la première étape de la révolution dans les pays opprimés est de se débarrasser de la domination impérialiste qui trouve son appui dans l’alliance entre la bourgeoisie compradore et bureaucratique et les féodaux. La révolution, elle, trouve son appui dans la classe ouvrière, le semi-prolétariat et une partie de la petite bourgeoisie et de la bourgeoisie nationale.

La tâche est alors de se débarrasser complètement des féodaux et compradores et commencer la construction du socialisme. Voilà pourquoi les maoïstes affirment qu’il y a une étape de transition, appelée Démocratie Nouvelle, pour parvenir au socialisme dans les pays opprimés.

En revanche, les maoïstes ne fixent pas de période intermédiaire pour les pays impérialistes. La dictature du prolétariat se concrétise directement par la prise du pouvoir par la révolution au cours d’une lutte, d’une guerre prolongée se terminant par l’insurrection générale, la destruction totale de l’appareil d’Etat bourgeois. Il n’y a aucune nécessité de période transitoire en tant que telle.

La démarche d’aujourd’hui du PCOF est très en retrait de ses hypothèses de 1979. Le gouvernement qu’il est prêt à soutenir est celui d’un Etat bourgeois, dirigé par la social-démocratie qui ne remet pas en cause le système, ni ne veut rompre avec le capitalisme. Il ne veut que prétendre lutter contre le libéralisme, qui n’est qu’une des théories économiques du capitalisme, et non contre le capitalisme lui-même, à son stade impérialiste.

Dans la partie « Le Front Ouvrier contre le Capital » du programme de 1979, le PCOF affirmait :
 
« La lutte contre le révisionnisme est une nécessité vitale pour la victoire de la révolution. Elle doit se mener en théorie comme en pratique, afin de démasquer l’idéologie et la politique de collaboration de classe des révisionnistes du PCF et des autres partis réformistes. »

Le PCOF nie aujourd’hui la thèse marxiste-léniniste dont il se réclamait hier, et celle du maoïsme. Il ne combat plus le révisionnisme et la voie social-démocrate dans laquelle est embourbé le PCF aujourd’hui.
 
Cet extrait du 1er Congrès du PCOF montre que les racines du révisionnisme qu’ils dénonçaient à l’époque, déjà appréhendé par des camarades, se concrétisent ouvertement dans le communiqué intitulé « Le Parti Communiste des Ouvriers de France est membre du Front de Gauche » (voir les extraits plus haut). Le PCOF est pour une alternative au libéralisme. On est loin de la « dictature du prolétariat » proclamée en 1979.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 14:15

La première réaction après la tuerie de Toulouse est celle de l’horreur devant le massacre d’enfants juifs. Comment ne pas faire le lien avec un passé pas si lointain où les « terroristes » de l’époque, les résistants, communistes, juifs dont des milliers d’enfants, étaient remis entre les mains des nazis par Papon, préfet du fasciste Pétain.

 

Au-delà de l’horreur que représentent ces meurtres, cette tuerie pose la question des causes justes et des causes injustes et de la manière dont elles sont défendues.

 

Le massacre perpétré par Mohamed Mehra à Toulouse trouve ses sources dans la haine contre l’impérialisme occidental, particulièrement l’impérialisme français en Afghanistan, mais aussi contre la répression israélienne envers le peuple palestinien. Il aurait voulu venger les afghans tués par les troupes d’occupation et les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne à Gaza.

 

S’en prendre à des enfants déconnectés de la politique sioniste d’Israël fait de Mohamed Mehra un antisémite. Mais il a également exécuté des militaires parce que les troupes françaises occupent l’Afghanistan où dernièrement un soldat américain a abattu une vingtaine de civils dont des enfants. Ses meurtres n’étaient donc pas uniquement à caractère antisémite. Pendant un temps, le doute planait même si le tueur n’était pas néo-nazi. Dans tous les cas, l’auto-reportage vidéo réalisé par Mohamed Mehra est du même type que les vidéos de Bagram de l’armée américaine ou que les films nazis.

 

Une cause juste peut être défendue par différentes forces avec différentes idéologies. Ce qui nous permet de distinguer qui est qui est donc l’objectif que chaque force veut atteindre.

 

Par exemple, la lutte contre l’occupation de l’Afghanistan par les impérialistes est une cause juste et il est juste que sur place, la résistance s’organise pour les chasser. Comme le disent nos camarades du Parti Communiste (Maoïste) d’Afghanistan [PC(M)A], l’ennemi principal sont les occupants impérialistes et les talibans sont l’ennemi stratégique. L’objectif premier est de chasser les impérialistes d’Afghanistan et l’objectif à plus long terme est de battre les talibans qui veulent faire marcher la roue de l’histoire à l’envers et veulent imposer un système d’exploitation. Ainsi, il y a dans la résistance afghane plusieurs forces, dont le PC(M)A a comme idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme et les talibans et Al-Qaïda qui ont comme idéologie l’islam politique.

 

Pour défendre une cause juste, il y a une différence fondamentale dans les méthodes de lutte et le choix des cibles.

D’un côté, la stratégie des maoïstes ne s’arrête pas à la libération nationale. Leur objectif est d’instaurer la démocratie nouvelle, ouvrant la voie au socialisme. Les maoïstes s’attaquent à l’ennemi sur le terrain même où se déroule la Guerre Populaire. Ils construisent avec le peuple le nouveau pouvoir, exproprient les propriétaires fonciers dans les zones où ils sont présents, aident à la création de comités populaires, ouvrent des écoles, etc., préparant la démocratie nouvelle. Dans la Guerre Populaire menée par les maoïstes, les femmes se libèrent et prennent le fusil à côté des hommes.

 

De l’autre côté, la stratégie des talibans est d’instaurer la charia après avoir libéré le pays. Cela ne vise pas à instaurer une démocratie nouvelle, ni à libérer la femme et encore moins à s’appuyer sur la lutte de classes pour instaurer une société égalitaire, le socialisme, et encore moins le communisme.

 

Ainsi, même si la lutte est commune contre l’occupant impérialiste en Afghanistan, les objectifs stratégiques et les méthodes s’opposent : d’un côté les Camarades du PC(M)A visent les occupants (troupes US, britanniques, françaises, etc.) et en même temps mobilisent le peuple pour son émancipation sociale, pour se débarrasser de tous les réactionnaires (y compris les talibans), pour la révolution en construisant pas à pas le nouveau pouvoir populaire ; de l’autre côté, les talibans combattent les occupants pour mettre en place un régime qui opprimera le peuple et qui maintiendra l’exploitation, préservant l’élite féodale.

 

Pour les maoïstes :

 

·         On n’exporte pas la révolution, ni la lutte de libération nationale, car ce n’est pas compris par la population où cette exportation a lieu (cela échoue, même quand on s’appelle Che Guevara). Un soutien peut être organisé mais il doit consister à gagner la sympathie des masses et non à des actions isolées criminelles.

 

·         Même si la cause est juste, elle ne peut être comprise comme telle si elle prend comme cible de simples gens, des enfants. De manière générale, dans toutes les luttes et tous les combats, les communistes doivent obéir fermement au principe de « ne pas toucher à un cheveu des masses » et s’opposer au terrorisme aveugle qui ne sème que la confusion.

 

·         Agir comme Mohamed Mehra ne fait que renforcer le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme. L’ennemi de classe en appelle toutes tendances confondues à l’unité nationale contre le terrorisme, renforce l’appareil d’Etat. Il met en place au nom de la « sécurité » un appareil policier encore plus fort, une surveillance de toute la population, poursuit la construction du fascisme moderne en piochant dans l’arsenal idéologique de l’extrême droite.

 

 

La lutte en Afghanistan est celle du peuple afghan, qu’ils soient musulmans, maoïstes ou autres. La lutte en Palestine est celle du peuple palestinien. Le meilleur des soutiens à ces luttes justes est de mener la lutte dans son propre pays pour la révolution, par la mobilisation des masses.

 

La tuerie de Toulouse montre que la tactique est le reflet de la stratégie. Si la stratégie n’est pas celle de la défense du peuple, la tactique fausse qui en découle ne peut produire que le rejet du peuple et nuire à la cause juste qui existe réellement.

 

Que ces remarques permettent que de tels drames soient évités afin que progresse la lutte de libération nationale du peuple afghan, du peuple palestinien, des peuples du monde contre l’impérialisme et ses chiens de garde et qu’au cœur des citadelles impérialistes se lèvent les masses pour la libération sociale jusqu’au communisme à l’échelle mondiale.

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/Hammer_sickle-2.png

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:33

http://www.anarkismo.net/attachments/feb2009/gwada_lkp.jpg
 
En Guadeloupe, L’Etat et les collectivités s’étaient engagés en février 2011 à faire respecter les baisses de prix, les baisses de taxes comme l’octroi de mer et lutter contre la pwofitasyon sur les prix.


Aucune sanction n’a été prise contre les contrevenants par le Groupe d’Intervention Régional (GIR). En Martinique, les prix sont supérieurs de 84% de ceux de la France.


Les autorités refusent de révéler le prix d’achat du carburant et prétendent que celui du Golfe du Mexique tout proche ne correspond pas aux normes européennes. Ce qui permettrait pourtant de diminuer le coût à la pompe.


L’approvisionnement en eau est ponctué de coupures. Les causes : réseau de distribution obsolète, captage déficient, ressource impropre à la consommation, prix élevés et fournisseurs multiples.


Pas un centime des 100 000 € demandés n’a été versé au Bureau d’Etudes Ouvrières créé par le LKP pour étudier et contrôler l’évolution des prix et améliorer le pouvoir d’achat.


Après avoir touché des subventions, certains employeurs refusent d’appliquer les accords sur les salaires signés en 2009, alors qu’ils sont inférieurs de 40% à ceux de la métropole et que les charges et loyers continuent d’augmenter.
Le LKP a grandi et s’est fortifié dans les luttes, analysant la nature de l’Etat, de ses  institutions, de la Région et du département. « Aujourd’hui, à l’approche des élections présidentielles, ils se chamaillent. Et pourtant tous bords politiques confondus, ils n’ont pas respectés les accords signés. » « Il s’agit pour le peuple de Guadeloupe de poursuivre et de gagner le combat contre l’entreprise  d’en faire des êtres sans terres, sans culture, sans âme, sans histoire, sans héros ; des êtres sans vie. Nous sommes des femmes et des hommes dignes, comme tous les peuples du monde, capables de nous battre et de vaincre.


Ni mendier, ni réformer, ni amender, ni même négocier pour résister. Mais nous mettre debout, tout simplement comme des femmes et des hommes dignes. Revendiquer cette posture,  propager et diffuser l’idée d’une confrontation décisive avec le système colonial et capitaliste, telle est notre tâche du moment, aujourd’hui et demain. »
« Il nous faut poursuivre la lutte et : Fédérer toutes nos richesses créatrices, capables de nous ouvrir la voie de la souveraineté. »


Le LKP appelle donc à une journée d’actions et de mobilisation le mardi 27 mars prochain.

QUELLE EST LA POSITION DU PC MAOISTE DE FRANCE

Notre Parti considère la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Kanaky, la Réunion, Mayotte, St Pierre et Miquelon, les Kerguelen, les TOM comme les dernières colonies ; des postes stratégiques de l’impérialisme français disposés tout autour de la planète, un espace maritime de pêche et de prospection des ressources naturelles considérable (plus de 11 millions de km²).


Le rôle des communistes en général et en France en ce qui nous concerne est de combattre le système capitaliste dans notre propre pays mais aussi de combattre sa domination coloniale, son intervention dans les affaires intérieures des autres nations. C’est L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN auquel aucun parti réellement communiste ne saurait se soustraire.


Un peuple libre ne saurait en opprimer et exploiter un autre.


NOUS SOMMES POUR LE DROIT DES NATIONS A DISPOSER D’EUX-MEMES !


NOUS SOMMES POUR LE DROIT A L’AUTODETERMINATION !


SOUTENONS LA LUTTE DU PEUPLE GUADELOUPEEN ET DES AUTRES PEUPLES COLONISES PAR L’IMPERIALISME FRANÇAIS !


PC maoïste de France
Mars 2012

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 15:06

La révolte a éclatée sur l’Ile de la Réunion, une des dernières colonies françaises, « département » français avec la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte. Il faut également considérer comme colonies les COM (Collectivité d’outre-mer, anciens TOM en quelque sorte) comme Saint Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint Martin, la Polynésie, Wallis-et-Futuna et Clipperton. Il faut également ajouter la Kanaky et les terres australes et antarctiques (inhabitées en dehors des scientifiques et militaires français) avec les îles Kerguelen, la Terre-Adélie, les îles Crozet, les îles Saint-Paul et Amsterdam et les îles Eparses qui sont traitées différemment par l’impérialisme français.

 

L’impérialisme français a plusieurs avantages à conserver ces colonies :

 

  1. De certaines de ces colonies, la France retire des ressources minérales (or et autres métaux en Guyane, nickel en Kanaky) ainsi que des ressources vivrières dont la canne à sucre, les bananes et l’ananas.

 

  1. La plupart des DOM-COM et autres territoires constituent des colonies de peuplement, mais surtout un réseau stratégique autour de la planète, assurant une présence militaire diffuse.

 

  1. Ces territoires permettent l’extension des eaux territoriales, l’élargissement des zones de pêche.

 

Petite histoire de la Réunion

 

L'île de la Réunion est explorée en 1528 par le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas. C’était une île déserte.  Elle devient une possession française en 1638 et reçoit le nom d'île Bourbon en 1649 et devient une colonie l’année suivante. En 1646, le gouverneur Pronis  importe des esclaves (Cafres, Malgaches, Indiens). En 1664, peuplée de 1000 habitants, elle est placée sous le contrôle de la Compagnie des Indes qui utilise les esclaves pour la culture du café. A la fin du 18ème siècle, l’île est peuplée de 22500 habitants dont 4/5 sont Noirs. Sous Mahé de la Bourdonnais (1735-1746), les esclaves se révoltent et deviennent les « Nègres Marrons », nom donné aux esclaves en fuite. Le poivre, le coton, le giroflier sont introduits et cultivés par les esclaves. La Compagnie des Indes orientales perd ses privilèges en 1768. Le peuplement blanc se développe. En 1793, la révolution française n’abolit pas l’esclavage, il faut attendre 1848. Durant le 19ème siècle, des plaines du sud sont irriguées, une route circulaire est construite et le chemin de fer est développé en 1882. L’ouverture du canal de Suez porte un coup à l’économie de l’Ile : c’est la crise de la canne à sucre.

 

En 1942, la Réunion rejoint la France libre. En 1946, elle devient un département d’outremer (comme l’Algérie qui elle est divisée en trois départements). En 1982, la loi de la décentralisation est un leurre : la Réunion n’a pas l’indépendance.

 

La situation aujourd’hui

 

Aujourd’hui, l’île est surpeuplée avec 200 habitants au km². Une forte partie de la population est contrainte d’émigrer vers la métropole. On retrouve d’ailleurs le même phénomène dans les Antilles. Un bon nombre est nommé dans les services publics de métropole, alors que des métropolitains sont appelés à émigrer à la Réunion, avec des salaires et privilèges non négligeables, dont une prime de vie chère que ne touche pas les Réunionnais. La balance commerciale est déficitaire de 20%. 50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

 

Ajoutés à cela, les coupes budgétaires, les augmentations des impôts, le démantèlement des services publics, la diminution des droits sociaux, le mal-logement, le chômage massif des jeunes, la répression policière de type colonial, tous ces ingrédients ont provoqué la révolte d’aujourd’hui, qui s’inscrit dans la lutte continue contre le colonialisme et le néo-colonialisme qui réduisent la population descendante des esclaves du colonialisme et de l’impérialisme à une misère toujours plus grande.

 

La grève des transporteurs autour du prix du carburant n’a été que l’étincelle qui a mis le feu à la plaine. D’autant plus que comme pour toutes les dernières colonies, le droit d’autodétermination est nié au peuple réunionnais qui continue à être exploité et opprimé par l’impérialisme français.

 

La lutte du peuple réunionnais est juste et nous devons la soutenir !

 

PC maoïste de France

Février 2012

 

 http://berthoalain.files.wordpress.com/2012/02/aleqm5gzvw-50nllhhni3kiyxypebnzd2q.jpg?w=457

 

http://berthoalain.files.wordpress.com/2012/02/a5-26a04.jpg?w=457

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