UNE SEULE SOLUTION
LA REVOLUTION PROLETARIENNE
Le 1er mai cette année va se dérouler en France
dans un contexte particulier, celui des élections présidentielles. Le chômage sous diverses formes n’a pas diminué comme on nous le prétend. Les contrats précaires de gauche avec des exonérations
pour le patronat ont été remplacés par d’autres de droite dans le cadre de la restructuration du capital à l’échelle européenne et mondiale, restructuration qui vise à augmenter le taux ou la
masse de la plus-value des multinationales. Pour maintenir le taux de profit, elles suppriment des emplois, démantèlent les usines, les transfèrent là où la main d’œuvre est moins chère, le
pouvoir d’achat baisse, la Bourse flambe.
Des centaines de millions de producteurs des pays opprimés ruinés rejoignent les bidonvilles, fuient vers l’Europe ou les USA au péril de leur vie, ils
deviennent des parias sous-payés, sans-droit, sans logement, harcelés par la police, menacés à tout moment d’expulsion. Les impérialistes pillent les pays opprimés, soutiennent les
dictatures, sont responsables des guerres et des massacres de population. Ils arment les seigneurs de la guerre, interviennent pour défendre les intérêts des multinationales. La guerre terminée
ils reconstruisent pour le profit, pendant que les ONG viennent panser les plaies. Les gouvernements de gauche, comme de droite ne veulent pas régulariser les sans-papiers, régularisation qui
comblerait une partie du trou de la Sécu et relèverait le niveau des salaires. Ils crient à l’insécurité, mais c’est le système qu’ils gèrent qui la crée. Ils refusent de réquisitionner les 2
millions de logements vides, en commençant par les institutionnels. Cela ferait chuter le prix de l’immobilier et stopperait la spéculation. Ils parlent d’écologie, sont contre la dégradation d e
l’environnement, mais ne veulent pas en finir avec le système capitaliste qui les produit. Pour lutter contre la pollution, l’effet de serre, il faut supprimer les secteurs parasitaires, mettre
en œuvre les solutions techniques qui existent, mais le système capitaliste met la rentabilité et non le besoin en avant et bloque, freine la mise en œuvre d’un tel programme.
Les grands partis de droite ou d’extrême droite, de gauche parlent de patrie, d’identité nationale, de drapeau, mais la bourgeoisie capitaliste, délocalise,
brade le patrimoine produit par les prolétaires et travailleurs français ou immigrés, avec ou sans papiers. Le prolétaire est pour l’Unité des nations, il est internationaliste car la lutte
des prolétaires d’un pays donné sert la lutte des prolétaires des autres nations. Pour s’émanciper il doit d’abord lutter dans le cadre national dans lequel il vit qu’il soit français ou
immigré.
Les partis qui se présentent aux élections : sociaux-démocrates, révisionnistes sont des partis ouvriers-bourgeois (Lénine), les meilleurs défenseurs du
système. Ils désarment idéologiquement le prolétariat, ce qui conduit à la désorganisation du mouvement ouvrier, du syndicalisme de classe. Quant aux partis opportunistes, ils représentent la
petite bourgeoisie qui oscille sans arrêt. Les uns et les autres n’ont pas de programme indépendant pour le prolétariat, de programme révolutionnaire.
La révolte générale couve, car « quand il y a oppression, il y a résistance ». L’Etat devient un Etat policier. Les partis de droite, de gauche demandent
le renforcement de la police, plus de moyens pour combattre la révolte légitime de la jeunesse populaire. Les rafles se multiplient, Place de la République contre les immigrés venus chercher un
repas près des Restau du Cœur, contre les africains l’année dernière au métro Château d’eau, contre les kurdes, les tamouls, les chinois dans le 10ème, 18ème, 19ème
,20ème, les enfants sans papiers sont enlevés à la porte des écoles. La police s’attaque aux grands-pères, et même à une maîtresse d’école. Les sans-papiers sont chassés de
la Bourse du Travail où ils s’étaient réfugiés. Mais les travailleurs de ce pays, les vrais démocrates, français ou immigrés tolèrent de moins en moins la violence policière et s’opposent
aux méthodes du fascisme moderne.
Contre l’usurpation de nos droits, les discriminations etc. ON A RAISON DE SE REVOLTER !
Les élections ne changeront rien, que soit les résultats. ll faut se préparer à la lutte, car la situation va se dégrader et la répression se durcir. La
« gauche », tout comme la droite, ne peut tenir ses promesses car elle ne veut pas s’attaquer au système, construire un monde nouveau en tirant les leçons de la Commune de Paris, de la
Révolution d’Octobre, de la Révolution Chinoise, de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, dirigée contre les tenants de la restauration capitaliste qui ont liquidé tous les acquis du
socialisme en Chine
Les révisionnistes et les réformistes de tous poils sont le cheval de Troie de la bourgeoisie au sein de classe ouvrière et du peuple. Ils constituent un
obstacle que nous devons détruire ou contourner en reconstituant un véritable Parti Communiste, le Parti Communiste de notre époque, le Parti Communiste Maoïste, le syndicat de
classe comme l’a été la CGT, en formant des Comités Syndicalistes Révolutionnaires regroupant syndiqués ou non syndiqués, en mettant en place des Conseils Populaires dans chaque
immeuble, quartier, pour organiser la résistance contre les expulsions, développer l’entraide, créer des activités culturelles au service de la lutte, former les simples
gens à la politique prolétarienne pour qu’ils puissent prendre leurs affaires en mains.
SANS LE POUVOIR TOUT EST ILLUSION.
Pour réaliser l‘objectif révolutionnaire du prolétariat, il nous faut détruire l’appareil d’Etat pour en édifier un autre au service du peuple, par une lutte, une
guerre prolongée en nous appuyant sur l’expérience de la Commune de Paris et de la Résistance anti-fasciste dirigée par les communistes durant la 2ème guerre mondiale Les
partis maoïstes ont repris le chemin de la révolution depuis une trentaine d’années. Ils dirigent les guerres populaires au Pérou, au Népal, en Turquie, en Inde, aux Philippines,
au Bengladesh.
Ils soutiennent les luttes de libération nationale, en Palestine, le développement des luttes sociales ici et en Amérique du Sud, en Asie, en Chine, pays
dirigé par les révisionnistes qui ont restauré le capitalisme pour le plus grand malheur des ouvriers et paysans qui se révoltent de plus en plus contre les renégats et les
capitalistes.
On n’arrête pas la roue de l’histoire même si la route est semée d’embûches.
L’année dernière notre mot d’ordre était : « DE LA
REVOLTE DES BANLIEUES A LA REVOLUTION PROLETARIENNE ».
Il n’y a pas d’autre
voie, d’autre perspective possible !
REJOIGNEZ NOTRE CORTEGE
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Proletarians of all countries,
unite ! Proletärier alle länder, vereiniegt euch ! Proletari di tutti paese,
unitevedi ! Proletarios de todos paises, unios ! Bütün ülkelerin isçileri birlesiniz !
Parti Communiste Maoïste –Turquie/Nord-Kurdistan - Parti Communiste maoïste de France