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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 20:43
YDG : Les Combattants du Peuple sont Immortels ! Votre lutte est notre lutte !

Nous republions ici la traduction de la déclaration du YDG (Nouvelle Jeunesse Démocratique) suite à la mort de 3 Camarades combattants de la guérilla du TIKKO (Armée Ouvrière et Paysanne de Libération de la Turquie).

Nous leur rendons hommage en reprenant à leurs côtés leurs slogans :

 

Les Combattants du Peuple sont immortels ! Votre lutte est notre lutte !

 

Bloc Rouge


 

Publié sur Nouvelle Turquie

 

Centre d’Information : Le Yeni Demokrat Gençlik (YDG) a fait une déclaration, pour les combattants de la guérilla du TiKKO morts à Dersim, en revenant sur les événements vécus ces derniers mois en Turquie et au Kurdistan. Chacun de ces combattants du peuple ayant appartenu au YDG, le mouvement de jeunesse rend honneur à ces martyrs « Cengiz, Hakan et Özgüç… Ces camarades, avec qui nous avons milité côtes à côtes, ont longtemps lutté pour que le mouvement Yeni Demokrat Gençlik organise chaque jeune et devienne une force de combat importante contre le fascisme. Ces camarades, en s’immortalisant sans se rendre et en combattants, ont honoré et salué la lutte de la jeunesse ! Leur lutte est notre lutte ! »

 

Les Combattants du Peuple sont Immortels ! Votre lutte est notre lutte !

 

3 combattants de la guérilla du TIKKO sont tombés lors d’un affrontement durant une opération de de l’Etat fasciste turc à Dersim/Ovacık (Pulur) dans la nuit du 21 au 22 octobre. Trois combattants du peuple, Cengiz İçli (Ünal), Hakan Çakır (Yurdal), Özgüç Yalçın (Sefkan), qui ont voué leurs vies à la libération et l’indépendance du peuple, sont tombés en martyres suite à une opération, soutenue par l’aviation, commencé à 23.00h dans les alentours du village de Şahverdi à Ovacık.

 

A partir du Massacre de Suruç, l’Etat de la république turque fasciste a lancé une attaque violente et totale contre les forces patriotes (PKK) et les forces révolutionnaires, sous couvert de « lutte contre le terrorisme ». Alors que l’Etat s’était dévoilé lors de ce massacre en utilisant les militants sauvages de DAECH, il a lancé cette offensive contre les forces progressistes, en essayant sans honte d’en faire porter le chapeau aux patriotes et aux révolutionnaires.

 

Dans ces opérations, plus de 3000 personnes ont été interpelées et plus de 1000 ont été emprisonnés. En parallèle, l’Etat turc fasciste a accéléré les opérations militaires et les bombardements, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. En bombardant les villages de Zergele à Kandil, l’Etat a massacré les populations y vivant. Dans la continuité, à l’aide de snipers, les politiques de massacres ont commencé lorsque la loi martiale a été déclarée d’Amed à Muş, dans les quatre coins du Kurdistan de Turquie. Avec la même sauvagerie dont Israël fait preuve contre le peuple palestinien, Cizre à Şırnak a été déclarée Zone de Sécurité Spéciale et l’armée a occupé la ville et instauré l’interdiction de sortir dans les rues durant 10 jours. Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des enfants et de vieux, ont été massacrés. De plus, en souillant le corps dénudé d’Ekin Wan, tombée martyre lors d’un affrontement dans la ville de Varto à Muş, l’Etat a montré encore une fois comme il a peur de la résistance des femmes.

 

Plus de 100 personnes sont mortes, et plusieurs centaines d’autres blessées, lorsque l’Etat, utilisant encore ses pions de DAECH, a provoqué le massacre devant la Gare d’Ankara le 10 octobre. L’Etat, et plus particulièrement l’AKP à sa tête, nous a ainsi montré toute la sauvagerie dont il été capable d’user contre le peuple, et il continue de le montrer ! Alors qu’à l’ouest, il attaque chaque manifestation et tue les militant-e-s révolutionnaires chez eux/elles, à l’est l’Etat bombarde les cimetières des martyr-e-s. Partout dans le Kurdistan de Turquie, des opérations militaires sont effectuées dans le but de détruire et neutraliser les guérillas. C’est dans ce contexte que trois femmes de la guérilla du PKK sont tombées en martyres suite à des opérations de bombardements sur le cimetière des martyr-e-s de Pülümür à Dersim.

 

Toutes ces actions, les arrestations, la loi martiale et les massacres, les bombardements et les opérations spécifiques contre les guérillas n’ont qu’un seul but : que les opprimé-e-s, notre classe ouvrière, se rende sans combattre !


Mais en vain ! Vous n’y arriverez pas ! Ni les arrestations, ni les emprisonnements, ni les massacres n’arrêterons la lutte légitime et la résistance de notre peuple !

 

Les trois combattants de la guérilla du TKP/ML TiKKO tombés à Ovacık sont, comme les autres combattant-e-s du peuple morts en martyres, devenus des graines semées sur cette terre. Le drapeau rouge qu’ils agitaient sur la cime des montagnes n’est jamais tombé et ne tombera jamais.

 

Ils ont ouvert déployé les ailes de l’immortalité sur la voix de la liberté et du salut de la classe ouvrière. Ils se battaient pour le souhait de libération du peuples kurde dont la langue, la culture, la volonté politique sont ignorées, et réduites en miette par l’assimilation, la destruction et le déni.

 

Ils luttaient pour les opprimé-e-s de chaque peuple et chaque croyance méprisé-e-s, pour chaque culture et croyance interdites. Ils résistaient pour la libération des femmes victimes de violences domestiques et conjugales qui meurent chaque jour sous les coups des hommes. Ils combattaient contre l’oppression, la violence et la terreur par laquelle les attaques néo-libérales volent la jeunesse du peuple.

 

A présent chacun d’entre eux ont pris honorablement place dans l’histoire, en tant que monument de la résistance. Chacun d’entre eux a payé son tribut et a été présent sur chaque terrain des luttes de la jeunesse, et à présent ces camarade sont devenus immortels en devenant un exemple pour les autres.

 

Cengiz, Hakan et Özgüç… Ces camarades, avec qui nous avons milité côtes à côtes, ont longtemps lutté pour que le mouvement Yeni Demokrat Gençlik organise chaque jeune et devienne une force de combat importante contre le fascisme. Nos camarades étaient les élaborateurs et les animateurs de nos campagnes, nos conférences et de nos activités de village. Ces camarades, en s’immortalisant sans se rendre et en combattants, ont honoré et salué la lutte de la jeunesse ! Leur lutte est notre lutte ! Nous agiterons sur les plus hautes montagnes le drapeau qu’ils nous ont transmis !

 

Les Martyrs de la Révolution sont Immortels !

 

Les Combattant du Peuple sont Immortels !

 

Yeni Demokrat Gençlik

 

 

Traduit de : http://www.ozgurgelecek.org/manset-haberler/17220-ydg-halk-savaclar-oeluemsuezduer-muecadeleniz-muecadelemizdir.html

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:15
Hommage aux victimes de l'attentat fasciste d'Ankara

Le 10 octobre 2015, une manifestation pour la paix était organisée à Ankara à l'appel des centrales syndicales et des organisations démocratiques et révolutionnaires turques et kurdes. Lors de cette mobilisation populaire, deux bombes ont explosé au milieu de la foule. A l'heure actuelle le bilan est de plus de 120 morts et 250 blessés. Comme pour le massacre de Suruç, la complicité de l'Etat turc est évidente. Suite à cet attentat, la police turque a attaqué les manifestants au canon à eau et au gaz lacrymogène, tirant même en l'air à balles réelles pour disperser la foule, ainsi se comporte le gouvernement fasciste d'Erdogan.

 

Les attaques fascistes contre le mouvement kurde et la gauche révolutionnaire de Turquie n'ont fait que s'amplifier ces derniers mois. Au massacre de Suruç ont fait suite les attaques de l'armée turque contre le PKK, des grandes vagues de répression contre le mouvement communiste, les massacres de civils kurdes comme ce fut le cas à Cisre et aujourd'hui un nouvel attentat.


L'AKP et DAESH marchent main dans la main pour tenter de briser le mouvement de libération national kurde et les organisations révolutionnaires en Turquie. Cela bien sûr avec la complicité active des impérialistes européens et américains qui par l'intermédiaire de l'OTAN ont affirmé « le droit de la Turquie à lutter contre le terrorisme », c'est-à-dire à réprimer dans le sang tous les mouvements allant contre les intérêts des puissances impérialistes et luttant contre le système capitaliste. Plus qu'une caution morale, les gouvernements impérialistes offrent une aide concrète au régime fasciste en Turquie en persécutant sur le sol européen les révolutionnaires en exil. Les arrestations des militants et militantes de l'ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) en sont le triste exemple.

 

Nous tenons aujourd'hui à affirmer une fois de plus notre solidarité avec la lutte légitime du peuple kurde et des organisations représentant ses intérêts, ainsi qu'avec nos camarades communistes qui luttent en Turquie. Les attaques fascistes servent à terroriser le peuple, à le museler. Mais une fois de plus nous pouvons voir que la terreur ne suffit pas à faire baisser la tête à un peuple qui lutte pour la liberté. Suite au massacre d'Ankara, le peuple et les partis qui le représentent sont descendus dans la rue pour demander des comptes déclarant « Chez nous ce n’est pas par des mots que l’on demande des comptes au fascisme ! Chez nous ce sont les balles qui demandent des comptes ! ».

 

Quand DAESH et Erdogan attaquent le mouvement communiste de Turquie et le mouvement de libération national kurde, ils attaquent les communistes et les peuples opprimés du monde entier. L'internationalisme prolétarien est bien plus qu'une idée abstraite, c'est une lutte à mener et nous ne laisserons jamais massacrer nos camarades sans réagir. Nous appelons donc à participer partout en France aux manifestations aux côtés de nos camarades Kurdes et de Turquie. Nous appelons également à un rassemblement offensif à Clermont-Ferrand le samedi 17 octobre à 14h30 place de Jaude pour affirmer notre solidarité avec le Kurdistan et le mouvement révolutionnaire de Turquie. Ici nous demanderons des comptes aux impérialistes qui ont toujours soutenu l'AKP et nous répondrons coup pour coup aux attaques contre le mouvement communiste international, y compris en ciblant les intérêts du gouvernement turc en France et en attaquant frontalement les impérialistes et leur chiens de garde.

 

SOLIDARITE AVEC LE MOUVEMENT COMMUNISTE DE TURQUIE !

VIVE LA LUTTE DU PEUPLE KURDE !
HONORONS LA MEMOIRE DES MARTYRS TOMBES POUR LA CAUSE DU PEUPLE !

 

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 23:14
Après le massacre de Suruç : répression et résistance !


Depuis l'attentat mené par DAESH dans la ville de Suruç qui a coûté la vie à une trentaine de militants et militantes de SGDF, l'organisation de jeunesse liée au MLKP, la Turquie est en proie à une grande vague de répression.

 

Le gouvernement réactionnaire de l'AKP fournit un soutien à peine voilé aux djihadistes de DAESH, mettant à leurs dispositions des moyens logistiques importants et permettant à ces derniers de mener leurs actions contre le Rojava à partir du sol turc. Les réactionnaires ne veulent pas d'une quelconque possibilité de voir naître un État Kurde, ils s'appuient donc sur les forces féodales et barbares de DAESH pour mener une sale guerre, une lutte d'extermination contre le peuple Kurde.

 

Non content d'appuyer directement les djihadistes dans leur lutte contre le Kurdistan et les populations qui y vivent, l'Etat turc s'en sert de prétexte pour mener de grandes opérations de répression contre les révolutionnaires.

 

C'est sous prétexte de lutter contre DAESH que la police turque a arrêté plus de 600 personnes depuis le vendredi 24 juillet, principalement des militants et militantes d'organisations révolutionnaires et progressistes comme le DHKP-C et le PKK. Au cours de cette opération, une militante du DHKP-C est tombée en martyre, lâchement assassinée par la police. La police a ensuite perturber l'enterrement de cette militante, Günay Özarslan.

 

Des opérations armées ont également été menée par l'armée turque contre des installations du PKK en Turquie, en Irak et maintenant en Syrie, mettant ainsi un coup d’arrêt au processus de paix en cours depuis deux ans entre Ankara et les rebelles Kurdes.

 

A travers tout le pays, le gouvernement de l'AKP mène une offensive de grande envergure contre le mouvement révolutionnaire de Turquie et les organisations qui le composent, ainsi que contre le PKK.


Face à l’oppression, nous ne pouvons que saluer la résistance populaire des masses de Turquie et du Kurdistan et des partis représentant leurs intérêts. Les manifestations faisant suite au massacre de Suruç ont été l'occasion de grands mouvements de résistances auxquels ont participé dans l’unité les différentes milices des organisations révolutionnaires. Les milices du TKP/ML, du MKP et du MLKP ont notamment répondu à la répression par des tirs d'armes automatiques contre la police et ses locaux. Les organisations armées liées aux différents partis révolutionnaires de Turquie ont montré une fois de plus qu'elles étaient les instruments de défenses au service de la classe ouvrière, ainsi qu'un outil nécessaire et légitime dans la juste lutte des masses opprimées vers la libération du joug de l’oppression capitaliste.

 

Nous affichons notre entière solidarité avec nos Camarades communistes de Turquie et du Kurdistan et nous saluons la lutte héroïque, menée dans l'unité par les différents partis et organisations révolutionnaires. Malgré les difficultés, la répression, la torture et les assassinats, nos Camarades de Turquie et du Kurdistan nous montrent la juste voie, celle d'un processus révolutionnaire conséquemment mené par des partis communistes en lien avec le mouvement des masses et possédant les outils politiques et militaires nécessaires à la prise du pouvoir et à la construction du socialisme. La seule voie vers la révolution c'est la guerre populaire, en Turquie comme en France !

 

Nous appelons à participer à toutes les manifestations de soutien face à la répression en Turquie, et nous tenons à rendre hommages aux martyrs de la révolution tombés les armes à la main, ou lâchement assassinés par l’État turc et les hordes de DAESH pilotées en sous main par le gouvernement de l'AKP. Les attaques actuelles contre nos camarades en Turquie et au Kurdistan sont des attaques contre nous mêmes, contre l'ensemble du mouvement communiste international. Rappelons que les pays Européens et notamment la France et l'Allemagne font front contre les révolutionnaires et les maoïstes de Turquie, les récentes arrestations des militants et militantes de l'ATIK (organisation des travailleurs immigrés de Turquie) en Europe en sont une preuve de plus. A nous de faire front avec nos Camarades pour rendre coup pour coup !

 

A BAS LA REPRESSION CONTRE LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE DE TURQUIE ET DU KURDISTAN !
A BAS LE GOUVERNEMENT DE L'AKP ET LES NERVIS FASCISTES DE DAESH !
GLOIRE AUX MARTYRS !
VIVE LA SOLIDARITE INTERNATIONALISTE !

 

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 14:55
Massacre à Suruc : Solidarité et résistance !

Manifestation le samedi 25 juillet à 14h à Gare de l'Est (Paris) à l'appel de l'ACTIT (Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie). Soyons nombreux pour affirmer notre solidarité !

Photos et vidéo des manifestations en Turquie en bas de l'article.

Communiqués d'organisations progressistes kurdes et de l'Etat turc en France et en Europe :

Un nouvel attentat barbare a été perpétré aujourd’hui (20 juillet) à SURUC (Turquie), face à Kobanê, faisant des dizaines de morts, essentiellement des jeunes de la Fédération de l’Association des Jeunes Socialistes ( SGDF) qui tenaient une conférence de presse pour annoncer leur engagement dans la reconstruction de Kobanê.

Suite à la défaite cuisante infligée aux forces barbares de DAESH à Shengal (Sindjar), Kobanê, Girê Spî, par les YPG (Unités de Défense du Peuple), le gouvernement de l’AKP et ERDOGAN ont coordonné un nouveau massacre dans la ville de Suruc ( Pirsus). Alors que plus de trois cent jeunes, en très grande majorité des jeunes Socialistes du SGDF, étaient rassemblés au Centre Culturel d’Amara pour une conférence de presse, une bombe (ou kamikaze) a explosé, faisant des dizaines de morts et des centaines des blessés.

Il est évident que l’objectif de ce nouvel acte barbare est de briser la détermination du peuple kurde, des jeunes socialistes du SGDF et des forces solidaires avec la lutte légitime du peuple kurde. Ces attaques visent à anéantir les acquis du peuple kurde, obtenus au prix d’immenses sacrifices humains. La victoire de Shengal, de Kobane et de Girê Spî a infligé une défaite sans précédent aux obscurantistes et aux barbares de DAESH et à ses alliés.

Cet acte barbare a été commis par DAESH, mais il ne fait aucun doute que les commanditaires sont l’AKP, Recep Tayyip Erdogan et l’Etat Turc.

Suite à la victoire aux élections du 07 juin 2015 du HDP (Parti Démocratique des Peuples) et cela malgré le barrage de 10 %, l’AKP et Erdogan ont essuyé une défaite sans précédent. Après la victoire des kurdes à Rojava, et celle aux élections du HDP, Erdogan et son parti ont tenu des propos haineux, extrêmement dangereux préparant de cette façon, le terrain à un tel massacre. Les barbares qui ont commis cet acte pour le compte de l’AKP, ont plusieurs bases d’entrainements à Akcakale, Kilis, Hatay et Suruc. Ils sont formés par les gradés et les militaires turcs. Ces camps ont été de nombreuses fois filmés et photographiés par les médias internationaux.

Il y’a environ un an, des centaines de poids lourds chargés d’armes et de munitions étaient envoyés par la Turquie à DAESH, alors qu’à ce jour, la Turquie forme directement les militants sur son sol. Il y a quelque jours, Barak Obama, le président des Etat unis, un des pays de la coalition de lutte anti DAESH a déclaré « la Turquie doit cesser de soutenir DAESH ». Cette déclaration est une preuve de plus du soutien actif de la Turquie aux Barbares. Nous, les Kurdes, les socialistes Turcs, le parti communiste français et tous ceux qui soutiennent la lutte légitime du peuple kurde en particulier la victoire de Kobane, nous dénonçons ce nouvel acte barbare et nous déclarons encore une fois que rien ne nous empêchera de poursuivre notre lutte légitime et protéger nos acquis.

Signataires :

ACTIT SKB, Conseil démocratique kurde en France (CDKF), YS ( Young Struggle) Coordination Démocratique Kurde en Europe, Mouvement des femmes Kurde en Europe Association de solidarité France Kurdistan, FEDA.

Manifestation dans le quartier de Gazi à Istanbul

Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay
Photographe : Sinan Targay

Photographe : Sinan Targay

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 13:10
Violence policière et arrestations contre les révolutionnaires de DHF à Istanbul et à Kocaeli (Turquie)

En solidarité avec les arrestations ayant eu lieu en Turquie contre des militants et militantes du DHF en Turquie nous publions cette brève traduite du site http://halkingunlugu.net/.

 

Liberté pour les prisonniers politiques en Turquie !

 

Bloc Rouge

 


Aujourd'hui, le 27/05/2015, 18 militants de DHF (Fédération des Droits Démocratiques) se sont fait arrêter lors d'une descente de la police et des forces anti-terroristes a Istanbul et à Kocaeli. Les personnes arrêtées sont accusées d'être membre du Parti Communiste Maoïste (MKP) et d'avoir participé aux manifestations du 1er mai et pour Berkin Elvan.

 

800 force de police et anti-terroristes ont pris part au cours de ce raid contre les révolutionnaires. Il y a au moins 18 arrestations dans 10 districts d'Istanbul et de Kocaeli. Ce sont : Çağlar Fakir, Sinan Candan, Erdem Taş, Erdal Sönmez,Özge Tanır, Cihan Soyaktaş, Veysel Yıldız, Çağla Göçebe, Halil İbrahim Şeker, Kadir Çelik, Sinem Yaşar, Özgür Han Memiş, İsa Yalçın, Fırat Önal, Eren Sayilgan, Akın Odabaş et Taylan Erdogan (Kocaeli).

 

A part les arrestations des militants de DHF, DGH et DKH, la police a également saisi l'ordinateur portable du candidat DHF-HDP pour les élections Erdal Atas.

 

Selon les informations de la police, il pourrait y avoir encore des descentes contre DHF, en particulier contre Senol Akdag, Helin Felekoglu et Soner Gündüz. La police mène une enquête également contre Ali Yildiz et Ceylan Cagir. Mais ces deux la n'ont pas pu être trouvée par la police.

 

Des barricades ont été faites au cours des descentes contre les militants pour bloquer la police. Après de court affrontements, la police a réussi à détruire les barricades.

 

Aujourd'hui, il y aura des manifestations à Istanbul et dans d'autres villes contre ces violences policières.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 12:11
Pour le droit des peuples à disposer d’eux mêmes ! Reconnaissance du génocide du peuple arménien !

A la fin du 19ème siècle, dans l'Empire Ottoman, on comptait 2 millions d'Arméniens. En cette période de démembrement de l'Empire, les courants socialistes et indépendantistes naissent en Arménie. La première vague de répression fait de 200 à 250 000 victimes, quelques milliers sont convertis de force à l'islam, des centaines d'églises sont brûlées ou transformées en mosquées, des centaines de villages sont rayés de la carte. Les Jeunes Turcs, soutenus par une partie du mouvement arménien, déposent le sultan et en installent un autre. Voulant une nation turque racialement homogène, ils multiplient les exactions contre les Arméniens (20 à 30 000 morts à Adana le 1er avril 1909), boycottent les commerces tenus par les Grecs, Juifs et Arméniens.

 

Il y a 100 ans, le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (Istanbul), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du 20ème siècle. Le ministère de l'Intérieur envoie un télégramme aux Jeunes Turcs d'Alep : « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut pas tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici. »

 

Les hommes sont déportés et contraints d'accomplir des travaux très pénibles et meurent par milliers, d'autres sont exécutés. Les femmes et les enfants sont déportés dans une région désertique, marchent en plein soleil, sans vivres, sans eau, exterminés par les montagnards heureux de se débarrasser de leurs voisins, les jeunes femmes sont enlevées pour être vendues comme esclaves ou converties sous la menace et mariées de force. Après les arméniens des provinces orientales, vient le tour de ceux de l'Empire qui sont envoyés vers des camps de concentration dans le désert de Syrie dans des wagons bestiaux, où des dizaines de milliers succombent. Les deux-tiers des arméniens sous souveraineté ottomane sont éliminés.

 

Suite à la décomposition des Empires russe et ottoman, les arméniens du Caucase proclament la république d'Arménie, le 28 mai 1918.

 

Le traité de Sèvres, prévoit la mise en jugement des génocidaires. Une amnistie générale est proclamée par Mustapha Kemal, qui expulse tous les Grecs vivant en Turquie, à Istanbul.

 

De nombreux arméniens rescapés des massacres arrivent à Marseille et s'établissent en France.

 

Récemment, en Turquie, un journaliste arménien a été assassiné par les « Loups-Gris » milice d'extrême droite. Le gouvernement réactionnaire turc, le parti d'Erdogan, les extrémistes islamistes rejettent le terme de génocide, comme Mustapha Kemal en son temps.


L'ordre de détruire les Arméniens donné par le gouvernement et le ministre de l'Intérieur de l'époque est un ordre visant à la destruction d'un peuple, ce qui est un génocide.

 

Aujourd'hui le gouvernement réactionnaire turc ne veut pas reconnaître le génocide, car il ne veut reconnaître ni les droits du peuple arménien, ni ceux du peuple kurde, ni des autres minorités. Il soutient les extrémistes religieux en Turquie, mais aussi au Moyen-Orient. La Turquie est membre de l'OTAN, c'est un pilier de l'impérialisme dans la région. En Turquie, dans les prisons croupissent des centaines de prisonniers politiques révolutionnaires, et des progressistes. La torture y est couramment pratiquée.

 

RECONNAISSANCE DU GENOCIDE DU PEUPLE ARMENIEN !
DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D'EUX-MEMES !
A BAS LE REGIME REACTIONNAIRE EN TURQUIE !
VIVE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE DES PEUPLES !

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 18:57
Déclaration de soutien du Collectif Rouge Internationaliste

Nous publions ci-dessous la Déclaration de soutien du Collectif Rouge Internationaliste auquel nous participons en hommage aux révolutionnaires massacrés par l'Etat fasciste turc le 19 décembre 2000.

Bloc Rouge



Déclaration de soutien du Collectif Rouge Internationaliste
A L''HOMMAGE AUX REVOLUTIONNAIRES MASSACRES PAR L'ETAT FASCISTE TURC


Nous, membres du Collectif Rouge Internationaliste, pour la défense des prisonniers révolutionnaires, apportons notre soutien entier aux organisations révolutionnaires turques pour dénoncer avec fermeté les massacres perpétués par l'Etat fasciste réactionnaire turc contre les prisonniers politiques de ce pays, avec à chaque fois l'aval des impérialistes. Parmi l'ensemble de ces massacres, nous dénonçons en particulier le massacre du 19.12.2000 qui a conduit simultanément à l'incendie de 20 prisons, à la mort de 28 révolutionnaires et à des centaines de blessés dont 12 qui resteront handicapés à vie.


Par cette barbarie, l'Etat ne visait qu'une seule chose : imposer par la force la mise en place des systèmes d'isolement carcéral appelés "prisons de type F". Mais ce plan d'isolement carcéral s'est voulu aussi un maillon essentiel dans la politique réactionnaire de l'Etat turc pour inscrire cette opération dans une campagne plus large visant à faire plier les révolutionnaires en les amenant à renier leur projet d'émancipation sociale et à renoncer à leurs combats. Par ailleurs, par cette politique, l'Etat fasciste turc cherchait aussi plus largement à museler toutes résistances et révoltes, et à soumettre la société dans toutes ses composantes.


14 ans après, cette opération de répression des combattants révolutionnaires a aussi mis parfaitement en exergue la justice de classe de cet Etat à jamais démasquée puisque depuis lors aucun des donneurs d'ordre de ces sanglantes attaques n'a été arrêté ; toutes traces de cette ignominie éhontée ont été effacées ; les assassins, eux-mêmes, ont été promus ou récompensés pour leurs loyaux services ; et côté résistants, les peines et les conditions de détention se sont durcies avec toujours plus de répression : désormais, sont passées de mises les interdictions de visite, les cellules d'isolement, les transferts arbitraires, les entraves aux soins, et les interdictions en tout genre.


14 ans après, cette répression des prisonniers politiques révolutionnaires continue aussi à être le reflet de la soumission que tente d'imposer la réaction turque à tout le reste de la société confrontée à une paupérisation sans cesse grandissante et de plus en plus sous contrôle. Or, à travers notre soutien aux luttes des prisonniers politiques révolutionnaires, c'est bien aussi cette volonté de réprimer et d'anéantir toute résistance et opposition du peuple turc que nous condamnons.

 

Par ailleurs, et malgré ce contexte répressif, il est clair aussi que le peuple et les prisonniers politiques révolutionnaires poursuivent chaque jour leur combat pour s'émanciper du joug de cet Etat fasciste, et nous profitons aussi de cette activité pour réaffirmer notre soutien inconditionnel aux luttes de résistances des prisonniers politiques révolutionnaires et aux peuples de Turquie.


GLOIRE AUX MARTYRS DU MASSACRE DU 19.12.2000 ET DES AUTRES MASSACRES DE PRISONNIERS REVOLUTIONNAIRES !


VIVE LA LUTTE DES PEUPLES DE TURQUIE ET DES PRISONNIERS POLITIQUES REVOLUTIONNAIRES !


LIBERATION SANS CONDITION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ENFERMES DANS LES GEOLES DE L'ETAT FASCISTE TURC !


A BAS L'ETAT FASCISTE REACTIONNAIRE TURC !


Paris, le 13.12.2014

 

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:40
Vive la résistance de Kobané !

Depuis des jours et des jours la ville de Kobané est le théâtre de combats sanglants entre les forces progressistes Kurdes et les réactionnaires de l’État Islamique, cela sous le regard impassible et complice de la Turquie.

 

D'un côté, les autorités turques voient d'un bon œil le massacre en cours contre les populations kurdes car cela entre dans sa stratégie d'anéantissement de la résistance populaire au Kurdistan de Turquie.

 

Le gouvernement turc revendique une position non interventionniste sous prétexte que le YPG (Unités de Protection Populaire) est un allié du PKK, organisation que les classes dominantes qualifient de « terroriste ». Il n’empêche que la réalité est là : l’Etat dirigé par Erdogan a favorisé le passage des armes et des combattants rejoignant l’Etat Islamique mais il empêche les combattants kurdes de passer la frontière pour soutenir leurs frères et sœurs de Syrie dans la défense de Kobané.

 

De l’autre côté, les différentes forces impérialistes, qui sont les premiers responsables de la montée en puissance de Daech se bornent à un soutien minimal aux Kurdes avec quelques missiles par jours.

 

De toute façon, les impérialistes n’ont rien à offrir aux masses populaires du Kurdistan.

 

Le peuple kurde se retrouve donc une fois de plus seul en première ligne, livré aux exactions des forces féodales et aux visées impérialistes d'une coalition occidentale pour qui l'anéantissement du mouvement révolutionnaire kurde par les islamistes constituera une victoire par procuration.

 

Nous ne partageons pas l'ensemble des vues des organisations kurdes, mais l'heure n'est pas à la critique mais bien à la solidarité. Le mouvement kurde et la lutte du peuple kurde sont une composante à part entière du mouvement révolutionnaire et progressiste de la région.

 

Le rôle des femmes dans cette lutte est exemplaire, qui, tout comme le font nos Camarades en Inde, prennent les armes et montent au front, démontrant que la capacité de combat et de résistance n'est pas une question de genre mais bien une question de détermination.

 

Le peuple kurde a été maintes fois martyrisé par les valets soutenus un temps par les forces impérialistes : Saddam Hussein ou Bachar al Assad. L’Etat turc, à la botte des impérialistes US et européens a également tenté d’éliminer le peuple kurde.

 

Il continue aujourd'hui sa campagne d'extermination coloniale contre le peuple kurde en même temps qu’il développe la répression contre les partis communistes révolutionnaires de Turquie. Depuis le 6 octobre, les manifestations de soutien au peuple kurde et à la résistance de Kobané se multiplient et ont fait plus de 30 morts à l'heure où nous écrivons ce communiqué. Une telle répression d'un mouvement de soutien à une bataille pour la survie montre clairement dans quel camp se trouve le gouvernement turc.

 

Nous n'apportons aucun soutien aux impérialistes et à leur campagne d'agression au Moyen Orient. D’ailleurs lorsqu’ils évoquent le peuple kurde, c'est soit pour le qualifier de « terroriste », soit pour justifier leur nouvelle campagne belliciste en Irak et en Syrie.

 

Nous condamnons également le gouvernement réactionnaire d'Ankara qui se frotte les mains devant l’ampleur du massacre.

 

Enfin nous exprimons notre rejet de l'Etat Islamique qui est une force féodale indirectement armée par les impérialistes lors de leur lutte inter-impérialiste sur le front syrien.

 

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE KURDE QUI LUTTE AU ROJAVA !

A BAS L'IMPERIALISME ET SES VALETS !

GLOIRE AUX MARTYRS TOMBES DANS LE DEFENSE DE KOBANE !

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 20:53
En Turquie comme ailleurs, les patrons quand les patrons s'enrichissent, les ouvriers crèvent

L'explosion dans la mine de Soma en Turquie a fait 301 morts, 301 prolétaires qui ont donné leur vie. Bien loin d’être un simple accident, un coup de la fatalité, ce drame humain est avant tout un crime patronal.

 

Si 301 mineurs ont perdu la vie, ce n'est pas «la faute à pas de chance», mais bien celle des dirigeants de la compagnie Soma Kömür Isletmeleri qui est l'entreprise gérant l'exploitation de cette mine, c'est également la responsabilité du gouvernement Erdogan, qui reste le servile représentant des intérêts de la bourgeoisie.

 

Les patrons sont des parasites, des criminels qui pour accroître leur taux de profit sont prêts à risquer la vie des ouvriers et ouvrières travaillant dans leurs entreprises. Ce qui a fait crever nos frères de classe, ce sont les conditions de travail odieuses, les manquements à la sécurité et la complicité du gouvernement.

 

En 2012,  Alp Gurkan, le PDG de Soma  Kömür, se vantait d'avoir fait baisser les coûts de production dans sa mine, de 130 à 24 dollars la tonne de charbon. Si pour lui ces chiffres ont représenté une belle plus-value, un train de vie agréable et des lendemains dorés, les travailleurs en revanche les ont payés de leur sang.

 

Que les patrons ne viennent pas nous chanter leur litanie sur la fatalité, l'inéluctabilité des accidents au fond des mines. Aujourd'hui, nous pourrions travailler dans des conditions capables d'assurer la sécurité, cela demande certes des investissements et l'amélioration des conditions de travail, mais c'est possible. Si à notre époque des prolétaires meurent encore au travail, ce n'est pas une question de technique mais bien politique. Quand un ouvrier ou une ouvrière crève, c'est le patron le seul responsable, car c'est bien lui qui préfère faire trimer les hommes et les femmes dans des conditions dangereuses et dégradantes plutôt que d’investir les sommes nécessaires pour sécuriser les installations. Sous le capitalisme, la loi qui dirige l’économie c’est le profit maximum en un temps minimum, rien d’autre !

 

Ce drame est symptomatique de ce qu'est le développement en système capitaliste, les milliards pour les parasites, les oraisons funèbres pour les ouvriers, qui sont pourtant les producteurs des richesses de ce monde. Nous pouvons l'affirmer, pour le patronat, les dividendes valent plus que la vie de centaines de mineurs ! Ce genre de catastrophe, comme celle l’an dernier au Bengladesh, ne pourra que se reproduire tant que ce système n’aura pas été mis à bas !

 

Face à cela, l'indignation et la révolte est légitime, non contents de nous faire crever, les bourgeois voudraient nous faire taire. Suite à l’explosion dans la mine, des mouvements populaires ont éclatés en Turquie, et face à la colère des masses, le gouvernement a répondu par la violence, les arrestations et la répression. Non contents de couvrir les crimes du patronat, les larbins politiques comme Erdogan sont toujours prêts à assurer la « paix sociale », y compris à coup de matraque.

 

Une bourgeoisie criminelle assistée par des serviteurs politiques dévoués, c'est une réalité en Turquie, mais également en France et partout ailleurs. L’Etat n'est pas neutre, c'est un instrument au service de la classe qui dirige la société. Aujourd'hui au service de la bourgeoisie.

 

Les prolétaires n'ont rien à attendre de tel ou tel gouvernement pour lutter contre le patronat car tous lui sont fidèlement dévoués.

 

En Turquie, partout dans le monde, l'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. Ce n'est qu'en s'organisant, groupés autour de nos intérêts de classe et placés sous la direction d'un parti communiste guidé par l'idéologie marxiste-léniniste-maoïste, que nous pourrons avancer vers une société plus juste, une société où l'humain ne sera plus sacrifié sur l’hôtel de la plus-value. Cette société, c'est le socialisme en direction du communisme.  Seule la classe ouvrière peut construire un futur où l’assassinat par négligence de 301 prolétaires ne sera plus que le pâle souvenir d'une époque barbare.

 

A BAS LES PATRONS CRIMINELS ET LEURS LARBINS POLITIQUES !

SOLIDARITE AVEC LES TRAVAILLEURS DE TURQUIE !

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 23:02
Maroc : Grève de la faim des prisonniers politiques en solidarité avec le peuple Turc

 

Union Nationale des Etudiants du Maroc

Groupe Aziz ELBOUR – voie démocratique basistes

Prison locale de Boulmherez - Marrakech

 

Communiqué

48 heures de grève de la faim en solidarité avec le peuple Turc !

 

 

Le régime en place mène une attaque féroce et barbare contre les masses populaires en Turquie. Tous les moyens sont utilisés pour faire taire ces soulèvements qui dénoncent les situations de répression, d’exploitation, de marginalisation et d’oppression que subissent les masses au quotidien.

 

Mais les masses ont démontré avec force, une fois de plus, que « ce sont les masses qui font l’Histoire » et que « lorsque les masses se soulèvent, tout tremble ».

 

Les masses n’ont qu’un but : avancer sur le chemin de la victoire, sous l’étendard d’Ibrahim Kapaykaya, et elles n’hésitent pas pour cela à donner les meilleurs de leurs enfants qui se font arrêter ou tombent comme martyrs. Et tout cela sous le blackout médiatique et la propagande réactionnaire.

 

Nous voyons aussi, dans cette attaque des masses, le signe de l’accentuation de la crise dans laquelle se trouvent embourbées les institutions étatiques turques réactionnaires et valets de l’impérialisme.

 

Dans ce contexte, en lien avec la volonté du peuple Turc et celle de tous les peuples qui aspirent à la liberté en luttant pour les libertés politiques et démocratiques et pour lesquelles ont été concédés des sacrifices énormes (martyrs, prisonniers politiques, exilés…), nous avons – nous prisonniers politiques (Groupe Aziz ELBOUR) – décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures, du 14 juin au 15 juin 2013, en solidarité avec la lutte du peuple Turc.

 

 

Ibrahim ENNAJMI - 21411

Hamid ELBAGHDADI – 21413

Abdelhak ETTALHAWI – 21863

Aziz ELBOUR – 21408

Hicham ELMASKINI – 21415

Hamid ZADOU – 21404

Mohamed ELWAKASSI – 21401

Mohamed ELMOADEN – 21409

Boujmâa JAMOU – 21412

Mohamed AHRIK – 21407

 

 

 

 

Prison locale Boulmhraz – Marrakech

12.06.2013

Maroc

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:19
Maroc : Déclaration de solidarité avec le peuple Turc

Union Nationale des Etudiants du Maroc
Université Cadi Ayyad Marrakech

Déclaration de solidarité avec le peuple Turc

« En s’appuyant sur l’union et la lutte
du peuple comme seul facteur déterminant
pour anéantir le colonialisme et ses chiens de garde »

(Président Mao Tsé-toung).

Le soulèvement actuel du peuple Turc démontre au quotidien et avec persistance le caractère réactionnaire du régime en place dans ce pays. Il est aussi le signe de l’accentuation de la crise dans laquelle se trouvent les institutions étatiques - valets de l’impérialisme. Il est aussi révélateur de l’aggravation de la crise financière et de sa transformation en crise économique qui va inévitablement peser de tout son poid sur les épaules du peuple par la hausse des prix, par l’accroissement du taux du chômage, par la fermeture des usines et par les attaques contre les libertés politiques et syndicales.


De cette crise vont resurgir des plans de la réaction visant à de plus en plus d’appauvrissement, d’affamassions et exploitation des couches populaires. Cette situation va aussi avoir pour conséquence directe d’intensifier l’oppression des soulèvements populaires. Une répression d’une ampleur sans précédent touche déjà le peuple Turc qui subit chaque jour les méthodes barbares qu’utilise le régime contre les enfants, les vieillards et les femmes. Et s’ajoutent à cela l’acharnement contre les manifestants, vite encerclés et isolés pour favoriser l’intervention brutale et sans limite des forces de répression sous toutes leurs formes (police anti-émeute, police secrète…).


Par ailleurs, l’occultation de ces événements par la presse de ce pays n’est que l’expression de l’approfondissement de cette crise que traverse le régime.


Face à toutes ces attaques, les masses populaires ne restent pas les mains liées ; bien au contraire, elles ont déclenché des ripostes héroïques dans lesquelles des dizaines de martyrs sont tombés et suite auxquelles des centaines de militants ont été blessés, mutilés ou arrêtés. Les masses populaires démontrent une fois de plus qu’elles sont les forces créatrices de l’Histoire et qu’elles sont capables de changer les rapports de force en adoptant la violence révolutionnaire.


Aujourd’hui, les masses populaires en Turquie écrivent leur Histoire avec le sang de leurs martyrs et avec la résistance de milliers de leurs prisonniers, en s’opposant à toutes formes d’exploitation, d’oppression et d’asservissement, et en construisant un avenir de liberté politique et de démocratie.


Nous, en tant qu’enfants d’ouvriers, de paysans et de toutes les couches exploitées, militants au sein de l’U.N.E.M., nous saluons les masses populaires Turques et nous saluons leur détermination à se doter de toutes les armes pour assurer la défense de leurs acquis et continuer leur combat jusqu’à la victoire finale.


Nous adressons aussi notre appel à tous les militants sincères du peuple Turque à renforcer leur lutte et à participer activement dans les luttes des masses populaires afin de les organiser, de les politiser et de mener au sein d’elles une propagande acharnée pour qu’elles saisissent que les causes de l’exploitation et de l’oppression ne sont pas seulement le produit d’« Erdogan en tant que personne » mais bien l’émanation des rapports dominants de production et du système d’Etat de classes.


Oh, masses populaires ! Le président Mao Tsé-toung a dit : « rappelez-vous comment les forteresses derrière lesquelles se protégeaient les serfs et les féodalistes étaient imprenables et pourtant comment elles sont tombées les unes après les autres lorsque les masses se sont soulevées ; rappelez-vous aussi comment le temps du Tsar de Russie – l’un des despotes les plus autoritaires- s’est un jour fini et ce que sont devenues ses défenses imprenables. Elles se sont effondrées les unes après les autres sous l’effet de la force des masses ».


Aujourd’hui, les masses populaires avec toutes leurs composantes (étudiants, chômeurs, ouvriers, paysans, femmes…) manifestent dans les rues des villes de Turquie en arborant haut le drapeau de la révolution et les photos du martyr « Ibrahim Kaypakkaya ». Elles protestent, confrontent le pouvoir et créent de nouvelles formes de lutte aux yeux du monde entier. Les voilà qui continuent à combattre avec héroïsme, avec pour seule arme leur conviction en la victoire et leur abnégation totale pour la révolution.


Oui, c’est effectivement ainsi que s’expriment la volonté des masses et celle du peuple Turc, avec sa combativité et son héroïsme ; et les coups que leur porte l’ennemi ne font que consolider leurs forces. Car nous savons très bien que le marteau brise le verre mais qu’il forge l’acier.


Le peuple et la classe du prolétariat Turc sont des héros. Le peuple et tous les prolétaires sont des combattants qui s’acharnent sans relâche dans la lutte des classes, et ce jusqu’à l’avènement du communisme.


Nous soutenons, avec notre enthousiasme révolutionnaire, le combat des masses populaires et voyons se réaliser clairement ce que Mao Tsé-toung a dit : « à savoir que la répression ne fait que consolider la révolution ».


- Nous déclarons à l’opinion publique nationale et internationale notre solidarité inconditionnelle avec la lutte du peuple Turc et avec tous les peuples qui aspirent à la liberté.


- Nous dénonçons avec fermeté l’emprisonnement du camarade Georges Ibrahim Abdallah dans les geôles de l’impérialisme français, et l’emprisonnement de tous les détenus politiques au niveau international.


- Nous dénonçons avec fermeté les condamnations arbitraires contre nos camarades du groupe Aziz Albor, à Marrakech. Liberté pour tous les détenus politiques !


- Nous demandons la suspension de la circulaire tri-ministérielle.


- Nous appelons tous les démocrates et les progressistes, et tous les militants(es) épris de liberté et de justice à contribuer au combat du peuple Marocain pour raliser les libertés politiques et démocratiques.


Fait à Marrakech, le 07.06.2013

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 20:46
A bas le régime fasciste en Turquie

« A bas le régime fasciste en Turquie ! », c’est ce que répètent les militants des diverses organisations et partis maoïstes, marxistes-léninistes, marxistes, les organisations démocratiques de Turquie, les kurdes du PKK, etc.


L’Etat fasciste turc trouve ses racines dans le mouvement nationaliste de Kemal Atatürk, premier président de la République en 1923, qui massacre les arméniens, réprime les kurdes, interdit les syndicats et impose un parti unique qui perdure après son décès, jusqu’après la deuxième guerre mondiale. Un premier coup d’Etat militaire a lieu en 1960-61. Succède un régime civil. Les forces d’extrême gauche s’opposent aux forces d’extrême droite soutenues en sous-main par l’armée. En 1980, l’armée prend le pouvoir et arrête des dizaines de milliers de militants d’extrême-gauche. En 1983, l’armée apporte son soutien aux mouvements d’extrême-droite, dont les « loups gris ». En 1995, une coalition religieuse dirige le pays. L’armée impose des mesures contre les islamistes. Puis succèdent diverses coalitions conservatrices. En 2000, l’Etat veux imposer aux militants d’extrême gauche l’isolement carcéral et massacre 32 prisonniers en grève de la faim. S’en suit une grève de la faim qui fera plus de 120 morts. L’Etat ne cédera pas et imposera ses cellules d’isolement. Des dizaines de milliers de militants d’extrême gauche et kurdes continueront à être arrêtés, massacrés, emprisonnés, torturés. Des dirigeants maoïstes, marxistes-léninistes, d’extrême gauche seront abattus, torturés, assassinés, comme le fondateur du Parti Communiste de Turquie marxiste-léniniste (TKP-ML) Ibrahim Kaypakkaya tué en détention en 1973 après avoir eu les mains et les pieds coupés.
Les violences policières, le harcèlement, l’intimidation, l’emprisonnement et la torture frappent aussi les journalistes, avocats, défenseurs des droits de l’homme.


Aujourd’hui, le gouvernement fasciste tente d’imposer un gouvernement islamiste et les lois qui en découlent, favoriser encore plus la privatisation de l’économie, en lien avec les impérialistes, particulièrement avec l’impérialisme américain. La Turquie est d’ailleurs membre de l’OTAN depuis 1952 et s’en est servi pour lutter contre la guérilla communiste de son propre pays.


Mais les masses populaires frappées par la crise capitaliste se révoltent et ont raison de se révolter contre le régime fascisme turc, quel que soit le masque sous lequel il se dissimule, laïc ou religieux. La lutte contre la destruction du parc public d’Istanbul a été l’étincelle qui a mis le feu à toute la plaine, attisé par les nombreux militants et militantes révolutionnaires du pays.


Dans cette situation, les impérialistes américains et européens vont tenter de manœuvrer au nom de la démocratie. Ils aideront au « rétablissement de l’ordre » soit en imposant un autre dirigeant politique, soit en forçant Erdogan à rétablir son «autorité », à condition qu’il mette de l’eau dans son vin, c’est-à-dire qu’il accepte des « réformes » « démocratiques », qu’il renforce son rôle de chien de garde au Moyen-Orient aux côtés de l’Etat colonialiste réactionnaire d’Israël ; alors la bourgeoisie turque pourra s’intégrer à l’Union Européenne.


Mais le « printemps turc » risque d’être encore plus mouvementé qu’en Tunisie ou en Egypte car en Turquie, malgré une répression constante et massive, les forces révolutionnaires sont très présentes, la guerre populaire n’est pas éteinte, pas plus que son objectif : la prise du pouvoir par le peuple sous la direction du prolétariat dans l’objectif d’instaurer la nouvelle démocratie, puis de construire le socialisme.
Le PC maoïste de France appelle la classe ouvrière, les révolutionnaires, les progressistes à soutenir la révolte des masses en Turquie contre le régime fasciste, la réaction et l’impérialisme.

 

VIVE LA LUTTE DU PEUPLE TURC ET KURDE !

 

A BAS LE REGIME FASCISTE EN TURQUIE !

 

PC maoïste de France

 

 

 

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