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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 23:53
Sortons de l'impasse, développons le combat de classe !

La crise c’est pas la notre !


Dès la fin des « 30 glorieuses », la crise du capitalisme a commencé par l’augmentation du prix du pétrole en 1973. Cela a entraîné la baisse du taux de profit pour les capitalistes, qui ont alors mis en place des plans de restructuration de l’économie. Ils se sont attaqués aux secteurs des mines, de la sidérurgie et déjà de l’automobile avec un plan de liquidation de Renault-Billancourt.


Dans les années 90, l’implosion de l’URSS et de ses satellites a ouvert un marché immense au capital financier pour étendre sa domination. Les capitalistes ont également délocalisé une partie de la production vers les « tigres de l’Asie », ce qui a entrainé des licenciements massifs. Mais les travailleurs de ces pays, ouvriers en tête, ont lutté pour des augmentations de salaires et des droits sociaux en Corée du Sud et à Taïwan.


De son côté, la Chine offrait aux capitalistes des coûts salariaux bien inférieurs dans beaucoup de secteurs. D’autres pays vont devenir plus attractifs, comme les pays du sud-est asiatique, l’Inde, etc. Cette politique criminelle d’exploitation à outrance a notamment produit récemment un drame ouvrier au Bengladesh.


Cette politique de délocalisation de la production appliquée au fur à mesure par les gouvernements de droite ou de gauche depuis Giscard en passant par Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Hollande, a conduit à la situation que nous connaissons aujourd’hui : plus de 5 millions de chômeurs officiels et 9 millions de précaires.


L’Etat, au lieu de taxer ou exproprier les monopoles bradeurs de l’outil de production, leur verse des primes que les travailleurs payent par les augmentations d’impôts, des taxes, par la diminution des retraites, l’augmentation du nombre d’annuités, etc.


Alors que les capitalistes profitent de la crise pour réorganiser leur appareil de production et maintenir ou augmenter leur taux de profit, c’est aux travailleurs et travailleuses qu’ils font payer le prix de la crise ! Les partis à la tête des gouvernements ne représentent donc pas les travailleurs mais bien la bourgeoisie.


Les droits des travailleurs mis à mort !


L’accord de flexi-sécurité (dit Accord National Interprofessionnel) signé par la CFDT, la CFTC et la CGC apporte un sérieux coup de main au MEDEF et met le travailleur à la merci du patron.


Selon cet accord, le soi-disant « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » (PSE) – qui devrait en fait s’appeler Plan de Destruction de l’Emploi - sera soumis à un accord majoritaire ou à l’administration pour empêcher le contrôle des tribunaux qui peuvent demander sa modification ou des indemnités pour les salariés. Le patron pourra garder les travailleurs qu’il estime les plus compétents et non les plus anciens, mis à la porte avec des cacahuètes. Les entreprises pourront baisser les salaires et le temps de travail en « s’engageant » à ne pas licencier. Ceux qui refuseront l’accord signé entre le patron et les syndicats seront licenciés sur le champ, sans reclassement ou autres mesures. Les patrons pourront imposer des changements de postes ou de lieu de travail. Il y aura des prétendus droits « rechargeables » pour ceux qui auront retrouvé un emploi à condition que cela n’aggrave pas le « déficit de la Sécu ». Les CDI seront exonérés de cotisations d’assurances chômage pendant 3 ou 4 mois. Encore un cadeau aux patrons. Les soi-disant nouveaux droits accordés aux travailleurs par cet accord sont du pipeau !


Les droits sociaux, le code du travail, les retraites ont été liquidés en partie par la conciliation entre le MEDEF et les directions réformistes des syndicats. L’appel à la grève générale lors des grandes manifestations contre les retraites n’a pas été repris par les confédérations. Et pourtant c’est un blocage massif de l’économie en 1936 et 1968 qui a permis d’obtenir des augmentations de salaires et des droits nouveaux, comme c’est la Résistance armée qui a pu faire adopter le programme du CNR en 1945 qui a mis en place la Sécurité Sociale et d’autres mesures progressistes pour les travailleurs.


Mais ces mouvements historiques n’ont pu qu’arracher des concessions au patronat, sans leur arracher le pouvoir, car les partis et syndicats de lutte de classes qui animaient les luttes sont devenus des réformistes et des pacifistes. Ils disent aujourd’hui : « Il faut tenir compte de la crise, tenir compte de cette réalité, tout le monde doit se serrer la ceinture, se mettre à la place des entreprises ». Mais jamais les patrons ne se mettent à la place des ouvriers et ouvrières !


Les illusions sur la marche à suivre


Certains, comme Mélenchon, proposent la 6ème République. Ce serait une République de la démocratie, du renouveau de 1789 -qui d’ailleurs ne s’est pas déroulée pacifiquement-, et la tenue d’une nouvelle constituante qui aurait pour but de réformer le système, de conquérir des droits par la voie pacifique.


Mais Mélenchon est un vendeur d’illusion. L’Etat d’aujourd’hui sert les intérêts de la bourgeoisie, qui sont inconciliables avec les intérêts des travailleurs. Tout l’appareil d’Etat, les institutions, etc. ont la fonction de servir les intérêts de la bourgeoisie. Il est donc impossible de les réformer « de l’intérieur » au bénéfice des travailleurs. Toutes les expériences historiques le montrent.


Dans le système capitaliste, l’Etat est le représentant des classes dominantes et applique les lois qui protègent la propriété des moyens de production. Comment est-il alors possible de mener une politique pour les travailleurs sans exproprier les exploiteurs ? Comment résoudre le problème des logements vides sans procéder à des réquisitions massives ? Comment assurer une bonne santé pour toutes et tous sans enlever la propriété des groupes pharmaceutiques ? La bourgeoisie détient tous les moyens de production et l’appareil d’Etat pour les défendre et elle ne les lâchera pas sans heurts. La voie pacifique, la voie parlementaire, est donc une illusion !


Les « solutions » réformistes nous conduisent droit dans le mur car elles ne posent pas la question du pouvoir et de qui doit diriger la société et sont donc incapables de résoudre réellement la crise. Les réformistes finissent toujours par se mettre du côté du patron. En parlant de « réforme sociale » et en faisant le contraire, ils ne font qu’augmenter le danger fasciste qui s’appuie sur ces insuffisances. Surtout que la bourgeoisie en pleine crise utilisera tous les moyens pour garder le pouvoir et n’hésitera pas à faire appel aux fascistes, les pires ennemis de la classe ouvrière.


La seule solution pour combattre la crise, c’est que la classe ouvrière reconstruise les instruments nécessaires pour mener la lutte radicale, la lutte révolutionnaire pour le renversement du système dans l’objectif de prendre le pouvoir. Sans le pouvoir aux travailleurs et travailleuses, impossible de prendre en main les outils de production (les usines, les terres, etc.) afin que la production n’aie plus pour but d’enrichir une poignée mais de répondre aux besoins des larges masses. Sans le pouvoir, impossible de garantir que les droits fondamentaux soient respectés (travail, logement, éducation, santé, …). Pour cela, il n’y pas d’autre alternative que la révolution prolétarienne.


Et aujourd’hui, que faire ?


Malgré un courage sans bornes, les travailleurs et travailleuses en lutte sont le dos au mur, trompés par la prétendue « gauche » que nombre d’entre eux avaient élu pour en finir avec Sarkozy. On ne compte plus les fermetures d’entreprises (Mittal, PSA, Virgin, etc.) ou les restructurations partielles. Contre l’abandon d’un soutien efficace des confédérations syndicales, ils comptent sur leurs propres forces, s’organisent entre syndiqués et non-syndiqués. Mais une fois les luttes terminées, surtout quand la boite a fermé, il ne reste plus rien, chacun se retrouve dispersé dans la nature.


Dans une première étape, pour remédier à cela, les licenciés (ou futurs licenciés) de toutes les entreprises liquidées doivent former un Comité de Lutte permanent, dont l’objectif est d’établir un réseau sur tout le territoire, réseau comprenant les usines ou entreprises en lutte et celles qui sont menacées, pour créer un rapport de force partant de la base, pour former un Front Ouvrier indépendant des réformistes et conciliateurs de tous bords.


Dans cet objectif, nous devons poursuivre la reconstruction :

 

  • du Parti de celles et ceux qui sont exploités et révoltés, le Parti Communiste maoïste qui prend en compte les expériences du passé et élabore la ligne à mettre en œuvre aujourd’hui et demain ;
  •  
  • du Front Uni rassemblant les différentes luttes qui traversent la société et où se retrouvent toutes celles et ceux qui veulent un changement véritable ;
  •  
  • de la force populaire qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour prendre le pouvoir afin de bâtir une société sans classe ni exploitation où les travailleurs seront maitres de leur destin !


Contre les attaques de la bourgeoisie sur les droits des travailleurs,
rendons coup pour coup !


Nous ne payerons pas leur crise,
nous la résoudrons en abattant le capitalisme !


Construisons les outils de la révolution !

 

PC maoïste de France

 

Téléchargez le tract en PDF en cliquant sur le lien ci-dessous

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 08:18
Ce tract sera diffusé demain pour le rassemblement prévu le jeudi 28 juin à 10h devant le siège de PSA Peugeot Citroen :

75, avenue de la Grande Armée
Métro Porte-Maillot
RER-C Neuilly-Porte-Maillot
La Cause du Peuple



Occupons les usines avant qu’ils nous licencient !


Aujourd’hui, 60 000 emplois sont menacés à travers la France : PSA, Mittal-Florange, Doux, Fralib, etc. Sans compter les dizaines de milliers d’autres qui sont en préparation à travers toute l’Europe.

« Grâce » à la crise du capitalisme, les grands groupes réorganisent leur appareil de production à l’échelle mondiale. Pour les patrons, cette réorganisation a pour but de tirer le profit maximum ; pour les ouvriers, cela signifie chômage partiel, licenciements, plans sociaux, endettement, dépression, etc. C’est l’amplification de la crise sur les dos des travailleurs.

Le gouvernement, de droite ou de gauche, ne peut pas empêcher les délocalisations vers les paradis « sociaux » et « fiscaux ». L’Etat capitaliste est là pour servir les intérêts de la bourgeoisie : plutôt que de protéger les ouvriers, il accompagne les fermetures d’usines et entreprises.

La « gauche » veut taxer les plus hauts revenus, au-dessus d’1 million d’euros, c’est-à-dire un tout petit nombre de capitalistes (0, 2 %). Les tranches intermédiaires paieront un peu plus, mais l’impôt principal sera la TVA, c’est-à-dire l’impôt qui pèse le plus sur les plus pauvres. Non seulement les travailleurs subissent la crise, mais ce sont eux qui payent la facture d’une minorité insatiable et vont continuer à la payer.

Aujourd’hui, la classe ouvrière, qui représente les intérêts de la majorité, doit prendre le chemin de son organisation pour relever la tête et reprendre ses affaires en main.

Les ouvriers doivent s’organiser atelier par atelier pour occuper leur usine, s’opposer à la fermeture et aux licenciements, garder les machines et les stocks, etc. Même licenciés, les ouvriers peuvent continuer le combat au travers de Comités de Lutte d’Ouvriers Licenciés.

Bref, nous avons à construire les bases d’un Front Ouvrier Révolutionnaire qui se donne comme perspective la réquisition des usines sans indemnité afin que la production ne soit plus seulement au bénéfice d’une minorité mais serve les besoins de la société toute entière. 

Préparons les occupations d’usines partout où l’emploi est menacé !

Atelier par atelier, syndiqués ou non, organisons la résistance, préparons la révolution !

Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste Populaire
lacausedupeuple[at]gmail.com / lacausedupeuple.blogspot.com
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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 11:08

http://www.archive-host.com/files/1640308/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/Chain__fist_from_booklet.jpg

 

Le 19 juin 1986, plusieurs centaines de prisonniers de guerre maoïstes du Parti Communiste du Pérou étaient massacrés dans les prisons du Fronton, de Lurigancho et de Callao par l’armée péruvienne. Cette journée a été dénommée « Journée de l’héroïsme ».


Cette date a été retenue comme la « Journée du prisonnier révolutionnaire » pour toutes et tous les prisonniers révolutionnaires du monde entier, et aussi pour toutes celles et ceux qui sont engagés dans la lutte de classes contre le capitalisme et l’impérialisme dans le monde entier.


Aujourd’hui, nous mettons en avant :

 

  • Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 28 ans par l’Etat français
  • Les prisonniers basques détenus en Espagne et en France
  • Les prisonniers corses
  • Les prisonniers du PCE (R) et des GRAPO détenus en Espagne
  • Les prisonniers des Brigades Rouges et du PCpm en Italie
  • Les prisonniers de la Fraction Armée Rouge, des cellules révolutionnaires et des militants antifascistes en Allemagne
  • Mumia Abou Jamal et bien d’autres aux USA
  • Les militants anarchistes en Suisse, en France et tant d’autres pays
  • Les milliers de prisonniers politiques tamouls détenus, torturés ou liquidés au Sri-Lanka
  • Les milliers de communistes maoïstes, combattants et progressistes en Inde, aux Philippines, au Pérou, en Turquie, au Maroc
  • Les milliers de palestiniens
  • Les milliers de communistes, résistants révolutionnaires et progressistes détenus ou massacrés, torturés dans les prisons de Palestine, Turquie, Irak, Iran, au Yémen, à Bahrein, en Egypte, au Maroc, qui subissent la répression des impérialistes et de leurs « chiens de garde », des sionistes et des fondamentalistes.


Ces prisonniers sont dans des tranchées de combat dans les geôles de la réaction et de l’impérialisme. Leur combat dans ces prisons a le même objectif que le combat de leurs frères et sœurs de classes à l’extérieur contre l’exploitation et l’oppression. Les soutenir, c’est soutenir la lutte du prolétariat international, la lutte des peuples opprimés pour leur libération. Faire connaître leur combat c’est briser l’isolement dans lequel tente de les confiner la bourgeoisie, les exploiteurs et oppresseurs.


Leur combat est le notre, celui pour la révolution prolétarienne, la fin de l’exploitation et de l’oppression de l’homme par l’homme.


Soutenons les prisonniers politiques et de classe !
A bas la répression et son système capitaliste ! A bas l’impérialisme !
Vive la Journée des prisonniers révolutionnaires ! Vive la révolution prolétarienne mondiale !

 

A Paris :

Rendez-vous le Mercredi 20 juin

à la Fontaine des Innoncents

à 18h

 

PC maoïste de France

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 18:16

 

Réunion/Discussion

 

Quelle voie pour la révolution en dehors du système électoral ?


Comment construire le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire (FRAP) dont nous avons besoin ?


Dimanche 1er avril 2012
14h30
au CICP
21 ter rue Voltaire - Paris 11ème
ligne 9 - M° rue des Boulets


http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/affiche_elections.png

 

Télécharger le tract en PDF en cliquant sur la vignette ci-dessous :

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/tract_election.png

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/tract_election2.png

 

Aperçu des différentes forces


Le programme du PS se place dans l’optique de distribuer quelques miettes aux travailleurs en colère qui n’en peuvent plus des sacrifices imposés pour soi-disant juguler la crise.


Comment juguler la crise du capitalisme agonisant sans en finir avec le système et construire une société dans laquelle les travailleurs développeront une économie, une production pour satisfaire les besoins de tous (santé, éducation, enseignement, culture, protection de l’environnement, etc.) ?


Les opposants au sein du PS ont fait allégeance de façon « démocratique » au candidat qui a remporté les suffrages car chacun voulait une place, qui dans le gouvernement, au parlement ou dans différentes instances. Leurs « convictions » sont enterrées.


Le programme du Front de gauche, en apparence, va plus loin. Les mesures paraissent plus radicales mais la révolution « citoyenne » n’a pas pour objectif de renverser le système. C’est un programme de réformes dans le cadre du capitalisme, même si ce programme se dit anticapitaliste. De plus, dans le cadre d’une élection présidentielle, le Front de gauche n’aura d’autre choix que d’appeler à voter pour le candidat du PS, si celui-ci est présent au second tour.


Ce Front électoral regroupe les déçus du Parti Socialiste et les restes du vieux PC, affaibli tant organisationnellement qu’idéologiquement par sa ligne suicidaire de rejet de tous les principes marxistes qui avaient permis d’édifier le socialisme en URSS et en Chine et de constituer un camp socialiste qui nous fait défaut aujourd’hui (avant la restauration du capitalisme à la fin des années 50 en URSS et à la fin des années 70 en Chine).


D’autres forces sont dans le front de gauche, comme les gestionnaires de la FASE, des anti-libéraux issus de la LCR et du NPA ou encore le PCOF, parti qui prétend être le parti du prolétariat, qui a jeté aux orties son programme de fondation de 1979.


Les trotskistes LO et NPA -qui se présentent- et le POI -qui ne se présente pas- ont un discours « révolutionnaire » mais n’ont pas de stratégie pour la prise du pouvoir et finissent par suivre le courant. Ils entretiennent l’illusion parlementaire et, en définitive, n’ont plus qu’à s’aligner sur le candidat le mieux placé « pour battre la droite », se plaçant à la traîne du PS. Cet électoralisme de principe ne permet pas l’émergence d’une force révolutionnaire autonome.


Les écologistes prétendent que l’on peut imposer le respect de l’environnement par la seule raison, comme le pensait déjà à son époque Jean-Jacques Rousseau. Eux aussi reviennent en arrière, font leur le Contrat Social, dépassé par l’histoire. En réalité, l’écologie est incompatible avec le capitalisme qui recherche immédiatement le maximum de profit sans s’occuper du reste. En définitive, ils ont passé des accords électoraux pour obtenir des places au parlement. Ils s’inscrivent dans le camp réformiste et n’aurons d’autre recours que de s’aligner sur le PS.


A droite, l’UMP veut poursuivre le programme de « réformes » mis en route par Sarkozy, le président désigné par le capital financier pour imposer la restructuration du système que subissent la classe ouvrière, le prolétariat, les masses populaires et une large proportion des classes moyennes. Ce plan de restructuration s’inscrit dans la restructuration du capitalisme agonisant pour le prolonger le plus longtemps possible. Une partie des autres candidats de la droite ont retiré leur candidature dès l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Si les autres ne le font pas au premier tour, ils appelleront à voter pour lui au second.


Une partie de la classe dirigeante qui se rend compte du danger de révolte sociale mais qui est contre le réformisme de gauche, cherche une solution intermédiaire au centre de l’échiquier politique : c’est le MODEM. Son programme de réformes n’est qu’un vaste écran de fumée qui n’offre pas plus de solutions que les programmes de droite ou de gauche.


Pour finir, la partie la plus réactionnaire de l’éventail électoral est le Front National, qui utilise des arguments visant à diviser la classe ouvrière et les masses populaires tels que le repli nationaliste, l’exclusion des immigrés désignés comme boucs émissaires et un programme protectionniste complètement opposé à la politique du capital financier dont ils sont en réalité les représentants les plus radicaux. Par la division et la désignation d’un bouc émissaire tout en maintenant une illusion anticapitaliste, le FN espère récupérer la révolte qui gronde au sein de la classe ouvrière et des masses populaires et la détourner de son chemin historique : la construction pas à pas d’un système sans oppression ni exploitation. La seule solution du FN est le retour en arrière en préservant le cœur du système capitaliste : la propriété privée des moyens de production pour la recherche du taux de profit maximum.


Les autres forces de droite sont marginales et plus ou moins réactionnaires.


Quelle position pour les révolutionnaires face aux élections ?


L’histoire nous enseigne qu’en période de crise, la dictature la plus brutale est nécessaire à la bourgeoisie pour sauvegarder ses intérêts.


Dans les conditions d’aujourd’hui où les partis de gauche sont tous réformistes, la bourgeoisie n’a pas encore besoin des formes les plus brutales de domination. Elle n’a plus en face d’elle l’URSS d’avant-guerre qui était une menace pour elle, tout comme l’était l’espoir des travailleurs du monde entier dirigés à l’époque par de puissants partis communistes qui avaient comme objectif stratégique la révolution.


La classe dirigeante est engagée dans un processus de construction d’un système fascisant, un Etat policier qui réduit peu à peu tous les droits et libertés du mouvement ouvrier et populaire acquis au prix du sang. Ce processus, facilité par la collaboration de classe des principaux dirigeants des grandes centrales syndicales et des partis dit « de gauche », est le fascisme moderne.


Les différents partis sont pour la conservation du système et reprennent les rengaines contre les chômeurs qu’il faut, faute d’emplois, mettre en formation pour qu’ils touchent une aide, les mettre au travail en créant des contrats à mi-temps, des emplois jeunes, des retraites anticipées ou prolongées, bref tout un arsenal pour ne pas s’attaquer au cœur du problème, au capital, et qui permet en plus d’exonérer les patrons de charges, ce qui oblitère toute possibilité de réduire la dette souveraine, pire l’augmente.


Les manœuvres électorales permettent à la bourgeoisie de gagner du temps, de calmer la colère qui gronde, de contenir le danger d’une explosion sociale.


Le système craque de partout. La révolte en Grèce peut gagner l’Italie et les autres pays d’Europe. Elle peut avoir un effet « domino » et faire exploser le système, la révolte gagnant de proche en proche tous les pays. Même si nous n’en sommes pas encore là, tous les partis montent au créneau pour freiner, juguler la révolte, la dévier vers ce qui est acceptable pour la bourgeoisie.


Pour accumuler plus de profits, la bourgeoisie a, de fait, déclaré la guerre au prolétariat. Elle tente ainsi de l’anéantir par la ruse et la fourberie, de raccommoder comme elle peut le système qui s’en va en guenilles. Mais plus ils rapiècent, plus la guenille a de risques de partir en lambeaux.


Il faut jeter aux ordures cette guenille, ce système. Mais il ne va tomber tout seul. Il faut s’organiser, reconstituer nos instruments de classe, le parti, reconstruire le syndicat de classe et l’organisation capable de les faire tomber de leur piédestal.


Quels que soient les résultats des élections, le capital financier, capital qui domine toute la sphère de la production à l’époque impérialiste, ne cédera pas le pouvoir de son plein gré. Le prolétariat devra le conquérir de haute main, par une guerre populaire, une guerre de classe prolongée. Il n’y a pas d’autre issue à la crise générale du système capitaliste pourrissant.

 

Toi qui est resté communiste dans ton cœur malgré toutes les liquidations, toi qui espère un monde meilleur où les travailleurs seront maîtres de leur destin :


Forme avec tes camarades dans chaque usine, dans chaque entreprise, des comités de lutte regroupant syndiqués et non syndiqués dans l’unité combattive dont notre classe a besoin !


Forme des comités populaires dans ton quartier, discutes-en avec tes camarades, tes amis !

 

Ce n’est pas une place que te propose le Parti Communiste maoïste de France,
c’est un poste de combat avec tes frères et sœurs de classe !

Prends contact avec nous, rejoins le PCmF !


Toi qui es révolutionnaire, progressiste, anticapitaliste, antifasciste, prends contact avec nous !
Rejoins le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire !


Partout, construisons le Parti, le Front et la Force pour en finir avec le système !

 

 

PC maoïste de France

drapeaurouge[at]yahoo.fr

drapeaurouge.over-blog.com

 

FRAP

lacausedupeuple[at]gmail.com

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 09:53

Voici le tract diffusé hier lors de la manif pour le droit au logement à Paris (cliquez sur l'image pour télécharger le tract en PDF):

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/tract_logement.png

 

 

Logement :
élargir et organiser la résistance !

 

Y a-t-il pénurie de logement ?


Les terrains dans le centre des grandes villes ont atteint des prix faramineux. Depuis Haussmann, les quartiers populaires de Paris ont été démolis pour faire place aux appartements somptueux, aux bureaux, aux banques et commerces. Les prolétaires sont chassés vers les cités des banlieues. Les propriétaires des vieux immeubles ne les réparent pas et les vendent aux promoteurs qui les revendent à la découpe ou les louent à des prix élevés. Parfois, des incendies criminels accélèrent la juteuse « rénovation ». Les prix de vente et des loyers s’envolent. L’Etat ou la ville spécule, brade le logement social existant et ne construit plus de logements sociaux.


Les plus démunis ne peuvent plus se loger que dans des taudis insalubres, vétustes, loués à prix d’or par les marchands de sommeil. Les plus pauvres, les SDF ne peuvent même pas louer un logement quand ils travaillent car il faut 3 fois le salaire ou des garanties.


Friedrich Engels écrit dans La Question du Logement : «  Ce qui est certain, c’est qu’il y a dans les grandes villes déjà suffisamment d’immeubles à usage d’habitation pour remédier sans délai par leur emploi rationnel à toute véritable « crise du logement ». Ceci ne peut naturellement se faire que par l’expropriation des propriétaires actuels, par l’occupation de leurs immeubles par des travailleurs sans abri ou immodérément entassés dans leurs logis ; et dès que le prolétariat aura conquis le pouvoir politique, cette mesure exigée par le bien public sera aussi facile à réaliser que le sont aujourd’hui les expropriations et réquisitions de logements par l’État.  »


Le fond du problème que nous connaissons aujourd’hui est identique. Il y a 2,1 millions de logements vides en France, dont près d’1,5 million sont récupérables, sans compter les immeubles de commerce, de bureaux, des municipalités, des régions, de l’Etat, de l’armée, de l’administration, etc.


Il y a plus de 3,6 millions de personnes mal logées, dont plus de 685 000 n’ont pas de domicile personnel, et près de 2,8 millions ont des conditions de logement très difficiles.


La réquisition des logements vides suffirait donc à ce que chacun et chacune ait accès à un logement. La construction de logements sociaux permettrait de résoudre le problème du mal logement.


La réfection des vieux logements et la construction des nouveaux permettraient, en outre, d’embaucher et de former des dizaines de milliers de chômeurs. Le problème pourrait être résolu en 2 ans.


Pourquoi y a-t-il une crise du logement ?


En matière de logement, la bourgeoisie a pour politique le profit, composé de 4 parties :


1. La plus-value prise sur le travail des travailleurs des mines, fabriques de ciment, plâtre, verre, profilés d’aluminium, fer à béton, etc. en amont,
2. La plus-value prise sur le travail des ouvriers du bâtiment en aval,
3. La spéculation foncière, (vente de terrain et revente de locaux, appartements, etc.) et la rente foncière (location, fermage),
4. Le prêt bancaire pour l’achat des logements.


Le terrain est d’abord la terre à l’état brut : terres agricoles, prairies naturelles, forêts, montagnes, etc. Les municipalités, la région ou l’Etat se chargent de les viabiliser (eau, électricité, égouts, routes,…) en faisant appel aux entreprises qui seront payées par les impôts locaux ou autres. Que les terrains soient privés ou publics, leur prix bondit après viabilisation. C’est la spéculation sur les terrains.


Le terrain viabilisé fait l’objet de spéculation foncière, qu’il s’agisse de terres agricoles qui deviennent terrain à bâtir ou de terrains municipaux.


Lorsqu’il est vendu par les municipalités, il est en général à un prix plus bas que celui du marché avec une contrepartie plus ou moins importante de constructions sociales (HLM, écoles, locaux, etc.).


Les agents immobiliers et les promoteurs sont sur les rangs. Les premiers font monter le prix du terrain et encaissent au passage une commission. Les promoteurs prennent leurs bénéfices sur la vente des appartements et locaux construits ou récoltent la rente foncière sous forme de loyer pendant que les banques accordent des crédits qui vont faire doubler le prix d’achat de l’appartement en 20 ans. C’est le premier cycle de la spéculation foncière.


Pour maintenir le taux de profit, la bourgeoisie doit entretenir une certaine rareté dans la construction de logement ou la remise en état de logements anciens, sinon le cycle est fermé, la spéculation ne peut s’amplifier faute d’acheteurs ou de locataires demandeurs en attente. C’est pourquoi la bourgeoisie limite au minimum la construction de logements sociaux ou l’entretien des immeubles. Il est plus avantageux, grâce à la spéculation, de revendre un bien que de l’entretenir. La construction d’appartements, de locaux avec des matériaux solides qui durent longtemps s’inscrit contre la spéculation. Elle préfère laisser les bâtiments se dégrader, les démolir et reconstruire ; ce qui est un frein au développement du parc immobilier.


Que faire ?


La loi de réquisition existe. Elle est prévue dans plusieurs articles du Code de la Construction et de l’habitation (articles L641-1 et suivants, et L642-1 et suivants).


Elle a été très rarement utilisée : en 1995 pour 448 logements ; en 1996 pour 571 logements ; en 2001 pour 445 logements ; sans oublier les logements réquisitionnés juste après la guerre par les communistes et les catholiques.


Pour faire avancer la lutte sur le front du logement, nous devons :


1. Donner une impulsion générale, nouvelle, aux occupations, à la réquisition populaire des logements vides.


2. Former des comités d’expulsés et des comités de lutte et de soutien pour résoudre nous-mêmes la question du logement.


3. Mener l’enquête, immeuble par immeuble, dans chaque quartier, ville par ville, pour localiser les logements vides et celles et ceux qui n’ont pas de logement, sont menacés d’expulsion.


4. Elargir la lutte à tous les expulsés, les menacés d’expulsion.


5. Organiser cette lutte au niveau d’un quartier, d’une ville, d’une zone, d’un département, d’une région puis dans tout le pays.


6. Exiger la construction de logements sociaux neufs.


7. Réquisitionner les terrains en friches, publics et privés.


En lien avec la lutte pour le logement, les questions suivantes se posent :


 - Un travail
 - Un salaire décent
 - Le respect de l’environnement (isolation et consommation énergétique)


D’autres questions se poseront au cours de la lutte et amèneront de nouvelles réponses de notre part et ainsi de suite. Notamment la question des papiers, nécessaires pour obtenir un logement, à l’heure où le gouvernement a clairement adopté les positions de l’extrême droite à propos de l’immigration.


Gardons à l’esprit que la solution durable ne pourra être trouvée que dans la lutte, jusqu’à l’établissement d’un rapport de force qui fasse reculer la bourgeoisie pour de bon et ouvre la voie à l’émancipation totale de celles et ceux qui produisent les richesses dans notre pays et partout dans le monde.

 

Formons des comités dans tous les quartiers !
Organisons et élargissons la lutte pour le logement !

 

PC maoïste de France

 

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 12:12
A diffuser largement ! (Téléchargeable ici http://sd-1.archive-host.com/membres/up/205030527444844614/usine_final.pdf ou à demander à drapeaurouge@yahoo.fr [papier ou PDF] )

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 23:59

1ER MAI 2009 : LA CRISE CE N’EST PAS A NOUS DE LA PAYER !

CONTRE LE CAPITALISME, LES CONCILIATEURS!

UNITE A LA BASE ! RENDONS COUP POUR COUP !

EDIFIONS LE PARTI POUR LA PRISE DU POUVOIR PAR LE PROLETARIAT !

POUR LA CONSTRUCTION D’UNE SOCIETE NOUVELLE,

SANS CRISE, SANS EXPLOITATION, SANS OPPRESSION, NI PAUVRETE !

 

La crise capitaliste actuelle ne tombe pas du ciel, elle est la logique même du système, elle découle des choix économiques et politiques des gouvernements bourgeois (de droite comme de « gauche ») depuis des années. Dans une société de classe comme la notre, les gouvernements sont au service de la classe bourgeoise et les intérêts de la bourgeoisie sont de préserver le capitalisme et sa domination (en tant que classe) sur l’ensemble de la société.

Déjà en 1848, Marx et Engels écrivaient : « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D'un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives; de l'autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens.» (Manifeste du Parti Communiste). Cela se vérifie à l’heure actuelle : responsables de la crise, les capitalistes se déchargent ses conséquences sur le dos des prolétaires, des masses des pays impérialistes et des peuples du monde opprimés par les pays impérialistes qui accentuent l’oppression et l’exploitation (licenciements, allongement du temps de travail, recours massif au travail précaire, etc.).En fait, la bourgeoisie se sert de la crise du système capitaliste pour le restructurer et « l’améliorer ». Mais l’améliorer pour qui ? Sûrement pas au bénéfice du peuple !

Dans le cadre de cette restructuration du système à l’échelle mondiale et pour maintenir sa domination, la bourgeoisie doit mettre en place une forme moderne de fascisme pour imposer ses réformes économiques, sa politique, défendre ses intérêts dans le contexte national, européen et international. Elle doit donc éliminer chaque opposition à sa politique, écraser les luttes et révoltes inévitables des masses et de ses organisations, particulièrement celles qui veulent la révolution, le socialisme et le communisme. Le fascisme moderne revêt différentes formes selon les pays mais la bourgeoisie s’en sert toujours pour rallier à ses intérêts une partie de la classe ouvrière –son « aristocratie »  et la partie nationaliste- et de la petite bourgeoisie.

Face à cela, les partis réformistes et les directions syndicales cherchent à se faire accréditer comme des opposants raisonnables. La réalité montre qu’ils sont vraiment des « partenaires sociaux » dociles, prêts à négocier les licenciements, participer aux réformes, faire accepter aux prolétaires les sacrifices pour remettre sur pied le capital. Quand ils gouvernent ils mettent un peu d’huile pour faire passer en douceur les restructurations de gauche, mais accordent comme leurs compères de droite des exonérations aux patrons. Cette conciliation avec la bourgeoisie renforce le patronat et le  fascisme moderne. Nous devons au contraire soutenir les luttes ouvrières contre les licenciements, qui prennent de nouvelles formes (blocages, séquestrations, initiatives d’unité à la base,…) comme à Caterpillar, 3M, Pinault, etc.

La seule solution à la crise, c’est la révolution ! Sans faire tomber le système capitaliste et sans le remplacer par le socialisme en direction du communisme, nos conditions d’existence ne changeront jamais !

    « Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort : elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes - les ouvriers modernes, les prolétaires. »

Les luttes ouvrières et populaires se développent dans toute l’Europe : en France, en Allemagne, en Italie, dans tous les pays de l’Est, en Pologne, en Roumanie et même en Russie ; mais également dans le monde : en Amérique du Sud, en Chine, en Asie et en Afrique. Les peuples de Guadeloupe, de Martinique, de la Réunion, de Palestine etc. résistent.

Les guerres populaires se développent ou se préparent, dirigées par les partis communistes de type nouveau (maoïste) : en Inde elle s’étend sur des régions regroupant plusieurs centaines de millions d’habitants, elle avance dans le Sud asiatique avec la constitution de nouveaux partis maoïstes au Bhutan, Sri Lanka, Bangladesh ; elle se poursuit au Pérou, reprend en Turquie, progresse aux Philippines. Au Népal, dix ans de guerre populaire et de lutte politique de masse ont amené les maoïstes à mettre en route la phase complexe du développement de la révolution de nouvelle démocratie.

Nous devons soutenir toutes ces luttes qui s’attaquent au système capitaliste-impérialiste et qui ont la perspective de le remplacer par un système qui abolira la misère, l’oppression et l’exploitation ! Néanmoins, la révolution n’arrivera jamais d’elle-même, il nous faut construire les outils nécessaires à son développement !

Il nous faut des partis communistes de type nouveau (maoïste), pour la prise du pouvoir par les prolétaires, pour en finir avec l’exploitation et l’oppression qui freinent le développement harmonieux de l’humanité toute entière. Dans les pays où ils existent même de façon embryonnaire, il faut les renforcer. C’est l’affaire de tous les prolétaires, de tous ceux qui se battent sur les différents fronts de lutte et qui veulent se donner les moyens de renverser le système. Le développement d’un véritable Front Uni du peuple doit être impulsé par les prolétaires d’avant-garde opposés aux partis réformistes et opportunistes, opposés à la politique de conciliation des directions syndicales.

Nos tâches principales sont donc :

Edifier le Parti dans le feu de la lutte de classe en lien étroit avec les masses.

Intervenir sur la base de l’analyse concrète des situations concrètes pour se lier à l’avant-garde ouvrière et aux mouvements de masses.

Construire les organismes de base pour un syndicat de classe et les coordonner.

S’implanter parmi les jeunes des banlieues, en construisant l’organisation révolutionnaire de la jeunesse.

Apporter un soutien et une orientation aux luttes des étudiants, des sans-papiers, de ceux qui occupent les logements vides etc.

Lutter contre la répression, développer des campagnes et un Secours Rouge prolétaire et de masse

Sur le plan international, soutenir toutes les luttes anti-impérialistes et les guerres populaires.

Contribuer à la nouvelle unité des partis communistes sur les bases de l’internationalisme prolétarien et de l’affirmation du marxisme-léninisme-maoïsme comme seule voie de la révolution.

 

PC maoïste de France (drapeaurouge@yahoo.fr / drapeaurouge.over-blog.com)

PC maoïste d’Italie (

de Turquie / Nord Kurdistan – section France (egem@hotmail.fr)                                                           

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 21:45

L’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) a été créée en 1949 par les États-Unis et les pays d’Europe de l’Ouest. Cet organisme politico-militaire avait  pour but, à sa naissance, de prévenir et protéger chaque pays membre contre une éventuelle agression d’un pays du bloc de l’Est. Le Pacte de Varsovie avait du être créé pour la défense du camp socialiste. Le Pacte de Varsovie a été dissout après la liquidation du camp socialiste. L’OTAN, elle n’a pas été dissoute, révélant ainsi sa vraie nature impérialiste, bras armé du bloc atlantique au service des intérêts politiques et économiques de ses membres. Sa première intervention s’est déroulée dans l’ex-Yougoslavie sous couvert d’opération humanitaire. En réalité, il s’agissait d’entériner le démantèlement et renforcer la présence des impérialistes dans les différents pays créés. Ensuite, sa stratégie d’ingérence s’est transformée en protection active des intérêts de ses membres hors de ses frontières (Afghanistan, Irak) : installation de bases militaires au Moyen-Orient, protection des approvisionnements en pétrole, encerclement de l’Iran, etc.

Depuis 1966, la France ne fait plus partie du commandement intégré de l’OTAN tout en restant membre de l’alliance politique et militaire avec les Etats Unis. Dans ce cadre, elle est en guerre, en particulier en Afghanistan depuis 2001. Aujourd’hui pour concrétiser la politique d’ingérence « humanitaire » menée par la France par les gouvernements de gauche et de droite, Sarkozy est prêt à entrer dans l’OTAN et à renforcer la coopération militaire franco-allemande comme noyau d’une force européenne d’intervention complémentaire à l’OTAN, comme la coordination des polices a pour aspect principal la lutte contre le « terrorisme » (en fait l’instauration d’une police politique européenne contre tout mouvement social, tout comme la création d’un organisme unique regroupant la gendarmerie et la police). C’est le renforcement d’Etats militaristes, policiers en Europe et de la formation du fascisme moderne possible grâce à la politique d’accompagnement, de conciliation, de pouvoir alternatif gauche-droite à la tête des Etats impérialistes.  L’OTAN, via la France, Etats-Unis et Royaume-Uni, possède des milliers d’ogives nucléaires dont on ne connait la puissance phénoménale de destruction.

L’IMPERIALISME C’EST LA GUERRE !

La crise, d’un degré sans précédent, conduit la bourgeoisie impérialiste à former, consolider leur coalition sur le plan politique, économique, militaire au détriment d’autres puissances impérialistes ou aspirant à le devenir. Cela met en perspective un nouveau repartage du monde, une destruction massive des moyens de production et des hommes qui les mettent en œuvre. Les ingérences « humanitaires » elles-mêmes montrent le plan cynique des impérialistes, dont les interventions militaires et/ou « humanitaires » ou les non-interventions comme dernièrement en Palestine, ouvrent le chemin aux marchés de reconstruction qui engraissent les multinationales. Le risque de 3ème guerre mondiale demeure.

OU BIEN LA GUERRE DECLANCHE LA REVOLUTION, OU BIEN LA REVOLUTION CONJURE LA GUERRE !    

La révolte du prolétariat et des peuples du monde contre la politique réactionnaire s’amplifie dans tous les pays du monde, malgré la politique de conciliation des réformistes, légalistes de tout poil qui tremblent à l’idée d’une révolution de type nouveau à l’échelle mondiale, c'est-à-dire l’avènement de la société communiste. La pointe la plus avancée de la révolution est dirigée par les partis maoïstes dirigeant les guerres populaires. Les maoïstes népalais ont obtenu 40% de suffrages après 10 ans de guerre populaire et gouvernent le pays. Ce n’est pas encore le socialisme. Reste à instaurer une république populaire, puis le socialisme. La guerre populaire a montré son efficacité. En Inde les maoïstes développent la Guerre Populaire sur un territoire regroupant plusieurs centaines de millions d’habitants. La Guerre Populaire dirigée par les maoïstes se prépare au Bangladesh et au Bhoutan, se poursuit et prend de l’extension au Pérou, aux Philippines. Les partis maoïstes se développent, se reconstituent en Amérique latine et en Europe. La reconstitution de l’Internationale Communiste se prépare. Peu à peu les peuples du monde se rendent compte de la nécessité de la Révolution Prolétarienne mondiale et de directions politiques préparant les conditions de la victoire du prolétariat et des masses populaires du monde entier. 

PEUPLES D’EUROPE UNIS CONTRE L’OTAN, INSTRUMENT MILITAIRE IMPERIALISTE ! 

TOUTES ET TOUS AU CONTRE-SOMMET A STRASBOURG !


PC maoïste de France – drapeaurouge@yahoo.fr – http://drapeaurouge.over-blog.com

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 01:56

            RAPPEL HISTORIQUE

            La Guadeloupe tout comme la Martinique font partie des Caraïbes. En 1492, Christophe Colomb abordait l’île de San Salvador (Bahamas). La découverte de l’Amérique va signifier pour les populations des Caraïbes, des empires Aztèque et Inca, la destruction de leur civilisation. Les populations pré-colombiennes ont été massacrées, infectées par les maladies importées et par les travaux forcés dans les encomidas. L’Eglise alla jusqu’à s’interroger si ces populations avaient une âme, c'est-à-dire étaient des hommes et non des animaux. C’est alors que furent arracher par la force de leur Afrique natale, ceux qui vont devenir les esclaves sans droit aux Antilles, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.

            L’Angleterre, la France, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, puis les USA vont devenir les pourvoyeurs et les utilisateurs d’esclaves.

            L’impérialisme français a gardé la Guadeloupe et la Martinique comme colonies et n’a pas permis aux populations de s’autodéterminer. La « décolonisation » a été remplacée par la néocolonisation en Afrique, après la défaite de l’impérialisme français au Vietnam et en Algérie. La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Kanakie et la Nouvelle Calédonie sont restées dans le giron de la France, les trois premières sont devenues des départements, les deux autres des territoires d’Outre-mer.

            Mais la Guadeloupe et la Martinique continuent à subir la discrimination économique. Il y a peu d’emploi hormis dans le secteur agricole (les anciennes plantations où travaillaient les esclaves). Une forte proportion de guadeloupéens et de martiniquais (hommes et femmes), sont obligés d’immigrer en métropole (dans les postes, le secteur santé etc.). Les autres vivotent. Les produits alimentaires comme les pâtes, en Août, étaient de 87% plus chères qu’en métropole, les salaires sont plus bas, les tarifs aériens sont chers, la répression syndicale est très dure. La crise a frappé les classes laborieuses de plein fouet, plongeant la classe ouvrière et les masses populaires dans une misère encore plus grande.

            LA GREVE GENERALE 

            C’est sur fond de crise que la Grève générale a été déclanchée le 20 Janvier 2009. Un collectif regroupant  syndicats, associations et partis politiques de gauche s’est formé (véritable Front Populaire) s’est formé (le Liyanna kont pwofitasyon – LKP – Collectif contre l’exploitation outrancière). Les revendications portent sur : le niveau et conditions de vie, l’éducation, la Formation professionnelle, l’Emploi, les Droits syndicaux et libertés syndicales, les Services publics, la Production, l’Aménagement du territoire et infrastructure, la Culture, l’Arété pwofitasyon (l’Arrêt de l’exploitation outrancière). 123 mesures. Le 5 Février c’est la Martinique qui se met en grève générale

            EN FRANCE : QU’EST-CE QU’ON FAIT APRES LA MANIF DU 29 JANVIER ?

            Les travailleurs de Guadeloupe n’ont pas attendu les déclarations de Fillon et de Sarkosy, ni la journée du 29, pour se mettre en grève générale politique, seul moyen pour faire plier le gouvernement. Les directions syndicales de métropole ont du devant le mécontentement populaire grandissant se mettre d’accord pour appeler à la journée d’action du 29 janvier. Les directions des organisations syndicales ont laissé Fillon égrainer à la Télévision son chapelet de mesures d’ouverture de chantiers, puis attendent le discours de Sarkozy, pour savoir comment poursuivre la négociation des réformes.

            Auparavant elles avaient fait aune déclaration avec la Mutualité Française une déclaration commune sur la réforme de la Santé intitulé « Projet de Loi « Hôpital, patients, santé, territoires » « Déclaration commune CFDT, CFTC, CGC, CGT, UNSA et Mutualité Française ». Des hôpitaux appellent à une grève illimitée s’opposant ainsi aux compromissions des directions syndicales. Cela fait suite à la liquidation de la S.S, que certains ont signé et que d’autres n’ont pas su combattre.

            En poursuivant la politique de saucissonnage des grèves secteurs par secteurs, par des journées d’action sans lendemain, les directions syndicales sapent le moral des travailleurs.

            L’exemple de la grève en Guadeloupe montre qu’un le collectif d’organisations permet de frapper fort. Alors pourquoi cette grève n’est pas relayée ici, amplifiée par la grève générale politique en métropole même. Les réformistes de tout poil dans les syndicats freinent des quatre fers, ils reportent l’action aux calanques grecques aidant le gouvernement dans le démantèlement de l’économie et ses conséquences pour les travailleurs. Ils concourent à la montée du fascisme moderne et au renforcement de l’Etat policier. Comme en Guadeloupe prenons nos affaires en main. Syndiqués et non syndiqués développons formons dans chaque entreprise ! « Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine »  En 1968, les travailleurs ont été 1 million à défiler le 13 Mai, pour soutenir les étudiants, dès le lendemain, une, puis deux, trois usines se mettaient en grève illimitée, 10 millions de travailleurs étaient en grève illimitée mettant le gouvernement à genoux. N’oublions pas ces leçons de l’histoire.

PC maoïste de France 

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 12:00

COLLEGES, LYCEES, UNIVERSITES : LA RESTRUCTURATION DE L’EDUCATION NATIONALE SE POURSUIT AFIN DE LA METTRE AU SERVICE DU CAPITAL FINANCIER


La restructuration de l’Université par la loi dite d’autonomie, livre à terme l’Université au capital privé. Les enseignements imposés par le patronat le sont en fonction de leurs besoins immédiats ou de leurs projets futurs. Le renforcement du pouvoir du Président d’Université est celui d’un véritable chef d’entreprise sous traitant du capital financier et de ses firmes. Le contenu des enseignements littéraires, de sciences humaines sont restructurés pour les mettre au service de la gestion « intelligente » du personnel, de la psychologie de masse d’un fascisme qui ne dit pas son nom, le « fascisme moderne », pour vider de tout contenu critique les sciences humaines (économie politique, anthropologie, sociologie) et les mettre au service du capital. Non seulement l’Etat veut réformer les structures, mais aussi le contenu de l’enseignement et former les professeurs pour qu’ils deviennent des instruments dociles entre les mains du capital.


La restructuration de l’enseignement primaire et secondaire (11200 postes supprimés rien que pour 2008, 80000 sur plusieurs années) est un autre pas pour mettre l’Education Nationale au service du patronat. Il s’agit non pas d’un simple plan budgétaire comme voudrait le faire croire le gouvernement mais une augmentation de la charge de travail pour les professeurs, mais aussi ce qu’ont bien compris les élèves, l’abaissement de la qualité de l’enseignement, l’élimination rapide des élèves les plus faibles et mêmes les élèves moyens et la sélection d’une élite, car les professeurs ne pourront pas s’occuper de tous les élèves. Comme pour les Universités, il va se produire une différenciation accélérée entre bons et mauvais collèges, entre bons et mauvais lycées, la privatisation de fait par l’évasion vers les collèges et lycées privées des enfants des familles qui peuvent payer.


Ces restructurations s’inscrivent dans la restructuration générale du capitalisme dans notre pays, en Europe et à l’échelle mondiale. La crise qui s’approfondit avec la récession mondiale, provoque un chômage massif, les salaires en baisse ou bloqués, les congés forcés, la hausse des prix alimentaires, l’augmentation de la malnutrition et de la famine, la hausse des loyers, le blocage du crédit pour se loger augmente le nombre de sans-logis, sans compter la pollution dûe au développement parasitaire, au caractère anarchique de la production capitaliste. Comme la colère, la contestation s’amplifie, la révolte couve sous les cendres. L’Etat devient de plus en plus un Etat policier, la répression s’abat sur les jeunes en tout premier lieu, sur les syndicalistes etc. Les immigrés sans-papiers se trouvent dans un état de peur permanente, certains vont jusqu’à se suicider pour ne pas être expulsé. Ils traitent tout opposant au système de terroriste Comment cette situation est-elle possible dans le pays de la Révolution française, de la Commune de Paris, du Front Populaire et de Mai 1968 ?


La résistance s’amplifie malgré l’esprit de conciliation des partis censés représenter le prolétariat et les couches populaires. Ils sont devenus les « partenaires sociaux » du gouvernement. Quand ils prennent la relève de la droite, ils font des promesses, mais comme ils sont les adeptes de l’économie de marché, ils ne les tiennent pas. Ils ont abandonné toute perspective révolutionnaire. Ils refusent de généraliser les grèves, d’en faire un véritable mouvement d’ensemble quand l’occasion s’en présente comme durant la grande grève de plusieurs mois de l’Education Nationale, il y a plusieurs années.


De part le monde, la révolte s’amplifie malgré la répression et le sabotage des luttes par les réformistes de tout poil ; là les révoltes de la faim, ici des grèves dans tous les secteurs, là-bas des guerres populaires dirigées par les maoïstes (Népal, Inde, Bengladesh, Pérou, Turquie, Philippines), ailleurs des luttes de libération nationale comme en Palestine, Irak etc.


Un autre monde est possible mais il faut chasser la bourgeoisie du pouvoir pour le réaliser. Pour cela il faut une perspective révolutionnaire, un véritable parti communiste qui n’a pas abandonné les principes révolutionnaires, un parti qui aide le prolétariat et les masses populaires à se regrouper dans des comités unitaires de lutte dans les entreprises, dans des comités populaires de quartiers pour former un vaste front unique, puis se donner les instruments pour s’opposer à la répression.. A l’Université il faut former des comités unitaires de lutte regroupant professeurs, chercheurs, ATOS et étudiants, établir des liens avec les entreprises du secteur et avec les habitants des quartiers.


Parti Communiste maoïste de France

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 13:48
APPEL A l’UNITE DES TRAVAILLEURS DANS UN FRONT UNIQUE DE CLASSE DANS LES ENTREPRISES


            Les capitalistes du monde entier veulent faire payer la crise aux travailleurs de tous les pays. Face à cela la politique d’accompagnement revendiquée par les syndicats traditionnels paralyse la volonté des travailleurs d’arrêter par tous les moyens les vagues de licenciements, les délocalisations, la montée du chômage, la baisse du pouvoir d’achat, l’augmentation des loyers, des transports etc…

Les appareils syndicaux s’opposent à la volonté des ouvriers et des travailleurs syndiqués et non-syndiqués de répondre aux attaques de la bourgeoisie par une grêve générale politique. Ils appellent à des grèves d’une journée, séparément, par corporations l’une après l’autre. Ces grèves corporatistes, partielles et à répétition inefficaces coûtent cher aux travailleurs et découragent les plus déterminés.

La réaction et le réformisme sont pour le maintien du système capitaliste d’exploitation et d’oppression. Ils constituent les uns et les autres, une véritable muraille de Chine, rempart du capitalisme pourrissant. Il faut abattre ce mur pour passer à l’offensive contre les exploiteurs et les oppresseurs.

Le patronat a déclaré une véritable guerre contre la classe ouvrière. Il s’agit d’y répondre, en écartant les conciliateurs, les saboteurs de nos grèves qui nous empêchent de nous unir dans un FRONT UNIQUE contre la politique d’exploitation et d’oppression du patronat, de nous empêcher de construire un mouvement massif, pour faire plier les genoux au patronat et à l’Etat policier.
 
Il faut taper là où ça fait mal, au portefeuille du patron et ne pas se laisser intimider par le chantage à la fermeture, la perte de clientèle etc. et l’écho qu’y apportent les appareils syndicaux qui négocient les licenciements.

La crise va s’amplifier, le manque de crédit aux particuliers diminuera l'accès à la propriété et augmentera le chômage dans beaucoup de secteurs. Le refus des banques de prêt aux petites et moyennes entreprises entraînera des faillites et des licenciements aggravant la situation. Le système est à bout de souffle. Le risque d’une guerre mondiale de repartage du butin augmente. Seule la révolution permet d’éviter ce risque.

L’organisation autonome de la classe ouvrière est un processus au cours duquel les ouvriers et les travailleurs construisent un outil de lutte de classe et non de conciliation avec le patronat.

REORGANISONS NOUS AUTOUR DU SLOGAN "ABOLITION DU SALARIAT ET DU PATRONAT" !


RENDONS COUP POUR COUP !

FORMONS DES COMITES DE LUTTE UNITAIRES DANS LES USINES ET ENTREPRISES !


          
Front Unitaire de Lutte de Classe           frontunitaire@gmail.com    

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 13:45
APPEL A LA FORMATION DE COMITES UNITAIRES DE BASES

DANS LES QUARTIERS POPULAIRES

 

            La  montée continue du fascisme moderne incarné par la politique de l’Etat policier dirigé par le gouvernement actuel est le résultat de la politique d’accompagnement des réformes par les associations et syndicats réformistes. Ils cloisonnent les luttes, appellent à des grèves partielles sans lendemain. Les partis politiques de gauche pratiquent une politique d’aménagement du système. Ils l’ont prouvé quand ils étaient au gouvernement. Lors de la révolte des banlieues populaires, ils ont condamné les violences, prétendant qu’il n’y avait rien de politique là dedans, et que pour abolir la violence, il fallait plus d’éducateurs, plus de police etc. Le gouvernement a été au-delà de leurs vœux, les lois fascisantes ne se comptent plus. Un jeune de 12 ans peut se retrouver en prison. La crise du système capitaliste va s’accentuer, face à cela la politique réformiste dite de gauche est en faillite, elle ne correspond pas à ce que nous avons besoin pour faire reculer le chômage, l’Etat policier, les mesures fascisantes, le racisme. Nous avons besoin de l’Unité de notre camp, celui du peuple.

           

Dans chaque quartier populaire, nous devons construire un comité indépendant des organisations réformistes, une organisation qui nous permette de lutter efficacement contre les expropriations, les expulsions des sans-papiers, l’aide aux femmes isolées, l’entraide collective, la prise en main des problèmes du quartier, comme le manque de transports, une culture populaire contre le système et au service du peuple,  en mobilisant tous ceux qui ont des idées (groupes de rap, équipes de peintres et d’artistes peintres, d’informaticiens, de travailleurs du bâtiment pour prendre en main l’entretien de nos quartiers, groupes d’entraide pour les familles etc.).

 

Il faut briser la division qu’utilisent nos ennemis contre nous. Unir les couches populaires de nos quartiers contre l’ennemi commun : la classe dirigeante et les réformistes qui défendent le système qui nous exploite et nous opprime.

 

Face au fascisme et aux collabos pendant la 2ème guerre mondiale, dans la Résistance « étaient unis ceux qui croyaient et ceux qui ne croyaient pas », les immigrés et les français, les antifascistes espagnols, les juifs persécutés, ceux qui refusaient de partir au Service du Travail Obligatoire (STO). Cette unité de lutte, aujourd’hui, nous devons la récréer, que l’on soit athée, chrétien, musulman, juif, etc. et entre toutes les nationalités. Nous avons besoin d’Unité pour nous mener à la victoire notre lutte contre le système et instaurer le pouvoir de la classe ouvrière et du peuple.

Dans nos quartiers en nous unissant nous allons découvrir que nous ne manquons pas d’idées, que c’est nous qui allons écrire l’histoire de notre pays, celui où nous vivons.

Nous n’oublions pas qu’en 1871, pendant la Commune de Paris, pour la première fois, la classe ouvrière prenait le pouvoir et le gardait pendant trois mois, réorganisant l’Etat à son profit. Parmi l’Etat-major de l’Armée de la Commune (la garde Nationale), il y avait deux généraux polonais réfugiés en France, un membre hongrois de l’Internationale, dirigeant de la Commune, des allemands, des russes etc. Tout haut fonctionnaire avait la même paie qu’un ouvrier qualifié. Tout élu était révocable à tout moment, y compris les juges, et le peuple en armes remplaçait l’armée permanente et la police. La Commune, c’était le gouvernement de la classe ouvrière, internationaliste dans sa composition. C’est ça que nous voulons !

 

Construisons dans chaque quartier des Comités Populaires de Lutte !

 

Formons ces Comités Populaires à la base dans notre quartier !

 

Comité d’Initiative des Quartiers Populaires     quartiersenlutte@gmail.com   2009

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 13:41
POUR UN MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE DE LA JEUNESSE

 

Il n’y a pas d’avenir pour la jeunesse dans le système capitaliste producteur de chômage, guerres, misère, exploitation et oppression.

 

Ce que nous voulons :

 

Un monde dans lequel l’homme ne soit plus un loup pour l’homme, un monde où chacun trouve sa place sans exploiter personne.

La construction de ce monde là n’est possible qu’en détruisant le système capitaliste !

 

On a rien sans rien !

 

Seule la lutte révolutionnaire peut transformer radicalement la situation. Toutes les réformes ne font que prolonger le système et les exploitations et oppressions qui en découlent.

Pour les révolutionnaires il s’agit de détruire le vieux monde et d’en construire un nouveau.

 

La jeunesse du monde est l’avenir, cette tâche lui incombe.

 

SANS LE POUVOIR TOUT EST ILLUSION !

 

Pour le prendre :

Il faut s’organiser sur la base de perspectives révolutionnaires. Cela signifie que nous devons penser, se donner les moyens et mettre en pratique la prise de tout le pouvoir par les exploités du système capitaliste. Que la jeunesse s’unisse au peuple qui trime pour le bénéfice de la classe dirigeante. Que cette union prenne le pouvoir de renverser ce système corrompu et pourrissant et le remplace par un système radicalement différent, le socialisme en direction du communisme ! Pour cela, il faut nous réunir et construire une organisation qui veut se donner les moyens pour parvenir à ses fins : le Mouvement Révolutionnaire de la Jeunesse.

 

Notre héritage :

Nous sommes tous des enfants des luttes passées. Notre héritage c’est la Commune de Paris, la Révolution Russe, la Révolution Chinoise, la Résistance, Mai 1968 et la Gauche Prolétarienne. Nous devons apprendre de ces expériences et en faire des outils pour bâtir le futur !

 

Pour la jeunesse :

C’est dans les lycées, les universités et les quartiers populaires qu’il faut s’organiser !

Nous lier à la classe ouvrière, la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout !

Nous placer aux côtés des exploités !

Servir le peuple et la révolution !

 

A BAS LE SYSTEME CAPITALISTE !

 

ON A RAISON DE SE REVOLTER !

 

POUR CONSTRUIRE L’AVENIR, ORGANISONS NOUS DANS

LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE DE LA JEUNESSE !

 

 

Mouvement Révolutionnaire de la Jeunesse                  mvt_rev@yahoo.fr

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 16:41
LA QUESTION DES SALAIRES, DES RETRAITES EST UNE QUESTION POLITIQUE

La politique de la droite et de la gauche :
La droite ne peut qu’avoir une politique réactionnaire, quant à la gauche sa politique est de concilier avec la droite quand celle-ci est au pouvoir. Quand c’est elle (la gauche) qui est au pouvoir, elle poursuit la même politique, tout simplement parce qu’elle applique une politique économique dans le système capitalisme d’économie de marché.
 Par ailleurs pour défendre l’Etat de droit, c'est-à-dire l’Etat de droit bourgeois, elle participe au renforcement de l’appareil de répression de cet Etat, pour juguler la colère des masses, celle des quartiers populaires et envoie les CRS et les gardes mobiles contre les grévistes, continue à piller l’Afrique envoie l’armée pour démanteler l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan, bref gouverne comme la droite un Etat impérialiste. Dans ce cadre il est impossible de régler le problème de l’emploi, des délocalisations, des retraites.
Cette politique de conciliation a pour résultat la dégradation du pouvoir d’achat, le recul de l’âge de la retraite, la privatisation des secteurs vitaux de l’économie, l’énergie, les services publics, le secteur santé et ainsi de suite, la mise en place d’une forme rampante de fascisme, le fascisme moderne et concourant au renforcement de l’Etat policier, phénomène se développant dans tous les pays impérialistes d’Europe. C’est une politique commune aux gouvernements de gauche et de droite. L’extrême droite restant en réserve, en tant que force d’appoint, car leur programme légèrement assoupli est appliqué par la droite.
Le syndicalisme de lutte de classe cède la place au partenariat social.
Les partis de gauche sont tous des partis réformistes, sans projet pour changer radicalement de politique, déterminer une stratégie révolutionnaire.
La bataille des places fait rage au PS, mais aucun des protagonistes ne remet en cause l’économie de marché n’a même un projet cohérent, adopte des positions réactionnaires dans des domaine notamment dans celui de la sécurité, de la politique extérieure, contre le socialisme et le communisme. Le Pc est devenu un parti croupion, il a rejeté tous les principes marxistes, il sombre dans le crétinisme parlementaire, nie le rôle de la violence révolutionnaire et a rejeté la dictature du prolétariat, il n’a plus de boussole et navigue à vue comme un voilier démâté La LCR essaie de rallier tout les mécontents, mais a-t-elle un programme révolutionnaire, peut-on prétendre faire la révolution sans poser le problème stratégique de la prise du pouvoir par le prolétariat et les couches populaires par des moyens révolutionnaires indispensables pour renverser la bourgeoise, peut on le faire avec un parti à tendances, en se taisant sur la dictature du prolétariat  pour se maintenir  et consolider le pouvoir et cela jusqu’au communisme à l’échelle mondiale ?

.Les masses résistent.
La politique conciliatrice de la gauche, la colère gronde, les grèves ne se comptent plus  La ligne suivie par les partis et les syndicats  est de plus de plus en plus contestable et contestées par leurs bases mais aussi à tous les niveaux.
Il faut continuer à résister et s’organiser contre cette politique qui sape nos luttes, les freinent, voire les sabotent. Il faut un mouvement d’ensemble qui brise le double encerclement de la droite réactionnaire et de la gauche conciliatrice.
Il s’agit de reconstruire un parti révolutionnaire et un mouvement communiste international, de tels partis existent, les plus avancés dirigent les guerres populaires dans plusieurs pays, au Népal, où après 10 ans de guerre populaire, le PCN (m) a réussi à éliminer la royauté et à mettre sur pied une république démocratique fédérative. Ils ont obtenu 45% des suffrages et vont conduire un processus progressiste conduisant pas à pas au socialisme ayant comme objectif final en lien avec les autres peuples du monde, le communisme à l’échelle mondiale, la société sans classes.  D’autres guerres populaires se développent et gagnent du terrain (en Inde, au Bengladesh, au Bhoutan, au Pérou, se réorganise en Turquie etc.), dans les pays impérialistes, plusieurs partis se sont créés, (en Italie , France, Canada), des groupes plus ou moins importants, en Colombie et en Amérique du Sud, en Autriche). Il n’y a pas d’autre voie que celle là. Celle de la guerre populaire.
Dans les pays impérialistes, elle commence par le développement de la résistance multiforme qui se déroule aujourd’hui même sous nos yeux, par le regroupement de l’avant-garde dans le parti révolutionnaire, pour transformer le mouvement dispersé actuel en un véritable front populaire révolutionnaire seul capable d’organiser un mouvement offensif véritable contre la bourgeoisie pour en avec le système d’oppression et d’exploitation.
PARTI COMMUNISTE maoïste de FRANCE                Appel du 15 Mai 2008
drapeaurouge@yahoo.fr    drapeaurouge.over-blog.com
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 11:23
Le premier Cahier du maoïsme (revue marxiste-léniniste-maoïste) posait le problème de la guerre populaire dans les pays impérialistes.            Partant de l’analyse de la Commune de Paris, puis d’une analyse critique de l’histoire du PCF, de la Résistance Antifasciste et du combat des maoïstes dans les années 70, la revue en concluait qu’à partir de différents éléments on pouvait dire qu’un début de guerre populaire s’était déjà produit dans notre pays et dans d’autres pays impérialistes comme l’Italie avec la Résistance antifasciste et le mouvement des années 70/80. En 1789, la Révolution française était dirigée par la bourgeoisie, classe révolutionnaire montante contre le féodalisme. Le Tiers-Etat, regroupait outre la bourgeoisie, les éléments du peuple, (artisans, paysans pauvres, ouvriers des villes). La Révolution aura un double caractère, celui de lutte anti-féodale contre la monarchie et l’Eglise, puis de libération nationale contre les interventionnistes et les émigrés. La Commune de Paris sera dirigée par le prolétariat en armes contre la bourgeoisie, elle réalisera des réformes, édictera de nouvelles lois qui auront un caractère prolétarien. Marx dira « la Commune c’était la dictature du prolétariat »

            En 1936, le Front Populaire constitua un barrage puissant contre le fascisme après la tentative de coup d’Etat d’extrême-droite en 1934. Bien des conquêtes sociales importantes aient été obtenues (dont les congés payés), après plusieurs semaines d’occupation des usines immédiatement après l’élection d’un gouvernement de gauche. Le PCF qui ne faisait pas partie du gouvernement, privilégia l’alliance au sommet avec le Parti Socialiste et non l’union à la base telle qu’elle avait été définie par la IIIème Internationale. Cette politique d’alliance au sommet sera critiquée par l’Internationale et le PCF fera son autocritique. Le PCF était  plus un Parti de masses (quantitativement) que d’avant-garde. Sa stratégie était de fait la conquête du pouvoir, par la voie parlementaire, pacifique, l’alliance avec un Front de partis et pas un Front de masses dirigé par lui. Englué dans sa stratégie électoraliste, le PCF ne s’était pas doté d’une organisation armée pour s’opposer à l’appareil d’Etat bourgeois et le conquérir. En 1938, les radicaux renversent le gouvernement Blum qui avait refusé d’envoyer massivement des armes au Frente Popular. Daladier signera les accords de Mûnich avec Hitler.

Après avoir épuiser toutes possibilités d’accords avec l’Angleterre et la France, l’URSS pour gagner du temps et se protéger, dû signer le pacte de non-agression avec l’Allemagne. Immédiatement le PCF fut dissous, les députés arrêtés. Quand Hitler envahit la Pologne et que la guerre fut déclarée, le PCF dénonça la guerre comme une guerre entre pays impérialistes, ce qui était vrai puisque le Front Populaire anti-fasciste avait été balayé par les radicaux, mais il ne donna pas de consigne pour organiser à l’intérieur de l’Armée des comités antifascistes, anti-hitlériens. Il fallu que l’invasion puis l’occupation et l’instauration d’un gouvernement fasciste, raciste et corporatiste pour que le PCF organise la Résistance contre l’occupant et le gouvernement de Vichy. La Résistance Antifasciste va regrouper les antifascistes sous la direction du Parti Communiste qui dirigera la lutte armée contre l’occupant nazi et l’Etat fasciste et collaborationniste de Vichy. Cette armée aura un double caractère, antifasciste et de libération nationale. Ce double caractère contient  différents éléments qui caractérisent la guerre populaire à savoir : une guerre dans laquelle le peuple est partie prenante, dirigée par un Parti Communiste, ayant une armée de partisans contre l’ennemi, et un front national (qui n’a rien à voir avec le FN de Le Pen). Le  PCF s’est malheureusement contenté du programme du CNR et par la voix de Thorez, sous la pression de De Gaulle, a dissous l’Armée de Partisans (FTP) et les FFI qu’il contrôlait afin qu’elles soient absorbées dans l’Armée Nationale bourgeoise. Il a dissous les Comités de Libération qui constituaient un double pouvoir en face des préfets de De Gaulle, ne poursuivant pas la conquête du pouvoir dans tout le pays. Le PCF a alors intégré l’appareil d’Etat bourgeois pensant le conquérir de l’intérieur. La guerre de partisans n’avait pas de bases d’appui permanentes sauf sur le Plateau des Glières. Ce n’est qu’après dans les zones libérées de l’occupant nazi par les forces  de l’Intérieur (FTP, FFI) avec l’appui ou non des Alliés que de nombreuses localités purent établir le pouvoir populaire dirigé par les comités de Libération. Dans les années 60, il s’est enfoncé dans la révision de la théorie révolutionnaire du prolétariat, le marxisme-léninisme. Il a théorisé à la suite de Khrouchtchev, la thèse du passage pacifique au socialisme et s’est enfoncé de plus en plus dans le crétinisme parlementaire.

            Plusieurs éléments ont composé le cocktail idéologique explosif qui allait déclencher le mouvement de 1968, le début de la révolution sexuelle qui s’est opposée à la séparation des filles et garçons dans deux résidences séparées à Nanterre d’où la lutte est partie, la contestation de la société de consommation (Marcuse), le situationnisme (le livre  d’Hockeingeim - misère en milieu étudiant), la guerre au Vietnam (comités Vietnam de base), le mouvement d’opposition à Berkeley, Rudy Dutschke en Allemagne et le mouvement anti-impérialiste, la lutte contre le révisionnisme moderne khrouchtchévien, la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en Chine, le mouvement maoïste, la tricontinentale etc.. Sur le plan économique, de grandes grèves comme celle de la Rhodiaceta avaient jalonné l’année 67. Les évènements du Quartier Latin après la fermeture de Nanterre, allaient provoquer la nuit des barricades le 10 Mai 1968. Le 13 Mai à l’appel des syndicats contre la répression du mouvement étudiant, une manifestation rassemblait  1 million de manifestants à Paris; jour après jour, des usines étaient occupées  par les grévistes. Au bout d’une dizaine de jours, 10 millions de travailleurs étaient en grève, des paysans apportaient leur soutien, les commerçants recevaient des bons d’achat émis par les syndicats à Nantes.

            Bref la situation était quasi insurrectionnelle, mais le PCF ne pouvait que se comporter comme un parti légaliste, réformiste et révisionniste et développer sa thèse d’Union de la Gauche pour la conquête du pouvoir pacifique par la voie parlementaire. Certes la bourgeoisie a été contrainte de faire d’importantes concessions, entre autre le droit des immigrés à être syndiqués et élus, de fortes augmentations de salaires etc. De Gaulle avait eu le temps de se ressaisir et la bourgeoisie désemparée, revigorée défilait sur les Champs-Elysées (1 million de personnes), la gauche était battue aux élections, une chambre gaulliste était élue. Mais le mouvement allait se poursuivre encore plusieurs années, les trotskystes avançaient la thèse du reflux, alors que les maoïstes de la Gauche Prolétarienne qui s’était formée en Août par la fusion d’une partie du mouvement du 22 mars et d’une partie de l’UJCML refusait la théorie du reflux et posait le problème de la guerre prolongée. Un plan d’implantation était élaboré vers les usines, lutte contre l’exploitation, l’oppression et la conciliation réformiste et révisionniste était engagée. A Renault, c’était l’affrontement entre le comité de lutte et la direction CGT. De nombreuses victoires étaient obtenues par le comité de lutte, des actions contre les mouchards étaient organisées (GOAF, groupes ouvriers anti-flics), la rotation sur les chaînes étaient mises en place (division peinture notamment), finalement la GP était interdite, les directeurs de la Cause du Peuple arrêtés et les vendeurs de la Cause du Peuple (maoïstes ou militants solidaires d’autres organisations) étaient jetés en prison. Ce qui n’empêchaient pas le mouvement de se développer au contraire. L’Union Nationale des Comités de Lutte d’Ateliers (UNCLA) était créée, mais aussi les Comités Vérité et Justice, le Secours Rouge qui regroupaient des militants de diverses organisations. La GP était très activiste. La transformation de la GP en Parti était annoncée mais ne vit jamais le jour. La ligne empruntait divers aspects du maoïsme « on a raison de se révolter », lutte intransigeante contre le patron, lutte en dehors des cadres réformistes et révisionnistes, création d’une branche semi-armée, la NRP (Nouvelle Résistance Populaire), dans l’idée de détachements de nouveaux partisans. Mais la théorie  de la construction du Parti par le bas persistait, alors que la GP avait été créée, elle, par le haut. L’UNCLA défendait une ligne économiste, (la défense du beefsteak, le  rejet du politique). La course derrière les Lip qui faisaient la révolution sans le savoir comme le prétendait le chef de la GP, Pierre Victor (Béni-Lévi) amena la direction a déclaré caduques les thèses marxistes-léninistes et a dissoudre la GP. Le mouvement autonome sur une ligne encore plus anarchisante va tenter d’appliquer la thèse des maisons pour tous qui était la thèse de la dissolution dans les masses proposée par la direction de la GP. Les NAPAP vont former un noyau armé, qui exécutera Tramoni assassin de Pierre Overney. Va leur succéder le groupe Action Directe, qui va multiplier les actions armées et attentats contre des cibles anti-impérialistes et capitalistes. La GP a été le seul mouvement se réclamant du maoïsme  qui a eu une pratique importante dans les masses ce qui fait sa différence avec Action Directe qui n’a eu pratiquement aucune influence politique, et organisationnelle dans la classe ouvrière, la GP a pratiqué l’action symbolique semi-armée et avait comme objectif de mener la lutte armée, la guerre prolongée contre la bourgeoisie, mais n’a franchit pas le pas.

            Les manques de ces deux organisations (GP et AD) ne sauraient faire oublier les aspects positifs de l’une et l’autre, pas plus que le révisionnisme ouvert du PCF depuis les années soixante, ne saurait faire oublier, la juste création de la section française de la IIIème Internationale, les luttes menées, et particulièrement la période de la Résistance. Ces expériences, ces luttes,  font partie de notre patrimoine idéologique, politique et organisationnel comme la Commune de Paris et sur le plan international, la Révolution d’Octobre, la Révolution Chinoise, et les guerres populaires menées aujourd’hui au Pérou, au Népal, en Inde, en Turquie…

            En 1981, la gauche arrive au pouvoir, sociaux-démocrates en tête, alliés au PCF, Mitterrand a défini son objectif, réduire l’influence du PCF, lui faire perdre son électorat  qui se réduira comme une peau de chagrin. Les ministres « communistes » vont  gérer le capitalisme. On connaît la suite. Les partis de gauche dont le P. « c ».F  vont perdre les élections  présidentielles en 2002, non pas parce qu’ils étaient divisés au 1er tour, mais parce que les promesses électorales n’avaient pas été tenues, que le chômage avait considérablement augmenté etc.

Devant la montée du Front national et bien  que l’extrême droite ne totalisa que 6 millions de voix contre 10 pour la droite, ils ont appelé à voter Chirac qui a été élu à 82% des voix sur 70% de votants. Bien qu’élu grâce aux voix de la gauche et de l’extrême gauche. Chirac a accéléré la restructuration capitaliste prenant des mesures en conséquences, attaque contre les retraites, augmentation de la CSG, diminution des remboursements de santé avec l’aval de la CFDT, mise en place d’un nouveau contrat social (loi Borloo) et ses maisons de l’emploi.

Lors du référendum sur la Constitution Européenne, malgré l’appui de la majorité du PS et de la CFDT qui appelaient à voter oui, malgré la bienveillante « neutralité » « syndicale » que tenta de faire passer la direction CGT, position renversée par le CCN (Comité Confédéral National) qui fit adopté le NON, le mouvement ouvrier et populaire a voté massivement pour le NON. C’était la 1ère victoire du prolétariat et du mouvement populaire.

 Malgré cela, comme nous l’avions prévu et écrit dans notre presse, la bourgeoisie et le gouvernement de droite ont poursuivi leur offensive. De nouvelles mesures étaient prises soi-disant pour enrayer le chômage. Des nouveaux contrats ont succédés aux précédents. Le premier le CNE (Contrat Nouvelle Embauche) était avalisé par la CFDT. Il concernait les jeunes de moins de 26 ans embauchés dans les entreprises de moins de 20 salariés, lesquelles pouvaient s’en séparer sans préavis. La CGT et FO, bien qu’ils n’aient pas signé ce contrat étaient impuissantes à s’y opposer. Il y avait eu pourtant d’importants mouvements, comme celui de l’Education Nationale, contre les Retraites etc. Au lieu d’appeler au blocage de l’économie capitaliste, en appelant à la « grève générale », ils appelaient dans la légalité avec préavis à des journées d’actions, secteur après secteur, empêchant ainsi tout mouvement généralisé. Les travailleurs perdaient des journées de salaires sans rien obtenir ou presque. Le découragement, l’amertume gagnait du terrain. Les partis de gauche n’avaient aucune perspective à offrir, si ce n’est que d’attendre 2007, pour mettre à la tête de l’Etat capitaliste un gouvernement de gauche en place de celui de droite, c’est ce qu’on appelle l’alternance, que nous avons déjà vu à l’œuvre.  

            La misère, le chômage des jeunes considérable (40%) dans les quartiers populaires s’accompagne d’une répression de plus en plus forte. La mort de 2 jeunes électrocutés et un autre grièvement brûlé à Clichy sous Bois, suite à une poursuite de police sans fondement ont provoqué la révolte des banlieues. Cette révolte a soulevé la chape de plomb qui écrasait le prolétariat.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 11:19

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine, cela a été de nouveau démontré. Cette révolte a été suivie par celle de la jeunesse étudiante, lycéenne qui s’est soulevée contre le CPE. L’occupation de la Sorbonne a conduit l’Etat a envoyé les CRS et gardes mobiles pour délogés les occupants, le quartier était toujours bloqué un mois après. Cela n’a pas arrêté la détermination des étudiants et des lycéens. Le mouvement qui était parti de la fac de Rennes II, s’était étendu à Toulouse et Nanterre, puis en a atteint 70 universités, plus de 700 lycées sont bloqués. La jeunesse dans toute la France est dans la rue. 70% de la population est contre le CPE, car chacun se sentait concerné non seulement pour l’avenir de ses enfants, mais aussi par la démolition systématique du Code du Travail, la suppression de tous les acquis obtenus par la lutte sans interruption du prolétariat. Les manifestations s’amplifient de jour en jour pour atteindre 3 millions le 28 mars. La provocation de Chirac à la télé en remettra autant dans la rue le 4 Avril. Pouvons nous dire que la révolte des banlieues, le mouvement contre le CPE soient des éléments de la guerre populaire, font partis du processus qui y conduit ? Oui, ce sont les prémisses de la guerre populaire ! Les jeunes des banlieues ont osé se révolter sans organisation, car les organisations ont abandonné un véritable travail politique révolutionnaire dans ces quartiers, pour la simple raison qu’ils sont opposés à la rage qui se transforme en violence. Elles appellent au renforcement de la police, de la justice, demandent plus de moyens pour neutraliser cette colère, cette rage, pour pacifier la jeunesse désespérée. Ceci explique pourquoi, les pacifistes, les conciliateurs sont rejetés par les jeunes des banlieues. Ils mettent l’accent sur les « excès », pas sur la révolte qui à leurs yeux n’est pas assez politique. Alors que la révolte est dirigée contre tous les vrais excès de la bourgeoisie. La violence en est encore à une phase inférieure, il n’y a d’armes que du côté des forces de police, elle revêt aussi un caractère symbolique et est reprise durant le CPE par des masses de plus en importante. Une partie des « casseurs » prennent conscience au contact des radicaux du mouvement étudiant et lycéen et utilise la violence en ciblant mieux.

            Le mouvement lui-même emploie une violence limitée. C’est une violence défensive contre l’appareil d’Etat. La direction du mouvement  contre le CPE a échappée en partie aux forces organisées, qui y exercent néanmoins leur influence par syndicats interposés. Ils sont obligés de suivre car ils y ont intérêt. L’exemple le plus visible est celui de la CFDT, qui redore son blason en prenant la tête du soutien. Elle fait ainsi oublier sa prise de position pour le CNE, mais n’en parle pas aujourd’hui ou très peu. Le CPE a aidé la direction de la CGT dans sa préparation du 49ème Congrès car il y a une forte opposition à son orientation conciliatrice, accompagnatrice de la restructuration. Aujourd’hui la direction CGT adhère à une « nouvelle » internationale syndicale, dont le programme est la gouvernance du monde en collaboration avec les instances internationales, ONU, FMI, OMC... Le mouvement lui-même est traversé par la lutte idéologique, sur le problème de la violence sur le problème d’attaquer le système lui-même et pas seulement le gouvernement en place.

            Le gouvernement a reculé d’un demi-pas sur le CPE, et abandonner ce projet, en proposant des cadeaux supplémentaires pour les patrons qui paraîtrait-il les inciterait à embaucher. On a déjà entendu cette chansonnette, sous la gauche ou sous la droite, mais la jeunesse et les travailleurs qui les ont soutenu ont pris conscience de leur force. La jeunesse a secoué les vieux appareils réformistes et révisionnistes et les a contraint à remettre en cause le CNE, auquel certains avaient souscrit comme la CFDT. D’’autres avaient refusé de déclencher le blocage du système économique comme moyen de lutte, blocage qu’il ne faut pas confondre avec la grève générale insurrectionnelle, aboutissement de la guerre populaire prolongée.

            Cette guerre populaire prolongée a commencé par la révolte des banlieues, elle s’est poursuivie par la lutte de la jeunesse contre le CPE, qui n’est qu’un pas supplémentaire dans cette guerre, déjà les éléments les plus radicaux, les plus conscients posent le problème du CNE, de la loi sur l’égalité des chances (apprentissage à 14 ans, travail de nuit dès 15 ans etc.). Le mouvement le plus avancé a tenté de s’organiser en comité de lutte, d’action. Ces luttes accumulées (révolte des banlieues, puis lutte  des étudiants et lycéens contre le CPE, ont eu l’appui et la sympathie de la majorité de la population.  Cette contre-offensive contre la bourgeoisie montre que la phase d’initiation à la « guerre populaire » est amorcée, ce ne sont que les prémisses, de la défense stratégique. Ce ne sont que quelques ingrédients. Il manque certes beaucoup de choses. En particulier l’élément subjectif, en tout premier, un Parti Communiste maoïste plus puissant que celui qui mène en ce moment la lutte pour éclairer le chemin. Il manque des organisations de masses authentiquement révolutionnaires, guidées par le Parti, et liées aux masses ouvrières et populaires. Les jeunes des banlieues sauront sous la direction d’un tel Parti et d’un authentique mouvement de la jeunesse révolutionnaire emprunter la voie de la guerre populaire.

            Malgré la quasi absence de Parti, pas d’organisation de jeunesse révolutionnaire, encore moins d’unités combattantes. Les jeunes des banlieues ont montré que les fils de prolétaires étaient capables sans organisation, de généraliser leur mouvement de révolte contre l’appareil répressif de l’Etat, contre le système d’exploitation. Un an après, il semble que les jeunes aient appris par leur propre pratique, après la répression massive. Ils sont passés de l’affrontement frontal contre des forces supérieures  à des méthodes encore défensives de « frapper avec des forces supérieures », Pourtant ils n’ont pas lu les écrits militaires de Mao Zedong. Les jeunes révolutionnaires, les jeunes maoïstes doivent aller aux masses pour apprendre d’elles dans la pratique, mais aussi apporter leurs analyses car les communistes ne partent pas de zéro, « l’ancien doit servir le nouveau », et non le contraire car « le nouveau ne doit pas revenir à l’ancien », mais « seulement utiliser ce qui est utile pour le nouveau ».

Où il y  oppression, il y a résistance !

Cela se vérifie tous les jours et sous diverses formes. A l’Université de Nanterre, Naïma a été exclue de l’Université sur plainte d’une « militante » de l’UNEF (syndicat étudiant contrôlé par les sociaux-démocrates et les révisionnistes). Trois membres de la direction de cette organisation membres de la direction réactionnaire de l’Université, on voté l’exclusion pour 2 ans de Naïma. Pourquoi ? Parce que Naïma s’est battu bec et ongle contre les mesures réactionnaires du CROUS contre les étudiants les plus démunis, en les chassant de la modeste chambre qu’ils occupaient légalement (avec des difficultés de paiement parfois) ou hébergé par un camarade pour ne pas coucher à la rue. D’autre part, la direction de la Fac, par la bouche de son dirigeant avait carrément dit qu’il allait débarrasser la fac de Nanterre de l’extrême gauche (c'est-à-dire l’Association Générale des Etudiants de Nanterre), syndicalistes de combat comme ils se définissent eux-mêmes. Mais « les réactionnaires soulèvent des pierres pour se les laisser retomber sur les pieds ». Une campagne a été mise en place pour organiser la défense de Naïma, cette campagne s’est élargie à la défense d’autres « réprimés » syndicaliste comme Ameline qui travaille à Mega Store, un étudiant de Lyon II. Un front contre la répression s’est mis peu à peu en place dans les Universités, avec meeting sur différentes villes de France. Les honteuses mesures contre les enfants immigrés scolarisés, a eu comme réponse, la constitution d’un collectif de professeurs progressistes qui ont mené diverses actions pour empêcher leurs expulsions. Enfants cachés chez des particuliers (ce qui rappelle les tristes années de la guerre où les enfants juifs étaient cachés par des progressistes courageux).

Mais les mesures de plus en plus fascisantes de l’Etat, appliquées sans état d’âme par la police comme pendant la guerre (avec certes des conséquences moins dramatiques), ont provoqué la colère des parents d’élèves de l’école Rampal dans le 19 ème arrondissement. A mains nues, ils se sont opposés à l’attaque bestiale de la police. Gare du Nord, un contrôle musclé provoque une émeute, car les jeunes, la population constamment harcelés par la police, les commandos de contrôleurs accompagnés par les agents de sécurité musclés, espionnés par les caméras, soumis au stress entretenu par la présence de patrouilles militaires en armes, les incidents de parcours, les retards des trains, sans compter les conditions de  transport des voyageurs 

Ces formes de résistance qui passent de l’action légale à l’action légitime d’autodéfense, sont des actes de résistance qui font partie du processus de guerre populaire contre la réaction dans un pays impérialiste. Ils rejoignent, même avec leur caractère limité, ils préparent l’organisation de l’autodéfense, de la résistancequi précèdera l’offensive contre la réaction, contre le fascisme moderne.

La proposition de Sarkosy d’une « loi sur l’identité nationale et l’immigration » comble les vœux fascistes du F.N, qui du coup perd des voix. Cette loi  a provoqué des réactions et propositions qui  vont dans le même sens malgré la dénonciation hypocrite de ces mesures. Ségolène Royal, tente une position d’équilibristes pour cacher sa position réactionnaire, en se cachant derrière le drapeau français et la Marseillaise dont  elle oublie de dire que c’était l’hymne de la bourgeoisie révolutionnaire et pas de la bourgeoisie réactionnaire d’aujourd’hui. Bayrou quant à lui vient de faire une déclaration mettant en cause le droit du sol, qui va dans le même sens que la loi Sarkosy. Les uns et les autres partent du point de vue de la Nation en soi, de l’Etat en soi, et parlent pour les français en général. Ils ne dénoncent pas la nature de cette Nation, de cet Etat, son caractère de classe, car ils veulent la paix sociale. A ce titre ils sont les meilleurs défenseurs de l’Etat bourgeois.

Nous nous plaçons d’un point de vue de classe, à savoir que dans cette société deux grandes classes existent et s’affrontent dans le combat de classe. Le prolétariat et les couches populaires, la bourgeoisie et ceux qui la soutiennent dont une partie de l’aristocratie ouvrière (cancer au milieu du prolétariat).

Les masses même d’opinion différentes s’opposent à cette politique réactionnaire, d’instinct. Cela va s’amplifier et c’est une bonne chose.

Quelque soit le résultat des élections, la lutte va se poursuivre car les problèmes inhérents au système capitalistes ne peuvent être résolus par des réformes, quelque soit la couleur politique du gouvernement chargé de gérer ce système, mais à la destruction totale du système et l’instauration du socialisme. Seul un processus conduisant à la guerre populaire dans notre pays en tenant compte des conditions concrètes de son développement, mais aussi dans tous les pays, peut permettre de prendre le pouvoir dans tout le pays et alors d’engager la construction du socialisme.

Le parti en formation que doivent rejoindre tous les communistes de ce pays tire les leçons de la Commune de Paris, de la Révolution d’Octobre et de la Révolution chinoise, celle de les avancées formidables de la guerre populaire au Pérou, au Népal, en Inde, en Turquie, au Bengladesh, aux Philippines et en ce qui concerne en partant de nos conditions spécifiques les leçons plus récentes, du vote massif pour le NON, de la révolte des banlieues, de celle des étudiants et des multiples formes de résistance et de révolte, de la prise de conscience que la gauche et l’extrême gauche légaliste, la droite et l’extrême-droite ne peuvent conduire le prolétariat et le peuple sur le chemin de la victoire.

Ils font leurs plans, faisons les nôtres

Organisons partout la résistance !

Créons nos organisations ouvrières, populaires contre la politique des dirigeants conciliateurs, réformistes et/ou collaborateurs. Démasquons les traîtres à la cause du prolétariat et du peuple.

Formons des conseils dans les usines et les entreprises, regroupant syndiqués ou non syndiqués pour reconstruire le syndicalisme de lutte de classe. Formons des conseils de quartiers, immeubles par immeubles dans les quartiers populaires qui répondent aux besoins des plus larges masses d’opprimés et d’exploités

Regroupons les communistes et tous ceux qui veulent renverser la dictature de la bourgeoisie et construire le socialisme dans le Parti Communiste maoïste.

Contre la montée du fascisme moderne soutenons tous les mouvements ou actions de résistance, aidons à sa structuration, en vue de franchir les divers degrés de résistance, d’atteindre un équilibre suffisant avec les forces adverses pour passer à l’offensive dans tout le pays. C’est la voie de la guerre populaire prolongée jusqu’à la victoire définitive du prolétariat dans chaque pays et à l’échelle mondiale contre la réaction capitaliste et leurs alliés et complices.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 11:12

Sarkozy avait annoncé la « rupture ». C’est en réalité l’aggravation de l’exploitation et de la répression.

 

Mesures économiques :

 

  • Loi anti-grève de « service minimum » dans les « transports terrestres » qui s’étendra aux transports aériens et maritimes, applicable aux écoles, des dizaines de milliers de postes seront supprimés), franchises sur les remboursements de la sécurité sociale, « travailler plus » avec des salaires de misère, stress provoquant  des maladies, conduisant parfois au suicide, destruction programmée du code du travail, modification du contrat de travail pour une plus grande « flexibilité »,  une précarité accrue, attaques contre des régimes spéciaux de retraite.  Projet de reculer le départ en retraite et  d’allonger la journée de travail.
  • Autonomie des Universités,  sélection accrue,  partenariat avec les patrons, sélection accrue, numerus clausus renforcé.
  • Vidéo-surveillance accrue soi-disant pour lutter soi-disant contre la violence.
  • Rafles de parents et d’enfants immigrés. Privatisation déguisée de G.D.F. Exonérations de charges patronales aggravant le déficit de la Sécurité Sociale). Privatisation déguisée de G.D.F. 
  • Exonérations de charges patronales, ce qui  aggrave le déficit de la Sécurité Sociale), diminution du plafond de l’impôt sur le revenu qui ne profite qu’aux grandes fortunes, exonérations d’impôts, allègement de l’I.S.F, dépénalisation du droit des affaires.

 

Mesures répressives :

 

  • Rafles de parents et d’enfants immigrés.
  • Justice de classe avec les lois sur la récidive, peines-plancher, suppression de l’excuse de minorité etc. (80 000 détenus prévus en 2017).
  • Mandat d’arrêt européen contre les militants révolutionnaires, les exilés politiques.
  • Renforcement de la gendarmerie (35.000 hommes) contre les « menaces » intérieures, augmentation des budgets militaires.
  • Menaces de guerre contre l’Iran qui risque d’entraîner le monde vers une IIIème guerre mondiale

 

La bourgeoisie n’a pas besoin pour l‘instant pour appliquer son programme n’a pas besoin d’interdire les organisations politiques, les syndicats etc. Il n’y a plus de camp socialiste, les anciens partis communistes ont abandonné toute perspective révolutionnaire. La « gauche » réformiste, révisionniste a été au pouvoir, a géré la société capitaliste appuyée par l’extrême gauche institutionnelle (écolos, trotskistes)  Elle est devenue un « partenaire », qui « négocie le degré d’exploitation et d’oppression » avec la droite, pour une meilleure « gouvernance » de l’Etat bourgeois.

Sarkosy offre des places à tous ceux qui veulent collaborer à sa politique, il avance de deux pas mais recule d’un pas pour obtenir le consensus des partenaires sociaux. Ainsi se met en place le fascisme moderne qui se réclame de la démocratie.

Sarkosy  pour imposer le fascisme moderne a besoin de plus en plus d’un Etat répressif, policier contre le prolétariat, les jeunes des banlieues, les SDF.  C’est ce modèle que Sarkosy propose  aux autres Etats d’Europe. En Italie le fascisme moderne est mis en pratique par le centre-gauche, en Grande Bretagne et en Espagne par la gauche réformiste,  en France et en Allemagne par la droite, toutes les combinaisons étant possible.

« On a raison de se révolter ». Ceci a été démontré durant la révolte des banlieues ou à Citroën, où plusieurs centaines d’ouvriers ont mené une grève prolongée de 2 mois revendiquant 300 euros d’augmentation. C’est cette révolte et ce type de lutte exemplaire qu’il  faut généraliser. C’est la seule réponse pour s’opposer au fascisme moderne, à la guerre de classe et aux préparatifs de guerre de la bourgeoisie.

           

Parti Communiste maoïste de France                                                  19 Septembre 2007

    Email : drapeaurouge@yahoo.fr

                                                                                                                       
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