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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 17:35
Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers

Le Bloc Rouge ainsi que la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne) avaient appelé à un rassemblement en hommage aux martyrs de l'attentat d'Ankara (voir Hommage aux victimes de l'attentat fasciste d'Ankara) à 14h30 ce samedi 17 octobre 2015, place de Jaude à Clermont-Ferrand. Plusieurs organisations ont également relayé l'appel à ce rassemblement.

 

L'ambiance était tout de suite tendue puisque en plus de la traditionnelle présence policière, les fascistes turcs se sont mobilisés dans un contre-rassemblement à quelques mètres du notre. Ni les flics, ni les fascistes ne nous feront reculer.

 

La cinquantaine de personnes présentes ont entamé des slogans tels que "Kurdistan vivra, Kurdistan vaincra !", "Vive la solidarité internationale des peuples !" ou "Biji Rojava, Biji Kobané, Biji Kurdistan !" ("Biji"="Vive" en kurde).

 

La première intervention a été celle de la CARA, qui a notamment mis en avant que la question antifasciste était internationale et que la lutte antifasciste ne passait pas par le parlementarisme mais par le développement d'un large front uni de lutte contre le fascisme et contre le capitalisme.

 

Un témoignage de deux journalistes ayant participé à la manifestation où l'attentat s'est déroulé a ensuite été lu. Dans celui-ci, les témoins décrivent bien qu'après les bombes qui ont visé les cortèges du HDP et de Partizan, la police d'Erdogan a attaqué en plusieurs endroits la manifestation à coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes.

 

Le Bloc Rouge est ensuite intervenu, sous les huées et insultes des fascistes qui multipliaient les provocations à légard de notre rassemblement depuis le début des interventions (lire la déclaration du Bloc Rouge). "1 Camarade qui tombe, c'est 10 qui se relèvent !" a ponctué l'intervention.

 

Lors de l'intervention du NPA, les fascistes ont alors commencé à lancer des pétards et autres projectiles, au milieu d'enfants dont un en bas âge. Un affrontement a commencé, qui s'est arrêté suite à l'intervention des flics. 

 

Nous avons ensuite organisé la dispersion groupée du rassemblement en continuant à chanter et scander des slogans.

 

Cette première initiative a permi de développer des liens qui seront suivis dans l'avenir par de nouvelles mobilisations de solidarité et antifascistes.

 

Vive la solidarité internationale des peuples !

 

Kurdistan vivra, Kurdistan vaincra !

 

Contre les fascistes et les réactionnaires, rendons coup pour coup !

 

 

Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
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Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
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Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
Clermont-Ferrand : Compte-rendu du rassemblement en hommage aux victimes de l'attenta d'Ankara : entre fascistes et policiers
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 01:07
Il y a 43 ans Pierre Overney, ouvrier maoïste abattu devant l'usine renault

Cette année, cela fait 5 ans que le Parti a ressorti la Cause du Peuple, le journal que brandissait Pierre Overney devant l’usine Renault Billancourt face à son assassin, le mercenaire du patronat Tramoni. Tramoni avait été condamné par la justice de classe de la bourgeoisie à une peine de prison légère de 4 ans. Peu après être sa sortie de prison, il était abattu par des militants révolutionnaires. La Justice populaire a été rendue.

Depuis 2 ans, le processus d’unification des maoïstes de France s'est mis en route, car la classe ouvrière et le prolétariat ont besoin d’un parti ayant une stratégie révolutionnaire, celle pour laquelle s’était engagé Pierre Overney. Fils d'ouvrier agricole, il a travaillé chez Citroën, puis comme essayeur chez Renault. Il sera viré à cause de la lutte qu'il menait.

Le Vendredi 25 Février 1972, il est 14h30. C’est la sortie de l’équipe du matin. Porte Zola, une dizaine de militants maoïstes distribue des tracts appelant à la manifestation de 18h30 pour rendre hommage aux manifestants assassinés le 8 février 1962 au métro Charonne par la police. Le 25 février 1972, 10 ans après cette manifestation appelée pour protester contre les crimes racistes des fascistes de l’OAS, la police va agir avec la même violence.

Pierre OVERNEY a été tué parce que les maoïstes dénonçaient les crimes racistes contre les travailleurs et travailleuses immigré-e-s.

Aujourd’hui, le racisme et le fascisme ne sont pas morts. La crise s’approfondit, la « gauche » qui a succédé à la droite restreint les droits des travailleuses et des travailleurs, augmente les impôts, déploie ses troupes impérialistes partout où elle voit des intérêts, accorde des aides aux patrons qui n’arrêtent pas de restructurer, décentraliser, externaliser, licencier. Il y a plus de 8 millions de chômeurs. Les idées racistes et fascistes distillées par le FN pénètrent parmi les masses qui ne savent plus à qui s’adresser. L’esprit de conciliation des partis de « gauche » et des directions syndicales creuse le lit du fascisme.
Comme les maoïstes d’hier, nous devons combattre les politiques anti-ouvrières et anti-populaires des partis de gauche ou de droite qui désespèrent le prolétariat et les couches populaires, nous devons combattre les directions syndicales conciliatrices qui désarment la classe ouvrière.

Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Pierre Overney est de lever bien haut le drapeau qu’il brandissait, celui de la Cause du peuple, et de suivre la voie qu’il a empruntée.

AVEC LES MAOISTES, POUR LA REVOLUTION PROLETARIENNE !
A BAS LE SYSTEME CAPITALISTE !
COMBATTONS LES PARTIS BOURGEOIS DE DROITE OU DE GAUCHE !
BARRONS LA ROUTE AU FASCISME !


Le 1 mars, à 11 heures, rendez-vous métro Père-Lachaise d’où nous irons sur sa tombe.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 20:32
JEUDI 18 DÉCEMBRE : SOLIDARITÉ AVEC GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

Nous relayons ici l'appel du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Bloc Rouge

 

Le 5 novembre, le tribunal d’application des peines de Paris a rejeté la demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait formulée en mars dernier. La demande a été déclarée "irrecevable" au motif que Georges Ibrahim Abdallah n’avait pas fait préalablement l'objet d'un arrêté d'expulsion.

Ce simulacre de justice témoignait une fois de plus du régime d’exception appliqué à Georges Ibrahim Abdallah, qui est entré dans sa 31e année de détention ; il confirmait que son maintien en prison est une décision politique de l’État français. En 2012, déjà, Valls – alors ministre de l’intérieur – avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion qui aurait permis à Georges Ibrahim Abdallah de revenir dans son pays, le Liban.

Georges Ibrahim Abdallah a immédiatement fait appel de la décision du tribunal : celui-ci sera examiné par la cour d'appel de Paris, le 18 décembre à 13h30.

Devant la prison de Lannemezan, le 25 octobre dernier, nous avons fait entendre nos voix : « Georges Abdallah, tes camarades sont là ! ». Pour l’audience en appel du militant communiste libanais, combattant de la cause palestinienne, nous appelons à un

 

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ
Jeudi 18 décembre, de 13h30 à 15h30
Esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e)
(métro : L4 Saint-Michel)


Libérez Georges Ibrahim Abdallah !

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)
http://liberonsgeorges.over-blog.com - liberonsgeorges@no-log.org

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 23:55
Rassemblement à Lannemezan : une mobilisation réussie !
Samedi 26 octobre, près de 400 personnes ont manifesté devant la prison de Lannemezan pour la libération de Georges Abdallah. Il est détenu dans les geôles françaises depuis 30 ans, son seul « crime » est son engagement pour la cause palestinienne en tant que résistant communiste Libanais. Bien que le tribunal de Pau l'ait déclaré libérable depuis plus de 10 ans, il demeure l'otage de l'Etat français. Les slogans « Libérons Georges Abdallah, otage de l'impérialisme » et « 30 ans de prison, 30 ans de résistance » furent scandés de part et d'autres du mur de la prison, de même que des slogans en solidarité avec les prisonniers politiques corses et basques. Des camarades sont venuEs montrer leur solidarité des quatre coins de l'Etat français et de Belgique. Le dynamisme du cortège témoigne de la vivacité de la lutte pour sa libération.

Parmi celles d'autres organisations, la déclaration commune de l'OCFR et du PCmF a été lue devant les grilles. Le FRAP est également intervenu.

Continuons le combat et élargissons le soutien pour sa libération immédiate ! 
OCFR - PCmF - FRAP




  • Voir ici le tract commun OCFR-PCmF diffusé à Lannemezan, base de la déclaration devant la prison :  

Georges Ibrahim Abdallah : Liberté pour notre Camarade, otage de l'impérialisme !

  • Intervention du FRAP devant la prison de Lannemezan :
Georges Abdallah
Son combat est celui de tous les opprimés et exploités du monde

Georges Abdallah est un militant communiste dont l’objectif est de construire une société où l’exploitation de l’homme par l’homme n’existera plus, une société où ceux qui produisent les richesses géreront l’économie, fournissant à chacun ce dont il aura besoin.

Il a combattu pour la liberté de son peuple contre l’invasion du Liban par les troupes israéliennes pour les droits du peuple palestinien. Il a combattu en patriote pour son pays et en internationaliste pour le peuple palestinien, comme les français et immigrés de la FTP-MOI ont combattu l’occupant et le régime de Vichy.

C’est la première raison pour laquelle notre peuple peut s’identifier à son combat internationaliste.

Georges Abdallah est l’otage de l’Etat français qui collabore avec les autres impérialistes au Moyen-Orient. Les travailleurs de notre pays sont concernés par ce qui se passe au Moyen-Orient, où l’Etat français pille sans vergogne les peuples de cette région et nombre d’autres pays d’Afrique. Pour ce faire, l’Etat français dépense des milliards d’euros en matériel de guerre, enrichissant les marchands de canons puis les consortiums capitalistes, Bouygues, Bolloré, et ouvre l’accès aux richesses pétrolières et minières. Cela accroit la misère des peuples qui subissent les affres des conséquences de la guerre. Il  divise le peuple en armant des seigneurs de la guerre, en dressant les unes contre les autres les ethnies, les religions, comme au Liban, en Palestine.

Ici, pour faire plus de profit, les capitalistes licencient des centaines, des milliers de travailleurs. Là-bas, dans les pays où ils délocalisent leurs productions, ils surexploitent sans aucun scrupule dans des conditions qui rappellent celles du 19ème siècle.

Mais les travailleurs résistent, comme résiste Georges Abdallah, armé de son idéologie. Pas plus qu’ils ne pourront briser la lutte de classes, la résistance du prolétariat, de la classe ouvrière et des couches populaires, ils ne pourront briser la résistance des peuples du monde contre le système impérialiste. Il suffit de regarder le redéveloppement des luttes en France. Ce sont les ouvriers du Nord qui placent des bonbonnes de gaz sur le toit de leur usine, les chauffeurs routiers et les paysans qui s’opposent à la taxe « écologique », les ouvriers de PSA, les mal-logés, les lycéens qui se dressent contre les mesures  racistes…

C’est en cela que le combat de Georges Abdallah est celui de tous les exploités et opprimés du monde. C’est le combat de tous ceux qui luttent pour la liberté, la justice sociale, le droit des minorités à défendre et combattre pour leurs droits et contre les guerres fratricides. C’est aussi le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, notamment dans les dernières colonies de l’Etat français ou même en son sein, comme ceux, corses ou basques, qui se retrouvent aux côtés de Georges Abdallah dans les prisons.

Il est grand temps que se forme un véritable front anti-impérialiste. Ce front, s’il veut lutter efficacement contre notre propre impérialiste et affaiblir ses positions, doit s’attaquer au système capitaliste en entraînant toutes celles et ceux qui ont intérêt à sa destruction, la classe ouvrière et les larges masses populaires.  C’est en cela que le combat de Georges Abdallah est le nôtre. C’est en cela que la classe ouvrière et les couches populaires sont concernées.

Organisons-nous, faisons front en masse, pour résister et vaincre !































 
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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 19:43
CONTRE LA TRANSPHOBIE D’ETAT, SEULE LA LUTTE PAIERA

CONTRE LA TRANSPHOBIE D’ETAT, SEULE LA LUTTE PAIERA


Nous sommes communistes, nous luttons contre toutes les oppressions bourgeoises, racistes, fascistes, patriarcales et hétérosexistes. Nous pensons qu'on ne peut mettre fin à ces oppressions qu'en attaquant le mal à la racine et en détruisant le système qui les alimente : le capitalisme. Mais nous pensons qu'abolir le capitalisme ne suffira pas à abolir le racisme, le patriarcat, le chauvinisme mâle et hétéro... Une véritable révolution culturelle sera nécessaire pour cela.
Au cœur de notre engagement, il y a l'expérience concrète de l'oppression et la réflexion sur les causes de cette oppression. Nous savons que les personnes trans sont parmi celles qui sont le plus violemment confrontées à l'oppression et qu'elle mènent un combat quotidien pour devenir et rester elles-même dans un monde qui fait tout pour les briser, parce qu'elles ne rentrent pas dans ses normes.
La transphobie n'est pas que spontanée, la situation bien souvent précaire des personnes trans, particulièrement des trans étrangèr-e-s,discriminé-e-s par les patron-ne-s mais aussi, systématiquement, par Pôle Emploi) est organisée par l'état bourgeois.
L'oubli par le gouvernement dans les réformes de début de quinquennat des revendications des personnes trans n'est pas innocent. Il y a des revendications lgbt qui sont acceptables par la bourgeoisie, et d'autres non. les revendications des personnes trans vont plus loin qu'une remise en cause de la famille hétéro-normée, elles posent la question d'un des fondements de la société capitaliste et patriarcale : l'existence de deux genres définis par des normes strictes et incontestables, complémentaires l'un avec l'autre.
Le capitalisme a besoin, pour survivre, de perpétuer le système patriarcal, basé sur deux genres bien cloisonnés. La famille patriarcale est une cellule économique fondamentale de la société capitaliste. Il a besoin d'hommes pour servir de main d'oeuvre et de femmes pour entretenir et reproduire cette main d'oeuvre (au foyer ou dans l'aide à la personne).
Trans ou non, nous souffrons tous et toutes de vivre dans une société où, des notre naissance, on nous cloue à une identité sexuelle nous imposant un rôle social, un rapport à son corps auquel nous n'avons pas le droit de déroger, ce que l'on nous apprend dès l'enfance, et gare à celles et ceux qui veulent ne pas rentrer dans les identités qu'on nous impose.

Au nom de la "nature", on a obligé les personnes intersexes des leur naissance à correspondre à l'un des genre défini par la société bourgeoise.

Certain-e-s adolescent-e-s se suicident par refus de rentrer sans ces cases que la bourgeoisie veut leur imposer. Le meilleur moyen d'éviter ces morts est d'abattre le système qui les entraîne. Nous ne voulons plus que qui que ce soit soit contraint de choisir la nuit ou de courber l'échine.

La "transsexualité" est traitée comme une pathologie par l'état qui, pour que les traitements soient remboursés, impose un parcours organisé sous les conseils de psychiatres, des opérations qui, pour être de qualité, coûtent une fortune, et sont trop souvent subies, une stérilisation forcée.


Tout cela en laissant miroiter une reconnaissance par un changement d'État civil qu'il faut encore obtenir de haute lutte par les tribunaux (pour les trans de nationalité française), en donnant des preuves médicales de sa correspondance à notre nouveau genre. La division genree de la société va jusqu'à ce que des tribunaux se permettent de juger de notre crédibilité en tant qu'homme ou femme.


La gauche au pouvoir a fait quelques promesses mais n'a rien changé : face à la revendication d'égalité, elle prêche éternellement la patience alors que la transphobie tue. Tous les jours, les personnes trans sont prier de se cacher et de laisser leurs revendications au placard pour ne pas effaroucher les homophobes et autres réactionnaires. Il leur faudrait attendre que les mentalités changent d'elles même... Mais les préjugés réactionnaires ne reculent jamais que par la lutte, et l'hétérosexisme existera tant que perdurera le capitalisme : ils s'entretiennent et se renforcent mutuellement. Seule la lutte permet d'obtenir des victoires. N'attendons pas que les choses évoluent d'elles mêmes. Nous refusons la transphobie, factrice d'isolement, de précarisation, de violences. En tant que communistes, nous voulons soutenir les revendications des personnes trans, trop souvent, déjà, oubliées des organisations lgb"t". Ne pas nous positionner, ne pas mener la lutte, ce serait perpétuer la transphobie.


On peut comparer ce gouvernement de gauche qui prêche éternellement la patience au personnes transsexuelles avec le gouvernement communiste (maoïste) arrivé au pouvoir au Népal fin 2006, après une phase de guerre populaire et de grève générale (et avant la trahison d'un certain nombre de ses dirigeant-e-s, soucieux/se de préserver leur pouvoir à tout prix): alors que de nombreux autres problèmes brûlants se posaient (réforme agraire, développement de la santé et de l'éducation, libération des femmes et des minorités nationale), les militant-e-s trans ont revendiqué et obtenu la reconnaissance de leur trans-identité sur les papiers d'identité et la possibilité de s'autodéfinir au delà des cases m/f. Le pays le plus pauvre du monde a ainsi donné une leçon de progressisme aux grandes puissance. Seul un processus révolutionnaire peut réaliser l'unité entre tout-e-s les opprime-e-s.

C'est le capitalisme qui nous mutile en nous réduisant à nos organes et à notre vie sexuelle, alors que nous sommes tellement d'autres choses, trans ou non, nous pouvons aussi être ému-e-s du spectacle d'un clair de lune, respirer le parfum des roses, éclater de rire, danser jusqu'au matin et résister au coude à coude avec tou-te-s les autres personnes dont ce monde refuse l'existence. Car nous savons aussi nous battre ! Nous aspirons tou-te-s à une vie paisible, et non à nous faire cracher dessus, agresser ou violer. Cette vie paisible que l'on nous refuse, nous devrons l'imposer avec nos poings et par tous les moyens nécessaires, jusqu'à ce qu'on nous regarde en face.
Nous devons détruire ce système qui ne cesse de nous créer de nouveaux problèmes, qui dresse des frontières et des murs contre lesquels nous nous fracassons et qui nous oblige à choisir entre mourir ou vivre en esclave d'une identité au service du capitalisme .
Solidaires des sans papier-e-s e,de toutes celles et de tout ceux qui brûlent les frontières, des nombreux peuples colonisés et opprimés qui refusent les papiers d'identité français qu'on leur impose ! Solidaires des travailleur-euse-s dont la lutte seule peut détruire à tout jamais ce système de haine et de peur !
Solidaires des TransBi-e-sPédésGouinesQueersFreaks qui luttent pour exister et refuser l'identité à laquelle on veut les réduire !

C'est pas l'état qui nous sauvera ! La transphobie, elle se combat !

CONTRE LE CAPITALISME ET LE PATRIARCAT, ORGANISONS NOUS, OSONS LUTTER, OSONS VAINCRE !!

 

OCFR-PCMF

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 10:18

Publié sur http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2013/06/rassemblements-pour-clement-tue-par-les.html 

 

 

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d'un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste a été battu à mort par des membres de l'extrême droite radicale. Venu de Brest pour ses études à Sciences Po, il a été victime du contexte de violences d'extrême droite qui s'est développé ces derniers mois. Il est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous exprimons toute notre solidarité.

Ses ami-e-s et camarades.

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A la mémoire de notre camarade et ami Clément tué hier soir par des fascistes, rendez vous à 17h aujourd'hui jeudi 6 juin au passage du havre, Métro Havre Caumartin 75009
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Un rassemblement est également prévu à 18h30 place St Michel, Métro St Michel ou RER St Michel-Notre Dame, Paris.

 

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