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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:49
Nouvelle publication "Histoire du mouvement ouvrier - 1ère partie : des débuts du mouvement ouvrier à la Révolution d'Octobre"

« Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort : elle a produit les hommes qui manieront ces armes – les ouvriers modernes, les prolétaires. »
Le Manifeste du Parti Communiste


Cette première partie de l’Histoire du Mouvement Ouvrier étudie le développement de la classe ouvrière en tant que classe pour soi, c’est à dire comme classe porteuse de l’avenir, porteuse de l’édification de la société communiste sur les cendres du capitalisme.


Au travers de cet ouvrage, nous verrons l’émergence des premières organisations ouvrières, des premiers mouvements révolutionnaires dans laquelle elle s’engage, de la première expérience historique de la dictature du prolétariat, la Commune de Paris, jusqu’à la première révolution victorieuse la portant à la tête d’un Etat radicalement différent de celui de la bourgeoisie, la Révolution de 1917.


L’objectif de cet ouvrage n’est pas de se remémorer le passé mais bien de s’en emparer comme d’une arme pour construire les luttes présentes qui formeront l’avenir.


Sans le pouvoir, tout est illusion !

 

"Histoire du mouvement ouvrier - 1ère partie : des débuts du mouvement ouvrier à la Révolution d'Octobre", 124 pages, à commander sur drapeaurougedr [at] gmail.com

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 16:28

La Cause du Peuple n°19 est sortie ! A demander à lacausedupeuple@gmail.com.
Consultez la page des anciens numéros de la Cause du Peuple.




ÉDITO
La situation pour les masses populaires ne fait que se détériorer. Le gouvernement montre son vrai visage de chien de garde du capitalisme et utilise l’appareil d’Etat pour mettre en œuvre la restructuration du capitalisme dans notre pays. Les fermetures d’usines ne se comptent plus, le chômage a passé le cap des 10,5 %, sans compter les chômeurs à temps partiel et ceux non indemnisés.

Pour combler les déficits, le gouvernement procède comme le précédent : il augmente taxes et impôts, exonère les employeurs afin d’abaisser le coût du travail et soutient l’accord sur la flexibilité passé entre le MEDEF et les 3 syndicats signataires. Il va faire voter cette loi qui va passer sans coup férir au Parlement. Les confédérations CGT et FO ne veulent pas le signer en l’état mais sont prêtes à en discuter le contenu, ce qui ne règle pas le problème sur le fond. Cet accord va permettre aux patrons de licencier quasiment sans indemnités, sans plan social, de diminuer le temps de travail, de mettre au chômage partiel et de rendre inopérante tout procédure devant les prud’hommes, tribunaux d’appel, cours de cassation. Les syndicats sont appelés par l’Etat et le MEDEF à collaborer dans les instances d’entreprises pour appliquer la flexibilité. Cela n’est pas loin de la cogestion ouverte et ouvre la voie au corporatisme.

ELARGIR LA RÉSISTANCE

Sur le Front Ouvrier
La résistance se prépare : les usines menacées de fermetures s’organisent. Dans la phase actuelle, les ouvriers et ouvrières se coordonnent, mènent des actions « coup de poing » et interviennent auprès des autres secteurs en lutte menacés, comme à PSA où les travailleurs et travailleuses en lutte se tournent vers la sous-traitance, vers d’autres entreprises automobiles. Des manifestations communes ont lieu devant les sièges de PSA, de Virgin, de Goodyear, etc. Le gouvernement envoie massivement ses chiens de garde à Rueil pour défendre le siège des liquidateurs de l’outil de travail, c’est-à-dire des moyens d’existence des travailleurs. Les travailleurs de Goodyear ont combattu avec courage à mains nues les forces surarmées de l’Etat capitaliste qui compte bien défendre son système, défendre par tous les moyens la sacro-sainte propriété privée des moyens de production, dominé par le capital financier.

Les confédérations syndicales, les partis, disent comprendre comprennent la colère des travailleurs, mais ne la justifient pas, l’encouragent encore moins. Ils appellent l’Etat à contraindre les patrons à maintenir l’emploi, à chercher des repreneurs qui insultent les travailleurs ou soufflent le chaud et le froid.

Le gouvernement de gauche va amnistier les syndicalistes condamnés par le gouvernement de droite, mais menace d’engager des poursuites contre les Goodyear et d’autres ouvriers syndicalistes contestataires d’aujourd’hui.

Sur le Front du Logement
Il y a quelques mois, le gouvernement parlait de se pencher sur la loi de réquisition des logements vides mais n’a rien fait, si ce n’est expulser les squatteurs. De tous âges, de plus en plus de personnes sont amenées à dormir dehors. La précarité est si grande que des centaines de milliers de personnes, salariés ou chômeurs, femmes seules ou jeunes étudiants, etc., qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts sont obligés d’avoir recours aux organisations caritatives qui, elles-mêmes, n’arrivent plus à fournir l’aide d’urgence.

La loi DALO, adoptée par le gouvernement précédent après la lutte nationale des SDF soutenue par plusieurs organisations et associations, n’est pas ou peu appliquée, le logement d’urgence ne fait plus face. Le gouvernement, au lieu d’appliquer massivement la loi de réquisition, défend la propriété privée ; les instances régionales, départementales, municipales, même de « gauche », ne prennent aucune initiative pour appeler à la réquisition massive.

Si les associations de lutte pour le logement se mobilisent, en pratiquant des réquisitions ou organisant la défense des locataires, cela reste insuffisant. C’est pourquoi, il est nécessaire de former un Front du Logement pour procéder à ces occupations de façon massive.

Sur le Front Etudiant
Les étudiants demandent :
- L’abrogation de la LRU et une nouvelle loi qui s’attaque aux véritables problèmes de l’université ;
- Un engagement budgétaire ferme du gouvernement pour défendre le service public et un transfert de la masse salariale à l’Etat pour empêcher la mise en danger financier des universités ;
- Un engagement budgétaire pour encourager la recherche fondamentale et collective ;
- Un engagement budgétaire pour encourager des pédagogies adaptées, notamment en L1, niveau qui réclame des TD à faible effectif ;
- Une réforme qui absorbe les 55 000 précaires qui font quotidiennement tourner l’université sur des contrats souvent placés en dehors de tout droit du travail (notamment CDD renouvelés, vacations) ;
- L’abandon des procédures individuelles d’évaluation par des instances multiples et locales, la conservation des instances nationales d’évaluation et des critères nationaux d’avancement dans la carrière (CNU, HDR), un renforcement de la collégialité dans la gestion des universités et dans les procédures d’évaluation ; 
 
- Une réforme qui pense ensemble l’enseignement et la recherche, au lieu de les opposer.

Le département de sociologie de Nanterre, fort de son histoire, appelle tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense et partout en France, à s’opposer à la LRU et à mener toutes les actions nécessaires qui permettront à la communauté universitaire de se faire enfin entendre par le gouvernement. Ces revendications mobilisent aussi à Paris VIII.

DÉVELOPPER LE FRAP

Face à l’offensive accélérée du patronat et de l’Etat capitaliste dirigé aujourd’hui par les sociaux-démocrates, le développement du FRAP est une nécessité. Le FRAP est constitué de 3 Fronts principaux : le Front Ouvrier, le Front du Logement qui inclut la vie dans les quartiers populaires et le Front Etudiant.

Nous avons porté nos efforts sur le Front Ouvrier, en apportant notre soutien depuis plusieurs mois aux travailleurs en lutte de PSA, de Goodyear, de Virgin, Renault, diffusant la Cause du Peuple et des tracts appelant à s’unir à la base, syndiqués et non syndiqués, contre le patronat et les conciliateurs, et en participant aux actions. La majorité des syndiqués en lutte sont à la CGT, mais aussi à Sud et à FO, très peu sont à la CFDT. Beaucoup sont en dehors des syndicats. Les travailleurs en lutte ne sont pas appuyés par les confédérations et prennent leurs luttes en mains. Les confédérations ont soit une ligne de collaboration ouverte, soit de conciliation de classes. Seule la réorganisation du mouvement syndical sur la base de la lutte de classe, prônant l’émancipation totale des travailleurs et travailleuses envers la classe exploiteuse, peut s’opposer à cette politique liquidatrice, par l’unité à la base dans chaque entreprise unissant syndiqués de différents syndicats et non syndiqués, par la coordination des luttes pour n’en former qu’une, une lutte unifiée devant s’élargir à toutes les entreprises.

Sur le Front du Logement, nous avons mené la lutte aux côtés des travailleurs en lutte à la Courneuve, à Montreuil et à Epinay. Malgré les liens développés entre ces luttes, le front n’a pas pu se mettre en place de façon stable, en raison d’activités sectaires d’une part et de la répression d’autre part, isolant les luttes les unes des autres. Aujourd’hui, les luttes pour le logement restent encore trop isolées les unes des autres malgré le gros travail dépensé par certains groupes et organisations. Il est nécessaire de regrouper les différentes luttes pour développer un rapport de force conséquent. C’est pourquoi, nous préconisons la construction d’un Front sur le logement dans chaque quartier populaire et à l’échelle du pays pour la généralisation de l’occupation des logements vides.

L’expérience sur le Front Etudiant du soutien aux luttes ouvrières sur la base de leurs revendications en organisant des meetings de solidarité comme cela s’est fait à Sciences-Po et à Paris VIII et en allant aux portes des usines en luttes est positive. Le développement de ces expériences ne peut se faire que par la lutte idéologique révolutionnaire à tous les niveaux.

Le lien entre le Front Ouvrier, comme Front principal, et les autres fronts de lutte est naturel. La complémentarité de ces luttes saute aux yeux mais le travail reste grand pour construire l’unité révolutionnaire nécessaire à l’avancée de la lutte de classe de façon significative. Seule une lutte en direction du renversement révolutionnaire de l’Etat capitaliste et de la construction d’une société où le pouvoir politique et les moyens de production seront aux mains des travailleurs et travailleuses pourra régler les problèmes du travail, du logement et de l’éducation, ainsi que tous les autres problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement les travailleurs et travailleuses.

Nous invitons chacun et chacune à venir le samedi 20 avril prochain à Paris pour discuter de ces questions et voir comment nous pouvons avancer ensemble. (voir ci-dessous et page suivante)
 Relevons la tête et prenons nos affaires en main ! 
Elargissons la résistance pour alimenter le torrent révolutionnaire ! 
SOMMAIRE 

Évènement
Répression dEtat et résistance ouvrière (p.3)

Lutte de classe 
Feu sur les mystificateurs de la classe ouvrière (p.5)
Quelques échos de la lutte à Goodyear, Renault et PSA (p.6)
PSA : A l’intérieur de l’usine en lutte d’Aulnay (p.7)
L’accord flexibilté-sécurité (p.8)
Le chômage, produit du système capitaliste (p.9)

(in)Justice de classe
Face aux crimes policiers, tous unis (p11)

Luttes étudiantes
Unifier nos luttes sous la même bannière (p.12)

International
Réussite de la journée de soutien à la Guerre Populaire en Inde de Clermont (p.12)
Canada : Le PCR dénonce les manoeuvres et le harcèlement de la GRC (p.13)
Italie : Soutien aux camarades maoïstes emprisonnés (p.14)

Mémoires des luttes
Pierre Overney, présent ! (p.14)
Hommage à Missak Manouchian et aux FTP-MOI (p.15)

Culture
Première Ligne : Mémoires des Luttes 4 (p.16)

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 07:33

Publié sur http://csrinde.wordpress.com/2013/03/27/interventions-et-messages-de-la-conference-de-hambourg/

Les interventions et messages de la Conférence de Hambourg sont enfin disponibles en français.

 

Vous pouvez les téléchargez en PDF en cliquant sur l'image ci-dessous ou nous écrire pour avoir la version papier (csrinde[at]yahoo.fr).

Bonne lecture !

couverture
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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:25

http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2013/01/la-cause-du-peuple-n18-est-sortie.html

 

 La Cause du Peuple n°18 est sortie ! A demander à lacausedupeuple@gmail.com.

 

Consultez la page des anciens numéros de la Cause du Peuple.

 

Edito

 

La crise du capitalisme se poursuit, s’accentue en France, en Europe et à l’échelle mondiale. Comme il est écrit dans le Manifeste du Parti Communiste : « Poussée par le besoin de débouchés…la bourgeoisie envahit le monde entier. Il lui faut s’implanter partout… Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. »


Le Manifeste a été écrit il y a 165 ans, il est pourtant d’une actualité brûlante. Aujourd’hui, le capital financier domine toutes les sphères de la production, organisée en trusts de plus en plus puissants regroupant les activités les plus diverses au sein d’immenses trusts internationaux, dans l’industrie, l’agriculture, les services, etc.


Le géant de la sidérurgie Mittal, face à la surproduction d’acier, ferme ses usines, détruit une partie de son appareil de production, le restructure, ce qui entraîne une destruction massive des emplois. Le chômage ne cesse d’augmenter de façon massive. Dans le domaine de la distribution, les trusts commerciaux comme Virgin doivent déposer le bilan. Ce sont encore des milliers d’emploi qui sont supprimés. La crise de surproduction frappe de plein fouet le secteur automobile. Des milliers d’emplois sont supprimés à PSA, Renault, Ford, etc. Des milliers d’autres entreprises sont frappées par le chômage.


«  Comment la bourgeoisie surmonte-elle ces crises ? D’un côté en imposant la destruction massive de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond des anciens marchés. Comment, par conséquent ? En préparant des crises plus générales et des plus puissantes et en réduisant les moyens de les prévenir. […] Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même. […] Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui l’a mettront à mort : elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes – les ouvriers modernes, les prolétaires. » (Manifeste du Parti Communiste – Karl Marx et Friedrich Engels)


Aujourd’hui, après la liquidation du camp socialiste par ceux qui ont trahis, la bourgeoisie est plongée dans une crise encore plus profonde que celles qui ont précédées. Mais les prolétaires, et plus largement tous ceux qui dépendent du capital pour vivre, sont de plus en plus nombreux. Celles et ceux qui ont intérêt à la destruction du système capitaliste représentent 90 % de la population mondiale.


Ce système ne pourrait survivre si la bourgeoisie n’avait pas des alliés, si elle ne pouvait s’appuyer sur les faux-amis du peuple. Qui sont ces faux-amis ? Ce sont ceux qui prétendent travailler pour le peuple, servir le peuple, sans détruire le système qui les exploite, les opprime. Ce sont les dirigeants sociaux-démocrates, les faux communistes et les opportunistes qui trompent les travailleurs, qui leur promettent qu’ils vont sauver leurs emplois mais ne prennent aucune mesure pour empêcher les capitalistes de les détruire. Ils sont épaulés par les directions réformistes et conciliatrices des syndicats que nous ne saurions confondre avec celles et ceux qui tentent de se battre à la base sur le terrain de la lutte de classe, même s’ils le font sans stratégie révolutionnaire qui leur permette de s’opposer à la stratégie criminelle du grand patronat, à la grande propriété commerciale et foncière, tous liés au capital financier.


La composition du gouvernement en système capitaliste ne peut être que bourgeois, qu’il soit de gauche, de droite, ou entre les mains des pires ennemis de la classe ouvrière et du peuple, le fascisme dans sa version ancienne ou moderne. Ce qui est posé c’est la question de l’Etat, de sa nécessaire destruction par ceux qui produisent les richesses. Il ne peut y avoir d’autres alternatives.


C’est la question que nous avons à résoudre ici en France, en Europe et dans le monde entier en nous débarrassant à tout jamais du dernier système d’exploitation et d’oppression de l’histoire, le système capitaliste, et en construisant un monde harmonieux où l’homme ne sera plus un loup pour l’homme.
L’unité de lutte des travailleurs du monde entier constitue un rempart contre la tentation des divers pays impérialistes de déclencher un conflit mondial pour un nouveau repartage du monde. Pour cela il va falloir nous battre et rassembler nos forces.


Contre la division politique et syndicale, il nous faut nous unir pour sortir de la phase défensive où nous tentons de parer les mauvais coups, pour parvenir à établir un équilibre relatif et passer à la l’offensive contre la classe dirigeante et son appareil d’Etat.


Dans les usines et entreprises, il faut suivre l’exemple des travailleurs qui tentent de briser les barrières imposées par la ligne des directions syndicales réformistes et unir les syndiqués des différents syndicats qui veulent vraiment mener des luttes efficaces, mais aussi les non syndiqués qui désapprouvent les tactiques réformistes, de conciliation de classe, de trahison, qui ne mènent qu’à la défaite et au découragement, quand ce n’est pas au désespoir.


Il faut donc reconstruire l’outil qu’il nous manque, un véritable syndicat de lutte de classe, intransigeant, qui défende nos droits et qui soit aussi une école de la lutte de classe, une école pour la Révolution, seule perspective à plus long terme pour résoudre tous les problèmes de notre société. Il faut donc que nos représentants soient reconnus par leurs proches camarades de travail, dans un atelier, une chaine, un bureau, un laboratoire, qu’ils soient révocables à tout moment, que les décisions soient prises collectivement en partant de la base, que ces comités unitaires de lutte ne soient pas éphémères le temps d’une lutte, mais deviennent des instances permanentes de lutte, de vigilance.


La vie n’est pas coupée en tranches, un comité unitaire dans une entreprise ne doit donc pas être isolé mais être lié aux entreprises voisines, lié à la population locale des quartiers populaires où vivent les travailleurs, pour élargir la lutte aux problèmes du quartier comme le logement, développer l’entraide, de place en place étendre la lutte à tout le pays et au-delà avec les travailleurs des autres pays.


Il est grand temps de s’organiser !


Formons partout des comités unitaires de lutte dans les entreprises !


Développons le Front Ouvrier Révolutionnaire !

 

 


Lutte de classe

La classe ouvrière relève la tête (p.3)

Relevons la tête et reprenons nos affaires en main (p.4)

SNCF : que sonne le clairon de la résistance aux attaques (p.7)

15 postiers au tribunal : relaxe pour tous ! (p.7)

La lutte des sans-papiers à Lille (p.7)

Lutte pour la terre

La lutte à Notre-Dame-Des-Landes (p.8)

(in)Justice de classe

Libération conditionnée de Georges Ibrahim Abdallah (p.9)

La police assassine, la résistance s’organise (p.10)

International

Les internationalistes se rassemblent à Hambourg en soutien à la Guerre Populaire en Inde (p.11)

A bas les interventions impérialistes en Afrique (p.12)

Assassinat de 3 militantes kurdes (p.12)

Culture

La guerre des paysans (p.13)

 

 



--
La Cause du Peuple

lacausedupeuple.blogspot.com
lacausedupeuple@gmail.com

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 11:53

La Guerre Populaire en Inde - recueil de textes sur le mouvement maoïste en Inde est une réédition de la même brochure publiée en 2010. Cette nouvelle édition contient de nouveaux textes relatifs à la Conférence Internationale de Soutien à la Guerre Populaire en Inde à Hambourg le 24 novembre 2012.

 

A commander à drapeaurouge[at]yahoo.fr

 

http://www.archive-host.com/files/1819238/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/guerre_populaire_inde2.png

 

Introduction

Le Parti Communiste d’Inde (maoïste) a une longue histoire, pleine de haut et de bas, d’unité et de lutte, de victoires et défaites. C’est à la fin des années 60 que va s’affirmer la frange révolutionnaire du mouvement communiste indien. La révolte de Naxalbari en sera le premier signe. La répression sanglante qui suivit la «tempête de printemps » éparpillera le mouvement révolutionnaire. Puis, petit à petit, il se reconstituera.

Aujourd’hui, fruit de luttes acharnées -qu’elles soient idéologiques, armées ou de masse-, le PCI (maoïste) est à la pointe de la lutte révolutionnaire en Inde et est un des acteurs clés de la révolution prolétarienne mondiale. Déclaré illégal depuis la fin 2009 suite à la grande révolte de Lalgarh, le mouvement maoïste indien fait face à une guerre qui ne dit pas son nom : l’opération « Green Hunt ».

« Green Hunt » c’est l’Etat indien qui déclare la guerre à son propre peuple,c’est la manifestation la plus violente et la plus inhumaine de la contre-révolution. Cette opération ne tombe pas du ciel.

Depuis plus de 30 ans, les maoïstes indiens mènent la Guerre Populaire contre le système semi-colonial et semi-féodal de l’Inde. Aux côtés des paysans pauvres et sans terres, des Adivasis (populations tribales), des Dalits (« intouchables »), des femmes, des travailleurs, bref, aux côtés de tous et toutes les exploités et opprimés du pays, les maoïstes développent la lutte contre le système impérialiste. Mettant en place des Gouvernements Populaires, ils font en sorte que les masses populaires relèvent la tête et reprennent leurs affaires en main.

Et c’est justement ça qui leur est reproché : se placer du côté des plus démunis et employer tous les moyens légitimes pour construire une société nouvelle.

Parler de l’Inde et du mouvement révolutionnaire indien dans sa globalité nécessiterait une encyclopédie. Mais en guise d’introduction, nous publions cette brochure qui fournira des éléments de réflexion sur ce sujet brûlant.

Rappelons cette citation de Lénine, définition de l’internationalisme prolétarien, qu’il est de notre devoir d’appliquer : « Il n’y a qu’un et un seul internationalisme véritable : il consiste à travailler avec abnégation au développement du mouvement et de la lutte révolutionnaire dans son pays, à soutenir (par la propagande, la sympathie, l’aide matérielle) cette même lutte, cette même ligne, et elle seule, dans tous les pays sans exception. »

Enfin, nous dédions cette brochure à tous les combattants et combattantes de la révolution qui ont donné leur vie pour cette cause. Tout particulièrement, nous rendons hommage aux Camarades Azad et Kishenji, brutalement assassinés par l’Etat indien le 1er juillet 2010 et le 24 novembre 2011.

PC maoïste de France
2012

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 13:14

Le nouveau numéro de Drapeau Rouge est sorti ! Vous pouvez le demander à drapeaurouge[at]yahoo.fr

http://www.archive-host.com/files/1741911/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/une_DR_sept_12.png

 

SOMMAIRE

Soutenir la Guerre Populaire en Inde  p.4

Le double objectif de l’iméprialisme français en Inde   p.5

La stratégie du PC maoïste   p.6

Réflexion sur la construction du Parti, du Front, du syndicat de classe et le travail de zone   p.8

La question militaire, stratégie et tactique    p.10

Comment aborder un problème ?   p.13

A propos de De la contradiction et De la pratique   p.17

Sur l’internationalisme prolétarien  p.32

A propos des révoltes récentes   p.32
 
40 ans de la mort de Pierre Overney : réapproprions nous notre histoire !     p.33

D’où viennent les idées justes ?    p.34

Nouvelle brochure : Pour un féminisme révolutionnaire  p .35

 

 


 

 

Edito

 

Après la liquidation complète du socialisme en URSS, dans les pays de l’Est et en Chine ; après la mise en place de cliques réactionnaires et, à leur tête, de dictateurs féroces formés à l’image des pays capitalistes par les colonisateurs dans les pays ex-colonisés ; après la social-démocratisation de tous les anciens partis communistes sans exception ; l’impérialisme s’est senti des ailes pour restructurer son économie à l’échelle planétaire au détriment du prolétariat, des masses populaires, des peuples du monde.

Cela a engendré la suppression de milliers d’emplois, la désorganisation de la production par les délocalisations, la destruction de pans entiers de l’économie, le pillage accru des matières premières, la ruine de centaines de millions de paysans par l’appropriation de leurs terres par les multinationales, la déforestation anarchique, la pollution de la planète mettant en danger des centaines de milliers d’espèces, etc.

Sur le plan politique, on assiste au renforcement de l’appareil d’Etat bourgeois, la mise en place progressive d’un fascisme qui ne dit pas son nom, le fascisme moderne, car il n’y a plus de grand parti révolutionnaire pour menacer le pouvoir de la bourgeoisie. L’esprit de conciliation dans le cadre du système capitalisme est devenu la règle des partis de gauche, d’extrême gauche officielle, du syndicalisme conciliateur « rassemblé ».

La crise de l’impérialisme a pour conséquence une réorganisation à l’échelle internationale de l’impérialisme, c’est-à-dire une lutte pour le repartage des richesses et marchés entre les différentes puissances. Les contradictions inter-impérialistes se développent. L’exemple de la Syrie est particulièrement révélateur où la lutte est principalement entre les « anciens » impérialistes (USA, Europe principalement) et les nouveaux (Russie, Chine principalement). L’objet y est clairement la lutte pour le pétrole au travers de l’augmentation de l’influence sur la zone géographique du Moyen-Orient.

Mais « où il y a oppression, il y a résistance » !

La crise de l’impérialisme a également eu un impact direct sur le développement des luttes du prolétariat et des masses populaires dans le monde entier.

Ces luttes comportent plusieurs catégories :

1. Les Guerres Populaires dirigées par les Partis Communistes maoïstes

Elles ont pour objectif stratégique le communisme. En ce sens, elles sont la forme la plus élevée de la lutte anti-impérialiste.

2. Les luttes de libération nationale

Elles ont pour objectif d’appliquer le principe d’autodétermination des peuples. Elles sont donc opposées à l’impérialisme mais lorsqu’elles ne sont pas dirigées par les communistes, elles conduisent à l’arrivée au pouvoir de la bourgeoisie nationale qui passe un accord avec l’impérialisme et empêche la révolution de construire le socialisme.

3. Les soulèvements dans les pays arabes ou contre les chiens de garde en Afrique

En l’absence de direction communiste, ces soulèvements aboutissent à la possibilité pour l’impérialisme de manoeuvrer et de conserver ou de conquérir leurs intérêts, sous une forme ou sous une autre. En revanche, les masses apprennent dans la lutte qu’on a raison de se révolter et réalisent le pouvoir qu’elles ont. Cela crée les conditions pour le développement de partis communistes devant impulser la ligne anti-impérialiste regroupant le peuple contre l’impérialisme, les classes compradores-bureaucratiques et les classes féodales.

4. Les mouvements de masses pacifiques

Les mouvements pacifiques comme celui des « indignés » et « #Occupy » refusent les directions politiques et tombent dans le réformisme. En revanche, dans certains pays comme l’Espagne, il a abouti sur la formation de comités de quartier s’opposant aux expulsions par exemple. Ces mouvements ont pris des formes différentes selon les pays et ont eu un développement inégal. Certains aspects sont justes et les communistes doivent s’appuyer sur ces aspects pour faire progresser les éléments les plus avancés.

5. Grèves ouvrières, de diverses professions et d’étudiants

La crise ayant eu comme répercussion les fermetures massives d’usines et d’entreprises dans les pays impérialistes, les grèves ouvrières et d’autres professions se sont développées. D’autre part, la réduction des dépenses publiques des Etats dans le domaine de l’éducation, c’est-à-dire la privatisation de l’éducation, a également eu pour conséquence le développement de luttes étudiantes. L’exemple le plus récent est la grève étudiante au Québec qui s’est élargie en raison de la répression gouvernementale. Cela développe les conditions objectives dans lesquelles les communistes doivent et peuvent faire avancer la construction et la consolidation du Parti.

6. Luttes pour le logement, luttes de survie des paysans

Pour les locataires, l’affaiblissement de la sécurité de l’emploi et l’augmentation du coût de la vie a un impact direct sur la capacité de payer son loyer et/ou de trouver un logement décent. D’autre part, les accédants à la propriété dépendant du crédit font face aux mêmes difficultés. Les petits paysans dépendant du crédit et soumis à la pression des monopoles sont également mis en danger par la crise. Les communistes doivent s’emparer de cette réalité pour élargir et consolider le camp des alliés du prolétariat.

7. Luttes pour la protection de l’environnement, contre le fascisme et la répression, contre le racisme, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, pour la liberté de la presse, pour le droit des prisonniers, pour l’éducation pour toutes et tous, pour le droit et l’accès à la santé, etc.

Les réductions des dépenses publiques, des libertés démocratiques et les manoeuvres des classes dirigeantes et des partis et groupes populistes et fascistes de type « diviser pour mieux régner » accentuent les luttes pour la défense et la conquête des droits démocratiques et l’amélioration des conditions de vie. Ces luttes justes peuvent faire avancer le mouvement de masse dont les communistes doivent conquérir la direction.

L’avancée des soulèvements et des Guerres Populaires

L’avancée des soulèvements et guerres populaires vont ébranler le système capitaliste mondial. Leur développement dépend directement du rôle que les communistes y jouent.

Il y a en ce moment plusieurs types de soulèvement :

  • Ceux des pays arabes
  • Ceux des pays d’Asie
  • Ceux d’Amérique du Sud, Centrale et Mexique
  • Ceux des pays d’Afrique Noire
  • Ceux dirigés par les mouvements de libération nationale : Palestine, Tamoul, etc.
  • Ceux qui se déroulent en Europe et dans les autres pays impérialistes, nouveaux ou anciens : USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Russie, Chine


Ces soulèvements doivent être coordonnés sur la base minimale de l’anti-impérialisme :

  • Ceux des pays arabes doivent être coordonnés en regard de spécificités communes sur le plan culturel (islam) et linguistique (arabe).
  • Ceux des pays d’Asie, parce c’est dans cette région que se déploient (Inde, Philippines) ou se préparent des guerres populaires dirigées par des partis communistes maoïstes (Bhoutan, Bengladesh) et où les partis sont en formation (Pakistan, Sri-Lanka, Indonésie, Chine).
  • Ceux d’Amérique du Sud, parce qu’une guerre populaire est dirigée par le PC du Pérou, qu’il y a plusieurs partis maoïstes en formation préparant la guerre populaire, qui ont de surcroît une unité linguistique (espagnol, portugais).
  • Ceux des pays d’Afrique noire, qui globalement peuvent être coordonnés sur la base de regroupement linguistiques (francophone, anglophone, lusophone).
  • Ceux des mouvements de libération nationale (Palestine, Sahraoui) qui peuvent être rattachés aux soulèvements populaires des pays arabes ; ceux des pays d’Asie où chaque mouvement de libération national ayant ses spécificités peut se coordonner avec les partis maoïstes menant la guerre populaire ou la préparant.
  • Ceux d’Europe en tant que pays impérialistes qui sont confrontés spécifiquement à la politique commune européenne, dirigés en alternance par des gouvernements de gauche ou de droite, garants de la perpétuation du système capitaliste.
  • Ceux, plus globalement, des pays impérialistes qui doivent lutter contre leur propre impérialisme.


Un processus de fascisation est en cours dans tous les pays d’Europe, processus que les deux partis maoïstes constitués actuellement en Europe (France et Italie) définissent comme une forme spécifique du fascisme de notre époque en constant développement. Le fascisme moderne est caractérisé par une destruction de tous les acquis sociaux, la soumission au processus de mondialisation et ses conséquences (désindustrialisation des pays impérialistes, pertes d’emploi) qui produisent des soulèvements démocratiques contre les gouvernements en place qu’ils soient de gauche ou de droite qui confortent la montée du fascisme moderne et des partis et mouvements d’extrême droite. En Europe et plus largement dans les pays impérialistes ce processus est en cours.

Les soulèvements en cours, dans les pays arabes en particulier et malgré leurs limites, sont un bond en avant pour le mouvement ouvrier et populaire mondial, un pas vers la constitution de partis communistes maoïstes notamment en Tunisie et au Maroc.

Les manifestations de protestations démocratiques dans les pays capitalistes se développent (Espagne, Grèce). La nécessité de formation des partis communistes maoïstes dans les pays d’Europe devient de plus en plus pressante et pose la nécessité de regrouper ceux qui se réclament du maoïsme au travers du principe unité-lutte-unité.

Pour que les soulèvements démocratiques dans les pays arabes et en Europe, qui sont un premier pas, se transforment en soulèvements révolutionnaires, il est impératif que des partis communistes maoïstes se construisent :

Pour affirmer la nécessité de la guerre populaire prolongée dans tous les types de pays.

  • Pour l’instauration de la dictature du prolétariat sans étape dans les pays impérialistes.
  • Pour l’instauration, dans les pays opprimés, de la démocratie populaire de plusieurs classes sous la direction de la classe ouvrière (première forme de la dictature du prolétariat) à laquelle succède sans interruption la construction du socialisme.
  • Pour approfondir la dictature du prolétariat par l’élargissement continue de la démocratie prolétarienne dans tous les secteurs de la vie (économie, politique, culture, éducation, etc.)
  • Pour planifier la production et transformer la superstructure à l’échelle mondiale afin de réaliser le communisme intégral.
  • Pour éclairer le chemin de la révolution sans oublier que ce sont les masses qui font l’histoire et qui doivent prendre en main, guidées par le parti, l’œuvre d’émancipation, qui ne peut être accomplie et stabilisée que par les travailleurs de toutes les nations eux-mêmes.


En avant pour l’édification du Parti Communiste maoïste !


A bas l’impérialisme !


Vive la lutte des peuples opprimés du monde !

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 12:59
La Cause du Peuple n°16 est sortie


La Cause du Peuple n°16 est sortie ! A demander à lacausedupeuple @ gmail.com.


Lutte de classe
La lutte dans les usines continue ! (p.3)

Antifa
Devant la montée des périls, choisir son camp ! (p.4)

(in)Justice de classe
Georges Ibrahim Abdallah (p.5)
La grève de la faim des prisonniers basques dans les prisons françaises (p.6)
La révolte populaire à Amiens (p.6)

International
Tant de raisons pour soutenir la Guerre Populaire en Inde (p.7)
Des échos du Canada : le «printemps érable» (p.9)

Culture
Bloody England ! Années 70 à 90. Années de misère. Années Tatcher (p.10)
L’écho du fonds des mines (p.11)
La cause et l’usage, petit film édifiant sur certaines  moeurs électorales (p.12)

Publication
Pour un féminisme révolutionnaire (p.12)


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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 11:21

http://www.archive-host.com/files/1675382/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/feminisme_revolutionnaire_couv.png

 

Cette de brochure de 48 pages retrace, en les résumant, les luttes des femmes en France et dans le monde pour leur propre libération et celle de leurs camarades hommes en même temps.


Elles est divisée en trois parties :

  • Féminisme et lutte de classe en France hier et aujourd’hui ;
  • En avant pour la révolution socialiste et la révolution dans la révolution ! ;
  • Les femmes dans les guerres de libération nationale et les guerres populaires.

« Les victoires durement conquises se sont avérées parfois fragiles tant l’ennemi est entêté et a peine à renoncer à des avantages« acquis » et à l’exploitation. N’oublions pas cependant dans cette longue lutte encore inachevée que l’ennemi n’est pas le genre masculin dans son ensemble, mais les tenants du capitalisme et du patriarcat associés. Les femmes savent très bien que la solidarité des genres est nécessaire dans la lutte sur tous les fronts qui mènera à la victoire : la voie de l’égalité et de l’émancipation est inséparable du chemin vers le socialisme. »

Brochure à commander à :
drapeaurouge@yahoo.fr

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 11:10

La Cause du Peuple n°15 est sortie ! Demandez la à lacausedupeuple[at]gmail.com.

http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/07/la-cause-du-peuple-n15-est-sortie.html

 


Lutte de classe

Travailler plus pour gagner moins (p.3)
Entretien avec des ouvriers de PSA (p.4)
PSA : compte-rendu de la conférence
de presse devant l’usine (p.5)
Construire le Front Ouvrier
Révolutionnaire (p.6)

Lutte pour le logement

Développer le front de lutte sur
le logement (p.7)

(in)Justice de classe

Des policiers font pression sur
la présidente du DAL37 (p.8)
A l’ombre de la république (p.8)

Anticolonial

Les pirates français en Guyane (p.9)
International
La lutte entre les nouveaux et les
anciens impérialistes en Syrie (p.10)
Soutenons la Guerre Populaire
en Inde (p.11)

Mémoire

Portraits d’insurgés (p.13)

Culture

Revue de films (p.13-14)
Etranges étrangers, Prévert (p.15)
Robert Doisneau (p.15)

Publication

Pour un féminisme révolutionnaire
(p.16)


Par ailleurs le n°14 est disponible en ligne : http://lacausedupeuple.blogspot.fr/p/la-cause-du-peuple-n14.html


Consultez la page des anciens numéros de la Cause du Peuple.

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 20:43
Voici la plateforme du FRAP dont vous trouverez le contenu ci-dessous et que vous pouvez télécharger ici : Edifier le Front Révolutionnaire Antifasciste/Anticapitaliste et Populaire !



Edifier le Front Révolutionnaire Antifasciste/Anticapitaliste et Populaire ! 
Plateforme du FRAP

La situation de la classe ouvrière et des couches populaires se détériore tous les jours. La petite et moyenne paysannerie, l’artisanat et le petit commerce périclitent ou deviennent complètement dépendants des trusts, de l’oligarchie financière qui domine toute l’économie.

La concentration de la production accentue la concurrence entre monopoles. Pour maintenir le taux de profit, ces derniers délocalisent afin de produire à moindre frais là où ils peuvent acheter des terres à faible coût pour la production agricole, industrielle, administrative, touristique et là où les salaires sont le moins élevés et les lois sociales quasi inexistantes.

On ne peut résoudre tous les problèmes liés à cette situation sans remettre en cause totalement le système qui en est responsable, le système capitaliste. Un changement de gouvernement ne peut régler ce problème s’il ne veut pas s’attaquer au système, le détruire.

Les différents programmes et propositions des partis n’ont pas pour objectif la transformation de la société par la voie révolutionnaire. Ce sont en réalité des programmes bourgeois.

La gauche a montré la vacuité de son programme durant le temps où elle a été au pouvoir.

Le Front de gauche, le NPA, LO, etc. n’ont pas un programme pour renverser le système par la voie révolutionnaire et donc s’organiser contre la bourgeoisie qui ne rendra jamais le pouvoir de son plein gré et utilisera tous les moyens pour se maintenir.

C’est cette question qu’il faut pourtant résoudre. Comment arracher le pouvoir à la bourgeoisie et instaurer un véritable pouvoir ouvrier et populaire des exploités et opprimés.

Les centrales syndicales n’ont pas voulu préparer une grève générale politique, associant la revendication sur les retraites aux revendications générales en appelant à bloquer l’économie pour mettre à genoux le patronat comme en 1936 ou 1968. Cela a conduit le mouvement populaire à la défaite.

Le FRAP refuse ces politiques réformistes et opportunistes qui nous conduisent droit dans le mur, qui renforcent l’Etat policier, la montée du fascisme moderne et du FN, semant l’illusion qu’il est impossible de détruire le système et son appareil d’Etat et lui substituer un système démocratique pour le peuple en construisant le socialisme.

Pour cela, il nous faut construire non seulement un parti, mais aussi un front révolutionnaire indépendant des organisations de la réaction, du fascisme et du réformisme. La construction de comités de lutte, ouvriers dans les entreprises, populaires dans les quartiers, étudiants dans les lycées et universités, est la base pour édifier le FRAP.

L’objectif est de construire des zones de résistance et de luttes basées sur la solidarité combattante des différentes couches du peuple, des zones de résistance et de luttes avec des usines, des entreprises, des quartiers populaires, des universités, etc.

Cette nouvelle unité populaire doit se forger dans les luttes ouvrières et populaires, comme on a pu le voir durant la lutte contre la « réforme » des retraites.

Cette nouvelle unité réalisée dans les comités de lutte unifiés dans le FRAP n’est plus ponctuelle (le temps d’une lutte), mais doit poursuivre la lutte étape après étape et se consolider indépendamment des partis et organisations réformistes.

Ces comités de lutte regrouperont des éléments isolés, des sans-partis, des militants de bases des partis, des syndicats et organisations qui veulent s’organiser sur la base du FRAP, pour mener une lutte intransigeante contre l’Etat capitaliste, le fascisme, le réformisme, pour l’organisation de la lutte révolutionnaire et l’instauration d’un pouvoir populaire dirigée par la classe ouvrière, le prolétariat allié aux couches populaires de notre pays.

Ce sont les masses qui font l’histoire, le Front est l’organisation des masses nécessaire à la réalisation de l’unité révolutionnaire du peuple. Pour que cette lutte puisse aller jusqu’au bout, le Front doit avoir une perspective et une stratégie pour la prise du pouvoir totale dans tout le pays, la destruction totale de l’appareil d’Etat de la bourgeoisie.

Le rôle des communistes est d’aider à la formation de ce Front, de l’impulser pour résoudre la contradiction entre la nécessité d’un Parti révolutionnaire au nombre de militants nécessairement restreint et la prise de pouvoir par les masses : le prolétariat et les couches populaires. Ce Parti de type nouveau doit regrouper les éléments les plus combatifs, les plus déterminés. Ce Parti n’est pas un tremplin de promotion sociale mais un organisme de combat pour la prise du pouvoir par le prolétariat et les couches populaires et la construction d’organismes de type nouveau au cours du processus révolutionnaire menant à l’extinction de l’Etat pour que l’émancipation des travailleurs de tous les pays soit l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

Ce Parti, ce Front et l’Organisation de résistance à la répression sont les trois instruments que notre peuple doit édifier jour après jour jusqu’à la victoire.

Notre peuple ne doit pas rester isolé et doit s’unir aux peuples du monde et à leurs organismes qui ont le même objectif : renverser le système capitalisme et instaurer un système où la production matérielle et spirituelle servira les besoins du peuple et non une poignée d’exploiteurs, de profiteurs qui s’accaparent les biens de ceux qui travaillent et ne sont même plus capable de fournir un travail, un toit, des soins, à leurs esclaves modernes.
Formons des comités de luttes unissant syndiqués et non-syndiqués !

Formons des comités de quartiers pour résoudre les problèmes de la cité !

Formons des comités de lutte étudiants et lycéens !

Edifions le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire !
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 09:22

Nous présentons la version mise à jour du Programme, tactique et stratégie du Parti Communiste maoïste de France.

 

Vous trouverez le contenu ci-dessous et la version PDF à télécharger ici : Programme, tactique et stratégie du Parti Communiste maoïste de France.

 

Ecrivez-nous à drapeaurouge[at]yahoo.fr pour recevoir la version papier.

http://sd-1.archive-host.com/membres/up/205030527444844614/programme_pcmf.png

 

Ce que nous voulons
 

 

1. Nous voulons la liberté pour toutes et tous contre toutes formes d’exploitations. Pour cela, nous voulons construire une société où la vie sera organisée autour du slogan « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » sur toute la planète.

Personne ne sera libre tant que « l’exploitation de l’homme par l’homme » n’aura pas été abolie. Cette exploitation existe car c’est la contradiction fondamentale du capitalisme : beaucoup travaillent pendant qu’une minorité engrange des profits. Il nous faut donc socialiser les moyens de production détenus par la minorité qui nous permet juste de survivre pendant qu’elle profite sur notre dos.


Notre tâche principale dans un premier temps est donc de faire la révolution socialiste pour mener à bien cette mise en commun de tous les moyens de production et de continuer de manière ininterrompue en identifiant et en franchissant chaque étape nécessaire vers la société sans classe ni exploitation : le communisme.


2. Nous voulons le pouvoir pour les travailleurs.


La démocratie et la dictature coexistent tant que l’Etat existe et existera. La démocratie n’est rien d’autre que la dictature d’une classe sociale sur une autre. Dans la Grèce Antique c’étaient les propriétaires d’esclaves, à l’heure actuelle c’est la bourgeoisie. La démocratie bourgeoise sert donc d’outil à la bourgeoisie pour opprimer la classe des travailleurs, le prolétariat, et les couches populaires. Il s’agit d’une dictature de classe. Si nous prenons le pouvoir, nous chasserons la minorité bourgeoise du pouvoir et nous instaurerons la dictature du prolétariat, ou autrement dit la démocratie prolétarienne. Son but sera de servir les intérêts de la classe des travailleurs et des couches populaires et non ceux de la bourgeoisie.


Le prolétariat au pouvoir n’a qu’un seul but : l’émancipation de l’humanité. Il faut donc commencer à construire les bases de la future société sans classe : le socialisme en direction du communisme. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt. La structure de l’Etat sera donc nécessaire mais l’objectif de son abolition ne doit jamais être oublié. De plus, le pouvoir d’Etat devra être complètement rebâti. La destruction de l’Etat bourgeois est nécessaire à l’édification de l’Etat prolétarien.


Le salaire de tous les fonctionnaires à tous les niveaux sera celui d’un ouvrier qualifié et tous les représentants élus du peuple à tous les niveaux seront révocables à tout moment et soumis au contrôle populaire.


3. Nous voulons des conditions de vie égales pour toutes et tous.


Aucun être humain ne peut être laissé dans la faim, dans le froid, dans le dénuement alors que la production mondiale mieux répartie suffirait déjà à couvrir tous les besoins de l’humanité. Chacun et chacune doit avoir un travail, un logement, à manger, de quoi se vêtir, accès aux soins gratuits, à la culture et aux loisirs. Nous pensons que le mode anarchique de distribution est responsable de la situation où beaucoup n’ont même pas accès aux nécessités de base de la vie comme l’eau et la nourriture. En effet, la distribution des biens, des marchandises et des services ne se fait pas de manière organisée pour répondre aux besoins des populations mais sur la base du profit que peuvent en tirer les capitalistes.


En tout premier lieu, nous pensons que les peuples du monde doivent compter sur leurs propres forces et développer l’autosuffisance. Les manques dans une zone géographique de certains produits ou ressources naturelles doivent être comblés par une redistribution planifiée, juste et équitable afin de répondre aux besoins de toutes les populations.

 

4. Nous voulons que les relations entre nations soient fondées sur l’équité et l’égalité.


Le système impérialiste doit être détruit. L’exploitation des ressources naturelles et de la main d’œuvre des pays opprimés (pays « en développement », pays « du tiers monde ») par les pays impérialistes (Etats-Unis, Europe, Japon principalement mais aussi les « émergents » comme la Chine, le Brésil, l’Inde) doit cesser. Nous pensons qu’aucun pays n’a le droit de se développer, de prospérer au détriment d’un autre. La classe capitaliste-impérialiste des pays impérialistes se sert de la classe bureaucratique (bourgeoisie compradore) des pays opprimés pour mieux exploiter ces derniers. Ces deux classes doivent être combattues fermement pour que, sous la direction du prolétariat, les classes travailleuses et les classes et couches alliées parviennent à leur libération.


5. Nous voulons une éducation au service du peuple et que toutes et tous y aient accès.


L’éducation doit être mise au service du peuple et non au service des entreprises privées. Pour cela, chacun et chacune doit pouvoir étudier afin que cela serve la société dans sa globalité. L’éducation doit partir des besoins humains et mettre les connaissances techniques et scientifiques au service de la réalisation de ces besoins en priorité.


L’éducation ne doit pas être conçue comme étant le domaine exclusif des professeurs et assimilés et de l’école mais doit traverser toute la société et prendre place partout où cela est possible. L’objectif de l’éducation doit ainsi être de mettre fin à la division entre travail manuel et travail intellectuel.


Une approche globale de la science et de la culture doit ainsi s’organiser :


en rejetant les aspects rétrogrades du passé tout en gardant et développant les aspects positifs, en en tirant les leçons ;

 
en recueillant les connaissances oubliées du passé, scientifiques et populaires, pour servir le futur et compléter les connaissances modernes ;


en préservant, faisant connaître, mettant en avant la culture populaire, les aspects positifs de la culture universelle, humaniste, révolutionnaire ;


en mettant en avant le rôle des classes populaires et particulièrement du prolétariat dans l’histoire générale des civilisations humaines et non l’histoire des seuls « grands » hommes et des « héros » des classes dominantes ;


en encourageant la lutte contre les conceptions idéalistes par le développement des conceptions matérialistes.


6. Nous voulons une réforme du travail.


L’organisation du travail à l’heure actuelle n’est pas faite pour servir la société mais pour servir les intérêts capitalistes. Nous pensons que le temps de travail peut être réduit et distribué suivant les capacités, les compétences et les possibilités de chacun et chacune.


L’initiative créative des travailleurs doit être libérée, ce qui donnera lieu à de nombreuses avancées techniques et scientifiques et à des améliorations des outils et conditions de travail. Une formation continue sera assurée pour réduire l’écart entre travail manuel et intellectuel.


Il faudra toujours veiller à ce que certains, d’une manière ou d’une autre, ne s’approprient le travail de la majorité.


7. Nous voulons l’égalité homme/femme.


La société patriarcale est liée au féodalisme et au capitalisme. Le patriarcat est une oppression particulière que subissent les femmes qui se manifeste dans tous les domaines de la vie : social, économique, culturel, politique, etc. C’est ainsi que les tâches ménagères incombent majoritairement aux femmes, qu’elles touchent un salaire inférieur aux hommes à poste égal, qu’elles sont considérées comme inférieures aux hommes, etc. Nous pensons que dans la nouvelle société à bâtir, les femmes doivent conquérir une position qui leur permette de développer la société pour leur assurer l’égalité avec les hommes.

8. Nous voulons restructurer le territoire.

 

Les villes devront être désengorgées, réorganisées en agrovilles ou communes populaires regroupant industrie, agriculture, services et habitat, sans différenciation sociale.


Les industries à la campagne devront être développées et l’accès aux services publics garantis. Une certaine relocalisation de l’économie devra être mise en place afin de développer l’autosuffisance et réduire les transports de marchandise inutiles et mettre les connaissances scientifiques et techniques au service de la paysannerie pour qu’elle puisse produire des produits sains et servir la société qui lui apportera aides et concours, la libérant du crédit et des banques et l’aidant à parvenir pas à pas au socialisme.


9. Nous voulons une justice populaire.


La justice à l’heure actuelle est faite pour servir les intérêts de la bourgeoisie. Nous pensons donc qu’il faut une refonte totale du système judiciaire. Les juges seront élus et révocables à tout moment, soumis au contrôle populaire. Le droit sera écrit pour servir les intérêts du prolétariat et des classes populaires. De même, il sera nécessaire de développer des alternatives au système carcéral afin que les coupables ne soient pas mis en marge de la société mais apprennent à se mettre au service du peuple.


10. Nous voulons une armée et une police au service du peuple.


Le but alloué à l’armée et à la police par la bourgeoisie n’est pas de servir le peuple mais de l’empêcher de renverser le système qui sert les intérêts d’une minorité exploiteuse et de mener des guerres d’agression contre les peuples pour défendre l’impérialisme. Nous pensons que l’armée et la police devront être constituées du peuple en armes, contrôlé par des comités populaires. Leur objectif principal ne sera pas de réprimer mais de servir le peuple et défendre le socialisme.

11. Nous voulons vivre sur une planète propre et préservée pour les futures générations.


Nous faisons face à une crise écologique dont le capitalisme est responsable. Nous pensons que l’interaction entre l’homme et son environnement doit être pensée de manière à ce que les deux puissent non seulement exister aussi longtemps que possible mais surtout avancer et se transformer ensemble. Pour cela, nous devrons donc articuler plusieurs domaines - développement économique, recherche scientifique et technique, éducation, etc.- dans l’objectif de réduire au maximum les impacts négatifs de l’homme sur l’environnement et vice-versa. Le capitalisme est par nature prédateur et est donc antagonique avec une écologie véritable.


Stratégie et tactique pour la révolution dans notre pays


1. Objectif stratégique


Le Parti Communiste maoïste de France se bat pour construire une société sans classe ni exploitation de l’homme par l’homme : le communisme à l’échelle mondiale.


Sachant clairement qu’il est impossible de passer du jour au lendemain du système d’exploitation capitaliste au communisme, le Parti se bat en premier lieu pour la révolution socialiste dans son propre pays.


a. La révolution socialiste, la dictature du prolétariat et le socialisme


La révolution socialiste est la destruction du système capitaliste et l’édification du système de transition vers le communisme : le socialisme.


Le capitalisme est aujourd’hui parvenu à son stade suprême l’impérialisme. C’est le système par lequel la bourgeoisie assoit sa domination sur l’ensemble des classes travailleuses par l’exploitation du prolétariat. L’exploitation du prolétariat c’est l’accaparation, dans la production de marchandise, de la plus-value apportée par le travail. C’est pourquoi le capitaliste ne peut pas se passer du travailleur alors que le travailleur peut se passer du capitaliste.


Mais la recherche du profit maximum étant la loi directrice du capitalisme, celui-ci est responsable de crises économiques qui signifient pour le prolétariat et les masses populaires chômage, misère, endettement, voire guerres, famines, épidémies,... Les crises économiques permettent en réalité à la bourgeoisie de restructurer son appareil de production, ce qui signifie délocalisations, fermetures d’usines, lock-out, hausse de l’exploitation.


Mais « là où il y a oppression, il y a résistance » et c’est pourquoi la bourgeoisie a érigé un ensemble d’institutions pour défendre son système d’exploitation : Etat, parlement, armée, police, justice,...Le socialisme signifiant la destruction du capitalisme et de ses attributs, la révolution socialiste ne peut être que violente. Ce n’est pas que cela plaise aux communistes, mais c’est la nécessité imposée par la réalité.


L’objet de la révolution socialiste est de poser les bases de l’édification du socialisme en direction du communisme. Autant la minorité bourgeoise impose sa dictature de classe sur la majorité pour assurer la continuité de son système d’exploitation, autant la classe ouvrière doit imposer sa dictature sur la minorité bourgeoise pour assurer la construction du système d’émancipation de l’humanité toute entière. C’est la dictature du prolétariat.


Pour parvenir à son objectif, la classe ouvrière doit construire un Etat prolétarien destiné à servir ses intérêts. En aucun cas le prolétariat ne peut s’emparer de l’Etat bourgeois et prétendre le mettre au service de la classe ouvrière. Il est nécessaire de détruire l’ancien Etat de fonds en combles et d’en édifier un nouveau, correspondant aux nécessités du socialisme.


Le socialisme se différencie fondamentalement du capitalisme par la mise en commun de tous les moyens de production pour résoudre la contradiction fondamentale du capitalisme entre la propriété privée des moyens de production et la socialisation du travail (beaucoup travaillent pour le profit de quelques-uns : c’est l’exploitation du travail salarié). Le socialisme signifie également la transformation de toute la société pour correspondre aux nécessités du socialisme et résoudre les autres grandes contradictions qui existent entre la ville et la campagne et le travail manuel et intellectuel.


En quelques mots, le socialisme est la transition qui permet de passer du capitalisme au communisme, ce dernier étant défini par 4 points principaux, liés les uns des autres : plus de classes sociales, plus de propriété privée des moyens de production, plus d’exploitation de l’homme par l’homme et plus d’idéologie réactionnaire.


Mais comme le socialisme nait du capitalisme, il en garde les stigmates. La formation d’une nouvelle bourgeoisie au sein même du Parti Communiste et de l’Etat prolétarien est inévitable et doit être combattue constamment sous la dictature du prolétariat. C’est ce qui impose la continuation de la lutte de classe sous le socialisme.


b. La continuation de la révolution sous le socialisme


Durant l’édification de la société socialiste, il s’agira de continuer la révolution de manière ininterrompue en identifiant et en franchissant chaque étape nécessaire vers le communisme.


Les expériences historiques de construction du socialisme nous montrent que le capitalisme n’a pas été restauré de l’extérieur mais de l’intérieur. Sur la base de ces expériences, il s’agit de toujours rester vigilant et de lutter contre la nouvelle bourgeoisie se développant au sein du Parti Communiste, de l’appareil d’Etat et de la société socialiste.


La lutte est constante entre la voie révolutionnaire et la voie capitaliste au sein du Parti et dans la société, les révolutionnaires devant s’appuyer sur les larges masses populaires pour défendre et faire avancer la révolution.


2. Les 3 instruments de la révolution


Afin de parvenir à l’objectif de faire triompher la révolution socialiste pour la construction du socialisme en direction du communisme, et donc de combattre les forces de l’ennemi efficacement, il est nécessaire de construire les 3 instruments de la révolution.


a. Le Parti


Le Parti assure le rôle dirigeant de la révolution. Il se bat pour l’unité de tous les révolutionnaires car sans Parti, la classe ouvrière est désorganisée et ne pourra vaincre le capitalisme. Les éléments les plus conscients et déterminés du prolétariat doivent construire ce parti de type nouveau.


Le Parti Communiste d’aujourd’hui a pour idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme, le dernier degré atteint en théorie et en pratique par le marxisme.


Il se base sur toutes les expériences historiques du prolétariat international et plus particulièrement la Commune de Paris, la révolution russe dirigée par le Parti Communiste jusqu’en 1953 et la révolution chinoise dirigée par le Parti Communiste jusqu’en 1976. Dans le cas de la Chine, une attention particulière doit être portée sur la période de la Révolution Culturelle, première expérience de mobilisation des larges masses dans la lutte contre la restauration capitaliste et pour l’approfondissement de la construction du socialisme. Du point de vue de la France, les grandes grèves de 36, la résistance antifasciste, mai 68 et l’expérience de la Gauche Prolétarienne dans les années 70 sont également des points de référence.


Le Parti s’édifie dans le feu de la lutte des classes en lien étroit avec les masses. Il développe sa ligne de masse afin que les masses s’approprient sa ligne et la mettent en pratique. La ligne de masse du Parti est conçue comme une méthode de direction, un aller-retour incessant entre les masses et le Parti permettant au Parti de systématiser les idées justes au sein des masses et de combattre efficacement les idées erronées au sein des masses et du Parti.


Le Parti éclaire la voie à suivre, met en avant les contradictions du système et proclame que seul un changement radical de société peut mener à une amélioration notable et durable des conditions de vie des masses.


Le Parti combat les positions révisionnistes et réformistes qui consistent à semer l’illusion qu’il est possible de changer le système de l’intérieur, de l’améliorer et qui rejettent l’utilisation de la violence révolutionnaire, condamnant la classe ouvrière à être simple spectatrice de son exploitation. Les révisionnistes et réformistes sont les meilleurs garants du système car ils dévient l’énergie révolutionnaire des masses dans une illusion qui n’aboutira jamais à la révolution.


Le Parti combat également les autres opportunistes qui refusent de s’organiser, de construire les instruments nécessaires au renversement de la bourgeoisie.


Les sociaux-démocrates, les révisionnistes et les opportunistes creusent le lit du fascisme comme naguère par leur inconséquence devant l’impossibilité de changer l’économie sans détruire de fonds en combles l’appareil d’Etat de la bourgeoisie, sans prendre le mal à la racine.


Pour réaliser son objectif, le Parti développe les tactiques nécessaires pour « gagner la gauche, neutraliser le centre, isoler la droite » que l’on retrouve dans chaque lutte de masse et dans la lutte de classe en général, permettant de gagner les militants « de base » qui luttent sincèrement, parfois à contre-courant de leur propre organisation.


Le Parti est un détachement du prolétariat international. Il fait tout son possible pour la juste application de l’internationalisme prolétarien, à savoir travailler pour le développement du mouvement révolutionnaire et de la lutte révolutionnaire dans son propre pays tout en soutenant cette même lutte, cette même ligne dans tous les pays. Il se bat pour la tenue d’une conférence internationale des maoïstes du monde entier pour mettre sur pied une nouvelle Internationale.


b. Le Front Révolutionnaire Antifasciste/Anticapitaliste et Populaire


Le Parti seul ne suffit pas pour la révolution, il a besoin de construire de nouvelles structures pour développer la lutte révolutionnaire. Ces structures doivent être un contre-pouvoir au pouvoir d’Etat en place quel que soit le gouvernement. Ces structures doivent être un véritable outil de combat du prolétariat et des couches populaires. Elles ne doivent pas être des coordinations de lutte, mais des structures stables, autonomes sur le plan organisationnel, indépendantes politiquement des partis et organisations sociale-démocrates, révisionnistes et opportunistes.


Ces structures forment le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire rassemblant toutes celles et ceux qui veulent s’unir pour lutter contre le patronat, la bourgeoisie et son Etat, regroupant les larges masses populaires qui ont intérêt à la révolution en se basant sur le fait que « ce sont les masses qui font l’histoire ».


Les secteurs principaux où le front doit se développer sont les usines et entreprises, les quartiers populaires, les établissements scolaires et universitaires. Les questions transversales telles que l’antifascisme, l’antiimpérialisme, l’anticolonialisme, le féminisme prolétarien révolutionnaire, etc. doivent y trouver leur place.


Dans les usines et entreprises, ces structures doivent regrouper syndiqués et non syndiqués sur la base de la nécessité de reconstruire un syndicat de classe, outil indispensable pour se défendre contre la bourgeoisie et avancer la lutte révolutionnaire. Cette nouvelle structure regroupe les éléments les plus combatifs. Ses slogans stratégiques sont abolition du salariat et du patronat, fin de l’exploitation de l’homme par l’homme, réorganisation de la société au service du peuple, etc. Son rôle est double : éducation politique et lutte économique, qui sont intimement liées puisque la pratique permet de vérifier la théorie qui elle-même s’enrichit, etc. Ainsi, cette organisation doit pousser à l’organisation de grèves politiques et doit lier les revendications économiques avec des revendications politiques, mettant toujours en avant que « sans le pouvoir, tout est illusion ». Elle prend comme inspiration les grèves étendues de 1936 et 1968 pour bloquer la production et pousser le patronat dans les cordes, ainsi que l’expérience du travail d’usine de la Gauche Prolétarienne tout en reconnaissant les limites de ces expériences.


Concrètement, les vagues de luttes ouvrières depuis 2008 ont mis en pratique certains de ces aspects. On a pu voir des comités de lutte rassemblant syndiqués et non-syndiqués dans lesquels les ouvriers et ouvrières avaient leur mot à dire ; on a pu voir des slogans politiques avancés par certaines luttes ; on a pu voir des luttes ayant des références historiques. Ce qui manque maintenant est la systématisation de ces pas en avant et le dépassement de la simple « convergence (ou coordination) des luttes » en formant une organisation stable et s’inscrivant dans la durée.


Dans les quartiers, il s’agit de construire une structure populaire de lutte prenant en main les divers problèmes qui se posent et organisant de nouvelles structures indépendantes, par exemple des groupes anti-expulsion, des comités d’entraide entre femmes, chômeurs, etc. Les jeunes et les femmes doivent avoir un rôle important, dirigeant dans ces comités de quartiers, car les premiers portent l’avenir et les secondes ont le plus à gagner de la révolution.


Concrètement, nous avons pu voir que sur la question du logement, notamment en région parisienne, de tels groupes peuvent se former. La tâche la plus difficile est de maintenir une structure stable et d’unifier les différentes luttes du même champ.


Dans les établissements scolaires et les universités, la question principale à laquelle sont confrontés les étudiants est la mise au pas de l’éducation au service du Capital, des intérêts privés. Les établissements privilégiés pour l’action du Parti sont les lycées professionnels, les CFA et les universités mais le Parti ne se ferme pas aux autres possibilités lorsqu’elles se présentent. Lors des mouvements lycéens et étudiants, il faut agir sur la question du lien étudiant-ouvrier et de leur renforcement réciproque dans la lutte, en mettant toujours en avant le rôle déterminant de la classe ouvrière.


Concrètement, les expériences d’unité à la base entre les étudiants et ouvriers, principalement, mais aussi élargies aux autres secteurs de la société, sont des premiers pas. Plusieurs initiatives ont déjà été menées dans ce sens et il faut en tirer les leçons et systématiser leurs réussites (par exemple, l’unité qui s’est construite autour des raffineries durant la lutte pour les retraites à l’automne 2010).


De manière générale, notre travail doit se faire sur une base de zone géographique. Il faut lier la lutte dans les entreprises à la lutte sur le lieu d’habitation, faire du travail de zone. Nous devons également renforcer le lien entre population rurale et urbaine en créant des réseaux d’entraide ville-campagne/campagne-ville. Par exemple, lors d’une grève dure, les paysans peuvent apporter de la nourriture aux grévistes et lors d’une mobilisation paysanne, les ouvriers peuvent apporter leur soutien.


Les communistes doivent aider à la formation de telles structures indépendantes des formations réformistes afin de ressouder l’Unité Populaire pour la lutte immédiate au service du peuple, mais aussi pour qu’elles soient un instrument démocratique aux mains des masses en construisant les bases du nouveau pouvoir.


c. La force combative


Aucune classe ne cède le pouvoir qu’elle détient de son plein gré. Seule la violence révolutionnaire peut venir à bout de la classe dominante, aujourd’hui la bourgeoisie impérialiste. Il faudra donc une force pour lutter contre l’appareil d’Etat bourgeois et le « détruire de fonds en combles ». De même, cette force jouera un rôle important dans la lutte contre la montée du fascisme.


Dans tous les cas, « c’est le Parti qui commande au fusil ».


3. La Guerre Populaire


La classe ouvrière, partie la plus révolutionnaire du prolétariat, alliée aux couches populaires, est la seule capable de renverser l’Etat capitaliste et d’édifier le socialisme. Pour atteindre cet objectif, la lutte des classes revêt deux aspects indissociables, la lutte pacifique et les formes de la lutte non pacifique. L’ensemble forme la Guerre Populaire prolongée.


La Guerre Populaire n’est pas une simple question militaire ; elle revêt plusieurs aspects inséparables : social, culturel, économique, politique, militaire, … Elle a pour objectif l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme mais c’est surtout une guerre de construction puisqu’elle se développe par la mise en place d’un nouveau pouvoir, véritable contre-pouvoir à l’Etat bourgeois. La Guerre Populaire prolongée a donc un caractère de masse. Ce n’est ni le putsch, ni la conspiration, ni l’aventurisme romantique d’un petit groupe armé. C’est l’ensemble du processus combatif dirigé par le Parti, mené par le Front et épaulé par la force combative. Les masses sont l’élément primordial de la Guerre Populaire.


La Guerre Populaire est dite prolongée parce qu’elle est un processus envisagé dans la confrontation de longue haleine avec l’Etat bourgeois mais surtout parce qu’elle est composée de trois étapes.


La première est l’étape dite de défense stratégique. C’est la phase de résistance légitime, légale et illégale en regard du droit bourgeois. C’est la phase défensive, phase de préparation pour affronter l’appareil d’Etat, où le prolétariat prend conscience qu’ « on a raison de se révolter », que pour vaincre la puissance militaire et policière de l’Etat bourgeois, nécessairement « le pouvoir est au bout du fusil ». La défense stratégique ne signifie pas l’attente, au contraire, c’est une période très active où les révolutionnaires se doivent de garder constamment l’initiative mais ne sont pas encore en position de mener une offensive garantissant la victoire.


Lorsque le rapport de force acquis par l’offensive populaire est suffisant, alors la bourgeoisie ne peut plus faire aussi facilement ce qu’elle veut. On atteint l’équilibre stratégique. C’est la période charnière de la révolution qui prépare l’offensive stratégique.


La troisième étape est l’offensive stratégique qui a comme aboutissement l’insurrection finale, la prise totale du pouvoir central, sans laquelle tout est illusion. Le prolétariat, en prenant le pouvoir, substitue sa dictature à celle de la bourgeoisie, pour exproprier les moyens de production et d’échanges détenus par les capitalistes et mettre en conformité les lois, coutumes etc., avec le nouvel ordre économique que le prolétariat met en place, en brisant l’appareil d’Etat de la bourgeoisie de fond en comble. Les structures du Nouveau Pouvoir Populaire développées durant la Guerre Populaire se substituent alors à l’ancien pouvoir bourgeois, instaurant la dictature du prolétariat. C’est la période transitoire de construction du socialisme nécessaire dans chaque pays pour que les peuples du monde accèdent ensemble à l’ère du communisme mondial où seront supprimées les classes et toute dictature de classe car l’Etat aura disparu ; des organes de régulation lui auront succédé.


Il est temps que le prolétariat accomplisse sa mission historique : instaurer sur la terre entière le communisme, où les biens produits serviront à satisfaire les besoins de chacun, suivant la formule de Marx « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».


En avant pour l’édification du Parti Communiste maoïste !


Formons des comités unitaires de lutte dans les usines et entreprises !


Formons des comités populaires dans les quartiers !


Préparons la prise du pouvoir !


A bas le système capitaliste !


En avant pour la Révolution Prolétarienne !


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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 10:37

http://lacausedupeuple.blogspot.com/2012/03/la-cause-du-peuple-n13-est-sortie.html

 

La Cause du Peuple n°13 est sortie ! A demander à lacausedupeuple@gmail.com.

Consultez la page des anciens numéros de la Cause du Peuple.





Lutte de classe
Quel que soit le résultat des élections (p.3)
Florange : ne cédons rien ! (p.5)

Logement
Manifestation contre les expulsions et la restructuration urbaine  (p.6)
Expulsion rue des Pyrénées (p.6)

Mémoire
Compte-rendu de l’hommage à Pierre Overney (p.7)

Anti-colonial
La Réunion : appel à la mobilisation (p.11)

International
Le double objectif de l’impérialisme français en Inde (p.12)

Culture
Exhibition : l’invention du sauvage (p.14)
Les nouveaux chiens de garde (p.14)
Le peuple de Paris au XIXème siècle (p.14)



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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:12

Dans la continuité de la semaine internationale de soutien à la Guerre Populaire en Inde, nous publions ici le documentaire "Blazing Trail : A Journey Through the Indian Revolution" sous-titré par nos soins. Voici ci-dessous la présentation faite par les Camarades d'Inde.

 

PC maoïste de France

 


 

Blazing Trail : A Journey Through the Indian Revolution

Un documentaire vidéo encourageant venu des zones rouges de l'Inde. Ce film documente l'émergence du processus révolutionnaire indien, venant comme il est dans un monde de lutte, de soulèvement de masse, de rébellion et de révolution!

Ce film comprend des séquences de la victoire du peuple vietnamien sur l'impérialisme américain, de la victoire et du succès de la Révolution Populaire chinoise et des rébellions massives secouant les citadelles de l'impérialisme. Il montre le développement dialectique global de la révolution, aussi bien dans les pays opprimés que les pays oppresseurs, en secouant les fondations du système impérialiste.

Aujourd'hui en Inde, les forces communistes sont plus fortes, unies au sein du Parti Communiste d'Inde (maoïste), menant la révolution indienne en développant la Guerre Populaire. Un film à voir pour quiconque envisage sérieusement un nouveau monde.

Ce film est une saga d'héroïsme et de sacrifice en face d'un ennemi brutal se faisant passer pour la "plus grande démocratie" du monde, les fondations sont jetées pour une Nouvelle Inde Démocratique.

UN FILM-DOCUMENT INCROYABLEMENT RARE QUI EST D'UN GRAND INTERET POUR QUICONQUE ÉTUDIANT LA POLITIQUE DE L'INDE OU REGARDANT AVEC INTERET L'INSURRECTION MAOÏSTE EN ASIE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:00

http://lacausedupeuple.blogspot.com/2012/01/la-cause-du-peuple-n12-est-sortie.html

 

La Cause du Peuple n°12 est sortie ! A demander à lacausedupeuple@gmail.com.

Consultez la page des anciens numéros de la Cause du Peuple.

 

 

 

Lutte de classe

Compte-rendu de la manif de soutien à Xavier Mathieu (p.3)
Sea France : y voir plus clair (p.4)

Logement 

Dossier logement :
Quelques chiffres, Epinay, St Denis, La Courneuve, Tours, Nath’, Une autre loi «anti-pauvre», La trêve hivernale n’existe pas pour les étudiants, «Louise Wimmer» (p.6-9)

Luttes paysannes
Tous au Larzac (p.9)

Histoire
Rendons hommage à Pierre Overney abattu il y a 40 ans (p.10)

International
Soutenons les prisonniers marocains de la VDB MLM (p.11)
Vive la Guerre Populaire en Inde (p.12)

Anti-colonial 

Mayotte (p.13)
L’Ordre et la Morale (p.13)

Culture
Un documentaire intéressant (p.14)

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 11:42

Nous avons mis en place la page Liste des classiques du marxisme-léninisme-maoïsme afin de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de passer commande de classiques du marxisme-léninisme-maoïsme sous la forme de livres.

 

Vous trouverez sur cette page (colonne de droite - Publications) la liste que nous proposons.

 

Bonne lecture !

 

PC maoïste de France

 

classiques

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 09:21

Le dernier numéro de Maoist Road - la Voie maoïste, revue marxiste-léniniste-maoïste internationale, est maintenant disponible en français. Il est également possible de l'avoir en italien. Les versions en anglais, espagnol, allemand et arabe sont en préparation.

 

Pour le commander, envoyer un mail à drapeaurouge[at]yahoo.fr

 

MR-special-revolte-arabe.png



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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 16:46

Le PC maoïste de France annonce la publication du livre La construction du socialisme - Introduction à l’économie politique et à l’étude économique des expériences historiques de construction du socialisme, 300 pages.

 

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Au travers de cet ouvrage, nous entendons donner un éclairage sur les domaines de l’étude économique pouvant servir d’outils pour transformer radicalement la société. Avant tout, il s’agit ici de s’armer idéologiquement et théoriquement, de se questionner et d’apporter des éléments de réponse.

Notre démarche est de présenter les différentes théories économiques telles qu’elles se sont développées dans l’histoire, de présenter les expériences révolutionnaires historiques de construction du socialisme, d’en dresser un bilan en identifiant les aspects positifs et négatifs et de lancer dans les grandes lignes des propositions pour l’avenir.

 

Quatre grandes parties composent donc le livre : 1. Histoire de la pensée économique, 2. La construction du socialisme en URSS, 3. La transformation socialiste de l'économie en Chine, 4. Aspects positifs et négatifs dans la construction du socialisme.

 

Nous nous sommes concentrés sur l’aspect économique de la construction du socialisme mais il va sans dire que tous les aspects de la vie se trouvent modifiés par le changement radical de société.

Cette étude simplifiée doit aider à l’approche de l’économie pour ceux qui s’engagent sur la voie révolutionnaire.

Toutes critiques permettant de corriger des erreurs que nous aurions commises ou d’apporter des précisions, des clarifications ou des enrichissements seront les bienvenues.

 

A demander à drapeaurouge@yahoo.fr et disponible à la librairie :

 

Le Point du Jour

4 Star58 rue Gay Lussac
75005 Paris - RER B Luxembourg

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