Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 21:08
Communiqué concernant les accusations de l'OCFR

Samedi 25 octobre, une manifestation était organisée à Lannemezan pour protester contre le maintien en prison de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais combattant pour la cause palestinienne, entame sa 31ème année de prison avec peu d’espoir de sortir légalement en raison de l’acharnement de l’État français, Valls et Taubira en tête.

 

C’est pour cela qu’il est crucial de construire la mobilisation populaire la plus importante possible. En effet, seule cette mobilisation pourra faire sortir Georges Ibrahim Abdallah. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous prenons part depuis de nombreuses années à toutes les initiatives organisées en ce sens.

 

Le Bloc Rouge a donc participé à cette manifestation pour affirmer son soutien à Georges Ibrahim Abdallah et à tous les prisonniers et prisonnières politiques progressistes.

 

Suite à cette journée, l’Organisation Communiste Futur Rouge a publié un communiqué dans lequel des attaques sont portées contre notre processus d'Unification des maoïstes dans l’État français.

 

Alors que l’offensive de la bourgeoisie contre le prolétariat prend chaque jour plus d’ampleur, nos conditions de vie et de travail empirant continuellement, il est évident que nous préférerions utiliser toute notre énergie à construire une force en mesure d’abattre cet État en vue de construire le socialisme plutôt que de perdre du temps dans une bataille stérile de communiqués interposés.

 

Néanmoins, nous ne pouvons accepter de laisser des rumeurs fondées sur des déformations de la réalité (conscientes ou non), ou sur des calomnies (arme fréquemment utilisée dans les milieux petits-bourgeois) se développer, c'est pourquoi nous voulons relater la vérité à travers ce bref communiqué.

 

Premièrement, nous n’avons à aucun moment essayé de bloquer le cortège auquel participaient les militantes de l'OCFR à Lannemezan. Nous n’avons pas non plus fait la moindre provocation, nous étions là pour Georges Ibrahim Abdallah. Lorsque des militants et militantes proches et adhérents à l'OCFR nous ont mis la pression pour que nous quittions la manifestation, nous avons répondu calmement et avons respecté une distance entre elles et eux et notre cortège. Tous les présents l’ont d’ailleurs vu.

 

Deuxièmement, le communiqué écrit par l'OCFR ne mentionne pas le fait que, à l'issue de la manifestation, un de nos camarades a été insulté, menacé de mort et frappé par une membre de l’OCFR. Malgré cette agression intolérable, nous avons fait le choix de ne pas riposter pour éviter toute retombée négative sur la mobilisation pour Georges.

 

Troisièmement, la rupture dans le processus d’Unification n’est en aucune façon le résultat d'un clivage entre militant et militantes "pro-viol" et "anti-viol" ! Les explications données à ce propos dans le communiqué de l'OCFR sont fausses, et tous les membres qui ont participé à ce processus, celles et ceux qui sont parties comme celles et ceux qui sont restées, peuvent en attester. De nombreuses contradictions se sont développées et, n'étant pas traitées de manière correcte, elles ont conduit à la rupture de ce processus d'unification.

 

En tant que militants et militantes communistes, comme nous l’avons déjà formulé lors de notre précédent Communiqué concernant nos divergences avec l’OCFR, « nous reconnaissons que les militants des organisations maoïstes sont aussi le produit d’une société sexiste. Ils peuvent en conséquence avoir des attitudes sexistes. Cependant l’organisation est là pour corriger ces comportements et promouvoir des rapports nouveaux entre les hommes et les femmes. Notre organisation a bien conscience de sa tâche en la matière et lutte en ce sens. » Nous attachons une importance capitale à cette tâche, car nous avons conscience que sans la mener à bien, la révolution ne saurait être victorieuse.

 

De fait, conscients de nos tâches et de notre responsabilité historique, nous continuons le processus d’Unification et notre engagement dans la lutte de classe malgré les attaques et calomnies de part et d’autres. Nous sommes prêts à répondre aux éventuelles questions/remarques et à discuter avec les personnes et/ou organisations qui voudraient nous contacter à ce sujet.

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:33
Communiqué concernant nos divergences avec l’OCFR

Par un communiqué en date du 2 septembre 2014, l’OCFR a rendu compte des décisions prises lors de son 2ème congrès.

 

Ce communiqué aborde la question du processus d’unification en cours entre les maoïstes de l’Etat français. L’OCFR a décidé de se désengager de ce processus.

 

C’est sa décision, nous en prenons acte et nous ne polémiquerons pas stérilement là-dessus.

 

Néanmoins, il est important de rétablir quelques faits.

 

Des problèmes se sont effectivement posés dans le cadre de cette unification.

 

Cela est normal pour les maoïstes qui comprennent que ce n’est pas en taisant les différences qu’on les surmonte.

 

Les différentes parties maoïstes (PCmF, OCFR et militants inorganisés dans aucune de ces structures) engagées dans ce processus s’étaient d’ailleurs entendues sur la manière d’organiser le débat indispensable avant de procéder à un rassemblement dans un parti qualitativement supérieur.

 

Des commissions traitant les sujets les plus importants à nos yeux ont donc été constituées. Leur objectif était de confronter les idées pour éliminer les fausses et retenir les justes pour ensuite permettre au congrès de fondation de décider des positions de l’organisation.

 

Seulement, les membres de l’OCFR se sont très peu investis dans ces commissions.

 

Les divergences n’ont donc pas été traitées dans le cadre prévu.

 

Ont-elles pour autant disparu ? Bien sûr que non ! Elles ont donc persisté sous une autre forme, en l’occurrence les discussions informelles, les rumeurs et les attaques personnelles qui persistent et s’amplifient comme une fuite en avant.

 

Face à ces procédés, la direction provisoire a évoqué ce problème en réunion.

 

Les personnes concernées n’ont pas réussi à se saisir de cette occasion pour modifier leur comportement.

 

Dans le même temps, une section de l’OCFR décidait de poursuivre le processus d’unification tout en se retirant de cette organisation.

 

Les membres de la direction provisoire du processus, ceux originaires de l’OCFR compris, ont donc organisé une réunion exceptionnelle consacrée au problème de comportement.

 

Cette réunion n’a malheureusement pas pu aller à son terme suite à l’indiscipline d’un représentant de l’OCFR.

 

Les problèmes n’ont donc pas pu être résolus et le processus végétait. C’est pourquoi la majorité des membres de la direction provisoire a proposé l’organisation d’une session plénière en présence de tous les membres du processus tandis que l’OCFR voulait une réunion entre organisations excluant donc les autres camarades.

 

La majorité l’a emporté et la réunion plénière s’est donc tenue même si une partie de l’OCFR a préféré boycotter la réunion.

 

Cette réunion plénière a abouti à des résolutions et a ainsi permis de sortir de l’ornière et de relancer le processus d’unification. Suite à cette plénière, il a été demandé à l’OCFR de se prononcer sur les résolutions prises.

 

Il n’y a pas eu de réponses pendant 6 mois.

 

Considérant la situation de crise que subissent les masses populaires et donc le besoin pressant de les organiser autour d’un parti communiste, suffisamment de temps avait déjà été perdu. Il aurait en effet été criminel d’attendre une réponse qui n’est d’ailleurs même pas venue suite au congrès de l’OCFR.

 

Ainsi, malgré toutes nos tentatives de résolution des contradictions et face au peu de motivation de l’OCFR, le processus a continué avec notamment la réorganisation des commissions pour que le débat idéologique se poursuive en vue du congrès d’unification des maoïstes de l’Etat français.

 

Les discussions et échanges de pratiques menées depuis et actuellement renforcent les liens entre les camarades ainsi que l’organisation en train de naître et permettent d’avancer dans la résolution des conflits idéologiques.

 

De son côté, l’OCFR prend désormais comme guide le marxisme léninisme.

 

C’est un renoncement idéologique majeur que nous pensons être une erreur mais nous considérons aussi que l’important est la pratique et c’est elle notamment qui prouvera quelle était la voie juste pour mener le processus révolutionnaire.

 

Enfin, dans le communiqué de l’OCFR, il est question de « méthodes sexistes » que nous aurions utilisées. Contrairement aux marxistes léninistes, nous reconnaissons que les militants des organisations maoïstes sont aussi le produit d’une société sexiste. Ils peuvent en conséquence avoir des attitudes sexistes. Cependant l’organisation est là pour corriger ces comportements et promouvoir des rapports nouveaux entre les hommes et les femmes. Notre organisation a bien conscience de sa tâche en la matière et lutte en ce sens.

 

Néanmoins, il est erroné de prétendre que les problèmes rencontrés par le processus d’unification seraient la conséquence du sexisme.

 

Les calomnies n’y changeront rien.

 

Le processus d’unification des maoïstes de l’Etat français se poursuit. La richesse des Journées de Formation et de Rencontre organisées cet été en a montré la vigueur.

 

Maoïste de l’Etat français, rejoins-nous !

En avant, vers la révolution à travers la guerre populaire prolongée !

 

Bloc Rouge (unification des maoïstes)

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 18:55
Communiqué de soutien aux Rroms de Fives

Lundi 28 octobre à 6h45, le camps de Roms de 4 Cantons, situé sur le campus de Lille 1, a été démantelé: caravanes, leurs seules maisons, envoyées la fourrière ou détruites. Sans perspectives, les personnes ont finalement trouvé refuge pour la nuit à la Bourse du travail de Fives, les syndicats et notamment Solidaires, présents sur place réalisant l'unité pour permettre leur accueil.

 

Alors que l'occupation était censée être temporaire, elle dure depuis maintenant plus d'une semaine, malgré les mobilisations exigeant le relogement des Rroms, situation témoignant du racisme dont l'Etat et la mairie font preuve vis à vis des Rroms.

 

C’est toujours la même histoire et c’est souvent les même gens. 16 à 17 000 personnes dans tout l’Etat français, à qui la bourgeoisie au pouvoir pourrit la vie depuis des années. A l’époque de Sarkozy ont les expulsait vers la Roumanie ou la Bulgarie, où ils n’avaient plus nulle part ou aller, avec 300 euros par adultes (et 100 euros par enfant) que la mafia locale leur confisquait à l’aéroport. Ensuite, ils/elles n’avaient plus rien à faire que de revenir. Désormais se contente de leur pourrir la vie, de leur boucher tous les horizons, de les empêcher de travailler et de scolariser leurs enfants, de les empêcher simplement de se poser et de reprendre des forces. En espérant qu’ils finissent par se lasser et qu’ils aillent… Qu’ils aillent où, au fait ? Au diable ?

 

Ce qui se passe dans l’Etat français en ce début de XXIème siècle, c’est une sorte d’extermination à bas-bruit, une extermination par épuisement… Si l’Etat se décidait à leur bâtir des camps de concentration en dur, au moins les choses seraient claires, les humanistes pourraient s’indigner et la ministre Duflot quitter enfin le gouvernement.

 

A force d’entendre le ministre Valls se vanter chaque semaine d’avoir fait expulser un nouveau camp, on pourrait croire qu’il y a des millions de Rroms dans l’Etat français. Malgré les promesses du candidat Hollande qui promettait « pas d’expulsion sans solution », c’est pourtant toujours les mêmes 16 à 17 000 qu’on expulse et qu’on ré-expulse de semaine en semaine…

 

Et ce sont les même 16 à 17 000 personnes qui seraient responsables de tous les maux du capitalisme : de la montée du chômage, de l’insécurité et de la misère…et même des trains qui arrivent en retard.

 

En réalité les Rroms ne sont pas les responsables des maux du capitalisme, ils/elles en sont les premières victimes : premières victimes du chômage, de l’insécurité, de la misère, des mafias…Ils/elles sont de notre camp et c’est pourquoi notre bourgeoisie cherche à détourner sur eux/elles notre colère. Pour oublier que c’est le capitalisme qui rend notre vie de plus en plus difficile et la vie des Rroms inhumaine.

 

le ministre Valls déclaire que « les occupants des campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution », le maire UMP de Croix (Nord) qui déclare que « si un Croisien commettait l’irréparable contre un Rrom il le soutiendrait ». La mairie de Lille fait sa part dans cette politique en faisant, par exemple, parvenir aux habitant-e-s des quartiers populaires de Lille des courriers anti-roms. Des manifestations anti-Rroms ont eu lieu dans de nombreux quartiers de Lille. . Qu'un restaurant prétendument antifasciste prévienne des militant-e-s accompagnant une rrom sortant de l’hôpital que c'est la première et dernière fois qu'ils viennent avec une Rrom est significatif de combien la propagande raciste de l'Etat porte ses fruits.

 

Une tentative, le mardi 29, d'occupation de l'ancienne Bourse du travail de Lille, immense bâtiment inoccupé depuis un an, a eu lieu. Certaines familles et militants arrivent à pénétrer sans effraction mais la police est intervenue, empêchant l'entrée de tous et toutes. Après réunion à la préfecture, les Rroms ont été expulsé-e-s, et sont revenu-e-s à la bourse de Fives. Nous somme aujourd'hui à une semaine d'occupation de cette Bourse et la mairie renvoie les militant-e-s à la préfecture qui les renvoie à la mairie.

 

L'Etat, la mairie sont les ennemi-e-s déclaré-e-s des Rroms, mais il existe aussi de faux amis. Nous dénonçons l'hypocrisie de l'Union Européenne : la commissaire européenne à la justice Viviane Redding accusait en septembre 2010 la France de discrimation raciale. Nous dénonçons l'hypocrisie des Verts : la ministre du logement Duflot dénonce les propos de Valls, mais a signé avec lui la circulaire ministérielle d’août 2012 qui organise les expulsions de squats et les démantèlements de camps. Les ministres sont par définition solidaires de la politique du gouvernement auquel ils/elles participent. Quant aux commissaires européen-ne-s ils/elles sont solidaires de la politique de la commission de Bruxelles qui a organisé le pillage des pays d’Europe de l’est et la libéralisation de leur économie pour le plus grand profit des grandes puissances impérialistes de l’Ouest, France et Allemagne en tête et pour le plus grand malheur des populations les plus fragiles de ces pays dominés ( minorités Rrom en tête). Il est totalement hypocrite de s’étonner ensuite que ces populations réduites à la misère et à l’errance soient victimes de racisme dans les pays où elles tentent de se réfugier et de survivre.

 

Nous ne sommes pas de celles et ceux qui se contentent de charité, nous ne sommes pas de petit-e-s bourgeois-e-s qui voient dans les conditions faites aux Rroms, poussé-e-s à l'errance, un mode de vie exotique. Nous les considérons comme nos égaux, frères et sœurs d’oppression aujourd’hui, frères et sœurs de combat demain, partie intégrante de notre Révolution. Et nous leur reconnaissons les même droits qu’à nous : pas seulement la liberté de circulation pour errer de misère en misère, mais le droit de travailler (qui leur est dénié par l’Etat français, qui se plaint ensuite de leur manque de volonté de s’intégrer) et les conditions matérielles qui leurs permettront de travailler : le droit à un logement décent, le droit de scolariser ses enfants, le droit à des formations professionnelles. Et le droit de renverser le capitalisme pour imposer ses droits.

 

C'est pour cela que les initiatives impulsées par le collectif de soutien aux rroms de Villeneuve d'Asq ont été importantes. Le camp de Lille 1, a permis de développer la solidarité entre étudiant-e-s, personnel et rroms et ce malgré les pressions de l'administration : le secrétariat de l'iut a fait circuler une pétition pour exiger l'expulsion des Rroms, une membre du personnel a été menacée de licenciement pour avoir refusé de rejeter les jeunes Rroms venant jouer au baby foot dans la maison de l'étudiant.

 

Les militant-e-s ont aidé les Rroms à faire des crêpes à proposer aux étudiant-e-s et personnels de l'université, leur ont donné des cours de français. Cela a permis de créer une solidarité réelle entre rroms, étudiant-e-s et personnel.

 

Exiger le relogement de tous et toutes est une revendication juste. Les Rroms aspirent à une vie décente et paisible, comme les gadjés et comme tout le monde. Tout le monde a besoin de se sentir chez lui/elle, personne ne gagne en se battant seul-e. Seules la lutte et la révolution socialiste apportera à tou-te-s une vie décente et paisible ou plus personne ne sera forcé à mendier, à faire les poubelles, à s’humilier ou à se vendre pour survivre. C’est pour cela que nous luttons.

 

Nous tenons à féliciter les mlitant-e-s investi-e-s autour des Rroms, notamment les organisations Sud Etudiant Lille et le collectif solidarité Roms. Le quotidien s'organise grâce à des militant-e-s des plus motivé-e-s. Les militant-e-s se relaient jour et nuit pour apporter de l'aide aux rroms. Néanmoins, bien que neuve, la bourse du travail de Fives n'est pas équipée au point de vue sanitaire pour héberger qui que ce soit.

 

En outre, cela maintient les rroms dans une situation de dépendance qui leur est insupportable comme elle l'est aux militant-e-s.

 

La lutte se structure au sein d'une intersyndicale, les syndicats de cette Bourse, avec à ce jour la FSU, CGT, Solidaires. Rassemblements et manifestations sont organisés pour faire entendre les revendications suivantes: la réunion immédiate d'une table ronde réunissant tous les acteurs concernés, une évaluation globale de la situation sanitaire et sociale des 50 enfants et de leur famille. Rroms et militants sont déterminé-e-s malgré la fatigue qui s'accumule, à comme un communiqué des Rroms le déclare, faire tomber " les barrières qui sont devant nous depuis des années", à continuer "les manifestations jusqu’à ce que ceux qui nous ont expulsés nous acceptent !" .

 

Loin de la logique misérabiliste humanitaire, c'est de solidarité de classe que nous avons besoin. Nous soutenons la convergence qui s'opère entre le mouvement de Rroms et les les mouvements lycéens après les expulsions des sans-papiers Léonarda et Khatchik ainsi que les salariés de la Redoute.

 

Le responsable de la dégradation des conditions de vie des classes populaires, ce n’est pas l’immigration Rrom, c’est la crise du capitalisme !

 

Ce n’est pas les Rroms qu’il faut expulser, c’est le capitalisme qu’il faut détruire !

Droit au travail, à la formation et au logement pour tou-te-s !

 

PCMF / OCFR

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:52
Manifs et affrontements à Clermont Ferrand

18h30, le rassemblement organisé par l'OCFR contre l'ouverture d'un local FN à Clermont débute. Nous étions une grosse vingtaine à nous réunir place Dellile. Les drapeaux et banderoles déployés, nous apprenons que la mairie de Clermont est envahie par des militants pour réclamer un logement pour de nombreuses familles de demandeurs d'asiles misent une fois de plus à la rue. Nous décidons de partir quand même en manif sauvage jusqu'au local du FN. Les quelques membres des JC présents ont refusé de participer à cette action. Arrivé-e-s devant le local, lumière éteinte, planches en bois sur les vitres, nous sommes accueillis par la BAC et les RG. Les slogans fusent : « Derrière le fascisme, ce cache le Capital, la lutte antifasciste est internationale ! » Après quelques minutes, nous nous mettons en routes pour partir à la mairie soutenir les camarades présent-e-s là-bas car ils et elles étaient enfermé-e-s par les flics. Ce sont donc une cinquantaine de militant-e-s qui se rassemblent devant les grilles de la mairie, cherchant à forcer la porte pour rentrer prêter main forte aux militant-e-s et familles à l'intérieur. Nous avons réussi à rentrer mais de suite la répression fut féroce : gazeuses à bout portants, coups de poings et pieds de la part des flics, et autodéfense de notre part. Une fois repoussé-e-s à l'extérieur, le ton monte encore d'un cran et nous essayons de forcer le passage à un autre endroit. Ce sont alors les CRS qui sont intervenus. S'en suit une heure d'affrontements dans les rues, barricades et jets de bouteilles contre matraques et lacrymos...


Finalement, nous finissons par nous rassembler une fois de plus devant la mairie pour maintenir la pression sur la municipalité en pleine négociations avec les militant-e-s associatifs.  


Après des heures d'affrontements et de négociations, toutes les familles et personnes à la rue ont été relogées... pour la nuit dans des hôtels, ce qui les disperse et affaiblit leurs capacités de mobilisations.


Nous appelons à les soutenir aujourd’hui dans leur lutte.

 

La mairie socialiste n'a pas hésité à envoyer une fois de plus les flics contre des gens qui réclamaient simplement un logement décent... A Montreuil ce matin, une trentaine de personne qui, expulsées la semaine dernière, avec leurs bébés dans les bras, étaient réfugiées dans un gymnase de la municipalité en ont été chassé-e-s par les CRS.


 A la misère que crée le capitalisme, la bourgeoisie répond par des matraquages. Cependant, cette expérience nous montre une fois de plus que seule la lutte paie et que quand les masses populaires décident de reprendre leurs affaires en mains par des méthodes de lutte légitimes, elles peuvent faire bouger les choses.


Le PS, que ce soit au niveau de l'Etat ou d'une municipalité, représente avant tout les intérêts de la bourgeoisie et il n'hésite pas à user de ses chiens de gardes en uniformes pour faire respecter «l'ordre républicain». Que ce soit pour protéger un local fasciste, pour repousser les sans-logis et leurs soutiens, le gouvernement actuel sait répondre présent. Georges Dimitrov, grand communiste bulgare, dirigeant de l'Internationale Communiste et héros de la lutte antifasciste expliquait déjà dans les années 40 que la social-démocratie et le fascisme sont les deux faces d'une même pièce, celle de la dictature du Capital ! Son analyse n'a pas pris une ride et aujourd'hui encore le PS, qui mène une politique d’offensive contre la classe ouvrière, tente de saper notre camp en y alimentant des contradictions racistes, nous fait subir la répression policière, les attaques de nervis fascistes. L’année dernière, le PS a laissé délibérément les réactionnaires se déchaîner dans la rue et dans les médias : le PS renforce le camp des réactionnaires et tente d’écraser le nôtre. Si demain la bourgeoisie n'arrive plus à contenir la légitime colère des masses ouvrière par la kermesse démocratique, elle tentera de se transformer et de passer à une dictature ouverte des éléments les plus réactionnaires du capital financier (le fascisme) !

 

Ne nous trompons pas d'ennemis, ni de moyens pour notre lutte vers l'émancipation de la classe ouvrière. C'est la bourgeoisie qui est la source de nos problèmes, c'est elle qui en classe parasite maintient un système capitaliste qui, pour assurer les profits d'une infime minorité, maintient là l'immense majorité sous le coup de l'exploitation, de la misère et des horreurs engendrées par les guerres impérialistes. Pour lutter contre cela, rien ne sert de se rendre aux urnes. Le peuple n'a pas à choisir quel ordure ira fouler aux pieds les intérêts de la classe ouvrière. Si nous voulons lutter efficacement contre le capitalisme et les chiens fascistes qui servent ses intérêts, nous devons nous organiser, former de véritables fronts antifascistes et populaires, des organisations de masses regroupées autour d'un parti marxiste-léniniste-maoïste, qui seul est capable de servir les véritables intérêts des classes populaires. Le processus d'unification des maoïstes mis en place par l'OCFR et le PCmF va en ce sens. Certes, il n'est pas à lui seul suffisant, mais c'est un pas en avant vers la création du Parti dont notre classe a besoin !

 

OC-Futur Rouge ; PC maoïste de France

 

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 10:25
Arrestations à Pau pour Georges Abdallah !

A deux jours de la manifestation à la prison de Lannemezan pour Georges Abdallah, 8 militant-e-s progressistes et antifascistes, dont une camarade, de l'OCFR ont été interpellé-e-s à Pau pour avoir manifesté pour la libération de ce camarade, incarcéré depuis 1984 et libérable depuis 1999.

Les militant-e-s de Libertat, de l'action antifasciste de Pau, et de l'OCFR se sont enchaîné-e-s au local du PS, qui a été occupé durant 30 minutes avant interpellation. La police a coupé les chaînes puis a interpellé les militant-e-s qui ont été conduits au poste pour un contrôle d'identité.


Ces interpellations font suite à diverses actions anti-impérialistes (une action contre l'intervention en Syrie à l'initiative de Libertat, les mobilisations contre l'université de la défense organisées par le SCUD).
Le parti socialiste, c'est un parti au service des capitalistes, et qui, conformément à leurs intérêts, mène une politique extérieure agressive (intervention au Mali, agressivité contre la Syrie). Le PS a refusé de libérer Georges Abdallah en dépit d'un jugement : il n'hésite à pas à réprimer celles et ceux qui s'opposent à l'impérialisme.
Solidaire de nos camarades interpellé-e-s, nous refusons de nous laisser intimider face à ceux/celles qui veulent nous contraindre au silence face aux crimes de l'impérialisme français.
 
Nous appelons à manifester samedi pour obtenir la libération de Georges Abdallah.

A bas les impérialistes !
Liberté pour Georges Abdallah !

Contra la repression, visca la solidaritat de classa !
Contre la répression, vive la solidarite de classe !


OC-Futur Rouge ; PC maoïste de France

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 19:43
CONTRE LA TRANSPHOBIE D’ETAT, SEULE LA LUTTE PAIERA

CONTRE LA TRANSPHOBIE D’ETAT, SEULE LA LUTTE PAIERA


Nous sommes communistes, nous luttons contre toutes les oppressions bourgeoises, racistes, fascistes, patriarcales et hétérosexistes. Nous pensons qu'on ne peut mettre fin à ces oppressions qu'en attaquant le mal à la racine et en détruisant le système qui les alimente : le capitalisme. Mais nous pensons qu'abolir le capitalisme ne suffira pas à abolir le racisme, le patriarcat, le chauvinisme mâle et hétéro... Une véritable révolution culturelle sera nécessaire pour cela.
Au cœur de notre engagement, il y a l'expérience concrète de l'oppression et la réflexion sur les causes de cette oppression. Nous savons que les personnes trans sont parmi celles qui sont le plus violemment confrontées à l'oppression et qu'elle mènent un combat quotidien pour devenir et rester elles-même dans un monde qui fait tout pour les briser, parce qu'elles ne rentrent pas dans ses normes.
La transphobie n'est pas que spontanée, la situation bien souvent précaire des personnes trans, particulièrement des trans étrangèr-e-s,discriminé-e-s par les patron-ne-s mais aussi, systématiquement, par Pôle Emploi) est organisée par l'état bourgeois.
L'oubli par le gouvernement dans les réformes de début de quinquennat des revendications des personnes trans n'est pas innocent. Il y a des revendications lgbt qui sont acceptables par la bourgeoisie, et d'autres non. les revendications des personnes trans vont plus loin qu'une remise en cause de la famille hétéro-normée, elles posent la question d'un des fondements de la société capitaliste et patriarcale : l'existence de deux genres définis par des normes strictes et incontestables, complémentaires l'un avec l'autre.
Le capitalisme a besoin, pour survivre, de perpétuer le système patriarcal, basé sur deux genres bien cloisonnés. La famille patriarcale est une cellule économique fondamentale de la société capitaliste. Il a besoin d'hommes pour servir de main d'oeuvre et de femmes pour entretenir et reproduire cette main d'oeuvre (au foyer ou dans l'aide à la personne).
Trans ou non, nous souffrons tous et toutes de vivre dans une société où, des notre naissance, on nous cloue à une identité sexuelle nous imposant un rôle social, un rapport à son corps auquel nous n'avons pas le droit de déroger, ce que l'on nous apprend dès l'enfance, et gare à celles et ceux qui veulent ne pas rentrer dans les identités qu'on nous impose.

Au nom de la "nature", on a obligé les personnes intersexes des leur naissance à correspondre à l'un des genre défini par la société bourgeoise.

Certain-e-s adolescent-e-s se suicident par refus de rentrer sans ces cases que la bourgeoisie veut leur imposer. Le meilleur moyen d'éviter ces morts est d'abattre le système qui les entraîne. Nous ne voulons plus que qui que ce soit soit contraint de choisir la nuit ou de courber l'échine.

La "transsexualité" est traitée comme une pathologie par l'état qui, pour que les traitements soient remboursés, impose un parcours organisé sous les conseils de psychiatres, des opérations qui, pour être de qualité, coûtent une fortune, et sont trop souvent subies, une stérilisation forcée.


Tout cela en laissant miroiter une reconnaissance par un changement d'État civil qu'il faut encore obtenir de haute lutte par les tribunaux (pour les trans de nationalité française), en donnant des preuves médicales de sa correspondance à notre nouveau genre. La division genree de la société va jusqu'à ce que des tribunaux se permettent de juger de notre crédibilité en tant qu'homme ou femme.


La gauche au pouvoir a fait quelques promesses mais n'a rien changé : face à la revendication d'égalité, elle prêche éternellement la patience alors que la transphobie tue. Tous les jours, les personnes trans sont prier de se cacher et de laisser leurs revendications au placard pour ne pas effaroucher les homophobes et autres réactionnaires. Il leur faudrait attendre que les mentalités changent d'elles même... Mais les préjugés réactionnaires ne reculent jamais que par la lutte, et l'hétérosexisme existera tant que perdurera le capitalisme : ils s'entretiennent et se renforcent mutuellement. Seule la lutte permet d'obtenir des victoires. N'attendons pas que les choses évoluent d'elles mêmes. Nous refusons la transphobie, factrice d'isolement, de précarisation, de violences. En tant que communistes, nous voulons soutenir les revendications des personnes trans, trop souvent, déjà, oubliées des organisations lgb"t". Ne pas nous positionner, ne pas mener la lutte, ce serait perpétuer la transphobie.


On peut comparer ce gouvernement de gauche qui prêche éternellement la patience au personnes transsexuelles avec le gouvernement communiste (maoïste) arrivé au pouvoir au Népal fin 2006, après une phase de guerre populaire et de grève générale (et avant la trahison d'un certain nombre de ses dirigeant-e-s, soucieux/se de préserver leur pouvoir à tout prix): alors que de nombreux autres problèmes brûlants se posaient (réforme agraire, développement de la santé et de l'éducation, libération des femmes et des minorités nationale), les militant-e-s trans ont revendiqué et obtenu la reconnaissance de leur trans-identité sur les papiers d'identité et la possibilité de s'autodéfinir au delà des cases m/f. Le pays le plus pauvre du monde a ainsi donné une leçon de progressisme aux grandes puissance. Seul un processus révolutionnaire peut réaliser l'unité entre tout-e-s les opprime-e-s.

C'est le capitalisme qui nous mutile en nous réduisant à nos organes et à notre vie sexuelle, alors que nous sommes tellement d'autres choses, trans ou non, nous pouvons aussi être ému-e-s du spectacle d'un clair de lune, respirer le parfum des roses, éclater de rire, danser jusqu'au matin et résister au coude à coude avec tou-te-s les autres personnes dont ce monde refuse l'existence. Car nous savons aussi nous battre ! Nous aspirons tou-te-s à une vie paisible, et non à nous faire cracher dessus, agresser ou violer. Cette vie paisible que l'on nous refuse, nous devrons l'imposer avec nos poings et par tous les moyens nécessaires, jusqu'à ce qu'on nous regarde en face.
Nous devons détruire ce système qui ne cesse de nous créer de nouveaux problèmes, qui dresse des frontières et des murs contre lesquels nous nous fracassons et qui nous oblige à choisir entre mourir ou vivre en esclave d'une identité au service du capitalisme .
Solidaires des sans papier-e-s e,de toutes celles et de tout ceux qui brûlent les frontières, des nombreux peuples colonisés et opprimés qui refusent les papiers d'identité français qu'on leur impose ! Solidaires des travailleur-euse-s dont la lutte seule peut détruire à tout jamais ce système de haine et de peur !
Solidaires des TransBi-e-sPédésGouinesQueersFreaks qui luttent pour exister et refuser l'identité à laquelle on veut les réduire !

C'est pas l'état qui nous sauvera ! La transphobie, elle se combat !

CONTRE LE CAPITALISME ET LE PATRIARCAT, ORGANISONS NOUS, OSONS LUTTER, OSONS VAINCRE !!

 

OCFR-PCMF

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:12
 
Le Bloc Rouge, 
constitué des trois organisations le FRAP, l'OCFR et le PCmF,
sera présent à Lannemezan le 26 octobre pour soutenir Georges Ibrahim Abdallah !
 
TOUS A LANNEMEZAN LE 26 OCTOBRE !!! 
 
 
 
Pour rappel, l'appel du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah :
 
 Liberté pour Georges Abdallah !
30 ans de prison, 30 ans de résistance !

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 62 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2013 dans sa 30ème année de détention. 
 
C’est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1978. Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l'occupation de la Palestine.
 
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (service secret français) a déclaré en 2007 : « Personnalité emblématique de la lutte anti-sioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».
 
Le rejet de sa huitième demande de libération conditionnelle en avril 2013, après de nombreuses manœuvres politico-judiciaires, montre bien la volonté de ne pas le libérer. Ce qui lui vaut cet acharnement, c'est de rester un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable et de n'avoir jamais renié ses opinions.
Au Liban, dans le Monde arabe, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, la lutte pour sa libération s'amplifie. Car seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison. Nous appelons à un rassemblement le plus large possible, le samedi 26 octobre 2013 à 14h à Lannemezan devant la prison où il est enfermé. Pour reprendre ses mots « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n'est qu'ensemble que nous vaincrons ».


 
Palestine vivra, Palestine vaincra !

Libérez Georges Abdallah !
 

 

Manifestation le 26 octobre 2013
 Rendez-vous à 14 heures devant la gare de Lannemezan
 
Liste des signataires : CLGIA (Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah), Comité Libérons Georges 33, Collectif Libérons Georges Abdallah PACA, Comité Solidarité Georges Lille, Collectif “Bassin minier”pour la libération de Georges I. Abdallah, Abna Philistine, AFPS Nord-Pas de Calais, AL (Alternative libertaire), Les Amis de Karl Marx, CADH (Commission arabe des droits humains), CAPJPO-EuroPalestine, Coup Pour Coup 31, Égalité (Belgique), Fondation Éva (La Réunion), Fondation Frantz Fanon, FUIQP (Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaire), Génération Palestine, Gers-Palestine, ISM-France (International Solidarity Movement), JERF (Jeunesse Émigrée Réunionnaise en France), Libertat!-Esquèrra revolucionària d'occitània, Comité "Libérez-les!" de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59-62), OC Futur rouge, OCML-VP (Voie prolétarienne), OCL (Organisation communiste libertaire), OPA 33 (Orchestre poétique d'avant-guerre), Collectif 66 Paix et Justice en Palestine, Collectif Palestine libre (Toulouse), PCF-Grenay, PCF 62, PCmF (PC maoïste de France), PIR (Parti des indigènes de la République), Prisoners’ Family & Friends Association (Belgique), Résistance (Lille), ROCML, SDC (Sortir du colonialisme), Secours rouge (Belgique), SRA (Secours rouge arabe), Commission pour un Secours Rouge International, Comité pour un SRI (Baiona), Stop Apartheid Toulouse...

Le 26 octobre 2013, le Bloc Rouge sera présent pour soutenir Georges Ibrahim Abdallah !
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:30
COMMUNIQUE COMMUN DU PARTI COMMUNISTE MAOISTE DE FRANCE ET DE L’ORGANISATION COMMUNISTE – FUTUR ROUGE

COMMUNIQUE COMMUN DU PARTI COMMUNISTE MAOISTE DE FRANCE ET DE L’ORGANISATION COMMUNISTE – FUTUR ROUGE

 

POUR L’UNIFICATION DU MOUVEMENT COMMUNISTE

 

Le Parti Communiste maoïste de France (PCmF) et l’Organisation Communiste – Futur Rouge (OC-FR) sont désormais engagés dans un processus d’unification.

Le travail commun entre nos deux organisation s’est développé à travers différentes initiatives importantes : une conférence de soutien à la Guerre Populaire en Inde s’est tenue à Clermont-Ferrand en février, nous avons signé et diffusé en commun le Déclaration Internationale du 1er mai des Partis et Organisations Maoïstes, nous avons, enfin, organisé ensemble, cet été, nos Journées de Formation. Nous avons lutté ensemble, aux côtés des ouvrières et ouvriers de PSA. Le 28 et 29 septembre, le 1er Congrès de l’OC-FR a permis de concrétiser ce rapprochement, de lui donner une perspective, celle de l’unité dans une seule organisation maoïste. A travers ces moments décisifs, nous avons chaque jour un peu plus fait converger notre travail pratique, notre conception idéologique, notre fonctionnement organisationnel.

Nous agissons aujourd’hui dans un contexte lourd de menaces. La crise générale et grandissante du système capitaliste mondial, l’aggravation des contradictions inter-impérialistes, l’offensive redoublée des forces réactionnaires, impactent fortement l’Etat français. La situation des masses populaire va ainsi en se dégradant. Ce contexte nous oblige à assumer nos responsabilités historiques.

La révolution prolétarienne constitue la seule réponse possible face au capitalisme assassin. Elle triomphera si le prolétariat s’approprie la théorie la plus avancée du mouvement révolutionnaire, le marxisme-léninisme-maoïsme. C’est dans cette perspective que nous nous inscrivons, nous voulons construire dès aujourd’hui les outils de la victoire, et former les militant-e-s qui la mèneront à bien. Nous devons forger le parti, et réaliser autour de lui le front uni de la classe ouvrière et du peuple.  A travers son parti, celui que nous voulons édifier, le prolétariat acquierrera son autonomie et développera sa propre stratégie : la guerre populaire.

Nous ne sommes pas porteurs d’un esprit de clocher. Nous concevons l’unification comme un processus. Ce mouvement ne se limite pas, pour nous, aux deux organisations qui l’ont initié. Il s’adresse à tou-te-s les communistes, et plus largement, à l’ensemble de la classe ouvrière et aux masses populaires, dont il traduit les intérêts les plus fondamentaux. Nous appelons les éléments isolés qui souhaitent s’engager dans ce combat à prendre contact avec nous. A travers les sigles et les formes transitoires d’organisation, notre processus d’unification exprime la continuité et le dynamisme du mouvement maoïste, qui aujourd’hui grandit et se développe.

 

CONSTRUISONS L’UNITE DES COMMUNISTES ! CONSTRUISONS NOTRE PARTI !

 

VIVE LE MARXISME-LENINISME-MAOISME !

 

PC maoïste de France ; OC-Futur Rouge


JOINT COMMUNIQUE OF MAOIST COMMUNIST PARTY OF FRANCE AND COMMUNIST ORGANIZATION - RED FUTURE


FOR THE UNIFICATION OF COMMUNIST MOVEMENT
 


The Maoist Communist Party of France (PCmF) and Communist Organization - Red Future (OC- FR) are now engaged in a process of unification.

The common work between our organizations has developed through various important initiatives : a conference in support of the People's War in India was held in Clermont -Ferrand in February , we signed and released in the May 1st International Joint Declaration of Maoist parties and organizations, we finally jointly organized this summer our Days of Training. We fought together alongside the workers of the PSA car plant. On 28 and 29 September, the first Congress of the OC- FR has materialized this rapprochement, has given to it a perspective, that of unity in a single Maoist organization. Through these decisive moments, we have made to converge our practical work, our ideological conception, our organizational functioning.

We operate today in a context fraught with threats. General and growing crisis of the world capitalist system, aggravation of inter-imperialist contradictions, the redoubled offensive of reactionary forces, are strongly impacting the French State. The situation of the masses of people is thus degrading. This context requires us to fulfill our historic responsibility.

Proletarian revolution is the only possible answer to murdering capitalism. It will triumph if the proletariat appropriates for itself the most advanced theory of the revolutionary movement, Marxism-Leninism-Maoism. It is in this perspective that we are developing our work, we want to build today the tools of victory, and train activists who will carry it successfully. We need to build the party and to develop around it the united front of the working class and the people. Through its party, the one which we want to build, the proletariat will gain its autonomy and will develop its own strategy: the people's war.

We are not carrying a parochialism. We think unification as a process. This movement is not just for us, the two organizations that have initiated it. It is aimed at all the communists, and more broadly, at the whole working class and masses of people, carrying its most fundamental interests. We call the isolated elements who wish to engage in this struggle to contact us. Through the acronyms and transitional forms of organization, our unification process expresses the continuity and dynamism of the Maoist movement, which now grows and develops.

 

LET’S BUILD THE UNITY OF THE COMMUNISTS! LET’S BUILD OUR PARTY!

LONG LIVE MARXISM-LENINISM-MAOISM!

 

Maoist Communist Party of France ; Communist Organization - Red Future

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:51
Retour du Bloc Rouge sur la manif antifa à Marseille
Nous étions des milliers samedi 14 septembre à Marseille pour manifester contre le Front National et le fascisme. Parmi les antifas et les diverses organisations se trouvait le Bloc Rouge, composé de militant.e.s maoistes de tout l'Etat français. De nombreux tracts de l'OC Futur Rouge et du PC maoïste de France ont été diffusés, ainsi que des exemplaires de la Cause du Peuple, le journal du FRAP.

 

 

 

À la fin de la manifestation, la dispersion a été ordonnée, mais nous étions nombreux à vouloir rester et continuer, malgré le manque de combativité d'une partie du cortège. Si beaucoup de militant-e-s souhaitaient poursuivre l'action, nous manquions d’une organisation et d’une coordination entre groupes préalable à la manifestation pour ce faire, ce qui prouve la nécessité  d’organiser la solidarité à la base et dans l’action.

 

 

 

Nous saluons l'initiative d'une manifestation antifasciste et contre le FN. Le Bloc Rouge sera présent dans les autres luttes !

 

 

 

 

 

DERRIÈRE LE FASCISME, SE CACHE LE CAPITAL,
LA LUTTE ANTIFASCISTE EST INTERNATIONALE !

 

 

 

 

 

LES FACHOS N'ONT RIEN INVENTE,
RACISME ET RÉPRESSION SONT DÉJÀ  A L’ÉLYSÉE !

 

 
Bloc Rouge
FRAP - OCFR - PCMF
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 19:16
A bas l'intervention impérialiste en Syrie !
Partager cet article
Repost0
8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 22:04
Manif antifa à Marseille : Rejoins le Bloc Rouge !

Le 14 Septembre, nous appelons à former un bloc rouge à Marseille à l'occasion de la manifestation antifasciste qui aura lieu à 14h00 au Vieux Port.

Nous serons également présent-e-s à la fête de l'humanité qui se tiendra le même week-end à la Courneuve.

Salutations révolutionnaires,

Front Révolutionnaire Antifasciste/Anticapitaliste et Populaire ; Organisation Communiste - Futur Rouge ; Parti Communiste maoïste de France

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:47
A bas l’intervention de l’impérialisme français et des autres impérialistes en Syrie !

Les « sociaux-impérialistes » du gouvernement PS et les autres impérialistes, impérialisme US en tête, ont décidé d’imposer par la force leur projet d’un « Nouveau Moyen Orient », c’est-à-dire s’appuyer sur les anciens chiens de garde ou en mettre en place de nouveaux, plus dociles, laïcs ou religieux. Après la liquidation du camp socialiste, deux nouvelles puissances impérialistes sont apparues sur le devant de la scène au Moyen Orient, à savoir la Russie et la Chine. Elles veulent y préserver les régimes qui leur sont alliés dans le cadre de leurs plans stratégiques (militaires et économiques).


Quand les travailleurs, les couches populaires se révoltent contre les chiens de garde, les impérialistes les abandonnent et soutiennent les équipes de rechange, les intégristes qu’ils dénoncent et combattent après les avoir soutenus comme en Afghanistan, en Irak, en Libye et aujourd’hui en Syrie. L’exemple de l’Irak est frappant : après avoir armé et soutenu Saddam Hussein, ils ont mis le pays à feu et à sang puis l’on assassiné en mentant sur un prétendu stocks d’armes de destruction massive, reprenant à leur compte la fameuse phrase de Goebbels « Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! ». Ils veulent renouveler l’opération aujourd’hui en Syrie, et soutiennent la révolte qui a échappé des mains des couches populaires et est dirigée par une opposition reconnue et soutenue par les impérialistes.


Les révoltes populaires sont justes, car elles se dressent contre la misère, le chômage, la répression des classes dirigeantes, mais faute de direction réellement populaire, les classes dirigeantes qui veulent perpétuer le système d’exploitation et d’oppression de leurs peuples se réorganisent et imposent une nouvelle dictature contre leur peuple.


En Egypte, les Frères musulmans réprimés sous le régime de Moubarak, mais comme lui pions des Etats-Unis, ont voulu une fois élus imposer leur doctrine. Une majorité de la population musulmane ou laïque s’est insurgée, violemment attaquée par les islamistes. L’armée en a profité pour faire un coup d’Etat et s’imposer en réprimant très violemment les partisans des Frères musulmans déchus.


Les comités populaires qui continuaient la lutte depuis la chute de Moubarak sont priés de rentrer dans le rang, c’est-à-dire se soumettre aux décisions de l’armée qui reprend la main. Ceci convient parfaitement aux impérialistes et leurs alliés dans la région, car armée ou Frères musulmans sont deux alliés d’une politique américaine à facettes multiples : l’armée ne tardera pas à rentrer dans le rang.


En Tunisie, Ennahda, parti islamiste de premier échelon, est au pouvoir, talonné par les islamistes du deuxième échelon, les salafistes, qui attaquent le mouvement populaire dirigé pour l’instant par des forces laïques réformistes. Ils assassinent des militants syndicaux, attaquent les révolutionnaires ; les maoïstes eux s’organisent. Nous saluons la résistance des peuples tunisiens et égyptiens contre celles et ceux qui souhaitaient confisquer leur lutte. Là où il y a oppression, il y a résistance.


Au Maroc, le roi représentant le Maghzen, est allié avec les islamistes contre le mouvement populaire, réprime les militants progressistes, révolutionnaires et les maoïstes.
La position des maoïstes est la suivante :


on ne peut s’appuyer sur un impérialisme contre un autre ;
on doit dénoncer, combattre notre propre impérialisme et même souhaiter sa défaite ;
en cas de guerre inter-impérialiste, les communistes doivent souhaiter la défaite de leur propre impérialisme et œuvrer pour transformer la guerre en révolution.


Dans le cas d’un mouvement de libération nationale dirigé par la bourgeoisie nationale, les communistes doivent garder leur autonomie, essayer de prendre la tête du mouvement et dans tous les cas n’appuyer que les aspects positifs et combattre les aspects négatifs de la bourgeoisie nationale. En dernier ressort, les communistes ne peuvent soutenir la bourgeoisie nationale si elle ne leur laisse pas la possibilité de s’organiser, d’organiser la défense des intérêts du prolétariat et des masses populaires.


Les communistes ne doivent pas oublier que les bourgeoisies nationales et/ou les islamistes ont réprimé, torturé, assassinés, massacrés les communistes en Syrie, en Egypte, en Lybie, au Maroc, en Indonésie, en Iran, etc.


C’est seulement lorsque le Parti Communiste dirige la guerre populaire contre l’impérialisme et ses chiens de garde dans les pays dominés que la révolution de Nouvelle Démocratie peut triompher.


Dans la situation actuelle, la lutte inter-impérialiste s’aiguise au Moyen-Orient et une intervention en Syrie pourrait entraîner une réaction en chaîne, déstabilisant l’ensemble de la région dans l’objectif pour le bloc occidental d’assoir le rapport de force en leur faveur. L’Iran, la Russie, la Chine ne laisseront pas se dérouler une intervention sans réagir. Derrière la Syrie, il est clair que l’Iran est ciblé. Israël subira assurément des attaques, ce qui approfondira l’escalade du conflit. La Turquie joue également son rôle de chien de garde en se mettant au service des impérialistes occidentaux. Bref, la situation risque de s’envenimer et le conflit risque de se généraliser.


En temps de crise, la guerre extérieure permet à l’impérialisme de détruire des forces productives et de créer et développer de nouveaux investissements. Chaque pays impérialiste en profite alors pour affermir ses positions économiques et stratégiques, trouver de nouveaux débouchés, accaparer de nouvelles ressources. C’est là le cœur des dernières interventions et ingérences où chaque impérialisme tente au moins de conserver sa part du gâteau, au mieux de s’en tailler une plus grosse.


Face à cela, le rôle des communistes est de s’opposer à cette guerre. Mais plus encore. La crise économique, si elle renforce les contradictions inter-impérialistes et donc encourage les différents impérialistes à intervenir militairement, elle renforce également la contradiction entre les larges masses populaires et la bourgeoisie. Ainsi, dans les pays impérialistes, la lutte anti-impérialiste doit être développée : que la lutte anti-impérialiste soit aussi peu développée en France est le reflet de la faiblesse du camp du prolétariat, lequel a intérêt à la solidarité internationale et à la lutte contre son propre impérialisme. Nous devons à la fois dénoncer le social chauvinisme de la réaction de droite, des groupes fascistes et nazis et des forces réformistes et des opportunistes corrompues par l’impérialisme. Mais nous devons avant tout renforcer le camp du prolétariat et créer les conditions de son autonomie politique, c’est à dire développer et renforcer le Parti. L’impérialisme et la bourgeoisie défendront jusqu’au bout leurs profits par tous les moyens, y compris au moyen du fascisme, et n’hésiteront pas à déclencher une guerre de grande ampleur comme cela s’est déjà passé deux fois dans l’histoire.


Il s’agit aujourd’hui en premier lieu d’édifier dans chaque pays le Parti révolutionnaire ayant pour stratégie le renversement de sa propre bourgeoisie, l’instauration de la démocratie nouvelle dans les pays dominés ou de la dictature du prolétariat dans les dominants. Ce Parti doit mener la lutte idéologique en théorie et en pratique, en lien avec les préoccupations et revendications matérielles des masses. Seul un Parti révolutionnaire s’appuyant sur le peuple opprimé et exploité regroupé dans un Front Uni peut mener jusqu’au bout le processus révolutionnaire, sinon la révolte ne peut se transformer en révolution. Les exemples des révoltes en Tunisie et en Egypte sont criant, où la bourgeoisie nationale passe de nouveaux accords avec l’impérialiste, devient un nouveau chien de garde et ainsi de suite à chaque fois que la révolte éclate.


C’est le meilleur moyen d’empêcher que se constituent deux blocs impérialistes, de contrecarrer les plans des impérialistes pour un nouveau repartage du monde. C’est le meilleur moyen pour empêcher une nouvelle guerre mondiale.

 

A BAS LA GUERRE IMPERIALISTE !
A BAS LES FAUTEURS DE GUERRE !
COMBATTONS L’ETAT ET LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS IMPERIALISTE !
RENFORCONS LE PARTI COMMUNISTE MAOISTE !
PREPARONS LA GUERRE POPULAIRE CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE !

 

PC maoïste de France ; OC-Futur Rouge

 

Téléchargez le tract en PDF

Plus d'infos sur la situation intérieure en Syrie : A propos de la situation en Syrie

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Drapeau Rouge, le blog du PC maoïste de France
  • : Le Drapeau Rouge est le journal et le blog du PC maoïste de France. Communiste,révolutionnaire et internationaliste, le PCmF lutte pour une révolution radicale en direction du communisme !
  • Contact

Evènements

Recherche

Publications

Livres

classiques

 

Brochures

http://www.aht.li/2055598/brochures_pcmf.JPG

Affiches

cpc.jpg

nouveaux combattants