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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 20:30
Solidarité avec les Goodyear !

Depuis 2007, les ouvriers et ouvrières de Goodyear Amiens Nord ont mené la lutte contre la fermeture de leur usine et la sauvegarde de leurs emplois. Un point déterminant dans leur lutte de longue haleine est leur unité, leur solidarité et leur détermination.

 

A plusieurs reprises, les Goodyear n'ont pas hésité à parler le seul langage que les patrons comprennent : le coup de poing ! C'est aussi ça qui soude la lutte et montre avec quelle détermination on ne se baissera pas la tête.

 

Dans leur lutte pour la dignité ouvrière, les Goodyear avaient séquestré deux cadres de l'usine les 6 et 7 janvier 2014 : le directeur de la production et le DRH de l'usine. Même la direction avait finalement retiré sa plainte tandis que les deux cadres n'en avait même pas déposé. Mais c'était sans compter l'acharnement des meilleurs représentants de la bourgeoisie : le gouvernement ! Alors les peines sont tombées : neuf mois de prison ferme, plus quinze mois avec sursis...

 

Après avoir fait arrêté les travailleurs et travailleuses en lutte d'Air France au pied du lit, l’État persiste et signe dans sa volonté de nous faire courber l'échine.

 

Nous le répétons encore une fois, les ouvrières et ouvriers que l’État proclame « violents » ont raison de se révolter ! La violence, l’État et les patrons n'hésitent pas à l'utiliser, et ça sur une base quotidienne. N'est ce pas violent de se voir licencier ? De risquer de ne plus pouvoir payer son crédit ? De tomber dans la dépression ? De divorcer ? D'être poussé au suicide ? Sans compter les maladies professionnelles et l'usure quotidienne du corps quand on est à la production ou sur les chantiers.

 

Oui, nous encourageons la violence révolutionnaire qui a pour but de reprendre ce qu'on nous a volé, dans un objectif d'émancipation sociale, pour l'instauration d'une société où l'on ne subira plus la violence de la bourgeoisie ! Il n'y a que comme ça que la classe ouvrière pourra se faire respecter et conquérir le pouvoir.

 

Les Goodyear ont raison de se révolter et nous continuerons d'être à leurs côtés, comme nous le faisons depuis maintenant plusieurs années.

 

A bas la justice bourgeoise !


Vive la lutte de la classe ouvrière !


Ni l’État, ni la bourgeoisie et ses chiens de garde ne nous feront baisser la tête !

 

Solidarité avec les Goodyear !
Solidarité avec les Goodyear !
Solidarité avec les Goodyear !
Solidarité avec les Goodyear !
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Solidarité avec les Goodyear !
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Solidarité avec les Goodyear !
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Solidarité avec les Goodyear !
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 20:42
Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule !
Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule !

Le gouvernement PS continue de prouver à l'ensemble de la classe bourgeoise qu'il fera tout pour préserver les intérêts du Capital. On avait déjà entendu le premier ministre Valls faire de la lèche aux syndiqués patronaux du MEDEF, on a maintenant les syndiqués ouvriers qui se font arrêter chez eux au petit matin !

 

On parle ici bien évidemment des ouvriers et ouvrières d'Air France (principalement les branches Cargo et Industrie) qui ont été arrêtés ce matin et placés en garde à vue suite au pauvre petit cadre qui a dû fuir devant les salariés d'Air France dégoûtés d'apprendre la suppression de 2900 emplois dans leur entreprise.

 

Alors là, tout le monde parle de « violence inacceptable » et autres foutaises du genre. Mais la violence, chers patrons, c'est vous qui nous l'avez apprise !

 

Ils savent les patrons et les cadres sup', ce que c'est que d'avoir mal au corps le soir en rentrant du boulot ou le matin en se levant du lit ? D'être sous pression de son petit chefaillon qui fait une poussée d'autorité ? De se demander comment on va payer les factures à la fin du mois ? D'arriver à 60 ans et d'être si cassé physiquement et moralement par le travail qu'on se demande comment on va encore pouvoir tenir ? Les ouvriers et ouvrières le savent très bien, malheureusement.

 

Alors, c'est quoi une chemise par rapport à une perte d'emploi ? Quand on est DRH, on a clairement choisi son camp, c'est à dire celui du patron. Et il faut en assumer les conséquences. Qui sème la misère, récolte la colère ! Les salariés d'Air France ont raison d'être en colère et ils et elles ont raison d'être violents !

 

La violence, elle est partout et surtout dans le monde du travail. Leur République bourgeoise est fondée sur la violence. Dès qu'on relève la tête, on nous arrête, on nous met sous pression, on nous matraque. C'est ça la violence et elle est institutionnelle. C'est l'Etat qui porte la violence. Il est bien obligé pour préserver les intérêts de la classe dirigeante.

 

Mais quand on subi la violence et qu'on encaisse sans rien dire, qu'on se fait balader de négociations en négociations, qu'on nous dit de ne pas s'inquiéter, qu'il n'y a pas le choix, il y a un moment où la soupape de sécurité saute. Et c'est positif ! Nous devons arrêter de nous laisser faire ! Ils nous divisent de plus en plus, nous devons montrer une Unité de plus en forte et de plus en plus radicale. Notre unité, notre force et notre détermination doivent leur faire peur !

 

Nous saluons les Camarades d'Air France dans leur action de contre-violence. Les patrons vont être obligés de nous prendre au sérieux. Et toutes celles et ceux qui disent que la violence ne résout rien ont tort. Étudier l'Histoire et particulièrement celle du mouvement ouvrier ne leur feraient pas de mal pour comprendre que sans violence révolutionnaire, nous ne sortirons jamais de celle qu'on subi tous les jours. Et ce n'est pas parce que nous aimons ça, c'est tout simplement une loi historique prouvée par les millénaires de l'Histoire de l'humanité.

 

Nous souhaitons également bon courage pour la garde à vue et les poursuites qui suivront. Nous participerons bien évidemment au soutien qui se met en place car le combat des Air France fait écho à celui des Contis, des Goodyear, des Fralib, des PSA, bref à celui de la classe ouvrière.

Développons la solidarité de classe !


Face à leur violence, on a raison d'être violents !


Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule !

 

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 12:27
Où en est on après les élections départementales ?

Au premier tour comme au second, on constate un taux d'abstention élevé : plus de 50 % des inscrits en comptant les blancs. Constat : le « parti » des abstentionnistes est majoritaire, auquel il faut ajouter les non-inscrits, nombreux parmi les jeunes et les immigrés qui n'ont pas de droit de vote. On atteint alors plus de 60 % de la population qui n'a pas participé aux élections. Cette tendance à l'abstention n'est pas récente : il y a bien rejet massif des gouvernements, qu'ils soient de gauche ou de droite, et plus largement un rejet de la « politique politicienne » qui n'a aucune alternative à proposer au capitalisme.


Le gouvernement actuel a subi une défaite cinglante au profit de la droite et de l'extrême-droite.

 

En tout, l'UMP-UDI a obtenu 1260 conseillers ; le PS 774 ; le FN 62 (avec la Ligue du Sud). Le total des voix de droite s'élève à un peu plus de 8 millions, celles de gauche autour de 5 millions et celles d'extrême-droite à plus de 4,2 millions.

 

En apparence le FN a peu progressé, mais c'est une élection locale, pas nationale. Il n'y a pas eu d'élections à Paris, ni à Lyon. Le FN s'est implanté localement, notamment dans des cantons ouvriers : Hénin-Beaumont et Lens et environs, Lille et environs, Hirson, dans la Meuse, St Dizier, Châlons en Champagne, Somme, Aisne, Oise. Au Sud : Berre l'Etang, Brignomes, Fréjus, Toulon, Carpentras, Orange, Béziers, le Gard…

 

La montée des scores électoraux du FN est liée à l'approfondissement de la crise et ses conséquences : montée continuelle du chômage, réduction des prestations sociales, réduction et destruction des droits sociaux, augmentation considérable de la précarité, privatisation des services publics, surveillance généralisée de la population au nom de la lutte contre le terrorisme, ruine de nombreuses petites et moyennes entreprises.

 

Le taux d'abstention est le reflet le plus visible du dégoût des masses vis à vis des partis institutionnels et inquiète la bourgeoisie. C'est sur cette inquiétude que se développe le FN, représentant l'aile du capital financier le plus réactionnaire. Le FN, comme l'ont fait tous les partis fascistes, utilise la politique du bouc-émissaire (hier les juifs, aujourd'hui les immigrés), afin de détourner la classe ouvrière du combat de classe.

 

Les directions des partis et syndicats de gauche ont liquidé toute orientation révolutionnaire, de lutte de classe. Elles pratiquent la conciliation de classes, ce qui a pour résultat un regain de la droite et une montée continue du parti fasciste.

 

Le contexte international est différent d'avant la seconde guerre mondiale : l'URSS était un rempart contre la bourgeoisie. Elle a été liquidée, ainsi que la Chine socialiste par, la restauration capitaliste portée la nouvelle bourgeoisie qui s'est développée au sein des Partis Communistes de ces pays. La grande majorité des Partis Communistes des pays capitalistes et des pays opprimés n'ont pas compris ou pas voulu comprendre ce phénomène, ce qui les a de fait transformés en partis réformistes ayant abandonné toute stratégie révolutionnaire pour vaincre la bourgeoisie, défendant une ligne d'intégration au système parlementaire et en définitive de conciliation de classe.

 

Aujourd’hui, le FN est sur un boulevard, ouvert par les partis successifs au pouvoir. Du haut de la tribune que les médias bourgeois lui offre, il les dénonce comme incapables et tente de diviser la classe ouvrière en désignant des boucs émissaires illusoires de la crise : les immigrés. Jamais le FN ne pointe du doigt la responsabilité de la bourgeoisie impérialiste dans la crise que nous subissons ! Rien de plus normal, afin d'arriver au pouvoir, le FN entend bien défendre les intérêts de cette même bourgeoisie. Encore une fois, le FN cherche à diviser les travailleurs et travailleuses en servant de la soupe aux illusions, espérant ainsi gagner des voix auprès de celles et ceux qui n'ont plus d'espoir et qui se disent qu'au mieux, le FN arrivera à faire quelque chose du pouvoir et qu'au pire, ça fera tout péter.

 

La classe ouvrière, les travailleurs et travailleuses, les petits patrons ruinés, les jeunes sans avenir ne croient plus aux promesses jamais tenues des partis de droite ou de gauche, et une partie, dégoûtée, se dit : « après tout essayons le FN ». C'est un piège mortel. L'histoire nous enseigne que le fascisme ne représente pas les intérêts de la majorité, c'est à dire de celles et ceux qui participent à la production de richesse par leur travail direct, mais de la partie la plus réactionnaire du capital financier, prête à tout pour garantir un taux de profit le plus élevé possible.

 

D'autre part, l'incapacité des partis et fronts dits de gauche à proposer une alternative réelle au capitalisme désarment politiquement et idéologiquement les travailleurs et travailleuses et creusent ainsi le lit du fascisme. SYRIZA en Grèce porte en elle le fruit électoral du mouvement populaire massif qui secoue le pays depuis plusieurs années. Mais en à peine quelques semaines, les illusions tombent déjà quant à sa capacité à s'opposer aux politiques impérialistes de l'Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne et du Fonds Monétaire International. En Espagne, Podemos porte lui aussi les espoirs des masses populaires qui se sont mobilisées à plusieurs reprises contre l'austérité imposée par les impérialistes.

 

Pourtant, il y a tout à parier que même si Podemos arrive au pouvoir il lui sera impossible de régler quoi que ce soit car ce que visent ces fronts et mouvements, n'est que la prise en main du vieil appareil d'Etat qui est taillé sur mesure pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Déjà Marx nous avait éclairé sur ce point dans son analyse de la Commune de Paris : « Mais la classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre tel quel l'appareil d'État et de le faire fonctionner pour son propre compte. » (La Guerre civile en France, 1871). Ce que Lénine a analysé plus complètement encore dans L'Etat et la Révolution, 1917 : « Marx a précisément enseigné que le prolétariat ne peut pas se contenter de conquérir le pouvoir d’État (en ce sens que le vieil appareil d’État ne doit pas passer simplement en d’autres mains), mais qu’il doit briser, démolir cet appareil et le remplacer par un nouveau. »

 

Pour parvenir à cet objectif, il est plus qu'urgent de construire le Parti Communiste Révolutionnaire dont l'objectif est la prise du pouvoir, la destruction de l'appareil d’État bourgeois et son remplacement par celui du prolétariat à la tête des masses populaires. Un Parti Communiste n'est pas suffisant, il est nécessaire de construire contre la bourgeoisie un front le plus large possible regroupant toutes celles et ceux qui veulent vivre dans un monde où celles et ceux qui travaillent seront maîtres des moyens de production et pourront alors faire les choix nécessaires pour assurer le bien-être de toutes et tous, dans un monde où seront éliminées la guerre, la misère, l'exploitation et la dictature du capital.

 

Il va de soi, et la montée du fascisme l'illustre, que la bourgeoisie ne rendra pas le pouvoir de son plein gré. Elle utilisera son appareil d’État pour conserver ses privilèges, il faudra se préparer à l'affronter si nous voulons atteindre notre objectif et nous doter pas à pas de moyens nécessaires pour vaincre, dans une première phase pour défendre nos luttes, nos conquêtes sociales arrachées au prix de la sueur et du sang, puis dans une seconde phase, parvenir à un rapport de forces suffisant pour passer à l'offensive et renverser la bourgeoisie et substituer à la dictature de la bourgeoisie celle du prolétariat.

 

Rejetons les illusions, préparons nous à la lutte !
Le changement passera par la lutte révolutionnaire, pas par les urnes !

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 13:15
Suicide à PSA : Un crime du patronat

Le 2 juin 2014, un ouvrier chargé de maintenance de l'usine de PSA Mulhouse a été retrouvé suicidé par pendaison sur son lieu de travail.

 

Certain nous dirons que ce n'est qu'un fait divers parmi d'autres,  une triste tragédie, un acte inéluctable contre lequel personne ne peut rien, cependant tout cela ne correspond en rien à la réalité.

 

Un ouvrier a décidé de se donner la mort sur son lieu de travail et cela n'a rien d’anodin.

 

Un ouvrier qui se suicide ce n'est pas un acte banal, un concours de circonstances personnelles, mais bien un crime du patronat. Si on se tue au travail, c'est la faute des conditions dans lesquelles on trime, de la pression qui s'exerce sur le travailleur par l'intermédiaire des petits chefs, ces larbins du patronat payés à persécuter les prolétaires sur le lieu de travail.

 

PSA est une entreprise où l'on crève, où l'exploitation est féroce et les patrons rapaces, c'est une boite ou il y a déjà eu 5 suicide en 2006-2007.

 

La condition d'ouvrier à PSA c'est un travail dur et répétitif qui met en péril la santé physique des travailleurs et travailleuses, c'est les horaires en décalage qui compliquent considérablement la vie personnelle et familiale, c'est la pression et l'incertitude du lendemain et tout cela pour des salaires ridicules. Alors quand bien même les causes officielles du suicide d'un ouvrier sont imputables à des problèmes d'ordre personnels, il n'en reste pas moins que le patron a une responsabilité car les conditions d'exploitation dans lesquelles il place les hommes et les femmes de notre classe, accentue voir même cause de nombreux problèmes dits « personnels ».

 

Il n'y a pas une barrière entre vie personnelle et professionnelle, les deux sont intimement liées. Quand le travailleur rentre chez lui le soir, il emporte avec lui la fatigue, les douleurs et les problèmes de santé dus à son activité professionnelle. Il y a aussi les soucis financiers, le loyer, les factures, les dépenses que sa maigre paie ne permet pas de couvrir.

 

Le quotidien des ouvriers et ouvrières c'est la fatigue physique et psychologique, les fins de mois difficiles et une pression constante et tout cela résulte de l'exploitation capitaliste sur le lieu de travail, et tout cela a une importance considérable sur l'ensemble des aspects de nos vie. Face à cette situation le suicide peut sembler la dernière solution pour sortir la tête de l'eau.

 

Alors oui, nous pouvons l'affirmer, les patrons tuent, chaque mort liée au travail est une tâche de plus sur leurs mains ensanglantées. Le capitalisme nous est présenté comme étant la civilisation et le progrès incarné. Ce système, c'est la gloire et la reconnaissance pour les exploiteurs, les parasites qui nous font crever au travail, et la misère et le désespoir pour la grande majorité de la population.


Le capitalisme est un système barbare où l'enrichissement d'un  patron vaut plus que la vie d'un ouvrier ou d’une ouvrière, c'est l'injustice sociale élevée au rang de vertu.

 

Nous refusons de voir nos frères et sœurs de classe poussés au suicide à cause de la rapacités des possédants. Aujourd'hui les assassins dorment sur leurs deux oreilles dans leurs belles maisons acquises sur notre dos. Là où il y a oppression, il y a résistance et demain le peuple saura juger ses bourreaux et venger ses morts !

 

 

Face à l'exploitation et aux crimes des patrons tu n'es pas seul !


ORGANISE  TOI ET REVOLTE TOI !

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 20:24
Ce que nous enseigne la lutte de classe en Bretagne

L’état actuel de la lutte de classe en Bretagne nous apporte en même temps que son lot de contradictions, des éléments importants pour savoir comment se positionner et surtout comment agir en tant que militants communistes.

L’appel à la manifestation de Quimper a semé le flou chez beaucoup d’entre nous par son interclassisme et la division qu’elle a amené chez les syndicats. Ces événements nous forcent à bien analyser les contradictions au sein du peuple et les contradictions entre nous et nos ennemis comme deux choses bien distinctes. Il est manifeste que des organisations patronales telles que L’Institut de Locarn, Produit en Bretagne, la FDSEA et des élus bourgeois de Bretagne sont à la manœuvre. Il est également inquiétant de voir comment nos ennemi-e-s de classe utilisent avec efficacité le mouvement de masse pour défendre leurs intérêts. Mais il nous faut éviter les analyses et les conclusions simplistes et nous mettre à l’épreuve des faits.

 

L'anarchie de la production est responsable de la situation bretonne

 

La Bretagne connaît une grave crise qui s’inscrit dans la crise du capitalisme qui ronge l’état français, et ce d'autant plus de part les spécificités que les inégalités de développement ont inscrit dans le tissu économique de Bretagne. L'économie bretonne est dominée par l’agriculture et l’élevage autour desquels se développe une mono-industrie dont les breton-ne-s subissent les conséquences en terme de pollution. Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, de voir se dessiner un semblant d’intérêts immédiats communs entre différentes classes aux intérêts contradictoires dans leur essence, antagoniques pour d’autres. Ouvriers et ouvrières de l’agro-alimentaire, paysan-ne-s, éleveurs, transporteurs etc. étant tous liés par un même secteur d’activité .

 

Cet interclassisme est aussi la marque de l’anarchie de la production capitaliste qui entraîne une destruction toujours plus grande de forces productives. L'anarchie de la production plonge de larges masses de la population vers un avenir incertain, parmi lesquels des éléments petits bourgeois ; petits producteurs, commerçants qui ont tous et toutes à craindre dans leur activité économique, l’impact des destructions d’emplois du secteur industriel. L’écotaxe que les patrons ont su mettre au premier plan de la mobilisation grâce à leur capitaux et à l’appui des médias n’est certainement pas le cœur de la lutte des nombreux bretons et bretonnes qui se sont rassemblés à Quimper ce jour là.

 

Réduire l’acharnement et le sabotage par les masses des portiques écotaxe à une question d’ « esclaves se battant pour les intérêts de leurs maitres » (dixit Mélenchon) serait une grave erreur. Évidemment, les masses ne se battent pas pour les beaux yeux de leurs patron-ne-s. Mais la réalité d’une société ou règne la propriété privée des moyens de production est que ceux-ci tiennent leur vie entre leurs mains. Car les travailleurs et travailleuses qui craignent pour leur emplois, inquiet-e-s pour les lendemains, savent comment les patron-ne-s répondent à la taxe, comment ils répondent à la baisse de leur taux de profit ; en taillant dans les effectifs. C’est par ce même procédé du chantage à l’emploi de la peur de manquer que les patron-ne-s des enseignes commerciales de Castorama et autres, ont poussé leurs salarié-e-s à porter la pathétique campagne du « Yes Week-end » et à les dresser contre les syndicats. Les travailleurs et travailleuses se battent pour leurs intérêts immédiats, mais aussi pour leur avenir, pour « vivre et travailler en Bretagne » comme ils le revendiquent eux-mêmes. Si nous voulons accomplir ce pourquoi nous luttons, si nous avons la ferme intention de servir le peuple ; alors ce qu’il faut traiter ici, c’est la question du système capitaliste dans son ensemble, ses contradictions comme autant de sources de souffrances pour le peuple.

 

Pour l’instant, le gouvernement bourgeois va renvoyer les exploité-e-s à ses éventuels « plans » et promesses pour calmer tout le monde en espérant que l’étincelle ne mette pas le feu à toute la plaine. Mais rien ne va changer pour les masses sous le régime capitaliste. Éduquer les masses à comprendre cette réalité est une de nos taches.

Lorsque les « expert-e-s » bourgeois-e-s des médias nous expliquent que le poulet français n’est pas assez compétitif par rapport au poulet brésilien, que les entreprises industrielles n’ont pas fait les investissements nécessaires pour résister à la concurrence allemande, ce sont bien là pour nous des problèmes de bourgeois-e-s  ! Aucune subvention aux agriculteurs de la part de l’U.E, aucune aide de l’Etat aux entreprises ne supprimeront la concurrence mondiale. Croire à ces belles promesses serait aussi absurde que de penser que les gouvernants puissent faire disparaître le Brésil ou l’Allemagne de la planète ! C’est donc les fondements de ce système destructeur de nos vies qu’il faut pointer du doigt : l’anarchie de la production, la concurrence, la propriété privée des moyens de productions et d’échanges, ainsi que les conséquences qu’ils ont sur nos vies.

 

Porter, dans le chaos, une position prolétarienne

 

La CGT a avancé la défense de l’indépendance des travailleurs pour refuser de participer à la manifestation de Kemper. Or, la CGT n’est pas non plus indépendante d’un point de vue de classe. En effet, le fait d’être organisé-e-s entre travailleurs et travailleuses ne suffit pas à garantir l’indépendance de classe. L’indépendance de classe, c’est une question idéologique, c’est prendre le point de vue des intérêts du prolétariat et rompre avec celui de la bourgeoisie. Or, des mots d’ordre de « défense de l’emploi industriel », de « réindustrialisation », sans parler du « pour le progrès social », des meetings communs avec des patrons pour « trouver des solutions à la crise », des commissions tripartites état, patrons et syndicalistes dans des bassins industriels en voie d’être sinistrés (Lacq), ce ne sont pas des manifestations d’indépendance de classe.

 

A Quimper comme à Carhaix, il n'était pas d'un camp autonome du prolétariat. En effet, l'indépendance de classe ne se résout que par la construction d'une organisation politique défendant fermement une position de classe. Sans lui, les syndicats sont laissés sous la domination idéologique de la bourgeoisie, de même que les masses prolétariennes, forcées par la dureté de la vie de répondre à leurs intérêts immédiats, ne peuvent être amenées à la conscience de leurs intérêts véritables. Seul le parti du prolétariat, un parti communiste révolutionnaire qui se bat pour le renversement de l’état bourgeois et pour la socialisation des moyens de productions peut emmener les masses à ce niveau de conscience. Cela dit, les masses prolétariennes révoltées défendent cent fois mieux leur indépendance en refusant le parcours de manifestation prévu et lorsqu’elles s’en prennent aux bâtiments gouvernementaux que lors des manifs économistes plan-plan dans lesquels la CGT et autres les enferment.

 

Pour nous, les militant-e-s progressistes, syndicaux, communistes qui ont été présent-e-s à Kemper ont eu raison d'être à cette manif. Personne n’ignorait que les paysan-ne-s et les prolétaires viendraient en découdre. Et là ou les masses s’insurgent, les communistes doivent répondre présent-e-s.

 

Si la CGT pointe du doigt, outre la présence d’organisations patronales, celle de groupes d’extrême droite, n'avait elle pas la capacité à faire reculer les fascistes ? L’importance du Parti se fait d’autant plus sentir que les bourgeois-e-s polluent les consciences des masses à l’aide de tous leurs partis pourris. Nous mêmes ne pourrions abandonner les masses, rester là à contempler une lutte. Nous ne pouvons pas laisser les fachos tenter de se frayer un chemin dans les luttes de masses. Mieux vaut lancer les révolutionnaires dans le chaos de la lutte que les laisser végéter dans l’impuissance, à l’écart des masses par souci de préserver l’« indépendance » des travailleurs. Il n'existe pas de mouvement prolétarien pur, et c'est à nous de savoir construire l'unité autour du prolétariat.

 

Participer activement aux luttes des masses, isoler et dénoncer les élus bourgeois et les patrons, chasser les groupes d’extrême-droite et encourager la violence révolutionnaire du prolétariat, des petit-e-s paysan-ne-s et éleveurs, expliquer les véritables causes des souffrances du peuple , les éclairer sur la nature de classe de ce Gouvernement et dégager des perspectives de lutte, voilà ce qu'un Parti permettrait.

 

Notre rôle est de faire émerger, au milieu de ce mouvement, la position du prolétariat. Cette position est que les patron-ne-s n'ont pas attendu l’écotaxe pour licencier, qu'il faut refuser de marcher derrière celles et ceux qui vous licencieront plus tard, mais au contraire lutter et s'organiser pour défendre ses intérêts de travailleurs et travailleuses, en toute indépendance de classe. S'organiser en tant que prolétaire, c'est ne plus avoir sa vie entre les mains du patron, c'est se doter des moyens de résister et de vaincre.

 

La position du prolétariat est la seule conséquente, car le prolétariat est la classe qui a totalement intérêt à la destruction du système capitaliste, et qui, au cœur de la production est celle qui est le plus à même de développer le rapport de force avec la bourgeoisie. Le prolétariat est donc à même d'entraîner les autres classes derrière lui. L'interclassisme de ce mouvement, c'est le reflet de la faiblesse politique du prolétariat, c'est le reflet de nos faiblesses.

 

Un frémissement dans la classe ouvrière

 

Nous nous moquons des manifestations policées, « dans le calme », et qui faisaient dire à Sarkozy : « Aujourd’hui quand il y a une manifestation en France, personne ne s’en aperçoit. ». La déclaration commune signée CGT, Solidaires et FSU explique que « les actions violentes surmédiatisées ne relèvent pas d’un mouvement social des salariés ». Toujours ce rejet de la violence légitime des exploité-e-s, omniprésent chez « partenaires sociaux » de l'Etat bourgeois . Les prolétaires sont révolté-e-s et personne pour transformer leur combativité spontanée en organisation révolutionnaire. Nous soutenons les appels à créer « les syndicats et les organisations de la société civile à créer des comités locaux de lutte et de défense des salariés menacés de licenciements partout en Bretagne. »

 

Les unions locales CGT, Sud, combatives, comme par exemple celles du Nord Pas de Calais doivent se sentir confortées dans leur volonté de combattre par ce qui se passe en Bretagne. Là bas aussi le terrain est fertile pour la lutte et l’alliance entre ouvrier-e-s et paysan-ne-s ne doit pas être prise à la légère. La situation d’éternel-le-s endetté-e-s des agriculteurs et agricultrices, les contradictions qui les opposent aux patrons de la grande distribution et leur capacité de mobilisation font d’eux de précieux alliés du prolétariat. Tout-e-s les paysan-ne-s ne sont pas dans la même situation économique. Alors que les paysan-ne-s riches reçoivent moult subventions, les plus pauvres s'endettent de jours en jours.

Les ouvriers et ouvrières de Tilly-Sabco en défonçant le portique de la sous préfecture de Morlaix, ceux et celles de l’imprimerie VG Goossens à Marcq-en-Baroeul en piégeant leur usine avec des bombonnes de gaz, témoignent d’une radicalité qu’il serait regrettable de ne pas montrer en exemple (une « indépendance »d’action dont devrait s’inspirer la direction de la CGT).

 

Nous autres, maoïstes révolutionnaires devons apprendre dans la lutte et ne pas avoir peur du chaos. Nous devons renforcer notre travail dans les syndicats et dans les luttes populaires, parvenir à l’unification des révolutionnaires dans le Parti dont la classe ouvrière à besoin. Nous devons porter partout où sont les masses la position du prolétariat. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’influencer les masses prolétariennes aux idées communistes, de les guider à « monter à l’assaut du ciel ! »

 

Que vive la lutte du peuple breton ! Que sa révolte s’étende partout dans l’état français et ses colonies !

 

PCMF / OCFR

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 23:53
Sortons de l'impasse, développons le combat de classe !

La crise c’est pas la notre !


Dès la fin des « 30 glorieuses », la crise du capitalisme a commencé par l’augmentation du prix du pétrole en 1973. Cela a entraîné la baisse du taux de profit pour les capitalistes, qui ont alors mis en place des plans de restructuration de l’économie. Ils se sont attaqués aux secteurs des mines, de la sidérurgie et déjà de l’automobile avec un plan de liquidation de Renault-Billancourt.


Dans les années 90, l’implosion de l’URSS et de ses satellites a ouvert un marché immense au capital financier pour étendre sa domination. Les capitalistes ont également délocalisé une partie de la production vers les « tigres de l’Asie », ce qui a entrainé des licenciements massifs. Mais les travailleurs de ces pays, ouvriers en tête, ont lutté pour des augmentations de salaires et des droits sociaux en Corée du Sud et à Taïwan.


De son côté, la Chine offrait aux capitalistes des coûts salariaux bien inférieurs dans beaucoup de secteurs. D’autres pays vont devenir plus attractifs, comme les pays du sud-est asiatique, l’Inde, etc. Cette politique criminelle d’exploitation à outrance a notamment produit récemment un drame ouvrier au Bengladesh.


Cette politique de délocalisation de la production appliquée au fur à mesure par les gouvernements de droite ou de gauche depuis Giscard en passant par Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Hollande, a conduit à la situation que nous connaissons aujourd’hui : plus de 5 millions de chômeurs officiels et 9 millions de précaires.


L’Etat, au lieu de taxer ou exproprier les monopoles bradeurs de l’outil de production, leur verse des primes que les travailleurs payent par les augmentations d’impôts, des taxes, par la diminution des retraites, l’augmentation du nombre d’annuités, etc.


Alors que les capitalistes profitent de la crise pour réorganiser leur appareil de production et maintenir ou augmenter leur taux de profit, c’est aux travailleurs et travailleuses qu’ils font payer le prix de la crise ! Les partis à la tête des gouvernements ne représentent donc pas les travailleurs mais bien la bourgeoisie.


Les droits des travailleurs mis à mort !


L’accord de flexi-sécurité (dit Accord National Interprofessionnel) signé par la CFDT, la CFTC et la CGC apporte un sérieux coup de main au MEDEF et met le travailleur à la merci du patron.


Selon cet accord, le soi-disant « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » (PSE) – qui devrait en fait s’appeler Plan de Destruction de l’Emploi - sera soumis à un accord majoritaire ou à l’administration pour empêcher le contrôle des tribunaux qui peuvent demander sa modification ou des indemnités pour les salariés. Le patron pourra garder les travailleurs qu’il estime les plus compétents et non les plus anciens, mis à la porte avec des cacahuètes. Les entreprises pourront baisser les salaires et le temps de travail en « s’engageant » à ne pas licencier. Ceux qui refuseront l’accord signé entre le patron et les syndicats seront licenciés sur le champ, sans reclassement ou autres mesures. Les patrons pourront imposer des changements de postes ou de lieu de travail. Il y aura des prétendus droits « rechargeables » pour ceux qui auront retrouvé un emploi à condition que cela n’aggrave pas le « déficit de la Sécu ». Les CDI seront exonérés de cotisations d’assurances chômage pendant 3 ou 4 mois. Encore un cadeau aux patrons. Les soi-disant nouveaux droits accordés aux travailleurs par cet accord sont du pipeau !


Les droits sociaux, le code du travail, les retraites ont été liquidés en partie par la conciliation entre le MEDEF et les directions réformistes des syndicats. L’appel à la grève générale lors des grandes manifestations contre les retraites n’a pas été repris par les confédérations. Et pourtant c’est un blocage massif de l’économie en 1936 et 1968 qui a permis d’obtenir des augmentations de salaires et des droits nouveaux, comme c’est la Résistance armée qui a pu faire adopter le programme du CNR en 1945 qui a mis en place la Sécurité Sociale et d’autres mesures progressistes pour les travailleurs.


Mais ces mouvements historiques n’ont pu qu’arracher des concessions au patronat, sans leur arracher le pouvoir, car les partis et syndicats de lutte de classes qui animaient les luttes sont devenus des réformistes et des pacifistes. Ils disent aujourd’hui : « Il faut tenir compte de la crise, tenir compte de cette réalité, tout le monde doit se serrer la ceinture, se mettre à la place des entreprises ». Mais jamais les patrons ne se mettent à la place des ouvriers et ouvrières !


Les illusions sur la marche à suivre


Certains, comme Mélenchon, proposent la 6ème République. Ce serait une République de la démocratie, du renouveau de 1789 -qui d’ailleurs ne s’est pas déroulée pacifiquement-, et la tenue d’une nouvelle constituante qui aurait pour but de réformer le système, de conquérir des droits par la voie pacifique.


Mais Mélenchon est un vendeur d’illusion. L’Etat d’aujourd’hui sert les intérêts de la bourgeoisie, qui sont inconciliables avec les intérêts des travailleurs. Tout l’appareil d’Etat, les institutions, etc. ont la fonction de servir les intérêts de la bourgeoisie. Il est donc impossible de les réformer « de l’intérieur » au bénéfice des travailleurs. Toutes les expériences historiques le montrent.


Dans le système capitaliste, l’Etat est le représentant des classes dominantes et applique les lois qui protègent la propriété des moyens de production. Comment est-il alors possible de mener une politique pour les travailleurs sans exproprier les exploiteurs ? Comment résoudre le problème des logements vides sans procéder à des réquisitions massives ? Comment assurer une bonne santé pour toutes et tous sans enlever la propriété des groupes pharmaceutiques ? La bourgeoisie détient tous les moyens de production et l’appareil d’Etat pour les défendre et elle ne les lâchera pas sans heurts. La voie pacifique, la voie parlementaire, est donc une illusion !


Les « solutions » réformistes nous conduisent droit dans le mur car elles ne posent pas la question du pouvoir et de qui doit diriger la société et sont donc incapables de résoudre réellement la crise. Les réformistes finissent toujours par se mettre du côté du patron. En parlant de « réforme sociale » et en faisant le contraire, ils ne font qu’augmenter le danger fasciste qui s’appuie sur ces insuffisances. Surtout que la bourgeoisie en pleine crise utilisera tous les moyens pour garder le pouvoir et n’hésitera pas à faire appel aux fascistes, les pires ennemis de la classe ouvrière.


La seule solution pour combattre la crise, c’est que la classe ouvrière reconstruise les instruments nécessaires pour mener la lutte radicale, la lutte révolutionnaire pour le renversement du système dans l’objectif de prendre le pouvoir. Sans le pouvoir aux travailleurs et travailleuses, impossible de prendre en main les outils de production (les usines, les terres, etc.) afin que la production n’aie plus pour but d’enrichir une poignée mais de répondre aux besoins des larges masses. Sans le pouvoir, impossible de garantir que les droits fondamentaux soient respectés (travail, logement, éducation, santé, …). Pour cela, il n’y pas d’autre alternative que la révolution prolétarienne.


Et aujourd’hui, que faire ?


Malgré un courage sans bornes, les travailleurs et travailleuses en lutte sont le dos au mur, trompés par la prétendue « gauche » que nombre d’entre eux avaient élu pour en finir avec Sarkozy. On ne compte plus les fermetures d’entreprises (Mittal, PSA, Virgin, etc.) ou les restructurations partielles. Contre l’abandon d’un soutien efficace des confédérations syndicales, ils comptent sur leurs propres forces, s’organisent entre syndiqués et non-syndiqués. Mais une fois les luttes terminées, surtout quand la boite a fermé, il ne reste plus rien, chacun se retrouve dispersé dans la nature.


Dans une première étape, pour remédier à cela, les licenciés (ou futurs licenciés) de toutes les entreprises liquidées doivent former un Comité de Lutte permanent, dont l’objectif est d’établir un réseau sur tout le territoire, réseau comprenant les usines ou entreprises en lutte et celles qui sont menacées, pour créer un rapport de force partant de la base, pour former un Front Ouvrier indépendant des réformistes et conciliateurs de tous bords.


Dans cet objectif, nous devons poursuivre la reconstruction :

 

  • du Parti de celles et ceux qui sont exploités et révoltés, le Parti Communiste maoïste qui prend en compte les expériences du passé et élabore la ligne à mettre en œuvre aujourd’hui et demain ;
  •  
  • du Front Uni rassemblant les différentes luttes qui traversent la société et où se retrouvent toutes celles et ceux qui veulent un changement véritable ;
  •  
  • de la force populaire qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour prendre le pouvoir afin de bâtir une société sans classe ni exploitation où les travailleurs seront maitres de leur destin !


Contre les attaques de la bourgeoisie sur les droits des travailleurs,
rendons coup pour coup !


Nous ne payerons pas leur crise,
nous la résoudrons en abattant le capitalisme !


Construisons les outils de la révolution !

 

PC maoïste de France

 

Téléchargez le tract en PDF en cliquant sur le lien ci-dessous

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 19:38

Comme l’autre fois, le siège de Goodyear était quadrillé par les CRS et les gardes mobiles, bras armés du Capital que les chiens de garde « socialistes » défendent becs et ongles.


Quand les Goodyear sont arrivés, le dispositif policier s’est resserré. Les Goodyear, qui s’étaient fait copieusement arrosés de gaz lacrymogènes particulièrement nocifs, étaient bien décidés à ne pas se laisser intimider par la horde surarmée. Ils avaient apporté quelques pneus qu’ils ont enflammés pour enfumer la horde. Le dispositif s’est immédiatement durci : boucliers, matraques, gaz lacrymogènes, auxquels les travailleurs courageux se sont opposés à mains nues, avec leurs poings, quelques œufs et petites bouteilles vides.


La volonté de lutte était là, et prouve bien qu’à la force, on ne peut qu’opposer la force. Celle du pouvoir repose sur une force de loin, moins nombreuse que celle de la classe ouvrière et des travailleurs. Avec une direction politique conséquente, la classe ouvrière balaierait sans coup férir la force de l’Etat capitaliste qui est peut être bien équipée mais moins nombreuse et sans cause juste à défendre. La bourgeoisie ne peut avoir la détermination des travailleurs. Eux défendent la justice sociale, c'est-à-dire une cause juste, alors que les classes dirigeantes ne sont que des chiens de garde d’un ordre antisocial, injuste. C’est pourquoi, même surarmés, ils ont peur derrière leurs armures, lorsque les travailleurs à mains nues osent les combattre.


Il s’agit aujourd’hui d’unir les travailleurs déterminés, syndicalistes ou non-syndiqués. Pour cela il est nécessaire d’écarter les conciliateurs à tous les niveaux.

 

Nous devons reconstruire brique par brique l’unité politique révolutionnaire et structurer le mouvement de résistance et de lutte. Cela signifie dans un premier temps reconstruire l’unité syndicale de la classe ouvrière autour d’un Front Ouvrier Révolutionnaire, puis, dans un deuxième temps, rassembler un Front Populaire le plus large possible.


Notre stratégie de lutte est :

 

  • Dans une première phase d’élargir et d’amplifier sur tout le territoire la défense de nos droits légitimes.
  • Dans une seconde phase à l’établissement d’un rapport de force qui fasse reculer l’Etat capitaliste et son appareil répressif.
  • Puis passer à l’offensive pour en finir avec ce système et enlever l’appareil de production à la bourgeoisie capitaliste, pour que la casse ouvrière prenne en main la direction de l’économie et  que ce soit ceux qui produisent qui se partagent les fruits du travail commun.

PC maoïste de France
7 mars 2013

 

Quelques photos et vidéos

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 19:16

Publié sur http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2013/01/les-repercussions-renault-de-laccord.html

 

Ce texte a été écrit juste avant l'annonce de la suppression de 7500 postes chez Renault.


La Cause du Peuple

 

Les répercussions à Renault de «l’accord»
entre le MEDEF et certains syndicats traîtres

 

 

Grève chez Renault de février 2012

 

 

« Il faut concevoir d’une manière beaucoup plus simple qu’aujourd’hui des mécanismes de mobilité interne. Trop souvent, à l’intérieur de groupes, il est impossible de proposer à différentes personnes de travailler dans tel département plutôt que tel autre qui est en difficulté de rentabilité. »

(Laurence Parisot)

 

Les vœux de la patronne du Medef ont été réalisés par le nouvel accord « historique » entre syndicats et patronat qui inaugure une conquête des capitalistes sur la « flexibilité ».

 

Pour le groupe Renault, cet accord lui permettra de généraliser et d’amplifier sa politique de mobilité déjà en œuvre depuis 2008.

 

Jusque là basée sur le volontariat et l’incitation financière (prime mensuelle, indemnités Journalières), près de 1200 ouvriers des sites de Sandouville (Normandie) et de Douai (Nord- Pas-de-Calais) étaient concernés par des déplacements vers d’autres sites de production.

 

Une centaine de ces ouvriers ont acceptés de venir renforcer le site de Flins (Yvelines) en   échange d’un logement en mobil-homes dans un camping situé à une dizaine de kilomètre du site pour un loyer de 700 à 800 euros par mois (Rien que ça !).

 

Mais le constructeur automobile compte bien faire un bond en avant dans sa politique de mobilité :

 

« La direction nationale a d’ores et déjà annoncé qu’elle souhaitait réorganiser l’ensemble de ses sites industriels français en deux zones géographiques : un pôle Ouest et un pôle Nord-Est.


A l’intérieur de ces deux ensembles régionaux, les détachements « intersites » seraient rendus obligatoires, « si l’appel au volontariat s’avérait insuffisant », stipule-t-on chez Renault ».

(Le parisien magazine)

 

Cette généralisation de la mobilité sera bien sûr accompagnée par la suppression des indemnités journalières !

 

Sur les différents sites, les ouvriers et ouvrières s’inquiètent de ces mesures ; ils sont conscients qu’ils/elles n’auront plus aucuns avantages au déplacement, que la direction se sert d’eux comme des pions. D’autres pointent du doigt le danger de voir fermer des usines.

 

En effet, que dire de l’opportunité que représente cette réforme pour un patron, si ce n’est qu’il pourra désormais déplacer facilement les ouvriers d’un site qu’il voudra fermer afin d’éviter toutes résistance…

 

Pas étonnant dès lors, que Mme Parisot fasse l’éloge de l’accord signé par les syndicats traitres. Selon elle : « il marque l’avènement d’une culture du compromis après des décennies d’une philosophie de l’antagonisme sociale. »

 

Mais trois syndicats, ce n’est pas la classe ouvrière ! L’exploitation toujours plus intensive que les capitalistes veulent faire subir aux ouvriers, dont ils souhaiteraient disposer comme de jouets « flexibles », préparera les germes d’une conscience ouvrière collective qui lorsqu’elle s’emparera des masses devra amener la question d’un changement radical de société.

 

On n’enterre pas la lutte des classes par la conciliation !
 

Répondons par le développement du Front Ouvrier Révolutionnaire !
 

Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 09:26
Ce mardi 9 octobre 2012 a eu lieu un rassemblement d'une vingtaine d'usines au salon de l'auto. 
L'appel a reçu une bonne réponse et plusieurs milliers d'ouvriers et ouvrières étaient présents. On a ainsi retrouvé les PSA, Renault, Ford, Faurecia, ArcelorMittal, Goodyear, Continental, Sanofi, 3 Suisses, Fralib, Samsonite, Prevent Glass, etc.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 


 

La manif fut dès le début très combattive. Les bleus étaient là en masse et bloquaient les accès au salon. 
 

Nous l'avons annoncé dès le début à coup de slogan : "On va rentrer !" "Aucune usine ne doit fermer !". Mais dès la première tentative, les bleus ont sortis la gazeuse. Plutôt que de décourager les ouvriers et ouvrières présentes, l'affrontement s'est amplifié et radicalisé et les pavés et parpaings ont remplacé les œufs et la farine. 
Certains délégués syndicaux ont essayé de calmer la légitime colère des ouvriers et ouvrières présentes mais leur discours n'a pas eu d'écho. Un délégué a même été jusqu'à essayer de mettre en avant la "légitimité du travail" des CRS ! Ces discours creux et loin de la réalité n'ont pas découragé les manifestants de lutter pour rentrer.

A plusieurs reprises nous étions presque rentrés mais à chaque fois les gaz lacrymo nous en ont empêchés. 



 

 

 

A noter qu'après avoir forcé les bleus à se protéger derrière les grilles, ils ont tenté une nouvelle sortie qui fut très brève : la trentaine de CRS sont repartis en courant sous une pluie de projectiles !

A part des larmes et de la colère, pas de blessés de notre côté ; par contre, quatre de leur côté. 

La révolte est présente et elle est indéniable, transformons-la en force pour la révolution !
 

 

 

 

 



 
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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 21:24
http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/09/rentree-lusine-de-psa-aulnay.html
Rentrée à l'usine de PSA Aulnay
Nous étions aujourd'hui devant les portes de PSA Aulnay pour la rentrée des ouvriers. Déjà, une Assemblée Générale est prévue pour le 11 septembre afin de redynamiser la lutte. L'ambiance est à l'unité de tous les sites et même si une partie des ouvriers est encore sous le choc de l'annonce de la suppression des postes, la lutte s'annonce chaude.
Un rassemblement est également prévu à la cité des 3000 d'Aulnay le 29 septembre où vivent de nombreux ouvriers de l'usine.
Ci-dessous, le tract diffusé par des militants du PC maoïste et du FRAP, seules organisations présentes ce jour.



Occupons les usines avant qu’ils nous licencient ! 

Aujourd’hui, 60 000 emplois sont menacés à travers la France : PSA, Mittal-Florange, Doux, Fralib, etc. Sans compter les dizaines de milliers d’autres qui sont en préparation à travers toute l’Europe.

«  Grâce » à la crise du capitalisme, les grands groupes réorganisent leur appareil de production à l’échelle mondiale. Pour les patrons, cette réorganisation a pour but de tirer le profit maximum ; pour les ouvriers, cela signifie chômage partiel, licenciements, plans sociaux, endettement, dépression, etc. C’est l’amplification de la crise sur les dos des travailleurs.

Le gouvernement, de droite ou de gauche, ne peut pas empêcher les délocalisations vers les paradis « sociaux » et « fiscaux ». L’Etat capitaliste est là pour servir les intérêts de la bourgeoisie : plutôt que de protéger les ouvriers, il accompagne les fermetures d’usines et entreprises.

La « gauche » veut taxer les plus hauts revenus, au-dessus d’1 million d’euros, c’est-à-dire un tout petit nombre de capitalistes (0, 2 %). Les tranches intermédiaires paieront un peu plus, mais l’impôt principal sera la TVA, c’est-à-dire l’impôt qui pèse le plus sur les plus pauvres. Non seulement les travailleurs subissent la crise, mais ce sont eux qui payent la facture d’une minorité insatiable et vont continuer à la payer.

Aujourd’hui, la classe ouvrière, qui représente les intérêts de la majorité, doit prendre le chemin de son organisation pour relever la tête et reprendre ses affaires en main.

Les ouvriers doivent s’organiser atelier par atelier pour occuper leur usine, s’opposer à la fermeture et aux licenciements, garder les machines et les stocks, etc. Même licenciés, les ouvriers peuvent continuer le combat au travers de Comités de Lutte d’Ouvriers Licenciés.

Bref, nous avons à construire les bases d’un Front Ouvrier Révolutionnaire qui se donne comme perspective la réquisition des usines sans indemnité afin que la production ne soit plus seulement au bénéfice d’une minorité mais serve les besoins de la société toute entière. 

Préparons les occupations d’usines partout où l’emploi est menacé !

Atelier par atelier, syndiqués ou non, organisons la résistance, préparons la révolution !

Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste Populaire

lacausedupeuple[at]gmail.com / lacausedupeuple.blogspot.com

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 11:29
http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/07/psa-intervention-de-mercier-delegue-cgt.html
Résumé de l’intervention de Mercier, délégué CGT Aulnay-sous-Bois
 
La révélation par la CGT du plan secret de PSA de fermer l’usine montre que la direction mentait en affirmant qu’il n’y avait aucun plan dans licenciements dans les tiroirs. La direction tentait de rassurer tout le monde, l’Etat, la presse et la population par de nouveaux mensonges. Aujourd’hui, elle révèle son véritable plan imposé par les actionnaires, à savoir, outre la fermeture d’Aulnay, 1 400 suppressions d’emploi à l’usine de Rennes, au total 8 000 emplois au niveau du groupe.

 Alors que 2010 fut une bonne année, PSA, qui a passé un contrat avec l’Iran de 450 000 véhicules, dont 200 000 la première année, annule son contrat en cédant aux pressions politiques, alors que d’autres constructeurs comme les allemands passaient outre. 
Le directeur Philippe Varin, qui lui n’est concerné par les licenciements, après avoir tenté de rassurer le CCE sur les reclassements, avoue sans vergogne que PSA est en bonne santé : 9,5 %milliards sont placés en sécurité mais il manque l’argent cash. C’est un peu comme si un ouvrier avait un livret A et peu d’argent de poche et qu’il préfère mourir de faim que de toucher à son livret ; les actionnaires de PSA ne mourront pas car les licenciements et les restructurations qui leur apportent de l’argent frais, feront remonter le cours de la bourse. De plus, ils augmentent les cadences à Mulhouse, à Sochaux et Poissy.

PSA continue de mentir et développe un plan machiavélique en proposant 1 500 mutations à Poissy, sans dire que 1 000 intérimaires seront mis dehors. A Asnières, où l’usine a été fermée, PSA a vendu le terrain un bon prix à Carrefour, qui n’a embauché aucun des licenciés de PSA. 

 A l’usine de Saint Ouen, la direction est passée dans les services pour expliquer la situation mais son discours ne passe pas.

Il y a beaucoup de faux amis qui, en fait, se révèleront des adversaires au fur à mesure que la lutte s’étendra et se durcira car il faut faire mal au patron et donner un sérieux avertissement au gouvernement. Ce dernier propose d’aider financièrement PSA et mettre sur pied un plan d’accompagnement des licenciements. Autrement dit, ce sont les ouvriers, par leurs impôts, qui vont payer leur « reclassement » à Pôle Emploi.
Pour Sud, il faudrait bloquer l’usine mais la CGT explique que 15 jours de blocage entraîne une perte de salaire, met les ouvriers sur les genoux financièrement et les épuise. De plus, cela peut servir à PSA pour accélérer son plan de supprimer une équipe pour le 31 janvier.

La syndicalisation à PSA est égale à la moyenne en France, entre 10 et 15% du personnel. Il faut donc mettre en place, dans la lutte contre PSA, une structure regroupant bien sûr les syndicalistes mais aussi les non-syndiqués, un comité d’organisation pour mener la lutte prolongée contre PSA, recueillir les sujétions, etc. Il faut respecter les points de vue différents et ne pas faire de différence entre syndiqués et non-syndiqués.
Il ne faut rester pas enfermer dans l’usine mais élargir la résistance aux usines du groupe, puis sur les usine et entreprises du 93, près des centaines d’usines en France où les ouvriers et travailleurs sont menacés de licenciements, et élargir aussi à d’autres usines automobiles en Europe.

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Nous espérons avoir été fidèles aux interventions de MERCIER et du représentant de la CGT de l’UD.
Le FRAP, quant à lui, a préconisé de promouvoir l’organisation de lutte à la base, par atelier, au niveau de l’usine, sur la ville, sur la région et au niveau national. La proposition de la CGT, de créer un comité d’organisation unissant syndiqués et non-syndiqués pour mener la lutte est une bonne chose.
Le FRAP propose de développer un FRONT OUVRIER REVOLUTIONNAIRE sur tout le territoire car, comme le pensent de nombreux syndicalistes et de non syndiqués, des étudiants, des intellectuels, etc. : Il n’y a pas d’illusions à avoir sur le gouvernement ni sur ses promesses. 
L’appareil d’Etat, à travers les médias et ses économistes, et le MEDEF tentent de faire croire que c’est la faute de la crise, de leurs prédécesseurs etc. En fait, ils excusent le pauvre patronat qui est presque une victime semblable à ceux qu’il est « contraint » de licencier non pour la Cause du Peuple mais pour les intérêts du capital financier que détiennent les actionnaires. 

La bourgeoisie, en accumulant un capital constitué par le temps de travail non-payé au prolétaire, s’est approprié les moyens de production (matières premières, sol et sous-sol, usines et entreprises) de la classe ouvrière, des travailleurs manuels et intellectuels, qui produisent tous les biens matériels. Sans exproprier le capital, les vrais producteurs, c’est-à-dire les ouvriers et travailleurs, ne peuvent produire pour satisfaire leurs besoins.
La Question se pose de plus en plus, dans notre pays et dans tous les pays, d’exproprier les expropriateurs. Pour cela il faut se regrouper, défendre bec et ongles notre outil de travail, convaincre le plus largement possible de la nécessité de la révolution. Il faudra écarter les faux amis, réformistes et opportunistes de tout poil, afin de se préparer à renverser la bourgeoisie au pouvoir et établir le pouvoir du prolétariat.

Organisons le Front Ouvrier Révolutionnaire dans les usines !
A NOTER :  
LE 11 SEPTEMBRE 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE DES SYNDICATS
Plus d'infos à venir.

 
 
 
 Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste Populaire
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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 14:17

 

Chers-es camarades

La lutte des mineurs continue et se radicalise en Espagne, voici quelques nouvelles vidéos.


Hier, les troupes spéciales de la garde civile ont pris d'assaut la commune minière de Ciñera (province de Léon) Voir la vidéo qui date d'hier.

Ils ont procédé à plusieurs arrestations. Le Léon et les Asturies sont en état de siège avec de nombreux check-points. 

Et pourtant les mineurs ne se rendent pas, ils se radicalisent. Dans une trentaine de communes des Asturies et du Léon, ont lieu des véritables combats y compris dans les collines. 

Plus de 5.000 mineurs s'affrontent aux forces de la garde civile dépêchées par le gouvernement fasciste du PP pour mater la grève. C'est le laboratoire européen de répression des salariés en lutte radicale pour défendre leurs emplois.

En 1934, c'était le colonel FRANCO (deux ans avant le coup d'Etat de 1936) qui avait maté la grève des mineurs dans le sang. Aujourd'hui, l'histoire se répète. 
Dans une des vidéos vous pourrez observer l’assaut contre la commune de Ciñera, les arrestations qui s'ensuivent suite à la prise du village et la réaction de la population qui depuis les balcons insulte les flics.
 
Merci de diffuser partout. La solidarité de classe s'impose ! Ne laissons pas les mineurs se faire broyer par le silence des médias du capital.































 
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 10:17
http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/06/construire-le-front-ouvrier.html
Les fermetures d’entreprises ne se comptent plus, les licenciements les accompagnent par centaines de milliers, les délocalisations se poursuivent, entrainant des drames sans fin, une incertitude, une crainte, une terreur permanente d’être de la prochaine charrette.

Chacun et chacune craint d’être expulsé de son logement et de se retrouver à la rue faute de pouvoir payer les loyers quand on est locataire ou les traites quand on est accédant à la propriété, sans compter les charges quoi qu’il en soit.

L’industrie automobile est frappée de plein fouet. Chez PSA, la direction tente de gagner du temps mais son plan dévoilé par la CGT est clair : elle veut, entre autres, fermer l’usine à Aulnay en 2016 et licencier dans toutes les usines du groupe.

Mittal a déclaré que Florange ne démarrerait pas avant six mois. Il fait traîner les choses en longueur. Le Président de la République s’est « engagé » à obliger les industriels se désengageant d’une usine française à la céder à un repreneur. Pour l’instant les discussions sont tripartites. Les patrons veulent faire avaliser des plans de licenciements et fermer d’autres usines en Europe et dans le monde, car il faut maintenir le taux de profit.

Mittal détient d’énormes paquets d’actions, fruits, à l’origine, de l’extorsion de la plus-value sur le dos des travailleurs indiens payés à coups de triques. Mittal n’est pas un travailleur immigré ou français qui sue derrière la coulée, mais un exploiteur de la plus belle espèce qui exploite des centaines de milliers d’ouvriers et d’autres travailleurs dans le monde entier.

Il en est de même de Doux, premier producteur européen de volailles, qui détient 80% du capital de dizaines d’entreprises dans le monde entier, dont celles de Bretagne et d’autres en France qui exportent 50% de la production dans des pays opprimés et ruinent des millions de petits producteurs paysans. Ici, les paysans sous contrat d’intégration qui dépendent de son groupe sont entraînés dans la tourmente, ne pouvant plus payer leurs dettes contractées près du Crédit agricole. Doux a demandé à être mis en redressement judiciaire pour six mois et cherche des repreneurs.

Les salaires ne sont pas payés depuis sept mois chez Sodimédical dans l’Aube (textiles médicaux). « Avant on découpait et on pliait les drapages qui servent à couvrir le patient dans le bloc opératoire. Peu à peu on s’est contentés d’assembler des produits qui venaient de Chine, il nous disait si vous n’augmentez pas la cadence, tout va partir en Chine. On a revu les postes pour réduire le nombre de gestes et diminué les temps de pause.» Pas étonnant qu’on tombe malade, en dépression.

Chez Fralib, il en est de même. Air France : 2400 suppressions de postes d’ici 2014, et ainsi de suite. En tout, il y aurait près de 60 000 emplois en concernés selon la CGT.

Durant les grèves pour les retraites, des centaines de milliers de travailleurs criaient « Grève générale » et « Tous ensemble ». Mais tous ensemble pour défiler ne suffit pas, il faut être tous ensemble dans l’usine, dans les usines, pour faire plier les patrons en préparant la prise de direction de l’économie qui expropriera les grands groupes industriels et les grandes surfaces qui prennent à la gorge les travailleurs de la campagne en pratiquant des prix décuplés sur le dos des consommateurs.

La politique de conciliation ne conduit qu’à des hécatombes. Il ne s’agit plus de discuter combien l’Etat, c’est-à-dire les contribuables, devront mettre au panier pour sauver les actionnaires, pour sauver le capitalisme pourrissant. Il s’agit de les faire payer, de s’organiser et de se préparer et non de reculer devant les menaces de licenciement.

Il faut que cela cesse et cela ne peut cesser qu’en en finissant avec le système qui produit toute cette misère : le système capitaliste. Nous y parviendrons en organisant pas à pas le Front Ouvrier Révolutionnaire dans les usines et en préparant ce que les directions syndicales refusent : taper au portefeuille comme en 36 ou en 68 et déclencher l’étincelle qui mettra le feu à toute la plaine.

Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste Populaire
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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 19:27

http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/05/entretien-avec-des-ouvriers-de-psa.html

 

Voici une interview avec des camarades ouvriers de l'usine Aulnay-sous-Bois. Les travailleurs de cette usine se mobilisent contre la fermeture programmée du site.

 

La Cause du Peuple

 





Où en est la situation à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ?

 

Le climat dans l’usine est devenu insupportable. Les sanctions et les rapports se multiplient. Un retard de 5 minutes, c’est un rapport qui peut être suivi d’une sanction, de même pour aller chercher un casse-croute en quittant son poste, etc.

 

Les pressions sur le personnel se font de plus en plus fortes. Certains chefs zélés harcèlent les travailleurs, même quand ceux-ci étaient bien notés, considérés comme des travailleurs dociles. Ils s’attaquent aux plus faibles, à ceux qui ont peur en se défendant de perdre leur emploi ou leurs primes.

 

Ce harcèlement conduit des travailleurs à la dépression, à des arrêts maladie, qui entraînent une perte de salaires, voire à des situations précaires, surtout lorsqu’il n’y a qu’un seul salaire à la maison, des crédits en cours, ce qui peut engendrer une dégradation du climat familial, et même à une séparation, voire au suicide pour les plus fragiles.

 

Combien d’emplois sont menacés ?

 

Tous les emplois sont menacés. Ceux qui ont plus de 55 ans, 850 ouvriers, sont en première ligne. Dans l’immédiat la direction a établi un plan dit de « mobilité ». En quoi consiste ce plan de mobilité : il y a un bureau où on est libre de se rendre pour des échanges d’informations. 6 personnes s’occupent de vous recevoir.

 

En réalité, les informations et les conseils consistent à inciter ceux qui veulent s’inscrire à accepter des propositions de reclassement soit dans le groupe, soit ailleurs, avec des indemnités qui ne remplaceront pas un emploi. On vous cite des témoignages de certains qui ont acceptés de partir. Untel a réussi à monter un commerce, un café. On ne parle pas de ceux qui se sont retrouvés quelques mois après un reclassement au chômage, pas plus que de celui qui a fait faillite. Il n’y a que des bons témoignages. Car le but est de dégraisser l’usine d’Aulnay en douceur en incitant les ouvriers à partir.

 

Combien y a-t-il d’intérimaires à PSA Aulnay ?

 

Environ 350.

 

Et quel est le salaire moyen ?

 

Le salaire moyen ouvrier est de 1250 € net, celui du cadre 2500€, celui d’un ingénieur 5000€.

 

Quels sont les principaux sous-traitants ?

 

A l’intérieur même de l’usine, PSA emploie 1000 ouvriers de la société TRIGO, qui s’occupent du contrôle des pièces et de la finition, sous-traitant qui lui-même « loue » ses ouvriers à une société d’intérim. Ainsi, sur demande, elle peut à tout moment remplacer ou retirer un ouvrier sans avoir à verser d’indemnité de rupture. Emploi 93 joue le rôle d’intérim.

 

Le plan d’austérité mis en place par le groupe : faire des économies sur tout !

 

Maintenant, il faut attendre parfois huit jours pour avoir un casque ou des lunettes de protection, des chaussures de sécurité, au détriment de la sécurité au travail. Avant les armoires étaient pleines.

 

La politique de la direction, en mettant la pression sur le personnel, est d’empêcher tout mouvement collectif et vise à obtenir le plus de rendement possible avant la fermeture qu’ils ont prévue dans leur plan de restructuration, de délocalisation. Jouer du chaud et du froid avec la menace de fermeture.

 

Leur plan est d’empêcher l’unité des travailleurs de se former pour s’opposer aux plans liquidateurs du patronat et des actionnaires de PSA qui n’ont comme seul objectif la recherche du taux de profit maximum dans le moins de temps possible.

 

Qu’importe que les ouvriers soient jetés à la rue. Les ingénieurs et les hauts salaires sont eux-mêmes menacés. Une fois un modèle mis en place, on n’en conserve que le minimum car l’austérité s’applique à tous sauf au maître d’œuvre le PDG M. Varin et son bras droit M. Denis Martin, ceux-là sont à l’abri, ils seront recasés et toucheront une belle prime s’ils mènent à bien leur plan d’extermination de la force de travail par la fermeture de l’usine. C’est la logique du système capitaliste dont ils sont les instruments.

 

Que font les organisations syndicales ?

 

Les organisations syndicales font des réunions 2 fois par semaine.

 

Le SIA, qui avant avait une politique corporatiste de collaboration avec le patron, est lui-même dans le collimateur. Ses adhérents sont eux aussi menacés par la fermeture de l’usine. Comme quoi rien ne sert de servir le patron car on n’en est pas récompensé, après avoir été au srevice de PSA pendant longtemps, mais jeté dehors une fois le citron pressé, comme les autres.

 

FO, la CGC et la CFTC ont une position ambiguë entre contestation et conciliation. SUD minimise l’élargissement extérieur de la lutte. La CGT, la CFDT et même le SIA font bloc.

 

Au fond ce qu’il faut c’est l’unité des syndiqués mais aussi de tous ceux qui ne le sont pas. Il faudrait que dans chaque atelier, sur chaque chaîne des comités unitaires se mettent en place.

 

Qu’espèrent les ouvriers d’un changement de gouvernement ?

 

Hollande est venu, certains espèrent qu’il tiendra la promesse d’organiser une réunion avec le patron et qu’il prendra des mesures pour empêcher la fermeture, d’autres ouvriers n’y croient pas trop.

 

Tous attendent un vrai dirigeant pour la classe ouvrière qui montre la voie de notre émancipation, mais avant tout, nous, ouvriers et travailleurs, devons compter sur nos propres forces, mais aussi sur la solidarité la plus large des ouvriers dans un front de lutte contre les fermetures d’usines et les licenciements.

 

Seule la lutte peut nous permettre d’empêcher la fermeture !

 

Il faut élargir la résistance, se mobiliser sans plus attendre, ici à Aulnay et dans les autres usines du groupe pour empêcher la fermeture, multiplier les initiatives, aller au siège social pour exiger le maintien du site et de sa production, qui sont le fruit du travail de milliers d’hommes, ici et en amont, car seul le travail crée la richesse, le profit des capitalistes n’est jamais que la part qu’ils ont prélevé sur notre travail. Rien de plus.

 

UNIS NOUS POUVONS LES FAIRE RECULER ! UNIS NOUS POUVONS VAINCRE !

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 09:13

Cet article est issu du journal la Cause du Peuple n°13, à demander à lacausedupeuple[at]gmail.com

 

http://sd-1.archive-host.com/membres/images/205030527444844614/279346_bloquage-des-locaux-administratifs-de-l-usine-arcelormittal-le-28-fevrier-2012-a-florange.jpg

 

La sidérurgie forme la base de l’industrie lourde, c’est là qu’est produit l’acier qui concoure à la fabrication des machines-outils, elles mêmes à la base de toute la production allant de l’automobile à l’industrie légère en passant par l’informatique. La sidérurgie nécessite des matières premières : fer, aluminium, soufre, charbon, pétrole et autres sources d’énergie électrique.


La liquidation de la sidérurgie rentre dans le processus de désindustrialisation des pays impérialistes par les multinationales dont la logique est de maintenir le taux de profit maximum en recherchant de la main d’œuvre au plus bas coût, tant pour les salaires que pour les charges sociales, des terrains peu chers voir gratuits et des exonération d’impôts.


En Moselle, la sidérurgie (Gandrange, Sérémange, Florange) est en passe d’être liquidée. Partout ce sont des restructurations : dans l’agroalimentaire (usines laitières de Bénestroff, brasseries de Sarrebourg), dans la chimie (Carling, Saint-Avold), dans l’industrie du meuble (Sarreguemines), dans la verrerie et la cristallerie, dans la céramique (Abreschviller, Dabo, Sarreguemines), dans l’industrie du sel de la vallée de la Seille, enfin dans la construction automobile et mécanique (Forbach, Metz, Saint-Avold). Face à la crise des activités traditionnelles (extraction de la houille et du minerai de fer, sidérurgie, textile) de nombreux Mosellans sont contraints de travailler en Allemagne où là aussi les emplois deviennent moins nombreux.


La multinationale Mittal, multimillionnaire indien qui exploite sans vergogne le prolétariat de son pays, a racheté avec l’appui de l’Etat français grâce à l’argent des contribuables l’usine de Florange. L’objectif de Mittal c’était de la liquider pour éliminer un concurrent. L’Etat bourgeois français, les monopoles, liquident l’industrie. Les gouvernements vendent le patrimoine, entretiennent la spéculation immobilière et financière.


Les victimes sont les travailleurs, pendant que la racaille capitaliste déplace l’appareil de production : il n’en reste plus que 9 raffineries sur 20 en France. Les monopoles, le capital financier ont liquidé 6 millions de paysans depuis 1950. Ils expatrient leurs capitaux vers les paradis fiscaux qu’ils ont créés comme refuges.


Ceux qui nous gouvernent, de droite comme de gauche, veulent brutalement ou en douceur réformer le capitalisme. Les « souverainistes » se replient sur l’indépendance nationale, un slogan démagogique, inapplicable dans le système impérialiste où le capital financier domine tout.


Les conciliateurs ne veulent pas appeler les travailleurs à bloquer le système et contraindre les multinationales, les patrons à négocier. Ils « désespèrent Billancourt », qui a d’ailleurs été liquidé.


Les travailleurs occupent le siège, arrêtent la production, bloquent les lignes de chemin de fer. Ils ont raison de se révolter. Ils s’unissent syndiqués et non-syndiqués à la base sans s’occuper des bons conseils des conciliateurs qui ne font que les faire patienter, jusqu’à quand, pendant que de proche en proche la liquidation des entreprises, les licenciements se poursuivent jetant dans l’angoisse et la misère des millions de travailleurs ici et en général dans tous les pays.


ON RAISON DE SE REVOLTER !
Mais ce n’est pas suffisant !


Il faut s’organiser pour résister, pour passer à l’offensive contre le grand capital et les conciliateurs qui veulent sauver le capitalisme, le réformer, pour qu’il devienne humain, alors que son appareil répressif se renforce de jour en jour, prend un caractère fasciste de plus en plus prononcé, une forme moderne de fascisme, qui avance à pas feutrés.


Le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifaciste et Populaire appelle les travailleurs et tous les progressistes à s’organiser dans toutes les usines dans des comités de lutte pour développer l’unité entre syndiques et non-syndiqués, puis former une union syndicale de lutte de classe par ville, département, région et ainsi recréer le syndicat de lutte dont nous avons besoin !


Dans les quartiers, organisons des comités pour lutter contre la vie chère, pour le logement, etc. !

 

Le capitalisme nous a déclaré la guerre, nous devons y répondre jusqu’à l’émancipation du travail et la destruction du système capitaliste !

 

PC maoïste de France

Mars 2012

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 17:42

Télécharger le tract en PDF : PSA Aulnay contre la liquidation de l’outil de travail et de l’emploi ! Préparons et organisons la résistance !

 

http://www.leparisien.fr/images/2012/01/18/1816596_652428e6-4166-11e1-8941-00151780182c.jpg

 

Manifestation contre la fermeture de PSA Aulnay

samedi 18 février 2012 à 13h30

Place du Général de Gaulle
(devant la gare)
Aulnay-sous-Bois (93)
RER-B,K Aulnay-sous-Bois

 

 

Les TOTAL, BNP, ARCELOR MITTAL, etc. empochent des milliards de plus-value sur le travail des ouvriers. Ils ne conservent l’emploi que lorsque celui-ci rapporte le taux de plus value le plus élevé possible, sinon ils ferment leurs usines, leurs entreprises, les démantèlent pour les installer dans d’autres pays où le coût du travail est moins cher et où il n’y a pas ou peu de charges.


Dans les pays dont ils exploitent la main d’œuvre bon marché et pillent les richesses naturelles, ils ont mis en place des hommes de paille, des gouvernements corrompus à leur solde qui leur servent de « chiens de garde » pour opprimer et exploiter les travailleurs. Ils sont prêts à massacrer les peuples innocents et à intervenir militairement, comme en Irak, pour préserver leurs intérêts. Pour se maintenir, ils renforcent leur armée et leur police et paient des sociétés de mercenaires privées.


Ils tentent de diviser les travailleurs entre eux, français et immigrés, croyants et non croyants,… alors qu’ils les exploitent de la même façon, leur enlevant leur outil de travail, les réduisant au chômage et à la galère, les chassant de leurs logements qu’ils soient locataires ou petits propriétaires.


Les travailleurs de PSA Aulnay ont raison de dire que « PSA est une entreprise riche à milliards », que leur but en fermant l’usine d’Aulnay est de « surcharger de travail les uns et envoyer les autres au chômage pour faire plus de profit. » « Avec la fermeture de PSA Aulnay, toute la population est attaquée…commerçants, services publics. » « Plus de 10.000 emplois de sous-traitants seront supprimés ». Le PDG de PSA est un « valet » grassement payé du capital. Bien que salarié, il n’a rien à voir avec les travailleurs. Il fait partie du camp des exploiteurs, de l’ennemi de classe.


Les usines ferment et l’Etat exonère de charges sociales les patrons, baisse les impôts et les contributions des plus riches, diminue le remboursement des frais médicaux, supprime des centaines de milliers d’emploi dans le secteur public.


Nous devons nous organiser pour résister comme l’ont fait les travailleurs de Continental, ceux de Goodyear et biens d’autres pour limiter la suppression des emplois, obtenir des indemnités « conséquentes ». Cela règle le problème à court terme, mais n’arrête pas la machine infernale du capitalisme, la concurrence infernale, la destruction des économies et pour finir la guerre qui se profile pour un repartage des zones d’influence et de la répartition des profits entre groupes et Etats impérialistes.


Il ne suffit pas de changer d’équipe gouvernementale si l’on veut arrêter le chômage et les délocalisations en restant dans le système. C’est comme faire un ravalement de façade alors que les fondations sont pourries. Le problème n’est pas de nationaliser les grandes entreprises, les banques, mais de les exproprier sans indemnités, de supprimer les marchés financiers. Il s’agit de rompre avec ce système.


Dans tous les pays, devant la juste révolte des peuples, les classes exploiteuses renforcent leur appareil d’Etat (armée, police, justice). En France c’est la même logique : la bourgeoisie capitaliste ne va pas céder la place de son plein gré.


Nous devons donc nous apprêter à lutter et commencer par se révolter contre ce système criminel comme le font les peuples arabes et le peuple grec qui refuse de se mettre à genoux et de sombrer dans la misère.


Nous devons nous organiser sur chaque lieu de travail pour empêcher par tous les moyens le patronat de poursuivre ses plans de liquidation de l’outil de travail et de l’emploi et dans chaque quartier pour s’opposer aux expulsions en réquisitionnant en masse les logements vides et en organisant l’entraide populaire.


C’est ainsi que nous prendrons conscience que nous sommes des millions, que nous sommes l’immense majorité et que, unis, nous pouvons vaincre la minorité exploiteuse.


La classe ouvrière à « raison de se révolter », tout comme les travailleurs et peuples du monde entier !


C’est une lutte, une guerre prolongée, que nous devons mener étape par étape contre les forces de l’argent, la bourgeoisie, jusqu’à la destruction de la dictature du capital et la prise en main de l’économie, de la politique, de l’éducation, de la culture, etc. par le prolétariat et les peuples du monde.


Organisons atelier par atelier des comités unitaires regroupant syndiqués et non syndiqués sur toute l’usine, en liaison avec les autres unités de production de Mulhouse et Poissy !

 

TOUS UNIS, PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN !
ENSEMBLE NOUS VAINCRONS LE CAPITALISME !

 

PC maoïste de France

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 15:43

Nous publions en solidarité avec la lutte populaire à Mayotte le communiqué du LKP dénonçant l'assassinat d'un manifestant par les flics.

PC maoïste de France


http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2011-10/2011-10-19/article_mayotte.jpg

 


U.G.T.G
UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS DE GUADELOUPE
 
 Rue Paul Lacavé – 97110 POINTE-A-PITRE 
TEL : 05.90.83.10.07 - FAX : 05.90.89.08.70
 E-mail : ugtg@ugtg.org - ugtg@wanadoo.fr

Website : htpp://ugtg.org
Web gallery : http://photos.ugtg.org/
Vidéo Web : http://dailymotion.com/UGTG
 

 

Liyannaj Kont Pwofitasyon

Communiqué de presse

L’Etat Français assassine à MAYOTTE
Un homme de 39 ans est mort ce mercredi 19 octobre 2011 suite à un tir de flashball à bout portant. Le préfet prétend qu’il s’agit d’une crise cardiaque.
LKP condamne la farouche répression qui frappe les Travailleurs et le Peuple Mahorais, mobilisés contre la vie chère, contre le mépris, pour la dignité et le respect.
Face aux revendications légitimes des Travailleurs et du Peuple, le pouvoir colonial a fait le choix de tuer et cela après qu’un jeune de 9 ans ait perdu un œil suite à un tir volontaire d’un gendarme.
Cette pratique est constante dans les colonies et nous rappelle à nous Guadeloupéens, les nombreux morts qui jalonnent notre histoire : Mai 1802 : plus de 10 000 victimes ; Février 1910 : 4 morts ; Février 1925 : 6 morts ; Février 1931 : 1 mort ; Février 1952 : 4 morts (dont une femme enceinte) ; Mai 1967 : Plus de 100 morts. Et 1985, et 2009, …..
Et pendant ce temps, le Président français, Nicolas Sarkozy si prompt à rappeler à l’ordre le gouvernement Turc sur le génocide arménien, assassine encore de nos jours dans les colonies et ne reconnait toujours pas tous les massacres de l’Etat français perpétrés contre les travailleurs et le Peuple de ces pays.
L’attitude du Préfet, l’arrogance et le mépris de la Ministre des colonies et le black out médiatique organisé expriment clairement la volonté de l’état français de soumettre, par la terreur, les Travailleurs et le Peuple Mahorais. Domination économique, domination culturelle et répression féroce pour anéantir toutes velléités de contestation. Il faut mater les indigènes.
LKP réaffirme son soutien fraternel et militant aux Travailleurs et au Peuple de Mayotte et invite les Guadeloupéens à se rassembler ce
VENDREDI 21 OCTOBRE 2011 à 19 Heures
devant le Palais de la Mutualité
en solidarité avec les Travailleurs et le Peuple de Mayotte.
MAYOTTE – GWADLOUP MENM KONBA,
ANSANM NOU KA LITÉ, ANSAMN NOU KÉ GANNYÉ,
Pou LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Elie DOMOTA
Lapwent, 19 Òktob 2011
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