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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 23:58

CE QUE MONTRE LE PREMIER TOUR DES ELECTIONS REGIONALES

 

La première observation est que le taux d'abstention, des blancs et nuls dépasse les 50 %, ce qui prouve que la moitié de la population en France se désintéresse des élections, qu'elle ne croit plus aux promesses des uns ou des autres qui ne sont jamais tenues, que les élections ne servent à rien. Ce taux d'abstention montre que la population, choquée par les attentats, n'est pas pour autant prête à soutenir la politique du gouvernement de gauche, pas plus que celle de la droite. L'appel à l'unité nationale derrière la bourgeoisie se délite.

 

La seconde observation montre la montée du FN, sur l'ensemble du territoire, qui devient électoralement le premier parti de France (environ 30 % des suffrages exprimés, 13,5 % des inscrits). Le FN vient en tête dans 6 régions. En Île de France, région la plus peuplée, le FN dépasse les 20 % dans 8 villes ouvrières et frise les 30 % à Tremblay et à Livry-Gargan.

 

La troisième observation montre le recul du PS qui n'est en tête que dans 3 régions et dans les colonies : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, où les indépendantistes et la gauche sont en tête, le FN quasi inexistant. On note également le recul d'Europe Ecologie-Les Verts et apparentés à 6,81 % alors même que se tient la COP21. Pour le Front de Gauche et apparentés c'est la dégringolade à 4,15 %. La droite qui est en tête dans 4 régions est elle-même en recul.

 

Le PS a décidé de se retirer au profit de la droite dans trois régions (PACA, NORD/PAS DE CALAIS , ALSACE) . Dans cette dernière région, le chef de file refuse d'obéir aux ordres et se maintient. Quant aux Républicains, le parti refuse tout retrait ou fusion .

 

Les politiques de droite comme de gauche sont responsables de la montée du FN. Les mesures prises au gouvernement ont creusé le lit du fascisme, au point de reprendre en partie les thèses du FN, sur l'immigration, la violence, le terrorisme. L'appareil policier et militaire de l’État a été renforcé.

 

Le second tour des élections régionales ne changera rien à la dérive de la droite et de la gauche, leur recul va se poursuivre ainsi que la montée du FN et du racisme.


LES ELECTIONS UNE FAUSSE SOLUTION POUR ETABLIR LA JUSTICE SOCIALE !

 

La démocratie bourgeoise et le fascisme sont deux formes de gouvernement que se donne la bourgeoisie pour maintenir sa dictature sur le prolétariat, l'extorsion de la plus-value qui produit le capital financier qui domine toute la production à travers les monopoles de plus en plus puissants, monopoles qui exportent leurs capitaux, déplacent leur production dans le pays où le coût du travail est le plus avantageux qui jettent des millions de travailleurs et travailleuses, ruinent des dizaines de milliers de petits patrons qui tombent dans le prolétariat.

 

La bourgeoisie se dote d'un appareil d’État, une superstructure pour maintenir sa dictature.

 

Au fur à mesure que s'approfondit la crise, la bourgeoisie ne peut plus gouverner comme avant. La crise affecte principalement la classe ouvrière mais touche également la petite-bourgeoisie. « Les classes moyennes, petits industriels, petits commerçants, artisans, paysans, tous combattent la politique de la bourgeoisie pour sauver leur existence de classes moyennes du déclin qui les menace. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices ; bien plus elles sont réactionnaires : elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire. Si elles sont révolutionnaires, c'est en considération de leurs intérêts futurs et non de leurs intérêts actuels ; elles abandonnent leur propre point de vue pour se placer sur celui du prolétariat. » (Karl Marx, Friedrich Engels – Manifeste du Parti Communiste)

 

Ces classes menacées et même une partie des prolétaires peuvent suivre les réactionnaires, suivre le parti fasciste.

 

On ne peut combattre la progression du fascisme, sans combattre les partis bourgeois et leurs mesures réactionnaires qui creusent le lit du fascisme.

 

Les élections en régime capitaliste sont le moyen de porter au pouvoir l'une ou l'autre des factions de la bourgeoisie. Répandre l'illusion que les élections puissent contraindre la bourgeoisie à renoncer au maintien de son taux de profit. Cela ne fait que maintenir, prolonger le système capitaliste et aggraver les conditions de vie du prolétariat et des masses populaires.

 

Le FN, de son côté, prend une posture « anti-système », du côté des « oubliés ». En réalité, le programme du parti fasciste n'est pas de combattre le système capitaliste, mais de renforcer la dictature de la bourgeoisie, de renforcer la dictature du capital financier, de diviser le prolétariat en propageant les idées réactionnaires, racistes, sexistes, nationalistes, chauvines, de « civilisation supérieure», de traditions, etc., à travers les médias, dans l'éducation, l'école, etc., en s'appuyant sur les préjugés qui existent au sein même du peuple,.

 

Mais il ne suffit pas de boycotter les élections. Le boycott comme expression du rejet de la politique réactionnaire de la bourgeoisie est juste. Cela n'empêche pas la poursuite de la politique réactionnaire des différents types des gouvernements de droite ou de gauche et la montée du parti fasciste qui prétend s'opposer à cette politique.

 

La seule solution, comme on dit : « C'est la Révolution ». La bourgeoisie détient à travers l’État le moyen de maintenir sa dictature, y compris par la force la plus brutale si nécessaire. Il faut donc s'attaquer à cet État, se mobiliser, se battre contre la dictature de la bourgeoisie, contre son appareil d’État, jusqu'à sa destruction par la victoire de la révolution prolétarienne.

 

A la dictature de la bourgeoisie succédera celle du prolétariat, qui détruira l'appareil d’État bourgeois et édifiera celui du prolétariat, et mènera l'expropriation des moyens de production du capital financier qui domine toute l'économie. A l'exemple de la Commune de Paris, pourront être élus à tous les niveaux les travailleurs et travailleuses.

 

L’État prolétarien mettra en place de nouvelles lois pour organiser une économie collective, la réorganisation des territoires, la rationalisation de la production, la suppression de secteurs parasitaires, nuisibles, la promotion de la science au service du peuple, la lutte contre la pollution par la promotion accélérée des énergies non polluantes et autres solutions, la prise en compte des propositions progressistes, bloquées et soumises aujourd'hui à la loi d'airain du profit capitaliste. Tout le système d'enseignement, d'éducation, de formation sera mis en adéquation avec ces objectifs afin de briser la séparation entre travail manuel et intellectuel. Les progrès de la science, des techniques pourront résoudre les problèmes beaucoup plus rapidement et accélérer la marche au communisme dans le monde entier.

 

Mais pour vaincre la bourgeoisie et son appareil d’État, s'opposer à ses mesures réactionnaires et combattre le fascisme qui monte, il nous faut un appareil plus puissant que celui dont dispose la bourgeoisie.

 

Nous avons le nombre : une grande majorité de la population de notre pays a intérêt à un changement révolutionnaire, à la destruction du système capitaliste. Nous devons nous organiser.

 

Pour cela, il faut un parti communiste, un parti dont l'objectif est « la destruction de fond en combles de l'appareil d’État bourgeois. » (Karl Marx - La guerre civile en France)

 

« [...] il suffit de cette prise de contact pour centraliser les nombreuses luttes locales, qui partout revêtent le même caractère, en une lutte nationale, en une lutte de classes. Mais toute lutte de classes est une lutte politique […]. Cette organisation du prolétariat en classe, et donc en parti politique, est sans cesse détruite de nouveau par la concurrence que se font les ouvriers entre eux. Mais elle renaît toujours, et toujours plus forte, plus ferme, plus puissante. » (Le Manifeste du Parti Communiste)

 

La stratégie de ce Parti c'est mener contre la bourgeoisie une guerre populaire prolongée, car la bourgeoisie ne cédera pas le pouvoir de son plein gré. La guerre populaire prolongée, c'est la guerre du peuple, une guerre sur tous les plans : économique, idéologique, culturel, militaire.

 

La première phase est défensive : sur le plan économique on mène la lutte de classe pour la défense des conquêtes ou en acquérir de nouvelles ; sur le plan idéologique on lutte contre la propagande de la bourgeoisie, du fascisme, dans la lutte contre le racisme, les discriminations de toutes sortes, contre le défaitisme et les illusions réformistes, ainsi va se consolider le front de classe ; sur le plan culturel, par la promotion et le développement de la culture populaire.

 

La lutte des femmes contre les discriminations, le patriarcat, le sexisme est d'une importance particulière, car les femmes ont une part prépondérante dans la lutte révolutionnaire. Les femmes subissent toujours une oppression supplémentaire que les hommes ; les femmes prolétaires sont ainsi celles qui ont le plus à gagner de la révolution.

 

La construction d'un large front anticapitaliste/antifasciste populaire est nécessaire non seulement pour développer l'unité populaire pour la révolution mais également pour nous défendre contre les attaques de la répression et des attaques fascistes et racistes.

 

La question de la défense est une question essentielle car la bourgeoisie ne cédera jamais le pouvoir de son plein gré. Il faut protéger, nos luttes, nos grèves, nos manifestations dans une première phase, puis au fur à mesure, reprendre l'avantage sur la bourgeoisie, s'opposer à son appareil d’État en vue de la prise du pouvoir, répondre à la violence réactionnaire par la violence révolutionnaire. Ne pas le faire, c'est aller à la défaite politique où à l'écrasement, c'est permettre à la contre-révolution de s'imposer.

 

 

Ces trois instruments, le parti, le front, la force combattante se développent par étapes de façon concomitante, sur le terrain de la lutte de classes, dans les usines et entreprises, dans les quartiers, à partir des besoins concrets des travailleurs et travailleuses. Pas à pas, en s'appuyant sur les succès et en tirant des leçons des échecs, la façon de mener la guerre populaire va s'affiner jusqu'à la victoire.

 

REJETONS LA VOIE DE GARAGE DES ELECTIONS !

UNISSONS-NOUS ET ORGANISONS-NOUS CONTRE L'ETAT CAPITALISTE !

CONTRE LES SOLUTIONS POURRIES DES REFORMISTES, REACTIONNAIRES ET FASCISTES !

A BAS LA CONCILIATION ET LA COLLABORATION DE CLASSE !

VIVE LA LUTTE DU PROLETARIAT ET DES MASSES POPULAIRES !

Concernant les élections régionales
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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 19:42
Face au fascisme, riposte révolutionnaire !

Deux ans se sont écoulés depuis la mort de Clément Méric. Esteban Morillo, son assassin, a été remis en liberté le en septembre 2014 et n'a toujours pas été jugé, bien que ce meurtre ait été perpétré en pleine rue dans un quartier où plusieurs dizaines de personnes ont pu être témoins.

 

Pour la forme, pour faire bonne figure, deux groupuscules fascistes ont été interdits par le gouvernement. D'autres groupuscules se sont aussitôt reformés sous d'autres sigles et se multiplient comme des champignons, tandis que le Front National fasciste s'implante dans le pays, tandis que des maires FN ou apparentés prennent des arrêtés discriminatoires, s'attaquent à la culture progressiste, soutiennent l'édification de monuments aux assassins de l'OAS coupables de massacres.


Alors qu'une propagande contre les immigrés se développe,  Robert Ménard, maire de Béziers, établit des statistiques ethniques et religieuses afin de continuer à dresser les uns contre les autres, renforcer les préjugés, désigner un bouc émissaire, bref, diviser la classe ouvrière et les masses populaires.
 
Les gouvernements qui se succèdent font payer aux travailleurs et travailleuses la crise capitaliste. Le chômage augmente, la récession s'installe. Les réformes capitalistes n'ont qu'un objectif : maintenir ou augmenter le taux de profit sur le dos des travailleurs et travailleuses. Les dividendes versés aux actionnaires augmentent à un rythme encore plus élevé que le chômage qui dépasse de loin les comptages de Pôle Emploi. Les SDF sont de plus en plus nombreux et nombreuses, le droit du Travail est démantelé.

 

Le mécontentement grandit et partout dans le monde, la crise s'approfondit. Si la bourgeoisie impérialiste n'a pas encore besoin d'une dictature ouverte fasciste, car elle compte sur les forces politiques et syndicales réformistes pour canaliser la révolte qui gronde et qui risque de remettre en cause le système lui-même, il n’empêche que l’État militarise de plus en plus la société et encourage et profite de la montée du fascisme dans tous les pays d'Europe.

 

Il ne faut rien attendre de la justice bourgeoise. Elle est au service du Capital et de l’État qui le représente, quel que soit le gouvernement. Les forces de répression ne sont jamais ou presque jamais condamnées. Les responsables de la mort de Zyed et Bouna ont été relaxés, alors que celles et ceux qui luttent et résistent contre les attaques de la bourgeoisie sont toujours condamnés.

 

Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à Clément et à toutes les victimes des fascistes est de poursuivre le combat mené et l'amener à un niveau supérieur, dans l'objectif d'en finir avec le système duquel surgit la bête immonde, le fascisme que l'on ne peut combattre sans combattre l’État capitaliste.

 

La bourgeoisie a le pouvoir, il faut le lui arracher, détruire l'appareil d’État de fond en comble après l'avoir vaincue et écraser les forces réactionnaires et fascistes. Il n'y a pas d'autre voie que celle-là.

 

Poursuivons ce combat contre le fascisme, contre le système qui l'engendre, écartons les réformistes qui, par leur conciliation avec l'ennemi de classe, creusent le lit du fascisme. Formons un front antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire !

 

Clément nous ne t'oublions pas,

comme nous n'oublions aucun des nôtres tombés au combat !


La Cause du Peuple est invincible, elle vengera les siens par la lutte !

 

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 00:38

Le PS obtient 21 % des voix. Il est éliminé dans 580 cantons et pourraient perdre 20 à 30 départements. L'UMP et l'UDI arrivent en tête avec plus de 29 % des voix. Le FN 25 %.

Sur 4108 sièges, 286 ont été élus au moins au premier tour dont 6 binômes FN. L'abstention est de 48,9 % + 2 % de votes blancs. Le nombre d'exprimés réels est entre 50/51 %. L'augmentation profite à l'UMP et au FN qui engrange 400.000 voix supplémentaires et obtient 1/4 des votes exprimés, 1/8 des inscrits.

Le FN n'est pas encore le premier parti de France, c'est l'abstention qui domine, symbole d'un rejet de la politique politicienne. Cependant, force est de constater que le FN est implanté dans tous les départements. Il étend ses tentacules sur de grandes régions comme celles de Toulon, Marseille, Avignon, Nîmes, l'Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpignan, Montauban, Toulouse et environs, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Plus haut, les environs de Grenoble, Vienne, le Loiret, l'Yonne, Baummes les Dames, en Lorraine et en Alsace, dans la Marne, quasiment partout dans l'Aisne, l'Aube, l'Oise, dans le Nord et le Pas de Calais, plus disséminé en Normandie.

Dans un contexte de forte abstention, la montée du Front National se confirme. Cette montée s'inscrit dans la crise qui frappe de plein fouet la classe ouvrière et les couches inférieures de la petite bourgeoisie, provoquant un chômage massif et la ruine de milliers de paysans, artisans, commerçants et même d'entreprises moyennes.

Les partis bourgeois de droite et gauche ont été et sont incapables de juguler cette crise la plus profonde qu'ait connu le capitalisme. Aussi la bourgeoisie la plus réactionnaire représentant le capital financier envisage des solutions plus dures encore. Pour parvenir au pouvoir, le FN a besoin de gagner une base de masses la plus importante possible. Il s'appuie sur le mécontentement, la juste colère des exploités, des chômeurs et chômeuses et des couches menacées de la petite bourgeoisie. Son implantation dans les bastions de la classe ouvrière et parmi les ruraux abandonnés par les partis de gauche et de droite montre qu'il y parvient. Le fascisme veut-il le pouvoir pour ceux et celles qui travaillent et qui seuls créent les richesses ? Non, car il faudrait pour cela exproprier celles et ceux qui détiennent le pouvoir économique aujourd'hui dirigé par le capital financier. Leur programme est en réalité de sauver le capital et faire collaborer la classe ouvrière et les couches populaires à son projet, présentant les intérêts des travailleurs et travailleuses et des patrons et patronnes comme étant les mêmes et désignant l'ennemi comme étant « les immigrés », « les assistés », « les profiteurs », bref en semant la division au sein du prolétariat et en cachant la source du profit : l'exploitation. Le fascisme d'hier a montré que ce n'est pas des lendemains qui chantent que prépare le fascisme, mais la dictature brutale contre celles et ceux qu'il tente de mobiliser aujourd'hui.

Aujourd'hui, il avance masqué, se réclame républicain. C'est la forme moderne sous laquelle il se dissimule pour apparaître respectable, pour faire oublier le passé de ce courant qui a été la cause de 50 millions de morts. Les fascistes sont venus par les urnes, ne l'oublions pas, et aujourd'hui la bête immonde sort de nouveau des entrailles de la société capitaliste.

Hier, il y avait des partis communistes qui ont dirigé la résistance antifasciste, il existait un Etat socialiste, l'URSS, qui a mené une lutte résolue contre la barbarie. Aujourd'hui, il n'y a plus de camp socialiste. Les anciens partis communistes se sont engagés dans la voie réformiste, n'offrant plus aucune perspective révolutionnaire à la classe ouvrière.

Il faut reprendre le chemin de la lutte révolutionnaire. Seul un Parti communiste qui se fixe comme objectif la prise du pouvoir que la bourgeoisie n'abandonnera pas de plein gré, peut offrir cette perspective et unir le peuple dans un front anticapitaliste et antifasciste, et préparer la force combattante pour s'opposer à l'appareil d’État de la bourgeoisie capitaliste.

Le choix est entre le socialisme et la barbarie ; la paix entre les peuples pour le bien-être commun où la barbarie du système capitaliste. Le choix est entre un monde nouveau sur la terre entière, un monde de paix entre les hommes ou être entraînés dans une guerre de repartage entre les puissances impérialistes dans laquelle nous servirons de chair à canon.

Pour nous, le choix est clair, c'est celui du refus de la résignation face à ce système briseur de vies et le refus des semeurs d'illusions qui conduiront tôt ou tard à la barbarie ; c'est le choix de la lutte antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire comme seule voie pour l'émancipation de l'ensemble des travailleurs et travailleuses !

Le fascisme, c'est par la lutte révolutionnaire anticapitaliste qu'on le combat, pas dans les urnes !

La seule voie est celle de la révolution pour le socialisme en direction du communisme !

 

 

¡LA LUCHA REVOLUCIONARIA ES LA ANTIFASCISTA Y ANTICAPITALISTA, Y NO LA ELECTORAL!
El Partido Socialista obtiene el 21% de los votos. Se ve eliminado en 580 cantones y podría perder entre 20 y 30 departamentos. La UMP y la UDI están en cabeza con más del 29% de los votos, mientras el F.N. alcanza el 25%. De 4180 escaños, 286 han sido elegidos al menos en la primera vuelta, entre ellos seis binomios del Frente Nacional. La abstención es del 48,9%, más un 2% de votos en blanco. La cifra de participantes reales está entre el 50/51%, beneficiando el aumento a la UMO y al FN que agrega 400.000 votos suplementarios y obtiene una cuarta parte de los votos emitidos, la octava parte de los inscritos.
No es todavía el Frente Nacional el primer partido de Francia, y es la abstención quien domina, símbolo del rechazo de la politiquería. Sin embargo, es necesario constatar que el Frente Nacional está implantado en todos los departamentos. Extiende sus tentáculos en grandes regiones como las de Toulon, Marsella, Avignon. Nimes, el Herault, Carcasona, Perpiñán, Montauban, Toulouse y alrededores, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Más al norte, los alrededores de Grenoble, de Vienne, el Loiret, la Yonne, Baumme les Dames, Lorena y Alsacia, el Marne, prácticamente todo el Aisne, el Aube, el Oise, el Nord y el Pas de Calais, mas diseminadamente en Normandía.
En un contexto de fuerte abstención, la subida del Frente Nacional se confirma. Esta remontada se inscribe en la crisis que golpea de lleno a la clase obrera y a las capas inferiores de la pequeña burguesía, provocando un paro masivo y la ruina de millares de campesinos, artesanos, comerciantes e incluso de empresas medias.
Los partidos burgueses de izquierda y de derecha han sido incapaces, y se ven incapaces para cortar esta crisis, la más profunda que ha conocido el capitalismo. Y también la burguesía mas reaccionaria que representa al capital financiero contempla soluciones aún mas duras. Para llegar al poder, el Frente Nacional necesita ganar a la mayor base de masas posible. Se apoya sobre el descontento, la justa cólera de los explotados, de los parados y de las capas que se ven amenazas de la pequeña burguesía. Su implantación de los bastiones de la clase obrera y en zonas rurales abandonadas por los partidos de izquierda y de derecha muestra el alcance de sus logros. ¿Quiere el fascismo el poder para aquellos que trabajan y que son los únicos creadores de riqueza? No, porque para ello sería necesario expropiar a los que detentan el poder económico hoy dirigido por el capital financiero. Su programa es en realidad el salvamento del capital, haciendo colaborar a la clase obrera y capas populares en ese proyecto, presentando los intereses de los trabajadores y los de los patrones como idénticos, y designando al enemigo en los “inmigrados”, los “asistidos socialmente”, los“aprovechados”, sembrando, en pocas palabras, la división en el seno del proletariado y escondiendo la fuente del beneficio: la explotación. El fascismo de ayer demostró que no prepara precisamente gloriosos mañanas, sino una dictadura brutal contra los que hoy intenta movilizar.
Hoy avanza enmascarado, reclamándose republicano. Es la moderna forma bajo la cual disimula para aparecer respetable, para hacer olvidar el pasado de esta corriente que fue la causa de 50 millones de muertos. Los fascistas han llegado a través de las urnas, no lo olvidemos, y de nuevo sale hoy la bestia inmunda de las entrañas de la sociedad capitalista.
Ayer existían partidos comunistas dirigiendo la resistencia antifascista; existía un estado socialista, la URSS, que llevó una resuelta lucha contra la barbarie. Hoy ya no hay campo socialista. Los antiguos partidos comunistas se comprometieron en la vía reformista, no ofreciendo ya ninguna perspectiva revolucionaria a la clase obrera.
Debemos reemprender el camino de la lucha revolucionaria. Solamente un Partido Comunista que se fije como meta la toma del poder, ese poder que la burguesía no abandonará de buen grado, puede ofrecer esta perspectiva, uniendo al pueblo en un frente anticapitalista y antifascista, preparando la fuerza combatiente que se oponga al aparato estatal de esa burguesía.
La elección está entre socialismo y barbarie; paz entre los pueblos para el bienestar común o la barbarie del sistema capitalista. La elecciones entre un mundo nuevo en toda el planeta, un mundo de paz entre los hombres o ser arrastrados a una guerra de reparto entre las potencias imperialistas, en la cual serviremos de carne de cañón.
¡La elección para nosotros está clara, y es la de rechazar la resignación frente a un este sistema que aplasta las vidas, rechazando a los sembradores de ilusiones que conducirán tarde o temprano a la barbarie; elegimos la lucha antifascista, anticapitalista y revolucionaria como única vía para la emancipación del conjunto de todos los trabajadores!
¡El fascismo se combate mediante la lucha revolucionaria anticapitalista, y no con las urnas!
¡La única vía es la revolucionaria por el socialismo, en dirección al comunismo!

( https://granmarchahaciaelcomunismo.wordpress.com/2015/04/01/pc-maoista-francia-la-lucha-revolucionaria-es-la-antifascista-y-anticapitalista-y-no-la-electoral/ )

 

La lotta antifascista e anticapitalista è rivoluzionaria, non è elettorale !

Il PS (Parti Socialiste) ottiene il 21% dei voti. E stato eliminato in 580 cantoni e potrebbe perdere da 20 a 30 dipartimenti. L’UMP e l’UDI arrivano in testa con più del 29% dei voti. Il Front National ottiene il 25%. Su 4108 sedie, 286 sono stati eletti almeno al primo turno di cui 6 coppie Front National (FN). L’astensione è del 48,9%+ il 2% di voti bianchi. La cifra reale di partecipanti alle elezioni è tra il 50/51%. L’aumento approffitta all’UMP e al FN che prende 400.000 voti supplementari e ottiene 1/4 dei voti espressi, 1/8 degli iscritti.

Il FN non è ancora il primo partito di Francia, è l’astensione che domina, simbolo del rigetto della politica borghese. Nonstante ciò, dobbiamo ammettere che il FN è molto impiantato in tutti in dipartimenti. Estende i suei tentacoli su delle grandi regioni come quella di Toulon, Marsiglia, Avignon, Nîmes, l’Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpginan, Montauban, Tolosa e le sue periferie, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Più al nord le perfierie di Grenoble, Vienne e il Loiret, l’Yonne, Baummes les Dames, in Lorena e in Alsazia, nella Marne, quasi ovunque nell’Aisne, l’Aube, l’Oise, nel Nord e il Pas de Calais, magari più sparpagliato in Normandia.

In un contesto di forte astensione, l’arrampicata del Front National si conferma. Questa arrampicata fa parte della crisi che colpisce la classe operaia e le parti inferiori della piccola borghesia, provocando una disoccupazione massiva e la rovina di migliaie di contadini, artigiani, commercianti e anche di aziende medie.

I partiti borghesi di destra e di sinistra sono stati incapaci di fermare questa crisi, la più profonda che il capitalismo abbia conosciuto. Anche la borghesia la più reazionaria rappresentando il capitale finanziario considera delle soluzioni più dure ancora. Per arrivare al potere, il FN ha bisogno di convincere una  base di masse abbastanza larga. Si appoggia sul malcontento, la giusta rabbia degli sfruttati, dei disoccupati e delle disoccupate e delle parti minacciate nella piccola borghesia. Il suo impianto nei bastioni della classe operaia e tra i Paesini abbandonati dai partiti di sinistra e di destra ci fa vedere che ci riesce. Il fascismo vuole il potere per quelli e quelle che lavorano e che da soli creano le ricchezze ? No, perchè per questo bisognerebbe espropriare quelle e quelli che hanno il potere economico oggi, guidati dal capitale finanziario. Il loro programma è in realtà di salvare il capitale e fare collaborare la classe operaia e le parti popolari al suo progetto, presentando gli interessi dei lavoratori e dei padroni come essendo gli stessi e designando il nemico come essendo « gli immigrati », « gli assistiti », « i profittatori », creando la divisione nel proletariato e nascondendo la fonte del profito : lo sfruttamento.

Il fascismo di ieri ci ha fatto vedere che qesto sistema non ci prepara un futuro luminoso, la dittatura brutale contro quelle e quelli che provano di mobilitare oggi. Oggi, cammina mascherato, si dice republicano. E la forma moderna sotto il quale si nasconde per sembrare più rispettabile, per  fare dimenticare il passato di questa ideologia che a ucciso 50 millioni di morti. I fascisti sono venuti dalle urne, non dimentichiamolo, e oggi la bestia schifosa esce di nuovo dal corpo della società capitalista.

Ieri, c’erano dei partiti comunisti che hanno guidato la resistenza antifascista, esisteva uno Stato Socialista, l’URSS, che ha guidato una lotta risoluta contro la barbarie. Oggi, non c’è più un campo socialista. I vecchi partiti comunisti si sono impegnati nella via reformista, non offrendo più nessuna perspettiva rivoluzionaria alla classe operaia. Bisognare riprendere la via della lotta rivoluzionaria. Solo un Partito Comunista che si dà come scopo la presa del Potere che la borghesia non abbandonerà mai dalla sua propria volontà , puo offrire questa perspettiva e unire il polo in un fronte anticapitalista e antifascista, e preparare la forza combattente per opporsi allo Stato della borghesia capitalista.

La scelta è tra socialismo e barbarie ; la pace tra i popoli per il benessere comune o la barbarie del sistema capitalista. La scelta è tra un mondo nuovo sulla terra intera, un mondo di pace tra gli uomini o essere portati in una guerra di nuova spartizione tra le potenze imperialiste in cui noi siamo la carne da cannone.

Per noi, la scelta è chiara, è quella del rifiuto alla rassegnazione di fronte a questo sistema che rompe le vite e il rifiuto dei seminatori d’illusioni che guiderano presto o tardi alla barbarie ; è la scelta della lotta antifascista, anticapitalista e rivoluzionaria come unica via per l’emancipazione dell’insieme dei lavoratori !

Il fascismo, è con la lotta rivoluzionaria anticapitalista che lo combattiamo , non nelle urne !

L’unica via è quella della rivoluzione per il socialismo in direzione del comunismo !

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 11:46
Elections, non ! Guerre contre l'Etat capitaliste et le fascisme, oui !

 

La crise, c’est la classe ouvrière et les masses populaires qui la paye et la bourgeoisie qui encaisse le chèque.

L’État n’est jamais neutre, il représente les intérêts de la classe dominante : dans l’État capitaliste, il représente les intérêts de la bourgeoisie.

Pour obtenir un profit maximum, les multinationales, les conglomérats sont en lutte constante, leurs alliances ne sont que temporaires. Pour faire face à la concurrence, ils doivent moderniser leur appareil de production et trouver un moyen pour produire de moins en moins cher. C’est ce que les capitalistes appellent les « restructurations ». Seulement, pour nous, cela signifie licenciements, fermetures de boites, cadences plus élevées, horaires « flexibles », etc. avec toutes les conséquences que cela peut avoir : stress, dépression, perte de salaire, chômage, endettement,…

Les « effets secondaires » de la restructuration capitaliste à l’échelle mondiale dans ce contexte de crise sont également un chômage massif, la casse des droits sociaux, la restriction des libertés démocratiques, une surveillance accrue et une répression violente contre les syndicalistes et les contestataires de manière générale. Tout ceci est régi par la classe bourgeoise qui a pour seul objectif de préserver ses intérêts et la recherche du profit maximum en un temps minimum.

Dans ce but, l’État se dote d’une superstructure chargée de protéger les intérêts de la classe dominante : police, armée, justice, diverses administrations de gestion, un système d’éducation chargé de former scientifiques, ingénieurs, cadres, ouvrières et ouvriers, pour qu’ils soient utiles à la bourgeoisie,... Pour faire accepter cette société inégalitaire, basée sur le profit, et pour conjurer la révolte et la révolution, la bourgeoisie utilise un formatage idéologique pour que les citoyennes et les citoyens soient respectueux de la démocratie bourgeoise et de son système d’exploitation et d’oppression : le système capitaliste. Les médias sont un outil chargé de défendre les valeurs de la démocratie bourgeoise ; toutes les idées qui remettent en cause ce système, qui appellent à le détruire, sont ignorées ou réprimées.

 

Le FN fait son numéro d’illusionniste

Aujourd'hui, les sondages pour les élections départementales créditent le Front National de 35% des inscrits, l’UMP de 25%, le PS de 20%, le reste est réparti entre écologistes, front de gauche, centre, trotskistes et divers groupes d’extrême droite. On s’attend à 50% d’abstention.

Élections après élections, sur fond de crise, la montée du Front National se poursuit. Le FN se présente aujourd’hui comme étant un parti républicain comme les autres.

Mais qu’est-ce qu’un parti républicain dans le système capitaliste ? C’est un parti qui veut maintenir la république bourgeoise, c’est-à-dire protéger la propriété capitaliste des moyens de production. En fait, il est chargé de défendre les intérêts des actionnaires et des conglomérats qui font la loi contre les travailleurs et travailleuses.

Le Front National, qui prétend être le parti du peuple, est en concurrence avec les autres partis bourgeois de droite et de gauche. Ce parti ne remet pas en cause le système capitaliste. Il représente en réalité l’oligarchie financière la plus déterminée à maintenir par tous les moyens ce système, y compris par la dictature brutale. Il n’est ni un parti ouvrier, ni un parti populaire puisqu’il ne remet pas en cause le système capitaliste dont les victimes sont la classe ouvrière, le prolétariat, mais aussi la paysannerie et une partie de la petite et moyenne bourgeoisie (une partie des fonctionnaires, petits commerçants, artisans, professions libérales).

Si le FN a une audience importante auprès de ces catégories, c’est parce qu’elles pensent pouvoir revenir en arrière, au temps où l’exploitation intense des ouvriers spécialisés et des immigrés (« trente glorieuses ») ainsi que des peuples et nations dominés permettait aux autres de pouvoir consommer relativement tranquillement. Seulement, la crise est aigüe et les capitalistes, qui veulent continuer à augmenter leurs profits, saignent un nombre toujours plus grand de personnes.

De toute façon, ce retour en arrière ne peut pas être autre chose que de la nostalgie (comme certains rêvent encore de l’Algérie française) puisque les conditions matérielles changent et qu’il est naïf de croire qu’il suffirait de dire « pause !» pour revenir en arrière et effacer toute l’histoire.

Le Front National s’affiche comme porteur de cette nostalgie afin de rassembler de larges couches de la population de France, mais il sait très bien que son seul maître est la bourgeoisie financière, à qui il obéit en coulisse.

Il ne veut pas que les travailleurs et travailleuses prennent le pouvoir et s’emparent des moyens de production et d’échange, aujourd’hui détenus par une minorité exploiteuse. Alors que ces moyens n’existent que parce qu’ils sont le fruit de la sueur et du sang des travailleurs et travailleuses.

Est-ce que Front National remet en cause ce système et l’État qui le gère et le soutient ? La réponse est non !

Certes, le Front National doit gagner une base de masse pour prendre le pouvoir. Donc la question qu’il veut résoudre, c’est : Comment faire quand on n’a pas un projet destiné à servir la majorité et qu’on veut la gagner ?

Dans un contexte de crise, d'inégalités et d'injustices, le Front National s’appuie sur la juste colère des masses et désigne un bouc émissaire. Il veut détourner la colère de la classe ouvrière, des travailleurs et travailleuses, rallier la petite bourgeoisie déclassée et unir ces classes sous sa fausse bannière populaire en désignant l’immigration comme source de la crise, de violences et donc de danger pour la « civilisation occidentale ». Cette manœuvre vise à diviser la classe ouvrière et les masses populaires qui ont intérêt à un changement révolutionnaire. Elle vise aussi à l’unir à la minorité exploiteuse, sous la direction de sa partie la plus réactionnaire prête à tout pour conserver et étendre ses privilèges. C’est le « diviser pour mieux régner » cher aux classes dirigeantes.

 

Lutte révolutionnaire vs lutte électorale

On ne peut combattre le Front National sans combattre le système capitaliste, sans combattre l’État qui est son rempart et les partis qui dirigent tour à tour cet État et ceux qui sèment des illusions sur une possible transformation de société par la voie parlementaire. Le Parti Socialiste au pouvoir n’a rien de socialiste et donc ne peut nous sortir de l’impasse. Pire, il gère l’Etat et assure la restructuration du capital. Bref, il nous maintient dans le bourbier économique, politique, idéologique et creuse ainsi le lit du fascisme.

Cette lutte ne peut être électorale. Nous devons combattre l’illusion que les élections détermineraient le sort du système, pourraient éliminer le chômage, etc. Quelle différence entre les gouvernements qui se sont succédés à la tête de l’Etat ? Nombreuses étaient celles et ceux qui étaient contents de voir partir Sarkozy. Mais où est le « changement » promis par Hollande ? Qu’a fait Valls et son gouvernement pour les travailleurs et travailleuses, pour celles et ceux qui galèrent ? Nous connaissons toutes et tous les réponses…

En Grèce, SYRIZA qui prétendait stopper les privatisations et s’opposer à la domination du Capital financier n’a finalement d’autre choix que de se plier aux diktats de la Banque Centrale Européenne et du FMI. Pourquoi ? Parce que l’appareil d’Etat n’a pas été détruit et rebâti sur de nouvelles bases. Aussi louable pouvait être le programme de SYRIZA, sans détruire la superstructure du pouvoir bourgeois, il lui est impossible de transformer radicalement la société. Toute volonté de transformation de la société par les urnes au bénéfice de la classe ouvrière et des masses populaires est destinée à s’embourber dans le marais parlementaire.

Pour combattre l’État, instrument de domination de la classe dominante, il faut se doter d’un Parti, un parti qui représente les intérêts des classes exploitées, un parti dont le but est la prise du pouvoir, la destruction du système d’exploitation capitaliste et de sa superstructure étatique de fond en comble comme l’avait entreprise la Commune de Paris, comme l’avait réalisée la révolution d’Octobre et la révolution chinoise.

Pour cela, la lutte de classes doit être menée sans relâche. C’est une guerre prolongée pour les intérêts de la classe ouvrière, du prolétariat et des couches populaires. C’est pourquoi, outre la nécessité d’un parti communiste comme État-major de la classe, il faut un front uni de toutes celles et ceux qui ne veulent plus d’un système où ce sont celles et ceux qui ne produisent pas qui détiennent les richesses et celles et ceux qui produisent qui sont exploités et opprimés, réduits au chômage et à la précarité, dans l’angoisse du lendemain.

Pour s’opposer à cette barbarie, les paroles ne suffisent pas. Il faut avoir les moyens de vaincre la bourgeoisie qui n’acceptera jamais de son plein gré de rendre les richesses qu’elle détient. Elle utilisera ses milices et son appareil d’État. Il faut donc nous préparer à les affronter. Dans une première phase, cela se fera en organisant la résistance et en protégeant nos luttes (sur les lieux de travail, dans les quartiers). C’est au cours de ce processus, que va se renforcer le Parti, le Front Populaire, et peu à peu se former une force combattante nécessaire pour vaincre la bourgeoisie et endiguer la montée du fascisme, s’opposer à la guerre impérialiste, prendre et détruire le pouvoir de la bourgeoisie et édifier une société nouvelle dirigée par ceux et celles qui produisent les richesses.

La différence fondamentale entre le socialisme en direction du communisme et le capitalisme, c’est que, sous le socialisme, ce qui régit la société est la satisfaction des besoins toujours croissants de la population alors que sous le capitalisme, c’est la recherche du profit maximum en un temps minimum. Nous devons prendre position dans cette lutte qui se déroule sous nos yeux, faire la distinction entre nos amis et nos ennemis et avancer ensemble sur le chemin de la révolution, sans quoi il se pourrait bien que le fascisme ne soit plus un phénomène que l’on ne voit que dans les documentaires à la télé mais bien quelque chose que l’on vit, subit, aggravant encore plus notre condition.

 

Rejetons les illusions, préparons-nous à la lutte !

Le changement ne passera pas par les urnes mais par la lutte révolutionnaire !

 

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 01:07
Il y a 43 ans Pierre Overney, ouvrier maoïste abattu devant l'usine renault

Cette année, cela fait 5 ans que le Parti a ressorti la Cause du Peuple, le journal que brandissait Pierre Overney devant l’usine Renault Billancourt face à son assassin, le mercenaire du patronat Tramoni. Tramoni avait été condamné par la justice de classe de la bourgeoisie à une peine de prison légère de 4 ans. Peu après être sa sortie de prison, il était abattu par des militants révolutionnaires. La Justice populaire a été rendue.

Depuis 2 ans, le processus d’unification des maoïstes de France s'est mis en route, car la classe ouvrière et le prolétariat ont besoin d’un parti ayant une stratégie révolutionnaire, celle pour laquelle s’était engagé Pierre Overney. Fils d'ouvrier agricole, il a travaillé chez Citroën, puis comme essayeur chez Renault. Il sera viré à cause de la lutte qu'il menait.

Le Vendredi 25 Février 1972, il est 14h30. C’est la sortie de l’équipe du matin. Porte Zola, une dizaine de militants maoïstes distribue des tracts appelant à la manifestation de 18h30 pour rendre hommage aux manifestants assassinés le 8 février 1962 au métro Charonne par la police. Le 25 février 1972, 10 ans après cette manifestation appelée pour protester contre les crimes racistes des fascistes de l’OAS, la police va agir avec la même violence.

Pierre OVERNEY a été tué parce que les maoïstes dénonçaient les crimes racistes contre les travailleurs et travailleuses immigré-e-s.

Aujourd’hui, le racisme et le fascisme ne sont pas morts. La crise s’approfondit, la « gauche » qui a succédé à la droite restreint les droits des travailleuses et des travailleurs, augmente les impôts, déploie ses troupes impérialistes partout où elle voit des intérêts, accorde des aides aux patrons qui n’arrêtent pas de restructurer, décentraliser, externaliser, licencier. Il y a plus de 8 millions de chômeurs. Les idées racistes et fascistes distillées par le FN pénètrent parmi les masses qui ne savent plus à qui s’adresser. L’esprit de conciliation des partis de « gauche » et des directions syndicales creuse le lit du fascisme.
Comme les maoïstes d’hier, nous devons combattre les politiques anti-ouvrières et anti-populaires des partis de gauche ou de droite qui désespèrent le prolétariat et les couches populaires, nous devons combattre les directions syndicales conciliatrices qui désarment la classe ouvrière.

Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Pierre Overney est de lever bien haut le drapeau qu’il brandissait, celui de la Cause du peuple, et de suivre la voie qu’il a empruntée.

AVEC LES MAOISTES, POUR LA REVOLUTION PROLETARIENNE !
A BAS LE SYSTEME CAPITALISTE !
COMBATTONS LES PARTIS BOURGEOIS DE DROITE OU DE GAUCHE !
BARRONS LA ROUTE AU FASCISME !


Le 1 mars, à 11 heures, rendez-vous métro Père-Lachaise d’où nous irons sur sa tombe.

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 22:13
Sur le racisme, terreau fertile de notre époque

Nous condamnons les attentats contre Charlie Hebdo et contre l’Hypercacher.

 

Ces attaques ont suscité un juste rejet par les masses de l'extrémisme islamiste.

 

Seulement, il est indéniable que ce rejet est aussi empreint d’islamophobie. Pour preuve, des bâtiments et des personnes musulmanes ou assimilées ont été visées par une recrudescence d’attaques, y compris armées. D’autres actes vont immanquablement suivre.

 

Quant à l’attaque de l’épicerie Hypercacher située porte de Vincennes, il s’agit clairement d’un acte antisémite de plus.

 

Nous sommes donc dans une période qui va accentuer le racisme en France, déjà terreau sur lequel ces attaques -qu'elles soient antisémites ou islamophobes- ont pu se développer.

 

Le racisme est ancré dans la culture de la bourgeoisie française, attisé par l'idéologie impérialiste  de « choc des cultures », de « guerre de civilisation », au nom de la « lutte pour la démocratie » et de « guerre contre le terrorisme ». Or, comme les idées dominantes sont les idées de la classe dominante, le peuple aussi est touché dans une certaine mesure  variant selon les personnes. C’est notamment le cas avec l’antisémitisme et l’islamophobie qui constituent des formes de racisme.

 

Le racisme, même s’il peut devenir incontrôlable, est d’abord répandu pour diviser selon le principe de : diviser pour mieux régner !

 

Aujourd’hui, en France, c’est la bourgeoisie minoritaire qui cherche inlassablement à diviser le peuple pour conserver son pouvoir.

 

Pour ce faire, elle cherche à opposer une pseudo majorité « blanche », « républicaine » à chaque minorité. Elle agit également de la même manière, pour opposer les minorités entre elles. L’identité nationale prônée par la bourgeoise est un concept raciste.

 

Ainsi, aujourd’hui et encore plus avec le développement de la crise du capitalisme dont la bourgeoisie veut faire porter le poids à l'ensemble des travailleurs et travailleuses, les minorités juive ou musulmane, ou assimilées subissent le racisme de plein fouet.

 

L’Etat bourgeois paternaliste prétend les protéger contre les attaques fascistes à condition qu’elles soutiennent le système en place. Mais, comment y croire encore quand on voit ce qui s’est passé cette semaine ?

 

De fait, ces minorités se retrouvent coincées entre les fascistes et le soutien au système qui les opprime. Ce n’est donc pas étonnant qu’une partie non négligeable de ces minorités ne voit d’autre choix qu’un exil incertain.

 

Nous, maoïstes, défendons le droit des minorités à vivre en France. Nous nous battons donc pour que chaque prolétaire puisse y vivre de son travail aujourd’hui mais aussi pour que chacun et chacune s’épanouisse librement dans une société socialiste puis communiste, où l’exploitation et le racisme ne seront plus qu’un lointain souvenir.

 

Pour cela, la tâche immédiate est de renforcer l’unité du peuple et de s’opposer à la montée du fascisme en organisant un large front révolutionnaire.

 

Solidarité avec les minorités opprimées !

Pour la révolution !

 

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

 

 

 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 15:16
De la trahison révisionniste à la montée du fascisme

La trahison révisionniste, a conduit à la restauration capitaliste en URSS, dans les pays d’Europe centrale dans une première phase et en Chine dans une seconde, et a entraîné un recul du mouvement révolutionnaire. Cette trahison est la conséquence de la continuation de la lutte de classe sous le socialisme, une nouvelle bourgeoisie se développant au sein même du Parti Communiste et de l'appareil d'Etat socialiste. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne initiée par Mao et ses partisans avait justement pour objet de lutter contre les « tenants de la voie capitaliste » par la mobilisation des masses et l'augmentation du niveau idéologique. Cependant, après la mort de Mao et l'emprisonnement et la répression des révolutionnaires, les révisionnistes, comme ce fut le cas en URSS, se sont alors emparé du pouvoir.

 

Cette perte du camp socialiste a créé un vide idéologique, a engendré la confusion politique et la dispersion organisationnelle. Cela a permis l’élargissement de la domination économique impérialiste sur toute la planète.

 

La bataille pour un nouveau repartage du monde est devenue aiguë avec la baisse tendancielle du taux de profit et l’apparition de nouveaux impérialismes comme la Russie et la Chine, et la volonté expansionniste de l’Inde.

 

En France, les restaurations ont entraîné une extension considérable du chômage et une pression considérable du patronat sur les salaires, l’augmentation des impôts entraînant la baisse du pouvoir d’achat des classes laborieuses. Ce qui a provoqué une crise que ne peut résoudre l’Etat quel que soit le type de gouvernement de gauche ou de droite que se donne la bourgeoisie.

 

Dans les pays dominés, le pillage impérialiste s’est accentué. Ce pillage est organisé et géré par les classes dominantes liées à l'impérialisme (bourgeoisies compradores et bureaucratiques) que les impérialistes ont formées pour défendre leurs intérêts.

 

Les divers impérialismes sont en concurrence entre eux. Ils soutiennent en sous-main les seigneurs de la guerre ou des cliques pour remplacer leurs chiens de garde quand ceux-ci ne font plus l’affaire, ou bien que le rapport de force entre impérialistes se modifie.

 

Dans les pays impérialistes, la bourgeoisie a redistribué une petite partie des profits du pillage aux couches supérieures du prolétariat pour se les attacher, les neutraliser, les intégrer à son système, en faire des collaborateurs, des chiens de garde chargés d’encadrer la classe ouvrière et le prolétariat.

 

Devant la colère exprimée ou larvée du prolétariat et des couches populaires confrontés à l’incapacité des classes dirigeantes à résoudre la crise inhérente du système capitaliste qui va en s’approfondissant et s’élargissant, la bourgeoisie durcit son appareil d’Etat en prenant des mesures de plus en plus dures contre les révolutionnaires et les progressistes.

 

La bourgeoisie a toujours deux fers au feu et aujourd’hui, elle est prête à jeter aux orties la démocratie parlementaire pour la dictature ouverte, terroriste, le fascisme comme dernier recours.

 

L’intérêt du fascisme pour la bourgeoisie, c’est de gagner politiquement et idéologiquement les masses pour les détourner de la lutte des classes, et ainsi empêcher l’affrontement de classes contre les capitalistes et son appareil d’Etat, et donc empêcher le prolétariat de prendre le pouvoir après avoir détruit l’Etat bourgeois de fonds en combles, de le remplacer par celui du prolétariat, de remplacer la dictature de la bourgeoisie par celle du prolétariat.

 

Dans les pays dominés, les classes dominantes liées aux impérialistes, même si elles le voulaient, ne peuvent résoudre la crise en faveur du peuple qui prend des allures dramatiques (sous-alimentation, soins médicaux insuffisants, etc.).

 

Ne pouvant pas améliorer les conditions de vie du peuple, la partie la plus réactionnaire de la bourgeoisie s’est appuyée sur la croyance religieuse populaire pour en faire une idéologie politique réactionnaire, à caractère fasciste et ainsi neutraliser les justes aspirations révolutionnaires du peuple.

 

Cela a non seulement été possible en raison de la faiblesse du mouvement progressiste ébranlé par le révisionnisme et dont les leaders avaient été auparavant liquidés directement ou indirectement par les impérialistes mais a en plus eu pour conséquence d’affaiblir encore plus ce mouvement.

 

La démagogie fasciste laïque ou prétendument « religieuse » a pour but de dissimuler ceux qui se cachent derrière cet écran de fumée, à savoir la bourgeoisie exploiteuse, réactionnaire, raciste, machiste et sexiste, fauteuse de guerres et de misère et les liens cachés qui la lie avec ses maîtres impérialistes.

 

Face à cela, les communistes n’ayant pas rompu avec les traditions du mouvement ouvrier et populaire, se réorganisent pour remettre la lutte des classes au poste de commandement. Ils s’appuient sur l’histoire du mouvement ouvrier, pour reprendre le processus d’édification d’une société nouvelle interrompu après la trahison des révisionnistes.

 

Comme le dit la chanson « La Commune n’est pas morte ».

 

Certes le processus de reconstitution, d’édification des nouveaux partis communistes est inégal. Ceux qui sont les plus avancés dans le nouveau processus révolutionnaire sont les partis dirigeant la Guerre Populaire comme le Parti Communiste d’Inde (maoïste), dirigeant la guerre populaire présente sur plus d’un tiers du territoire indien, le Parti Communiste des Philippines, ou ceux qui se réorganisent en Turquie et au Pérou.

 

Dans divers pays en Europe, en Amérique du Sud, dans le sud-est asiatique, de nouveaux partis communistes naissent, les communistes se réorganisent.

 

Chez nous, le Bloc Rouge regroupant le PCmF et plusieurs unités maoïstes poursuivent ensemble le processus d’unification des communistes dans un même Parti.

 

Sa stratégie, comme celle des autres partis maoïstes, ceux qui existent ou ceux qui sont en gestation, est la prise du pouvoir au moyen de la guerre populaire. Dans les pays impérialistes, la première étape est l’instauration de la dictature du prolétariat tandis que dans les pays opprimés il s’agira d’abord de réorganiser la société sur la base de la Démocratie Nouvelle ouvrant ainsi la voie au socialisme.

 

Les partis maoïstes, sur la base de l’internationalisme prolétarien, préparent la reconstitution de l’Internationale Communiste afin de forger l’unité internationale du prolétariat contre la coalition des bourgeoisies impérialistes des différents pays, contre les forces réactionnaires de chaque pays.

 

Au bloc fissuré de la bourgeoisie décadente et réactionnaire et contre la montée du fascisme, dans chaque pays, nous devons édifier le Parti Communiste Maoïste, le front uni du prolétariat, des couches populaires et des progressistes, ainsi que la force combattante.

 

L’impérialisme et la bourgeoisie des pays arabes sont parvenus à faire dévier le train de cette révolte vers une voie de garage, voire amorcer un retour de la réaction.

 

Néanmoins, les révoltes dans les pays arabes ont montré que ce sont les masses qui font l’histoire. Ce qui a manqué c’est la direction révolutionnaire et sa stratégie pour prendre le pouvoir et édifier une démocratie nouvelle.

 

Ce n’est qu’un détour, le train de l’histoire reprendra nécessairement son chemin, guidé par un bon conducteur. Celui-ci ne peut être que le parti communiste de type nouveau, le Parti maoïste à la tête du front uni du peuple afin de faire reculer, puis renverser la bourgeoisie compradore et bureaucratique, valets de l’impérialisme.

 

Les impérialistes en lutte les uns contre les autres, se livrent une lutte acharnée pour un nouveau repartage du monde, qui ne peut que conduire à une troisième guerre mondiale dans laquelle le prolétariat servira de chair à canons.

 

Plus que jamais, les travailleurs n’ont que leurs chaînes à perdre et un monde à gagner.

 

Contre la bourgeoisie exploiteuse, réactionnaire, fauteuse de guerres, raciste, fasciste et sexiste, les partis communistes de type nouveau représentant la partie la plus déterminée de la classe ouvrière n’ayant pas rompu avec les traditions du mouvement ouvrier et populaire se réorganisent, remettent la lutte de classe sur la scène de l’histoire.

 

ON A RAISON DE SE REVOLTER

CONTRE L’IMPERIALISME ET TOUS SES CHIENS DE GARDE, CONTRE LA MONTEE DU FASCISME !

CONSTRUISONS LES INSTRUMENTS DE LA REVOLUTION PROLETARIENNE !

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 23:08
Nouvelle agression fasciste à Clermont-Ferrand

Dans la nuit du 6 au 7 Novembre, un de nos camarades, membre également de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne), a été pris pour cible par des fascistes.

 

Alors que notre camarade sortait d'un concert de soutien à la lutte des étudiants de la fac de lettre, il a été attaqué par 4 fascistes en voiture qui l'ont gazé et frappé à l'aide d'une matraque télescopique. Heureusement notre camarade s'en sort indemne.

 

Cette nouvelle agression à Clermont-Ferrand fait suite à une longue série d'attaques fascistes dont le point d'orgue fut l'attaque au fusil d'un concert de soutien aux sans papiers.

 

Plus généralement, cette attaque s'inscrit dans une période de crise générale du système capitaliste qui voit la montée en puissance du fascisme comme dernière arme de la bourgeoisie pour maintenir sa domination sur la classe ouvrière.

 

Le fascisme, c'est l’expression la plus réactionnaire du capital financier, c'est la dictature ouverte et terroriste de la bourgeoisie, l'enrégimentation de la classe pour mâter toute possibilité de changement social allant contre les intérêts des exploiteurs.

 

Aujourd'hui, il serait criminel de nier la réalité qu'est la montée du fascisme dans l'Etat Français mais également dans toute l’Europe. En France, le principal parti fasciste est le Front National. Les groupuscules fascistes faisant le coup de poing dans les rues, ne sont que leurs supplétifs, ils servent de force de frappe pour intimider les militants, briser les révolutionnaires et les forces progressistes.

 

L’Etat bourgeois aussi ne les voit pas d’un mauvais œil. Ainsi, le nazillon auteur des coups de feu contre le concert du mois de janvier a non seulement été jugé avec la plus grande clémence, mais il a depuis été remis en circulation par ce même Etat.

 

La politique du gouvernement PS qui est le représentant immédiat des intérêts de la bourgeoisie trace la voie à la montée en puissance du fascisme. Les réformes antisociales servent à légiférer les intérêts patronaux dans leur lutte contre le prolétariat, la répression policière en est le bras armé. L'ensemble des lois réactionnaires et le renforcement des forces de répressions sont autant d'outils développés par le PS qui seront utilisés demain par les bourgeois pour mâter la classe ouvrière et les forces révolutionnaires.

 

Notre rôle aujourd'hui, pour lutter contre le fascisme, c'est de développer une force véritablement révolutionnaire, un parti armé du marxisme léninisme maoïsme capable de porter les intérêts de la classe ouvrière.

 

Abattre le fascisme, c'est construire nos organisations que sont le parti, le front et l'organisation combative, c'est travailler à la prise de pouvoir politique par le prolétariat à travers la guerre populaire. C'est mobiliser les masses pour rejeter la peste brune dans les poubelles de l'histoire.

 

Nous affirmons que les attaques fascistes ne casseront pas notre détermination révolutionnaire, bien au contraire, elles la renforcent ! Le bloc rouge et ses militant-es ne céderont pas faces aux pressions des réactionnaires fascistes, au contraire nous sommes plus que jamais engagés dans une lutte à mort contre le capitalisme, quelle que soit l’expression politique sous laquelle il se pare pour opprimer les travailleurs (démocratie bourgeoise ou fascisme). Nous ne tolérerons pas que se développent les groupuscules fascistes et autres idiots utiles de la bourgeoisie et nous continuerons à mener un combat déterminé contre toutes les forces fascistes et réactionnaires.

 

Le bloc rouge ne cède à aucune pression, nous sommes prêts à rendre coup pour coup et au centuple afin d’éradiquer la menace fasciste et de porter haut les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires.

 

CONTRE LE FASCISME ET LES ATTAQUES FASCISTES

AUTODEFENSE POPULAIRE !

 

 

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 12:41
Sur le fascisme dans l'Etat français et en Europe

LA MONTEE DU FRONT NATIONAL

Les dernières élections municipales avaient montré la progression du FN, la baisse du PS, et le succès relatif de l’UMP et une abstention massive.


Les élections européennes ont confirmé la montée du FN. Il est arrivé en première place avec 25% des suffrages exprimés, l’UMP obtient  20,79%, le PS 13,98%, l’UDI 10%, les Verts, 8,91%, le FG 6,34%. Le taux d’abstention s’élève à 56,84%.

 

LA BASE IDEOLOGIQUE DU FN

Le FN est un parti ultra-centralisé, dirigé par le clan Le Pen et ses proches. Le Pen a rassemblé les divers courants et personnalités de l’extrême droite (Ordre Nouveau, des anciens de la collaboration vichyste (Sidos), de la division Charlemagne -volontaires en partie issue de la milice de Déat ou du PPF de Doriot dirigeant renégat du PCF dans les années 30-, des intégristes chrétiens de Antony, des négationnistes, etc.), autour de son programme réactionnaire et fasciste. La tribune que leur a offerte  Mitterrand leur a permis d’être visibles. Chaque parti fasciste a son histoire, toujours bâti sur les bases générales du fascisme. Il va de soi que les partis démocratiques bourgeois n’ont pas la même histoire. Hier au nom du nationalisme, les fascistes collaboraient avec les nazis, alors que les partis démocratiques bourgeois étaient antinazis et contre Vichy.

 

LA MONTEE DU FASCISME EN EUROPE

 

Royaume Uni

UKIP

27,50%

Danemark

Parti Populaire Danois

26,60%

Grèce

Aube Dorée (néo-nazi)

9,40%

 

LAOS

2,70%

Italie

Grillo

21,20%

 

Ligue du Nord

6,20%

Pays-Bas

PVV

13,40%

Hongrie

Jobbik (néo-nazi)

14,70%

Autriche

FPÖ

19,50%

Finlande

Vrais Finlandais

12,90%

Suède

Démocrates de Suède

9,70%

Autres pays

 

moins de 10%

L’abstention globale en Europe la même qu’en France mais dans les pays de l’Est, le taux d’abstention est élevé, jusqu’à 70% en Pologne.

 

LE FASCISME MONTE DANS LE MONDE ENTIER SOUS DES FORMES DIVERSES

En Turquie, avec l’AKP d’Erdogan ; en Inde avec l’arrivée au pouvoir du BJP ; en Egypte sous une forme militaire avec l’élection de Sissi élu malgré une abstention massive ; en Thaïlande où l’armée a repris le pouvoir. Partout, le fascisme s’adapte aux conditions concrètes, historiques, culturelles, religieuses. Partout l’impérialisme le soutient ou le tient en réserve.

 

QU’EST-CE QUE LE FASCISME ?

« Le fascisme, ce n’est pas un pouvoir au-dessus des classes, ni le pouvoir de la petite bourgeoisie ou des éléments déclassés du prolétariat sur le capital financier. Le fascisme c’est le pouvoir du capital financier lui-même. » Dimitrov


Le fascisme ne jaillit pas d’un seul coup. Il est une alternative quand la bourgeoisie ne peut plus gouverner comme avant et quand les classes dominées ne peuvent plus supporter la domination de la bourgeoisie.

 

LA CRISE ET LA MONTEE DU FASCISME

En période de crise, de crise prolongée comme celle dans laquelle le monde entier est entré, où il y a un chômage massif, où les conditions de vie du prolétariat empirent de jour en jour et où la menace d’une explosion sociale peut arriver se développe le fascisme.
La classe dominante a deux fers au feu : la démocratie bourgeoise où les différentes couches de la bourgeoisie s’affrontent dans les joutes électorales ; le fascisme dont s’empare en période de crise l’aile la plus réactionnaire de la bourgeoisie devant l’incapacité des partis bourgeois «démocratiques » à résoudre la crise.

 

DEVELOPPEMENT ET STRATEGIE DU FN

Le FN était un groupuscule au début des années 70. Ce n’est qu’avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir que le FN a commencé à se développer. Il s’agissait pour son dirigeant d’alors, Jean-Marie Le Pen, de percer et de rallier l’aile la plus réactionnaire de la classe dirigeante, de mener une propagande anticommuniste, raciste, antisémite pour désigner un bouc émissaire. Cette propagande avait pour but de diviser le peuple, asseoir une base de masse, et de progresser sur le plan électoral. La « dédiabolisation » menée par Marine le Pen, la préparation idéologique réactionnaire de l’UMP et les politiques anti-ouvrières et anti-populaires du PS ont permis l’avancée du FN.


Au fur et à mesure de l’approfondissement de la crise, le FN a progressé. Il s’est d’abord appuyé sur le sentiment national pour opposer français et immigrés autour de son slogan « Les Français d’abord ». Lorsque la droite au pouvoir a lancé le débat sur « l’identité nationale », l’immigration et l’insécurité reprenant les thèmes chers au FN et donnant corps à ses thèses, elle a largement favorisé sa pénétration idéologique dans les masses en s’appuyant sur les préjugés qui resurgissent en période de crise et ne diminuent que dans la lutte de classe. Le FN s’est alors renforcé sur le plan électoral et les groupuscules néo-nazis et fascistes de tout acabit se développent et s’attaquent aux immigrés, aux musulmans, aux juifs et aux antifascistes.


Le PS quant à lui favorise également la montée du Front National en ne menant pas une politique de « gauche » telle qu’elle est consensuellement entendue par les masses et mène au contraire une vraie offensive contre la classe ouvrières et les masses populaires. D’autre part, en faisant trainer la loi sur le mariage pour tous, le PS a permis au large camp réactionnaire de se mobiliser, de se regrouper, de s’organiser et d’améliorer la portée de leur discours au sein des masses. Le Rassemblement Bleu Marine a ainsi bénéficié de cette mobilisation réactionnaire de masse.


De manière générale, le FN exerce une influence plus ou moins grande sur les partis de droite et même au sein des autres partis, sur des questions comme la sécurité, l’immigration, le militarisme, les questions sociétales.

 

LA RESPONSABILITE DE LA SOCIAL-DEMOCRATIE ET DU REVISIONNISME

La social-démocratie réformiste historiquement responsable de la scission du mouvement ouvrier, va être renforcée par le révisionnisme du PCF qui, lui, va priver la classe ouvrière de stratégie révolutionnaire pour le miroir aux alouettes des élections, de la conquête illusoire du pouvoir par la voie parlementaire. Le FN va alors avoir le beau jeu pour dénoncer « l’UMPS » comme partis bourgeois responsables de la crise et gagner ainsi une partie de la classe et les couches populaires qui, désespérés, car privées d’une direction révolutionnaire, vont apporter leurs suffrages au FN, souvent dans le seul but de « foutre un coup de pied dans la fourmilière ».

 

LES SOURCES THEORIQUES DU FASCISME

Le fascisme plonge ses racines chez Malthus, Gobineau pour l’inégalité des races, Nietzsche pour le nihilisme, Proudhon pour la communauté de producteurs comme base de l’organisation sociale, Chamberlain, Georges Sorel pour la dénonciation du capitalisme, Maurice Barrès pour le nationalisme, Gabriele D’Annunzio pour l’esthétisme, Drumond pour l’antisémitisme.

 

LE FASCISME SOUS SA FORME ANCIENNE

Le fascisme sous sa forme ancienne s’est développé comme réponse à la révolution socialiste d’Octobre et le développement des partis communistes de la 3ème Internationale. Le fascisme est parvenu au pouvoir dans les années 20 en Italie et au Portugal, en Allemagne sur fond de crise mondiale et de chômage massif, puis en Espagne, grâce à la politique non-interventionniste des « démocraties » alors que Franco avait reçu l’appui massif de l’Italie fasciste et de l’Allemagne nazie. Seule l’URSS apporta son soutien aux républicains espagnols. Le nazisme, le fascisme et le militarisme japonais furent vaincus par l’alliance entre l’URSS, les USA et la G-B et la résistance patriotique des peuples. En France, après avoir mené une lutte héroïque contre l’occupant, le PCF va rendre les armes et passer un compromis avec la bourgeoisie et participer au gouvernement dont il sera chassé en 1947. Le programme de réformes du CNR sera adopté après l’accord passé entre les forces de la résistance et de Gaulle à Londres. Après la mort de Staline, Khrouchtchev va réviser le marxisme, suivi par la plupart des autres partis communistes. Ils seront dénoncés par le Parti Communiste de Chine et le Parti du Travail d’Albanie, qui plus tard deviendront également révisionnistes.


Aujourd’hui, il n’y a plus de camp socialiste et les anciens partis communistes n’ont plus de stratégie révolutionnaire et ont perdu toute crédibilité dans la population. C’est dans ce nouveau contexte que se développe le fascisme sous sa forme moderne.

 

LE FASCISME SOUS SA FORME MODERNE

Nous sommes toujours à la période de l’impérialisme où règne sans partage la domination du capital financier. Le fascisme se développe en période de crise. Il s’appuie sur le juste ressentiment des masses populaires. Il dénonce les partis bourgeois dont les gouvernements sont incapables de résoudre la crise.  Il ne peut être la réplique du fascisme sous sa forme ancienne. Il s’adapte à la nouvelle situation mondiale, après l’écroulement des pays socialistes, la liquidation idéologique, politique et organisationnelle des anciens partis communistes, la politique sociale-libérale du PS, la confusion idéologique entretenue par les réformistes. Le rapport de force dans la lutte de classe est puissamment en faveur de la bourgeoisie, le mouvement ouvrier est divisé et il n’existe pas encore de Parti authentiquement révolutionnaire suffisamment développé pour que la bourgeoisie ait la nécessité de recourir au fascisme. En revanche, en raison de la faillite de l’aile démocrate bourgeoise, une partie de la bourgeoisie peut se tourner vers le fascisme si la force politique à sa tête semble être la meilleure solution pour améliorer sa domination de classe et son taux de profit.  Ainsi, dans ces conditions, l’objectif du FN  est d’accéder au pouvoir par la voie électorale, se servant des élections comme d’une tribune.

 

LUTTER CONTRE LE FASCISME

Aujourd’hui le fascisme n’est pas au pouvoir, aussi lutter contre le fascisme, ce n’est pas seulement dénoncer le Front National ou s’affronter aux groupuscules fascistes et néo-nazis. C’est aussi combattre les gouvernements de la bourgeoisie de droite ou de gauche qui par les mesures de toutes sortes contre le prolétariat et les couches populaires, creusent le lit du fascisme, préparent le terrain sur lequel il peut s’épanouir.


C’est une course de vitesse entre les éléments les plus déterminés du prolétariat d’un côté et de ceux de la bourgeoisie de l’autre. Aujourd’hui, il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il y a une montée du FN d’une part et la pénétration de son idéologie et d’idéologies plus radicales en France et aussi dans tous les pays impérialistes.

 

LE ROLE DES COMMUNISTES

Le rôle de l’avant-garde communiste n’est pas de spéculer sur les formes, tactiques que le fascisme met en œuvre, mais gagner les masses à s’opposer aux mesures réactionnaires de la bourgeoisie, quel que soit le gouvernement. Les communistes doivent se porter à la tête de cette lutte et ainsi gagner les masses contre le fascisme.


Aujourd’hui, le prolétariat n’a plus la base arrière de l’URSS, ni de grands partis communistes révolutionnaires. L’Etat impérialiste est un Etat policier, qu’il soit dirigé par la droite ou la gauche. Ses instruments de coercition, d’intervention, de surveillance et d’espionnage sont hautement sophistiqués. Les chômeurs et les précaires représentent ensemble un quart de la population active et les retraités en dessous du seuil de la pauvreté sont plus de 30%. Cela forme un cocktail explosif anti-gouvernemental, une base potentielle de masse du fascisme, mais c’est aussi la base que les communistes doivent gagner dans la lutte contre le capital et gagner à la révolution celles et ceux qui sont trompés par la démagogie fasciste du FN.

 

UNIR LES COMMUNISTES DANS UN SEUL PARTI

L’Unification des communistes dans un seul Parti est une nécessité, le processus d’Unification entre le PCmF les Unités maoïstes doit être la base pour l’approfondissement de l’Unité du prolétariat et la poursuite du processus d’unification.


Le Parti ne peut se renforcer qu’en se liant à la classe ouvrière, aux masses populaires, qui ne sont pas toutes prêtes dans l’immédiat à rejoindre le Parti, et ne peuvent reconnaître le Parti que dans le travail quotidien du Parti en leur sein.

 

LE FRONT REVOLUTIONNAIRE ANTICAPITALISTE/ANTIFASCISTE ET POPULAIRE

Le Parti n’est pas suffisant. La révolution c’est l’affaire de la classe et des masses populaires. Comme on dit, « ce sont les masses qui font l’histoire ». Aussi, pour faire aboutir le programme révolutionnaire, le développement d’un front révolutionnaire regroupant les larges masses populaires est indispensable pour renverser le système capitaliste et son Etat, celles et ceux qui le représente  ou qui sont pour son impossible aménagement, contre le fascisme, le racisme et les discriminations. C’est en construisant le Parti communiste et la formation du FRAP que nous pourrons mener une offensive victorieuse en nous donnons les moyens de renverser la bourgeoisie pour assurer les conditions de la victoire de la révolution prolétarienne et édifier le socialisme avec les autres peuples du monde et marcher ensemble jusqu’au communisme à l’échelle mondiale.

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 17:45
De Clément Méric aux européennes, barrons la route au fascisme !

Les résultats des élections européennes sont tombés, le Front National arrive en tête des votes avec plus de 25% des voix. Bien sur, nous n'apportons aucun crédit à cette mascarade où les dominant appellent aux urnes le peuple pour pouvoir légitimer les structures du système. Au vu des résultats, nous pouvons également relativiser les scores du FN étant donné le taux d'abstention qui oscille autour de 60%. Preuve si il en fallait une que le cirque électorale a de plus en plus de mal a mobiliser les masses populaires.
Cependant il serait criminel de nous voiler la face et de faire comme si de rien n'était. Les élections restent pour les communistes, un baromètre de l'opinion publique auquel nous devons prêter attention. Nous voyons clairement une montée du fascisme dans l’État français mais également dans d'autres pays d’Europe.

Le FN, un parti fasciste

Le FN représente les intérêts politique de la frange la plus chauvine et réactionnaire de la bourgeoisie. Petit à petit ses idées pénètrent dans les masses. En effet, les fascistes s'appuient sur la colère légitime du peuple face aux différents gouvernements, ils apportent des solutions populistes.
Aujourd'hui les grands partis institutionnels se sont démasqués d'eux-même face au peuple. La politique qu'ils mènent est clairement rejetée. Le mouvement révolutionnaire est embryonnaire, il est dans une phase de reconstruction après que les révisionnistes aient souillé pour longtemps le drapeau du communisme. Les réformistes des partis «d’extrême gauche » et les bureaucrates syndicaux ne valent pas mieux, la politique qu'ils proposent contribuent à propager un consensus mou, à lier les mains des travailleurs et des travailleuses dans les institutions vendues à la bourgeoisie. Sur le plan international, il n'y a plus de camp communiste comme cela a pu être le cas avec l'Union Soviétique dans les années 30. Cette situation intervient alors même que le capitalisme est en crise et donc que la lutte de classe s'intensifie.

Le recours au fascisme pour tromper le peuple

Face à la crise, la bourgeoisie répond par l'austérité afin de pouvoir continuer à engendrer du profit et ainsi sauver le système capitaliste. Mais cette politique, la classe ouvrière n'en veut pas, car cela revient à lui faire payer le prix d'un système bâti sur son exploitation. La colère est palpable, la bourgeoisie a donc recours à son meilleur allié pour tromper les masses : le fascisme, qui en France s'exprime en partie par la bouche du FN.
Pourtant le FN, c'est l'ennemi mortel de la classe ouvrière, c'est un outil de guerre de classe entre les mains de la bourgeoisie. Le FN c'est le parti des collabos, des nostalgiques de Pétain, des bons gros bourgeois qui ont toujours fait leur fortune au prix du sang des travailleurs et des travailleuses. Le programme des fascistes n'est autre que la militarisation de la société et la mise sous pli de la classe ouvrière, en gros c'est le paradis du patronat.
Et cela malgré la pseudo «dédiabolisation». Que ce soit le FN ou les groupuscules qui gravitent dans la sphère de l’extrême-droite, que ce soient les assassins de Clèment Méric dont nous commémorons la mort ce mois-ci, ou ceux de Brahim Bouarram, ce sont les même méthodes fascistes employées contre les classes populaires et les militant-e-s progressistes.

Les enseignements de ces élections

Les élections nous montrent donc qu'il y a un rejet des partis classiques et de la politique qu'ils incarnent. Qu'il y a également de moins en moins d'illusion dans les rangs du peuple quand à l'utilité de la grande mascarade électorale. Cela nous montre aussi qu'une forme moderne de fascisme se développe, mettant en cause la responsabilité de toutes les forces politiques contribuant à lier les mains de la classe ouvrière.

Seul le communisme nous sauvera !

En cette période de crise la vie politique se polarise, et plus que jamais la classe ouvrière a besoin d'un véritable parti communiste, seul capable de représenter ses intérêts. Ce parti nous travaillons à le construire car c'est une question de survie.
Nous ne pouvons pas laisser notre destin aux mains des réformistes comme le Front de Gauche, ni entre celles des bourgeois comme le PS. Après l'assassinat de Clèment Méric, le gouvernement a voulu se racheter une caution antifasciste en interdisant certains groupes. Ce qui ne fut d'aucune utilité, preuve s'il en fallait une, de l'inconsistance de l'antifascisme républicain.
Nous ne pouvons pas non plus rester inactifs à regarder les idées fascistes pénétrer au sein même de notre classe. Il faut dès aujourd'hui lutter pour édifier le parti communiste, armé de l'idéologie marxiste-leniniste-maoiste et conscient que la seule alternative au fascisme, c'est faire la révolution par la guerre populaire.

 

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:45
Derrière le fascisme se cache le Capital !

L’assassinat de Clément par un groupe fasciste ne tombe pas du ciel. Depuis déjà plusieurs années, nous mettons en garde contre la banalisation des discours nauséabonds d’extrême droite, qui sont diffusés et mis en pratique par les forces politiques institutionnelles à la tête de l’Etat : hier la droite, aujourd’hui la « gauche ».


Les ‘ratonades’ des groupes fascistes et néonazis trouvent leur complément dans la politique de l’Etat bourgeois par les rafles de sans-papiers, leur internement dans les ‘centres de rétention’ et leur expulsion ; par la stigmatisation et l’expulsion des roms ; par le harcèlement raciste quotidien des flics avec les ‘contrôles au faciès’ ; par la répression systématique de toutes celles et ceux qui s’opposent à l’Etat bourgeois en les traitant de ‘terroristes’.


Avec cet appui et ce relais institutionnel, la parole raciste, sexiste, xénophobe, islamophobe, homophobe se libère et se transforme en actes. Des mobilisations réactionnaires de masse ont ainsi pu se développer. La dernière en date est notamment la mobilisation contre le mariage pour tous. Mais en dehors de cette mobilisation réactionnaire de masse, plusieurs villes subissent une situation où les groupes fascistes s’expriment librement, se réunissent et où les antifascistes sont systématiquement réprimés (Lyon, Toulouse, Tours, Clermont-Ferrand, Paris,…). Le PS a une responsabilité directe dans le développement de cette situation, notamment en menant une politique anti-ouvrière et anti-populaire.


La crise économique mondiale produit une dégradation globale des conditions de vie des masses populaires. L’Etat bourgeois a pour objectif de s’assurer par tous les moyens possibles que le capitalisme ne soit pas remis en cause. Mais sans s’attaquer aux racines de la crise, c’est-à-dire au capitalisme, il est impossible que les conditions de vie des masses populaires s’améliorent. Le mécontentement et le sentiment de révolte augmente car « là où il y a oppression, il y a résistance ».


Les mouvements populaires, les révoltes, les grèves existent malgré l’absence d’un centre révolutionnaire suffisamment développé pouvant constituer une menace directe pour l’existence même de l’Etat bourgeois. L’Etat n’a donc pas besoin pour l’instant de recourir au fascisme sous sa forme la plus brutale et la plus ouverte. En revanche, il a besoin de se renforcer et de contrôler au maximum les étincelles qui pourraient mettre le feu à toute la plaine. Il a donc recours à une forme moderne de fascisme.


Ce fascisme moderne est le processus par lequel l’Etat se renforce, se protège et empêche la révolte de se développer. Cela passe par un renforcement policier (équipement, armes soi-disant « non-létales »), un renforcement des lois répressives (Loi sur la Sécurité Quotidienne, sur la Sécurité Intérieure, les lois Perben, les lois LOPPSI, etc.), les nombreux fichiers pour un fichage généralisé de la population, les surveillances spéciales ordonnées par les différents ministres de l’Intérieur (Valls a notamment ordonné une surveillance des ouvriers les plus radicaux lors de la grande grève de PSA Aulnay). Voilà pour le côté répressif et surveillance.


Le processus de ce fascisme moderne, c’est aussi l’intégration des possibles centres de contestation à l’appareil d’Etat. Voilà pourquoi les directions syndicales sont consultées pour les « réformes » et sont appelées « partenaires sociaux ». Dans les grandes centrales, il existe ainsi une contradiction entre une partie de la base et les directions. Les militants syndicalistes sincères et honnêtes s’opposent aux conciliateurs.


Le fascisme, c’est la dictature la plus brutale du Capital financier. La bourgeoisie n’hésitera pas à y recourir si elle en a besoin. Pour l’instant, elle se contente du processus de fascisme moderne qui lui permet de garder en place la démocratie bourgeoise, c’est-à-dire la dictature de la bourgeoisie sur l’ensemble des travailleurs et travailleuses. Le seul moyen de mettre fin à ce processus pouvant aboutir à la mise en place du fascisme sous sa forme ancienne, c’est de s’en prendre à la racine du système, au capitalisme.


Ainsi, vendre des illusions sur une prétendue « VIème République », sur une « dissolution des groupes anti-républicains » ne résout pas la question, pire, cela fait dévier l’objet nécessaire de la lutte antifasciste : le renversement du capitalisme. Et quand en plus ces forces politiques se servent de la mort de Clément, anarchiste, pour vendre leur camelote, c’est encore plus difficile à avaler.


Afin de lutter contre le capitalisme et ses chiens de garde de tous bords, nous devons poursuivre la reconstruction :

 

  • du Parti de celles et ceux qui sont exploités et révoltés, le Parti Communiste maoïste qui prend en compte les expériences du passé et élabore la ligne à mettre en œuvre aujourd’hui et demain ;
  •  
  • du Front Uni rassemblant les différentes luttes qui traversent la société et où se retrouvent toutes celles et ceux qui veulent un changement véritable ;
  •  
  • de la force populaire qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour prendre le pouvoir afin de bâtir une société sans classe ni exploitation où les travailleurs seront maitres de leur destin !


Pour la démocratie prolétarienne contre la démocratie bourgeoise !


Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule !


Contre la politique du « diviser pour mieux régner », unité populaire !


Construisons la riposte antifasciste, abattons le capitalisme !

 

PC maoïste de France
drapeaurougedr[at]gmail.com

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