Ce samedi 12 décembre une manifestation contre l'Etat d'Urgence et la montée du fascisme s'est déroulée à Clermont-Ferrand. Une manifestation dynamique, qui a scandé des slogans sur tout le parcours : "Contre l'Etat d'Urgence, l'Etat policier, on a raison de se révolter !", "L'urgence, c'est la lutte antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire !", "Derrière le fascisme se cache le Capital, la lutte antifasciste est internationale ! " et autres slogans contre le Front National, l'Etat d'Urgence et l'Etat policier.
Le cortège d'environ 200 personnes a reçu un accueil chaleureux de la part de la population qui a encouragé et applaudi l'évènement.
Devant la préfecture, la manifestation s'est transformée en meeting public avant de repartir place de Jaude où les dernières prises de parole ont eu lieu avant de se disperser.
Cette manifestation a été une réussite et plusieurs participants et participantes ont clairement affirmé leur volonté de continuer cette lutte.
Osons lutter ! Osons vaincre !
Intervention du Bloc Rouge au meeting public :
Bonjour à toute et tous !
Pour nous, au Bloc Rouge, cette manifestation est très importante. Plusieurs manifestations contre l’État d'Urgence ont lieu aujourd'hui dans d'autres villes de France. Vendredi dernier, la manifestation de Nantes a notamment été attaquée brutalement par la police.
Cette manifestation est très importante, car elle prend place sous un Etat d'Urgence imposé pour 3 mois et déjà à peine voté qu'il serait prolongé de 3 mois supplémentaires. Tous les politicards du parlement ont voté pour l’État d'Urgence, du Front National au Front de Gauche ! Le député PCF du Puy de Dôme André Chassaigne a voté l’État d'Urgence !
Alors, on essaye de nous vendre que c'est pour notre bien, que c'est pour lutter contre les terroristes djihadistes. La mascarade a duré à peine quelques jours.
Des quartiers entiers ont été placés sous couvre-feu, comme à Sens en Bourgogne. Des milliers de perquisitions ont eu lieu.
L'objectif, c'est de montrer du doigt une partie de la population : les habitants et habitantes des quartiers populaires, et en premier lieu les immigrés ou désignés comme tels. Pour l’État et les fascistes, le terme immigré est interchangeable avec musulman ou encore arabe. Ca s'aplique d'ailleurs à toutes celles et ceux qui n'ont pas la peau blanche, peu importe la nationalité.
Nos quartiers seraient donc des nids de terroristes. Nos voisins et nos voisines, nos frères et sœurs de classe, prépareraient des attentats ! Le message est clair : « nous sommes entourés de poseurs de bombes potentiels. N'ayez crainte, nous sommes là pour vous protéger ! Si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous avez sûrement quelque chose à vous reprocher... » Voilà ce que dit l’État bourgeois.
Alors forcément, avec l’État d'Urgence, plus besoin d'enquête ni de juge pour astreindre à résidence, pour perquisitionner ! Les préfets et les flics s'en donnent à coeur joie : expulsions de squats, assignations à résidence de militants et militantes, coups de pression, etc., etc.
On nous autorise à aller faire du shopping sur les marchés de Noël, aux galeries Lafayette et autres grandes enseignes, mais on a plus le droit de manifester ! Toute liberté au Capital, mais répression du mouvement social, syndical, écologiste, féministe, antifasciste, révolutionnaire !
Avant l’État d'Urgence, ils allaient chercher des syndicalistes chez eux à 6h du matin pour une simple chemise déchirée ! Imaginez un peu ce qui nous attend…
La lutte antiterroriste a pour vocation d'élargir son champ d'action à toutes celles et ceux qui luttent contre l’État, contre toutes celles et ceux qui au final ne recherchent que la dignité, la dignité d'un monde meilleur.
Voilà ce qui est, voilà la situation qui se développe sous nos yeux. C'est dans ce contexte qu'on nous exhorte à nous ranger derrière le drapeau, derrière notre armée, pour partir en guerre. Comme avant la 1ère Guerre Mondiale. On nous demande de défendre les puissances impérialistes qui partent en guerre. Celles là même qui grâce à ces interventions militaires pillent les ressources naturelles de trop nombreux pays. Citons comme exemple parmi tant d'autres Areva, à qui l'opération soi-disant « humanitaire » au Mali profite bien pour exploiter l'uranium du Niger.
Ces puissances impérialistes qui n'hésitent pas à déstabiliser des pays, en utilisant toutes leurs cartes pour diviser le peuple et dresser les uns contre les autres, tout ça pour mettre en place de nouveaux chiens de garde qui leur seront bien dociles. Et après, alors que les monstres qu'ils ont eux même créé se retournent contre eux, ils viennent jouer aux pompiers ! Ce sont eux les responsables !
On voit bien quelles conséquences terribles cela a eu pour l'ensemble des peuples opprimés du monde.
Cette situation est dangereuse. Elle profite à la bourgeoisie pour renforcer son appareil d’État, dans un vrai élan de militarisation et de flicage général de la société. Mais ne vous inquiétez pas, c'est pour votre bien nous disent ils !
Cette situation, et surtout ses acteurs, renforce la montée du fascisme. Sarko avait commencé à labourer le terrain pour le Front National. Certains et certaines se sont dit que Hollande allait y faire barrage. Mais non, bien au contraire ! Avec toutes les mesures anti-ouvrières et anti-populaires, le PS trace la voie royale au FN ! Avec tout le processus mis en place par le PS, Marine pourrait arriver au gouvernement et mener son programme sans même modifier la structure de l’État : tout est en place, la scène est prête pour la grande mascarade.
Le résultat des élections de samedi dernier en témoigne, c'est une ascension historique des fascistes ! Le Parti Socialiste, aujourd'hui au pouvoir, sème la misère sur les peuples de France et d'ailleurs et creuse le lit du fascisme qu'il prétend combattre. Ce n'est pas en se mettant à la traîne de nos exploiteurs, en allant « bien » voter comme les partis traditionnels de « gauche » nous exhortent à le faire, que nous combattrons la montée du Front national !
Les élections ne changerons en rien la nature du système capitaliste ! C'est la bourgeoisie, le patronat, qui a le pouvoir ! L'Etat ne sert qu'à garantir leur hégémonie politique, idéologique, culturelle ! La démocratie bourgeoise et le fascisme sont deux formes de gouvernement que se donne la bourgeoisie pour maintenir sa domination sur le peuple et accroître d'avantage son profit, c'est la triste leçon de l'Histoire.
Nous les Communistes du Bloc Rouge , nous appelons à boycotter les élections de demain ! Pourquoi ? Parce que pour combattre la montée du fascisme, la seule solution c'est la révolution !C'est le développement du Front sur une ligne antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire ! C'est le développement des outils qui ont pour but de servir le peuple ! C'est le développement de la solidarité internationale avec les peuples du mondes en lutte contre l’impérialisme et le fascisme !
C'est le développement dans nos usines et entreprises et sur nos chantiers de structures regroupant syndiqués et non syndiqués dans des perspective révolutionnaires ! C'est le développement de notre force combattante qui face aux attaques réactionnaires rend coup pour coup !
En un mot, c'est le déploiement de la seule guerre justifiée, la Guerre Populaire, la guerre du peuple pour reprendre le pouvoir et mettre en place un système qui serve les intérêts du prolétariat et des masses populaires !
Depuis plusieurs années maintenant, nous avons décidé de ne pas nous résigner. Pour nous, il est nécessaire de se regrouper et de développer de solides outils de lutte, une lutte ferme et sans relâche, une lutte anticapitaliste et antifasciste, une lutte révolutionnaire !
Nous appelons à relever la tête et à reprendre nos affaires en main !
Le chemin n'est pas facile, mais nous devons faire tomber les illusions !
Aujourd'hui, les défis sont de taille et c'est unis et déterminés que nous arriverons à y faire face !
A bas l’État d'Urgence, l’État policier ! On a raison de se révolter !
Clermont-Ferrand : Ce lundi matin 30 novembre, des inscriptions " Etat d'Urgence = fascisme " et "Libérez nos camarades de Paris" signées par le Bloc Rouge étaient sur le gymnase Fleury, qui acceuil ce lundi 30 décembre le meeting électoral du Parti Socialiste.
Le Bloc Rouge ainsi que la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne) avaient appelé à un rassemblement en hommage aux martyrs de l'attentat d'Ankara (voir Hommage aux victimes de l'attentat fasciste d'Ankara) à 14h30 ce samedi 17 octobre 2015, place de Jaude à Clermont-Ferrand. Plusieurs organisations ont également relayé l'appel à ce rassemblement.
L'ambiance était tout de suite tendue puisque en plus de la traditionnelle présence policière, les fascistes turcs se sont mobilisés dans un contre-rassemblement à quelques mètres du notre. Ni les flics, ni les fascistes ne nous feront reculer.
La cinquantaine de personnes présentes ont entamé des slogans tels que "Kurdistan vivra, Kurdistan vaincra !", "Vive la solidarité internationale des peuples !" ou "Biji Rojava, Biji Kobané, Biji Kurdistan !" ("Biji"="Vive" en kurde).
La première intervention a été celle de la CARA, qui a notamment mis en avant que la question antifasciste était internationale et que la lutte antifasciste ne passait pas par le parlementarisme mais par le développement d'un large front uni de lutte contre le fascisme et contre le capitalisme.
Un témoignage de deux journalistes ayant participé à la manifestation où l'attentat s'est déroulé a ensuite été lu. Dans celui-ci, les témoins décrivent bien qu'après les bombes qui ont visé les cortèges du HDP et de Partizan, la police d'Erdogan a attaqué en plusieurs endroits la manifestation à coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes.
Le Bloc Rouge est ensuite intervenu, sous les huées et insultes des fascistes qui multipliaient les provocations à légard de notre rassemblement depuis le début des interventions (lire la déclaration du Bloc Rouge). "1 Camarade qui tombe, c'est 10 qui se relèvent !" a ponctué l'intervention.
Lors de l'intervention du NPA, les fascistes ont alors commencé à lancer des pétards et autres projectiles, au milieu d'enfants dont un en bas âge. Un affrontement a commencé, qui s'est arrêté suite à l'intervention des flics.
Nous avons ensuite organisé la dispersion groupée du rassemblement en continuant à chanter et scander des slogans.
Cette première initiative a permi de développer des liens qui seront suivis dans l'avenir par de nouvelles mobilisations de solidarité et antifascistes.
Vive la solidarité internationale des peuples !
Kurdistan vivra, Kurdistan vaincra !
Contre les fascistes et les réactionnaires, rendons coup pour coup !
Pour la première fois depuis le début du processus d'unification, le Bloc Rouge a organisé un événement à l'occasion du 8 mars, Journée Internationale des droits des Femmes. Voici le compte rendu et quelques images !
Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes le Bloc Rouge a organisé une rencontre le Samedi 7 mars dans un foyer de jeunes travailleurs de Clermont-Ferrand.
A cette occasion, une garde d’enfants a été mise en place afin de permettre aux femmes de participer plus librement à l'événement.
L'événement a réuni une quinzaine de personnes avec qui nous avons pu échanger autour du thème de l'autodéfense et l’organisation féministe.
Après une présentation de la situation des femmes en France, nous avons évoqué des exemples de mobilisation contre le patriarcat et les violences qu'il engendre à travers le monde.
Nous avons discuté de l’organisation des Saris Roses, un gang anti-sexiste, et des femmes qui participent à la guerre populaire en Inde. Nous avons également discuté des mouvements féministes prolétariens d'Italie et du Canada, qui organisent la lutte contre le patriarcat et le capitalisme.
Il est ressorti que la seule solution dont nous disposons est la construction d’un mouvement féministe prolétarien ici aussi. Nous avons ensuite parlé des perspectives que nous voulons mettre en place ici en France.
Les premières actions en ce sens seront donc d’organiser la projection du film « Gulaab Gang » sur les saris roses dans un premier temps et de mettre en place un stage d'autodéfense en non-mixité.
Extraits du meeting :
La rencontre s’est terminée sur un moment de convivialité en musique autour d’un buffet.
Quelques réactions à chaud :
Le lendemain, nous nous sommes rendus au rassemblement local du 8 mars. C’est derrière une banderole « Pour un féminisme révolutionnaire ! » que notre cortège est arrivé, scandant des « Féministes et prolétaires, patriarcat, tu vas prendre cher! », « Flics, machos et bourgeois, tu nous opprimes? Nous on t'abat! » repris par une partie du rassemblement.
Une camarade a présenté l’intervention du Bloc Rouge à cette occasion, qui a apporté une certaine dynamique au rassemblement !
Après les prises de paroles, le rassemblement a ensuite chanté l'Hymne des Femmes, qui s'est terminé de manière plus punchy avec la reprise d'un de nos slogans :
« Contre le patriarcat, je me lève et je me bats!
Contre la lesbophobie, j'prends mon casque et mon fusil!
Contre le capitalisme, on construit le socialisme! »
Nous avons pu rencontrer des femmes motivées pour avancer vers la solidarité féministe prolétarienne et participer aux projets à venir.
Ce week-end a été une réussite et représente pour nous la première pierre de la construction d'un mouvement féministe prolétarien en France. Nous allons continuer à faire des initiatives en ce sens et invitons chacune à se joindre à nous dans ce projet de construction du mouvement féministe prolétarien.
Contre toutes les oppressions,
Autodéfense et Solidarité !
Femmes, organisons la Révolution !
Resoconto del weekend del 8 marzo,
weekend di solidarietà femminista e proletaria!
Per la prima volta da l'inizio del processo d'unificazione, il Bloc Rouge a organizzato un evento per la Giornata Internazionale delle Donne. Ecco il resoconto e alcune immagine!
Per la Giornata Internazionale delle Donne (8 Marzo), il Bloc Rouge a organizzato una proiezione-discussione il sabato 7 marzo in un ostello di giovani lavoratori a Clermont-Ferrand.
Per questa occasione, abbiamo aperto uno spazio per occuparsi dei bambini in modo ché le donne, che devono molto tempo farlo, possano participare più liberamente a l'evento.
L'evento ha riunito circa 15 persone con chi abbiamo potuto avere uno scambio sul tema dell'autodifesa e dell'organizazzione femminista.
Dopo una presentazione della situazione delle donne in Francia, abbiamo parlato da diversi esempi de mobilizazzione contre il patriarcato e le violenze che lui crea dapertutto nel mondo.
Abbiamo parlato delle sari rose, una banda anti-sexista, e delle donne che participano a la guerra popolare in India, ma anche dei movimenti proletari femministi in Italia e al Canada che organizzano la lotta contro il patriarcato e il capitalismo.
Abbiamo concluso che l'unica soluzione che possediamo è la costruzione d'un moviment femminista proletario anche qui. Poi, abbiamo parlato delle prospettive che vogliamo mettere in atto qui in Francia.
Le prime azioni in questo senso sarano di organizzare la proiezione del film “Gulaab gang” sulle Sari Rose e, in un secondo tempo, di sviluppare una formazione d'auto-difesa in non-mixità.
L'incontro s'é chisuo su un momento di giovialità con la musica, intorno a un buffet.
Il giorno dopo, siamo andati al raduno locale del 8 Marzo. Siamo arrivati indietro a uno striscione “Per un femminismo revoluzionario”, scandendo slogans come “Féministes et prolétaires! Patriarcat, tu vas prendre cher!”, “Flics, machos, et bourgeois, tu nous opprimes? Nous on t'abat!”, ripresi per una parte del raduno.
Una compagna ha presentato la parola del Bloc Rouge in questa occasione.
Dopo gli interventi, il raduno a cantato l'Inno delle Donne, che ha finito in un modo più dinamico con la replica d'uno dei nostri slogan.
« Contre le patriarcat, je me lève et je me bats!
Contre la lesbophobie, j'prends mon casque et mon fusil!
Contre le capitalisme, on construit le socialisme! »
Abbiamo incontrato donne motivate per camminare a la solidarietà femminista proletaria e partecipare ai prossimi progetti.
Questo weekend é stato un successo e incarna, per noi, la prima pietra della costruzione d'un fronto proletario femminista in Francia. Siamo continuendo a fare inizitive in questo senso e invitiamo ciascuna a unirsi a questo progetto de costruzione del fronto femminista proletario.
Contro tutte le oppressioni,
Auto-difesa e solidarietà!
Donne, organizziamo la Rivoluzione!
Report about March 8th week end,
popular and feminist week-end!
For the first time since the beginning of unification process, the Bloc Rouge organized an event for the International Women's Day. Here is the report and some pictures of that week-end!
In connexion with the International Women's Day (March 8th), Bloc Rouge organized a screening-debate Saturday 7th March in a young workers' hostel in Clermont-Ferrand.
During this event, we've put in place a child-care space with the aim to enable women, who often has to take charge of, to participate more freely.
This event gathered around 15 people with who we could exchange about feminist self-defense and organization.
After a presentation of women's situation in France, we talked about examples of rallying against patriarchy and all the violence it creates all around the world.
So that we have talked about Pink saris, an anti-sexist gang, and about women who are a part of people's war in India, but also about proletarian feminist movement in Italy or in Canada.
We conclude that the only solution we have is to build proletarian feminist movement here too. Then we speak about prospects that we want to set up here in France.
The first actions in this way will be the organization of a movie screening, “Gulaab gang”, about Pink Saris and, in a second time, set up an unmixed self-defense course.
This meeting's closed with a friendly moment with music around a buffet.
The following day, we took a part of the local gathering for women's rights. We arrived behind a big banner “For a revolutionary feminism”, chanting slogans like “Féministes et prolétaires! Patriarcat, tu vas prendre cher!”, “Flics, machos, et bourgeois, tu nous opprimes? Nous on t'abat!” which were joined in by a part of the gathering.
A comrade presented the Bloc Rouge's speech for this occasion.
After speeches, the gathering sang the Women hymn, which has closed with one of our energetic slogan.
« Contre le patriarcat, je me lève et je me bats!
Contre la lesbophobie, j'prends mon casque et mon fusil!
Contre le capitalisme, on construit le socialisme! »
We met motivated women to progress toward proletarian feminist solidarity and to go to our future projects.
This week end has been successful and embodies, for us, the foundation stone of a proletarian feminist front in France.
We'll continue to make events in that goal and invite each one to contact us and join this project of popular and feminist solidarity.
Against every oppression,
Self-defense and solidarity !
Women, organize the Revolution !
Le 8 mars, Journée Internationale des Femmes, est le symbole de la lutte de toutes les femmes pour leur libération. Malgré les évolutions des droits des femmes, la domination patriarcale existe toujours aujourd’hui, oppressant quotidiennement les femmes.
Au travail, les salaires des femmes sont inférieurs d’environ 30% à ceux des hommes. Leurs contrats sont plus précaires et 1/5 des femmes actives a déjà subi diverses formes de harcèlement sexuel, provoquant régulièrement d’importants soucis de santé.
Le harcèlement n’est pas un fléau seulement au travail : les femmes le subissent partout! Même la rue devient un lieu de violence pour les femmes car les sifflements, remarques et insultes sont omniprésents.
Pour autant, nous refusons de rester enfermées dans le cadre privé, domestique, qui, de toute manière, n’est pas plus sécurisé! 7 femme sur 10 ont déjà subi des violences conjugales, une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint. En outre, 83% des femmes victimes de viol connaissent leur agresseur, qui est aussi leur conjoint pour 31% d’entre elles.
Dedans ou dehors, les femmes subissent des violences sexistes : nous refusons de nous laisser enfermer sous un faux-prétexte de sécurité qui nous met en danger et nous isole.
Enfin, les forces de l’ordre participent activement aux violences subies par les femmes : culpabilisation, refus d’enregistrer les plaintes, insultes, violences physiques et morales pour réprimer celles qui osent s’opposer à eux,... En plus, très souvent les agresseurs ne sont pas ou très peu inquiétés. Il n’est donc pas étonnant que les femmes ne fassent pas appel aux flics pour obtenir justice!
Cette situation extrêmement grave existe en France, mais aussi dans le monde entier. Partout, les dirigeants piétinent les femmes qui leur servent de main d’œuvre bon marché, d’objet de plaisir et de reproduction (les femmes ne sont, à leurs yeux, que des corps dont ils peuvent disposer comme bon leur semble), d’armes de guerre (on pense aux viols de guerre pendant la guerre d’indépendance d’Algérie, mais encore aujourd’hui en Inde ou au Kurdistan), et d’outils de division du peuple pour renforcer leur domination capitaliste.
Face à cette situation, notre seule solution est d’organiser une autodéfense et une solidarité des femmes contre le système qui les oppriment. En Inde, les femmes s’organisent contre les violences sexistes : elles se rassemblent sous le nom de « saris roses » pour faire barrage aux agresseurs, seul moyen de se protéger et d’obtenir justice. C’est un exemple pour pouvoir briser la domination patriarcale comme il en existe beaucoup d’autres ; en Italie ou au Canada notamment, avec des mouvements féministes prolétariens qui se développent pour détruire le système qui lie patriarcat et capitalisme afin de mieux nous dominer. Ces moyens d’action sont une source d’inspiration pour nous, pour que nous puissions nous organiser face aux violences sexistes. La solidarité est notre meilleure arme !
Nous vous invitons à venir discuter autour d’une projection sur le thème de l’organisation et de l’autodéfense des femmes et sur les perspectives que cela ouvre.
Un espace de garde d’enfants sera mis en place, et nous pourrons échanger autour d’un buffet.
Venez partager un moment de convivialité :
Samedi 7 Mars à partir de 14h30
au Foyer de Jeunes Travailleurs Le Phare
(7, avenue de l’Union soviétique) à Clermont-Ferrand
Contre toutes les oppressions, le harcèlement, les agressions, la répression...
Autodéfense et Solidarité!
Femmes, Organisons-nous!
Le Bloc Rouge est intervenu en soutien des grévistes de l'incinérateur de Clermont-Ferrand.
Leur grève a remporté une première victoire. Voici, selon la CGT, ce que les grévistes ont obtenu :
"Enfin !!! Après 19 jours de grève, 2 "déménagements" du blocus par les forces de l'ordre, 4 séances de négociation pour rien, 2 plaintes en référé de la direction, le rapport de force a payé pour les salarié-e-s de VERNEA.
La médiation demandée en préfecture par la CGT a enfin aboutie. La direction s'est mise à table et l'inspection du travail s'empare du dossier incinérateur de Clermont-Fd.
Des accords écrits ont été signés entre les représentants-e-s de l'intersyndicale CGT CFDT UNSA et la direction. La médiation a enfin permis de sortir d'un conflit long et difficile. Les salarié-e-s n'auront pas passé toutes les fêtes de fin d'année dehors pour rien.
Les revendications concernant la sécurité sont satisfaites, puisque des procédures de travail vont être établies, et que la DIRECCTE va enfin pouvoir entrer sur ce site. Rappelons que 1 accident entraînant 8 jours d'ITT se produisait par mois en moyenne, plus un certain nombre d'accidents non quantifiables car pas déclarés par la direction, transformés en congés par exemple.
Concernant les augmentations de salaires et conditions de reprise du travail :
Nouvelle revue individuelle des effectifs faite par la direction pour mise à jour des positions dans la grille de classification.
Paiement d'une prime de réception des installations de 300 euros. 150€ pour l'exercice 2014, et 150€ soumis à objectifs pour 2015.
Retrait sur paie des jours de grève étalés : pour moins de 5 jours sur 4 mois ; pour plus de 5 jours, sur 5 mois.
Compensation des jours de grève par des jours de congés ou de récupération : 1 jour de compensation pour moins de 6 jours de grève, jusqu'à 5 jours de compensation pour plus de 10 jours de grève.
Les 3 premiers niveaux de salaires seront revalorisés :
niveau 1 à 1570€/mois bruts
niveau 2 à 1610€/mois bruts
niveau 3 à 1630€/mois bruts
Dans cette entreprise de 54 salarié-e-s, 40 sont à l'exploitation et tou-te-s étaient en grève du 23 décembre au 11 janvier. 2/3 des salarié-e-s y ont moins de 30 ans et pour les 3/4 d'entre-eux, il s'agit de leur 1er emploi en CDI. "
Cette victoire, même limitée, est importante dans cette période où le mot d'ordre est "Relever la tête et reprendre ses affaires en main !" Elle donne confiance et insuflera certainement une dynamique qui permettra d'élargir la résistance.
Bravo aux grévistes qui ont tenu bon dans le froid et en pleine période de fêtes !
Voici le tract du Bloc Rouge diffusé en soutien :
Grève à l’incinérateur : solidarité !
Les travailleurs et travailleuses de l’incinérateur de Clermont-Fd sont en grève depuis la veille de Noël. Les piquets de grève ont été tenus dans le froid, en pleine période de fêtes.
Comme l’indique le tract de la CGT, les grévistes qui représentent 80% des effectifs « dénoncent des méthodes de management autoritaires, des conditions de travail déplorables et très accidentogènes avec plus d’un accident de service par mois et demandent une revalorisation de salaire de 180 euros. »
Lundi 5 janvier dernier, l’élan de solidarité s’est exprimé par une centaine de personnes présentes sur le piquet de grève dès 6h du matin.
La dernière action en date a été réprimée jeudi matin. Suite aux rencontres de négociation n’ayant abouti a rien, les grévistes avaient décidé de bloquer le site dès mercredi 7 janvier. Le lendemain, une quarantaine de flics sont venus lever le blocage par la force, comme ils l’avait déjà fait le 29 décembre dernier.
Ce n’est qu’une démonstration supplémentaire que le rôle du gouvernement est de s’assurer que les profits puissent continuer à se faire sur le dos des travailleurs et travailleuses, peu importe la justesse de leurs revendications et le soutien populaire dont ils et elles disposent !
Depuis de nombreuses années, qu’il soit de droite ou de gauche, le gouvernement bourgeois continue son attaque contre les conquêtes ouvrières et continue de faire peser le poids de la crise sur celles et ceux qui en souffrent le plus. Aujourd’hui, il faudrait qu’on s’estime heureux d’avoir du travail ! Les patrons en profitent pour faire le chantage au salaire, aux heures supplémentaires non payées et à venir travailler même malade...
La recherche du profit maximum dans un temps minimum, voilà la loi fondamentale du capitalisme, voilà la loi que protège et protégera coûte que coûte le gouvernement en ayant l’audace de nous expliquer que c’est l’entreprise qui crée les richesses et pas les travailleurs et travailleuses ! C’est faux, sans nous, rien ne peut tourner ! Les richesses, c’est nous qui les produisons ! C’est donc à nous d’avoir le pouvoir dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et non dans l’intérêt d’une petite minorité qui continue de se gaver sur notre dos !
Les grévistes de l’incinérateur nous démontrent un bel exemple de combativité et de détermination, ils et elles méritent toute notre admiration et notre soutien !
Nous appelons à un soutien moral (le minimum) ; physique en se rendant sur le piquet de grève à cette adresse 1 chemin des Domaines de Beaulieu – Ct-Fd ; et financier en remplissant la caisse de soutien pour que les grévistes puissent avoir un minimum ce mois-ci et aussi longtemps que durera la grève !
Solidarité avec les grévistes de l’incinérateur !
Face au gouvernement à la solde des patrons,
élargissons la résistance !
Ce mercredi 19 novembre avait lieu la 2ème manifestation contre les violences policières et en hommage à Rémi et à toutes les victimes de crimes policiers.
Une manif bien dynamique réunissant une centaine de personnes aux cris de "Contre les violences policières, résistance populaire !", "Flics, porcs, assassins !", "Rémi, Wissam, on oublie pas, on pardonne pas !", "L'Etat mutile, l'Etat assassine !", "Police nationale, milice du Capital !" et autres slogans hostiles aux chiens de garde de la bourgeoisie.
Plusieurs personnes sont intervenues, dont un Camarade pour le Bloc Rouge et un Camarade pour la CARA (Cellule Antifasciste et Révolutionnaire d'Auvergne).
Voilà déjà plusieurs semaines que Rémi Fraisse est mort, victime d’armes « non létales » de la police. On nous renvoie qu’il faisait partie de manifestants violents, agressifs, etc. Mais qu’est-ce que faisaient les Gendarmes Mobiles à protéger les travaux d’un barrage qui n’avait même pas été validé ? C’est donc bien l’Etat, en envoyant sa force armée contre les manifestants, qui est l’initiateur de la violence ! La violence des manifestants n’est qu’une réponse à la violence de l’Etat. A ce stade, il s’agit d’une violence d’autodéfense. C’est affirmer haut et fort : « Non, nous ne vivrons pas à genoux ! Nous relevons la tête et reprenons nos affaires en main ! » Rien qu’entre 2000 et 2014, 127 personnes sont mortes dans les mains de la police. A Clermont, on n’oublie pas Wissam à qui nous rendons hommage par ces lignes.
Le débat n’est donc pas de savoir s’il faut ou non être violent/pacifiste, car la violence, c’est l’Etat capitaliste qui la porte en lui. Pour nous, avoir le genou et le dos compote à cause de 20 années de travail à la chaîne, c’est violent. Pour nous, mourir juste après sa retraite à cause de la dureté des conditions de travail, c’est violent. Pour nous, les dépressions, les divorces, les suicides liés aux licenciements, c’est violent. Et il ne faut pas se leurrer, même si c’est essentiel de descendre manifester, de porter collectivement une parole et des revendications, ce n’est pas en restant sur la défensive que nous apporterons le changement. Nous étions 3 millions dans les rues en 2010 contre la réforme des retraites…et elle est quand même passée ! Il faut en tirer des leçons.
Il s’agit donc de dépasser le débat stérile violent/pacifiste car en réalité c’est une seule et même lutte. Des fois il faut le coup de poing, et des fois il ne faut pas céder aux provocations. Durant la Résistance antifasciste, il ne faut pas oublier que les résistants étaient appelés des « terroristes »… Qu’auraient-ils fait s’ils avaient eu des fleurs à la place des fusils ? La question violent/pacifiste n’est en fin de compte qu’une question de tactique, correspondant à l’étape de notre lutte contre la bourgeoisie.
L’étape où nous en sommes, c’est celle de « relever la tête et reprendre nos affaires en main », de dire clairement que nous n’acceptons pas que nos Camarades soient tués par la police, que nos manifestations soient interdites, que nos Camarades prennent de la prison ferme pour avoir participé à ces manifestations. En quelques semaines, les chiens de garde de la bourgeoisie que sont la police et la justice ont fait un mort, de nombreux blessés et plusieurs incarcérés.
Parce qu’on ne se laissera pas museler par la répression, nous appelons à rejoindre la mobilisation en hommage à Rémi et contre les violences policières, afin de développer la résistance populaire.
Dans la nuit du 6 au 7 Novembre, un de nos camarades, membre également de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne), a été pris pour cible par des fascistes.
Alors que notre camarade sortait d'un concert de soutien à la lutte des étudiants de la fac de lettre, il a été attaqué par 4 fascistes en voiture qui l'ont gazé et frappé à l'aide d'une matraque télescopique. Heureusement notre camarade s'en sort indemne.
Cette nouvelle agression à Clermont-Ferrand fait suite à une longue série d'attaques fascistes dont le point d'orgue fut l'attaque au fusil d'un concert de soutien aux sans papiers.
Plus généralement, cette attaque s'inscrit dans une période de crise générale du système capitaliste qui voit la montée en puissance du fascisme comme dernière arme de la bourgeoisie pour maintenir sa domination sur la classe ouvrière.
Le fascisme, c'est l’expression la plus réactionnaire du capital financier, c'est la dictature ouverte et terroriste de la bourgeoisie, l'enrégimentation de la classe pour mâter toute possibilité de changement social allant contre les intérêts des exploiteurs.
Aujourd'hui, il serait criminel de nier la réalité qu'est la montée du fascisme dans l'Etat Français mais également dans toute l’Europe. En France, le principal parti fasciste est le Front National. Les groupuscules fascistes faisant le coup de poing dans les rues, ne sont que leurs supplétifs, ils servent de force de frappe pour intimider les militants, briser les révolutionnaires et les forces progressistes.
L’Etat bourgeois aussi ne les voit pas d’un mauvais œil. Ainsi, le nazillon auteur des coups de feu contre le concert du mois de janvier a non seulement été jugé avec la plus grande clémence, mais il a depuis été remis en circulation par ce même Etat.
La politique du gouvernement PS qui est le représentant immédiat des intérêts de la bourgeoisie trace la voie à la montée en puissance du fascisme. Les réformes antisociales servent à légiférer les intérêts patronaux dans leur lutte contre le prolétariat, la répression policière en est le bras armé. L'ensemble des lois réactionnaires et le renforcement des forces de répressions sont autant d'outils développés par le PS qui seront utilisés demain par les bourgeois pour mâter la classe ouvrière et les forces révolutionnaires.
Notre rôle aujourd'hui, pour lutter contre le fascisme, c'est de développer une force véritablement révolutionnaire, un parti armé du marxisme léninisme maoïsme capable de porter les intérêts de la classe ouvrière.
Abattre le fascisme, c'est construire nos organisations que sont le parti, le front et l'organisation combative, c'est travailler à la prise de pouvoir politique par le prolétariat à travers la guerre populaire. C'est mobiliser les masses pour rejeter la peste brune dans les poubelles de l'histoire.
Nous affirmons que les attaques fascistes ne casseront pas notre détermination révolutionnaire, bien au contraire, elles la renforcent ! Le bloc rouge et ses militant-es ne céderont pas faces aux pressions des réactionnaires fascistes, au contraire nous sommes plus que jamais engagés dans une lutte à mort contre le capitalisme, quelle que soit l’expression politique sous laquelle il se pare pour opprimer les travailleurs (démocratie bourgeoise ou fascisme). Nous ne tolérerons pas que se développent les groupuscules fascistes et autres idiots utiles de la bourgeoisie et nous continuerons à mener un combat déterminé contre toutes les forces fascistes et réactionnaires.
Le bloc rouge ne cède à aucune pression, nous sommes prêts à rendre coup pour coup et au centuple afin d’éradiquer la menace fasciste et de porter haut les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires.
Tract distribué dans le cadre de la mobilisation des étudiants et étudiantes de l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand contre les coupes budgétaires et les suppressions de postes.
Déjà, depuis la mesure LMD, les étudiants et étudiantes mobilisés mettaient en garde de la préparation à l'ouverture de l'université au patronat. La LRU puis la loi Fioraso n'en sont que la suite et montrent que les grévistes de l'epoque avaient raison !
Les dernières mesures antipopulaires des gouvernements UMP puis P"S" continuent donc petit à petit, comme on fait cuire la grenouille à petit feu, de soumettre l'Université à la dictature du Capital. Qu'est ce que cela signifie ? A Clermont-Ferrand, c'est particulièrement visible avec la crise budgétaire qui a pour conséquence de nombreuses suppressions de postes, la fermeture de Bibliothèques Universitaires, le non renouvellement de postes de contractuels, certains cours supprimés, les professeurs non remplacés, etc., bref, un manque de moyens flagrant qui a des répercussions directes, comme le fait que les chiottes de Carnot restent bouchés...
Les filières les plus touchées sont évidemment celles jugées "non rentables", du point de vue de la bourgeoisie. A terme, leur existence est concrètement menacée.
En régime capitaliste, l'éducation est conçue comme un investissement. La bourgeoisie cherche donc à en retirer des bénéfice, voir des profits directs. C'est pourquoi les mémoires, thèses et recherches qui peuvent servir directement aux entreprises sont favorisés, tandis que ceux qui ne peuvent générer de profits sont voués à disparaître.
Cela se voit également dans la sélection opérée dès le collège qui exclut les fils et filles des prolétaires des filières générales et, selon les statistiques officielles, des bancs de l'Université.
Et quand on arrive quand même à prendre "l'ascenseur social" qu'on nous vend, on galère pour concilier travail et études, payer le loyer à la fin du mois, remplir le frigo, payer l'essence et les transports. Il arrive même que certains ou certaines se fassent licencier en période de partiels ! Pas étonnant que certains et certaines soient obligés de se prostituer pour payer leurs étude.
La crise permet à la bourgeoisie d'accentuer la pression sur le marché du travail. Cela se voit concrètement à l'Université avec le développement de la concurrence entre étudiants. La bourgeoisie veut la crème de la crème et destine la majorité des étudiants et étudiantes à rejoindre les rangs de chômeurs à Pôle Emploi, les agences d'intérim ou les nombreux autres boulots qui permettent juste de survivre, bref, à rejoindre les rangs du prolétariat.
Dans ce sens, une grande majorité des étudiants et étudiantes partage les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires dans les luttes contre les mesures antipopulaires du gouvernement ainsi que contre les licenciements, les délocalisations, etc.
La seule possibilité pour que l'éducation soit au service du peuple et non au service des intérêts des exploiteurs, c'est d'avancer sur le chemin de la révolution. C'est la constitution du Front Uni des masses populaires, avec à sa tête la classe ouvrière et son Parti, en lutte contre le capitalisme et la menace fasciste, qui permettra de mettre à bas l'exploitation et mettre en place un système dont l'objectif ne sera pas la recherche du profit maximum en un temps minimum mais de satisfaire les besoins et les intérêts des masses populaires.
Pour une éducation au service du peuple !
Travailleurs, étudiants, unis dans le même combat !
Breves universitaires internationales
Liberté pour le professeur GN Saibaba de l’université de New Delhi !
Après avoir été harcelé par les forces de répression indiennes, le professeur de l’université de New Delhi, GN Saibaba, a été arrêté et emmené directement en prison à plus de 800km de chez lui le 9 mai 2014. Handicapé à 90%, il a besoin d’un traitement permanent qui lui a été refusé au début de sa détention. Son seul crime : être suspecté de soutenir les révolutionnaires maoïstes indiens !
Nous joignons nos voix à celles des Camarades de nombreux pays et du Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde pour dénoncer sa détention et exiger sa libération.
L’horrible massacre des étudiants mexicains
43 étudiants mexicains de l’école normale d’Atzoyinapa, connue comme foyer de la contestation étudiante, sont portés disparus depuis le 29 septembre dernier. Ils s’étaient déplacés dans la ville d’Iguala pour récolter des fonds et manifester contre la réforme de l’enseignement.
Les manifestations ont tourné à l’affrontement, faisant 3 morts et 26 blessés lorsque les flics ont ouvert le feu sur les manifestants. Ces derniers s’étaient alors emparés de trois autobus des transports publics locaux pour rentrer chez eux. Mais les flics les ont poursuivi et ouvert le feu à plusieurs reprises contre les bus et d’autres véhicules, faisant 3 autres morts par balle.
Plus de 50 étudiants ont alors été emmenés dans des voitures de police vers une destination inconnue. Certains sont réapparus dans leurs familles ou leurs écoles mais on est resté sans nouvelles de 43 étudiants.
Récemment, une fosse commune de 28 personnes a été retrouvée suite à la confession de criminels d’avoir abattu 17 des disparus. Les tests ADN sont encore en cours.
Cette tragédie est le résultat de l’acharnement de la bourgeoisie mexicaine contre les mobilisations des masses populaires. Nous nous joignons aux familles et proches des disparus dans leur combat pour que Vérité et Justice soit faite.
Vérité et Justice pour les disparus d’Iguala !
A bas la bourgeoisie et ses forces de répression !
Comme chaque année, l'assemblé générale des actionnaires du groupe Michelin se tiendra à Clermont-Ferrand en cette fin du mois de Mai. Comme tous les ans, le bal des parasites pourra se vautrer dans un luxe bien habituel tout en discutant de l'avenir de l'entreprise, c'est à dire de ses 113 400 travailleurs répartis en 18 pays.
Le palmarès Michelin, c'est un bénéfice de 1127 milliards d'euros pour 2013, de quoi arroser grassement les actionnaires qui ont de beaux jours devant eux.
Pour les ouvriers et les ouvrières, la réalité est tout autre, Michelin n'est pas synonyme de petits fours, de banquets, de luxe et de dividendes fabuleux. Pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les usines du groupe, le quotidien c'est les conditions de travail dégradantes, les 3/8, les accidents et les blessures dus aux manquements à la sécurité et à l'accélération des cadences.
Pour un travailleur, le bibendum, c'est la répression syndicale, les salaires de misères, les licenciements comme à Joué les Tours (706 licenciement) ou à Budapest (fermeture de l'usine d'ici 2015).
Pour les peuples, Michelin c'est hier comme aujourd'hui, le symbole personnifié de l'exploitation et de l'impérialisme. Hier dans les plantations d'Hévéa en «Indochine», aujourd'hui avec le lancement de l'usine de Kandigai dans l’État Indien du Tamil Nadu ; projet qui est un véritable crime contre les populations locales.
Pour résumé, l'entreprise Clermontoise, c'est des lendemains radieux pour une minorité de parasites, et l'exploitation, l’oppression et l'impérialisme pour des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses.
Pourtant, ce ne sont pas les actionnaires qui produisent les richesses du groupe, au contraire, ces derniers ne sont que les profiteurs. Les usines, ce ne sont pas les patrons qui les font tourner, ce sont les ouvriers, les hommes et les femmes qui tous les jours s'esquintent et se tuent à la tâche pour des salaires ne permettant même pas de vivre dignement. Les actionnaires ont besoin de notre travail, car la plus-value qui assure leur train de vie luxueux est tachée du sang et de la sueur des prolétaires. Les travailleurs eux, n'ont pas besoin des patrons qui ne jouent aucun rôle dans le processus de production ; les usines, c’est nous qui les faisons tourner, les richesses c'est nous qui les produisons !
Mais quand les ouvriers et ouvrières se révoltent contre les licenciements, les mauvaises conditions de travail ou pour réclamer une augmentation de salaire permettant simplement de survire, les patrons font appel à l’État, et les flics interviennent bien vite pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Quoi de plus normal quand on sait qu’aujourd'hui le gouvernement qui gère l’État n'est que le servile représentant des intérêts du patronat. Cette situation peut et doit changer, mais pour cela, nul besoin d'aller voter comme cherche à nous le faire croire l'ensemble des partis réformistes.
Pour changer cette société il n'y a qu'une solution : mettre le pouvoir entre les mains des travailleurs et travailleuses. C'est eux et eux seuls qui ont la force de jeter à bas le vieux monde capitaliste pour construire une société, où les parasites, comme ceux réunis en cette fin mai à Clermont-Ferrand, ne pourront imposer leur dictature à l'immense majorité du peuple !
A BAS LES PATRONS PARASITES !
LA CLASSE OUVRIERE DOIT S'ORGANISER !
C'EST ELLE QUI PRODUIT LES RICHESSES ,C'EST A ELLE DE DIRIGER LA SOCIETE !
Le mardi 4 mars 2014, la liste d'Olivier Bianchi, regroupant le PS, EELV, GU, PCF, PRG et le MRC, tenait un meeting électoral public dans le quartier de la gare à Clermont-Ferrand.
Le quartier de la gare est un quartier où les maoïstes sont présents. Récemment ils ont mené une lutte victorieuse contre l'implantation d'un local FN. C'est aussi dans ce quartier que les fascistes ont attaqué récemment à coups de fusil un concert de soutien aux sans-papiers avenue de l'Union Soviétique.
Nous avons perturbé le meeting aux cries de "Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah " et déployé la banderole "liberté pour notre camarade otage de l'imperialisme" ainsi qu'un drapeau palestinien. Un camarade a fait un bref discours, et certaines personnes ont applaudi.
Nous rappelons que le Parti "Socialiste" a refusé en 2013 de signer l'avis d'expulsion vers le Liban nécessaire à la libération de Georges Abdallah, et qu'il continue à soutenir la politique terroriste de l'Etat d'Israël.
Notre quartier est un quartier populaire et le restera !
Vendredi 17 janvier, avait lieu un concert de soutien aux sans papiers à l’hôtel dés vil-e-s, organisé par RUSF.
Vers 23h nous avons été attaqué-e-s par les fascistes locaux. Un de ces derniers est arrivé avec un fusil à canon scié et a ouvert le feu à plusieurs reprises sur les militant-e-s présent-e-s devant l’hôtel dés vil-e-s pour assurer la sécurité du concert. Deux antifascistes ont été touché-e-s, ils ont été transférés aux urgences après l'intervention des pompiers. Par chance, les personnes touchées n'ont reçu que du plomb et les blessures occasionnées ne sont pas trop graves. Une des deux personnes a reçu un plomb derrière la tête, l'autre de multiples plombs dans les mains, les jambes, la nuque et la tête.
Cette attaque n'est pas anodine et reflète bien le climat actuel. En effet, en période de crise généralisée du système capitaliste, nous constatons une progression des idées réactionnaires et une accumulation quantitative des forces fascistes.
Nous avons appris qu'un des fascistes ayant participé à l'attaque a été placé en garde à vue. Il s'agit d'un militant nazi bien connu de tous.
Malgré l'utilisation d'une arme a feu, cette attaque fasciste est loin d'être la première sur Clermont-Ferrand. Plusieurs militant-e-s ont déjà été attaqué-e-s, et qu'a fait la police contre cela? Rien. Est- ce étonnant? Non. Nous savons pertinemment que l’État n'est pas neutre, il est l'outil de domination d'une classe sur une autre. En système capitaliste, il est au service de la bourgeoisie. Il est donc logique que les flics, les juges et les tribunaux soient les serviles chiens de garde de ce système pourrissant. Les fascistes ne sont qu'une force auxiliaire de police servant à faire les basses œuvres que les cerbères en uniforme ne peuvent se permettre eux-même. De plus, il est de notoriété commune qu'il existe des liens directs entre certains militants fascistes et les flics.
Contre les agressions fascistes, nous ne comptons ni sur la police, ni sur les tribunaux de la bourgeoisie pour rendre une quelconque justice. Leurs intérêts sont liés. Les actes de répression fasciste tout comme les actes de répression policière sont des agressions contre la classe ouvrière et l'ensemble des classes populaires. Ce sont des actions de répression contre les militant-e-s antifascistes, progressistes ou révolutionnaires.
Nous avons mené campagne contre la présence du Front National dans le quartier de la gare et avons obtenu la fermeture de leur local. Les idées et l'organisation révolutionnaire se développent à Clermont-Ferrand et c'est aussi pour contrer ce développement que la violence fasciste s'exprime. Les attaques fascistes ne font que renforcer notre détermination dans la lutte. Loin de nous isoler ou de nous décourager, ces agressions nous montrent la nécessité de nous organiser aux côtés des larges masses populaires pour riposter.
Construire l'unité et la solidarité pour que notre classe se défende contre les nervis de la bourgeoisie, leurs tentatives de nous diviser, un antifascisme de masse et populaire, voici dont nous avons besoin !
En outre, nous ne pouvons pas nous contenter de riposter : nous devons reconstruire la conscience et l'organisation de la classe ouvrière et du prolétariat. Face à une bourgeoisie qui pour nous réprimer possède la police et des groupes fascistes, qui nous exploite et nous écrase, nous avons besoin nous aussi d'une organisation forte. Nous avons besoin d'un parti qui porte la perspective non seulement de la riposte, mais de la victoire, de la révolution ! L'OCFR et le PCmF, en menant un processus d'unification, portent cette perspective.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Gramsci
Finissons en avec le capitalisme et ses nervis qui nous répriment !
Un concert de soutien aux sans papiers s'est fait attaqué par les fascistes que les militantes ont reconnu et au moins un coup de chevrotine a été tiré. Selon nos informations, deux personnes au moins sont blessées par des plombs à la tête et au cou.
Le samedi 30 novembre, aux alentours de 21h30, une dizaine de fascistes armés de bombes lacrymogènes et de battes de baseball ont attaqué 3 antifascistes alors que ces derniers marchaient dans le centre ville, à Ballainvilliers. Ils s'en sont pris particulièrement à l'un d'entre eux, militant maoïste de l'Organisation Communiste Futur Rouge, le lynchant à coups de batte de baseball alors que celui-ci était au sol. Emmené au CHU, notre camarade s'en sort sans trop de mal, grâce à ses réflexes, et sans jour d'ITT.
Depuis quelques semaines les groupes fasciste de Clermont-Ferrand accentuent leurs activités, multipliant les tags fascistes et anti-communistes ainsi que les descentes en centre ville.
Cette recrudescence des activités fascistes est liée à notre renforcement. Ils s'attaquent de façon ciblée à nos militants (menaces nominatives taguées suivies de cette agression). Face à la crise du capitalisme, la bourgeoisie utilise les bandes armées fascistes pour tenter de terroriser celles et ceux qui s'opposent à sa dictature. Ces nervis des capitalistes ne nous détourneront pas de notre objectif : le renforcement de la conscience et de l'organisation du prolétariat, la constitution d'une organisation communiste capable de porter des coups à la bourgeoisie à Clermont Ferrand.
Ce dont nous avons besoin à Clermont, c'est, contre la répression fasciste, de solidarité à la base et dans l'action. Que tou-te-s celles et ceux qui sont attaqué-e-s par eux se serrent les coudes et s'organisent. Contre les fascistes, osons lutter, osons vaincre !
L'ouverture du local de campagne du Front National, qui se présente pour la première fois depuis des décennies à Clermont-Ferrand, devait avoir lieu le lundi 28 octobre. Face a l'installation du Front national, les communistes ont mené campagne. Pour marquer notre refus de voir le FN s'installer, un rassemblement anti-fasciste se tenait place Delille le même jour. Face à la mobilisation et à diverses actions ayant eu lieu, le FN a décidé de reporter son inauguration au lendemain, sans l'annoncer cette fois.
C'est donc le mardi 29 que l'inauguration a eu lieu, certes en grandes pompes mais bien encadrée. Les habitants et les habitantes du quartier de la gare ont pu voir leurs rues envahies par des troupeaux de flics venus protéger l’événement.
Le FN est un parti qui prétend proche du peuple, mais il a besoin de chiens de gardes policier pour assurer le bon déroulement de l'inauguration de son local.
L'extrême droite ne doit pas se sentir chez elle dans nos rues, sa présence même est une insulte aux habitant-e-s du quartier de la gare. De même, nous ne pouvons plus laisser oeuvrer l'état raciste qui expulse les immigré-e-s, dont la police tabasse au faciès. Notre ville est populaire et métissée et la classe ouvrière qui la peuple a derrière elle une histoire de lutte et de résistance aux idées racistes et fascistes.
Notre quartier sait faire face aux fascistes tout comme aux flics. Pour preuve le dimanche 17 novembre, les habitant-e-s se sont confronté-e-s à la police qui effectuait une descente avenue Charras.
Nous avons multiplié les diffusions de tracts, les collages d'affiches, les discussions, la mobilisation et d'autres formes de lutte pour chasser le FN hors de nos rue.
Cela avec succès puisque le mardi 19 Novembre que le «rassemblement» Bleu Marine a annoncé aux médias qu'il prennait la décision de quitter son local de campagne. Antoine Rechagneux, le candidat FN aux municipales, s'estime victime de vandales, mais en réalité, si le FN doit déménager, c'est que leur tentative d'implantation est un désastre. Toute personne de bonne foi admettra que c'est l'hostilité et la pression populaire qui les a éjecté du quartier.
Le FN est du coté de la bourgeoisie et c'est pour cela qu'il a peur de la colère des classes populaires.
A celles et ceux qui voudraient nous faire croire que la lutte passe par le vote «utile», nous répondons qu'ils ne cherchent qu'à berner le peuple pour défendre leurs intérêts, ceux de la bourgeoisie. Le PS voudrait se poser comme alternative à la monté du Front National. Le PS a toujours agité la menace FN pour nous pousser à voter pour lui. Mais ne soyons pas dupes, la politique que défend ce parti qui est aujourd'hui au pouvoir est raciste, réactionnaire et profondément anti ouvrière.
Cette victoire montre que la lutte antifasciste ne se mène pas par des alliances de sommet ou par un lobbying auprès des préfectures de police. Faire reculer l’extrême droite ne peut passer que par un travail de masse. C'est dans la défensive de classe que l'antifascisme se mène, comme le 30 octobre lorsque les antifascistes ont empêché le Bloc Identitaire de tenir son action contre la lutte des sans logis qui avaient occupés la mairie deux jours plus tôt. La meilleure défense face aux réactionnaires, c'est le renforcement de la conscience de classe, la mobilisation et l'organisation révolutionnaire du prolétariat et des classes populaires.
18h30, le rassemblement organisé par l'OCFR contre l'ouverture d'un local FN à Clermont débute. Nous étions une grosse vingtaine à nous réunir place Dellile. Les drapeaux et banderoles déployés, nous apprenons que la mairie de Clermont est envahie par des militants pour réclamer un logement pour de nombreuses familles de demandeurs d'asiles misent une fois de plus à la rue. Nous décidons de partir quand même en manif sauvage jusqu'au local du FN. Les quelques membres des JC présents ont refusé de participer à cette action. Arrivé-e-s devant le local, lumière éteinte, planches en bois sur les vitres, nous sommes accueillis par la BAC et les RG. Les slogans fusent : « Derrière le fascisme, ce cache le Capital, la lutte antifasciste est internationale ! » Après quelques minutes, nous nous mettons en routes pour partir à la mairie soutenir les camarades présent-e-s là-bas car ils et elles étaient enfermé-e-s par les flics. Ce sont donc une cinquantaine de militant-e-s qui se rassemblent devant les grilles de la mairie, cherchant à forcer la porte pour rentrer prêter main forte aux militant-e-s et familles à l'intérieur. Nous avons réussi à rentrer mais de suite la répression fut féroce : gazeuses à bout portants, coups de poings et pieds de la part des flics, et autodéfense de notre part. Une fois repoussé-e-s à l'extérieur, le ton monte encore d'un cran et nous essayons de forcer le passage à un autre endroit. Ce sont alors les CRS qui sont intervenus. S'en suit une heure d'affrontements dans les rues, barricades et jets de bouteilles contre matraques et lacrymos...
Finalement, nous finissons par nous rassembler une fois de plus devant la mairie pour maintenir la pression sur la municipalité en pleine négociations avec les militant-e-s associatifs.
Après des heures d'affrontements et de négociations, toutes les familles et personnes à la rue ont été relogées... pour la nuit dans des hôtels, ce qui les disperse et affaiblit leurs capacités de mobilisations.
Nous appelons à les soutenir aujourd’hui dans leur lutte.
La mairie socialiste n'a pas hésité à envoyer une fois de plus les flics contre des gens qui réclamaient simplement un logement décent... A Montreuil ce matin, une trentaine de personne qui, expulsées la semaine dernière, avec leurs bébés dans les bras, étaient réfugiées dans un gymnase de la municipalité en ont été chassé-e-s par les CRS.
A la misère que crée le capitalisme, la bourgeoisie répond par des matraquages. Cependant, cette expérience nous montre une fois de plus que seule la lutte paie et que quand les masses populaires décident de reprendre leurs affaires en mains par des méthodes de lutte légitimes, elles peuvent faire bouger les choses.
Le PS, que ce soit au niveau de l'Etat ou d'une municipalité, représente avant tout les intérêts de la bourgeoisie et il n'hésite pas à user de ses chiens de gardes en uniformes pour faire respecter «l'ordre républicain». Que ce soit pour protéger un local fasciste, pour repousser les sans-logis et leurs soutiens, le gouvernement actuel sait répondre présent. Georges Dimitrov, grand communiste bulgare, dirigeant de l'Internationale Communiste et héros de la lutte antifasciste expliquait déjà dans les années 40 que la social-démocratie et le fascisme sont les deux faces d'une même pièce, celle de la dictature du Capital ! Son analyse n'a pas pris une ride et aujourd'hui encore le PS, qui mène une politique d’offensive contre la classe ouvrière, tente de saper notre camp en y alimentant des contradictions racistes, nous fait subir la répression policière, les attaques de nervis fascistes. L’année dernière, le PS a laissé délibérément les réactionnaires se déchaîner dans la rue et dans les médias : le PS renforce le camp des réactionnaires et tente d’écraser le nôtre. Si demain la bourgeoisie n'arrive plus à contenir la légitime colère des masses ouvrière par la kermesse démocratique, elle tentera de se transformer et de passer à une dictature ouverte des éléments les plus réactionnaires du capital financier (le fascisme) !
Ne nous trompons pas d'ennemis, ni de moyens pour notre lutte vers l'émancipation de la classe ouvrière. C'est la bourgeoisie qui est la source de nos problèmes, c'est elle qui en classe parasite maintient un système capitaliste qui, pour assurer les profits d'une infime minorité, maintient là l'immense majorité sous le coup de l'exploitation, de la misère et des horreurs engendrées par les guerres impérialistes. Pour lutter contre cela, rien ne sert de se rendre aux urnes. Le peuple n'a pas à choisir quel ordure ira fouler aux pieds les intérêts de la classe ouvrière. Si nous voulons lutter efficacement contre le capitalisme et les chiens fascistes qui servent ses intérêts, nous devons nous organiser, former de véritables fronts antifascistes et populaires, des organisations de masses regroupées autour d'un parti marxiste-léniniste-maoïste, qui seul est capable de servir les véritables intérêts des classes populaires. Le processus d'unification des maoïstes mis en place par l'OCFR et le PCmF va en ce sens. Certes, il n'est pas à lui seul suffisant, mais c'est un pas en avant vers la création du Parti dont notre classe a besoin !
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Le Drapeau Rouge est le journal et le blog du PC maoïste de France. Communiste,révolutionnaire et internationaliste, le PCmF lutte pour une révolution radicale en direction du communisme !