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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 20:30
Solidarité avec les Goodyear !

Depuis 2007, les ouvriers et ouvrières de Goodyear Amiens Nord ont mené la lutte contre la fermeture de leur usine et la sauvegarde de leurs emplois. Un point déterminant dans leur lutte de longue haleine est leur unité, leur solidarité et leur détermination.

 

A plusieurs reprises, les Goodyear n'ont pas hésité à parler le seul langage que les patrons comprennent : le coup de poing ! C'est aussi ça qui soude la lutte et montre avec quelle détermination on ne se baissera pas la tête.

 

Dans leur lutte pour la dignité ouvrière, les Goodyear avaient séquestré deux cadres de l'usine les 6 et 7 janvier 2014 : le directeur de la production et le DRH de l'usine. Même la direction avait finalement retiré sa plainte tandis que les deux cadres n'en avait même pas déposé. Mais c'était sans compter l'acharnement des meilleurs représentants de la bourgeoisie : le gouvernement ! Alors les peines sont tombées : neuf mois de prison ferme, plus quinze mois avec sursis...

 

Après avoir fait arrêté les travailleurs et travailleuses en lutte d'Air France au pied du lit, l’État persiste et signe dans sa volonté de nous faire courber l'échine.

 

Nous le répétons encore une fois, les ouvrières et ouvriers que l’État proclame « violents » ont raison de se révolter ! La violence, l’État et les patrons n'hésitent pas à l'utiliser, et ça sur une base quotidienne. N'est ce pas violent de se voir licencier ? De risquer de ne plus pouvoir payer son crédit ? De tomber dans la dépression ? De divorcer ? D'être poussé au suicide ? Sans compter les maladies professionnelles et l'usure quotidienne du corps quand on est à la production ou sur les chantiers.

 

Oui, nous encourageons la violence révolutionnaire qui a pour but de reprendre ce qu'on nous a volé, dans un objectif d'émancipation sociale, pour l'instauration d'une société où l'on ne subira plus la violence de la bourgeoisie ! Il n'y a que comme ça que la classe ouvrière pourra se faire respecter et conquérir le pouvoir.

 

Les Goodyear ont raison de se révolter et nous continuerons d'être à leurs côtés, comme nous le faisons depuis maintenant plusieurs années.

 

A bas la justice bourgeoise !


Vive la lutte de la classe ouvrière !


Ni l’État, ni la bourgeoisie et ses chiens de garde ne nous feront baisser la tête !

 

Solidarité avec les Goodyear !
Solidarité avec les Goodyear !
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 18:46
Le gouvernement de la bourgeoisie continue à nous faire payer la crise ! Développons l’Unité des travailleurs et travailleuses !

La crise économique est une occasion extraordinaire pour la bourgeoisie de réorganiser sa production pour tirer de meilleurs profits et pour attaquer plus encore les conquêtes de la classe ouvrière et des masses populaires. Le gouvernement de « gauche » suit exactement cette direction.

 

Avec le Pacte de Responsabilité, le patronat bénéficie de 36 Mds d’euros d’exonérations (dont près de 20 Mds qui n’iront pas dans les caisses de la Sécurité Sociale) en plus des 172 Mds d’euros d’aides publiques de toutes sortes ; et un crédit d’impôts de 41 Mds d’euros pour la « compétitivité et l’emploi » (!). En 10 ans, le patronat a bénéficié de 220 Mds d’euros d’exonérations de cotisations sociales. D’autre part, le gouvernement a annoncé 50 Mds de coupes budgétaires dont 10 Mds pour les Assurances Maladies.

 

Les conséquences de ces mesures sont la réduction du congé parental, la baisse drastique de la prime à la naissance à partir du 2ème enfant, la fermeture de centres de soins et d’accueil, l’accès aux soins dans les hôpitaux publics diminué. Bref, encore des attaques dont les familles les moins aisées vont souffrir, notamment les familles monoparentales (dans 85% des cas, une mère avec ses enfants) qui sont déjà dans une situation plus que difficile au niveau de l’emploi, des revenus, du logement, etc.

 

Les différents plans du gouvernement ne sont que des cadeaux à la bourgeoisie et des attaques contre la classe ouvrière et les masses populaires. Dans notre pays, plus qu’ébola, nous faisons face à une épidémie de chômage, de fermetures d’usines, d’augmentation des prix, de baisse du pouvoir d’achat, de diminution des retraites, etc. On doit toujours aller de plus en plus loin pour trouver du travail, voir déménager, ce qui augmente nos dépenses.

 

La politique des gouvernements successifs a eu pour conséquences le rejet massif de la politique des partis de droite et de gauche, la montée du FN et de l’idéologie fasciste, raciste, anticommuniste, antisyndicale sous le masque d’un populisme anticapitaliste, un mensonge qui s’ajoute à ceux de la droite et des sociaux-traîtres.

 

Les gouvernements de « gauche » et de droite creusent le lit du fascisme. La politique de conciliation de classes voire de collaboration de classes dans le mouvement ouvrier désorganise notre classe, la désarme, la paralyse.

 

Sur ce terreau prospère la vermine fasciste qui resurgit et se renforce en période de crise et entre en lutte ouverte avec les autres partis bourgeois. Le fascisme s’adapte aux conditions spécifiques d’une époque, aux conditions politiques, sociales, économiques. Il peut être laïc ou utiliser la religion pour perpétrer le système d’exploitation et d’oppression, imposer brutalement la politique de la bourgeoisie. Le fascisme agit selon les intérêts de la bourgeoisie. Il tente de diviser le peuple, suivant ses origines, sa culture, son ethnie, etc. Il exalte la nation pour entrainer le peuple dans ses guerres d’agression, fomenter des guerres civiles, ou l’unir derrière l’entreprise qui elle seule créerait les richesses (voir le discours de Valls au MEDEF) alors que c’est nous, qui n’avons que notre force de travail, qui produisons les richesses !

 

Dans cette période difficile où chacun essaye de s’en sortir comme il peut, la classe ouvrière et les masses populaires se battent néanmoins et remportent des victoires partielles, localisées, comme ceux et celles de Fralib ou à la Poste. Il est possible de faire reculer le patronat privé ou public, mais cela nécessite de relever la tête et reprendre nos affaires en main pour construire l’Unité à la base et la solidarité combattive.

 

Coordonner les luttes est une bonne chose, mais a une portée limitée, car tout le monde ne se mobilise pas en même temps. Les grèves par secteur divisent et épuisent les travailleurs. C’est seulement quand le mouvement de grève est massif, que l’appareil de production est arrêté, les usines occupées, que le patronat négocie et que les travailleurs et travailleuses peuvent obtenir des conquêtes qui leur permettent d’améliorer temporairement leurs conditions de vie, comme en 1936, après la guerre avec l’application du programme du Conseil National de la Résistance ou en Mai 1968.

 

Ce sera une première étape dans la formation du Front Ouvrier Révolutionnaire nécessaire dans la lutte contre le système capitaliste et la lutte contre le fascisme, car nous ne pouvons nous arrêter à la simple négociation de nos conditions d’exploitation. L’objectif dont nous devons nous emparer est celui de la révolution, sans laquelle nous ne pourrons bâtir un monde dirigé par les travailleurs et travailleuses, qui servira non plus les intérêts de la bourgeoisie mais ceux de la classe ouvrière et des masses populaires.

 

Face à la crise, aux fascistes et à la bourgeoisie, une solution : révolution !

 

BLOCROUGE

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 13:53
Ouvriers, ouvrières Osons lutter ! Osons vaincre !

Le capitalisme nous est vendu à longueur de journée comme étant le système économique le plus évolué que la civilisation moderne puisse connaître. Cette propagande est fausse, et c'est dans la souffrance que notre classe en témoigne !

La classe ouvrière en première ligne

 

Nous sommes ouvriers et ouvrières, nous travaillons dans les usines, sur les chantiers, dans les entrepôts et dans biens d'autres endroits encore. C'est nous qui sommes soumis aux horaires coupés en 2/8 ou en 3/8. C'est nous qui nous nous levons à 6h du matin, le corps encore engourdi par les efforts de la veille, pour partir au chantier. C'est nous qui sommes exposés aux accidents du travail, aux maladies professionnelles, aux cadences infernales. Quand les patrons ou leurs larbins de petits chefs arrivent à la retraite, ils ne peuvent profiter de leur famille et de leur vie. Quand nous, nous avons la chance d'atteindre l'âge de la retraite, nous sommes bien souvent malades fatigués par une vie professionnelle difficile, et de toute façon bien trop pauvre pour pouvoir vivre dignement les quelques années de répit, arrachées après une vie de labeurs.

 

Nous sommes manœuvres, manutentionnaires, ouvriers spécialisés, intérimaires, en CDD ou en CDI.


Nous venons de tous les pays, Français ou immigrés, avec ou sans papiers pour former la grande masse des travailleurs. Nous sommes la classe sociale qui crée les richesses du monde mais qui n'en voit pas la couleur.

 

Le capitalisme c'est la société des parasites

 

Dans ce système c'est nous les ouvriers qui sommes traités de façon indigne, soumis à des conditions de travail dégradantes pour des salaires qui bien souvent ne nous permettent pas de vivre correctement.


Les patrons eux ne souffrent pas du travail, ils l'exploitent. Ce sont les bourgeois qui vivent sur notre dos, sur la captation des richesses que nous produisons de nos mains.
Ils ne servent à rien car ils ne produisent rien, mais pourtant eux ne connaissent pas la galère. Quand en fin de mois, nous avons du mal à joindre les deux bouts, payer le loyer, les crédits et nourrir nos famille correctement. Eux sont bien au chaud, dans leurs belles maisons ou leur appartement de standing. Ils roulent dans leur voiture neuve et commande leurs repas chez le traiteur. Cette réalité, chacun d'entre nous la connaît.

 

Non contents de nous exploiter, de nous faire crever au travail, bien souvent les patrons détruisent nos emplois, accentuant ainsi notre galère. Quand ces messieurs-dames fortunés ne nous jugent pas assez productif et estiment pouvoir s'engraisser mieux ailleurs, ils ferment les usines et délocalisent. Car oui, ne nous trompons pas d’ennemi, ce sont bien les patrons qui nous volent notre travail, pour aller réduire en esclavages nos frères et sœurs de classe dans les pays pauvres.

 

Que se passe-t-il quand nous nous révoltons ?

 

Quand nous occupons les usines, bloquons les chantiers, quand nous manifestons pour sauver nos emplois ?


C'est le bal des chiens policiers, des CRS qui viennent matraquer les travailleurs qui aspirent à la dignité. Rien d’étonnant, car aujourd'hui ce sont les patrons qui ont le pouvoir et les flics sont leurs larbins. Aller voter ne change rien à l'affaire, l'ensemble des politiciens de Mélanchon à Le Pen, sont au service de la bourgeoisie. Là encore il ne faut pas ce tromper d'ennemi, le FN n'est qu'un parti de milliardaires qui cherchent à nous diviser. Ce sont des fascistes et le fascisme c'est l'arme des riches pour continuer à nous opprimer.

 

Nous n'avons rien à perdre, mais un monde à construire. Un monde où les travailleurs ont le pouvoir et où l'exploitation devient un crime. Un monde fraternel où chacun peut vivre dignement. Ce nouveau monde c'est le COMMUNISME, c'est pour cela que nous militons.

 

ORGANISONS NOUS POUR METTRE FIN A LA DICTATURE DES PATRONS !


INSTAURER CELLE DU PROLETARIAT PUIS AVEC LES AUTRES PEUPLES DU MONDE , BATISSONS LE COMMUNISME !

 

BLOC ROUGE (Unification des maoïstes)

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 20:53
En Turquie comme ailleurs, les patrons quand les patrons s'enrichissent, les ouvriers crèvent

L'explosion dans la mine de Soma en Turquie a fait 301 morts, 301 prolétaires qui ont donné leur vie. Bien loin d’être un simple accident, un coup de la fatalité, ce drame humain est avant tout un crime patronal.

 

Si 301 mineurs ont perdu la vie, ce n'est pas «la faute à pas de chance», mais bien celle des dirigeants de la compagnie Soma Kömür Isletmeleri qui est l'entreprise gérant l'exploitation de cette mine, c'est également la responsabilité du gouvernement Erdogan, qui reste le servile représentant des intérêts de la bourgeoisie.

 

Les patrons sont des parasites, des criminels qui pour accroître leur taux de profit sont prêts à risquer la vie des ouvriers et ouvrières travaillant dans leurs entreprises. Ce qui a fait crever nos frères de classe, ce sont les conditions de travail odieuses, les manquements à la sécurité et la complicité du gouvernement.

 

En 2012,  Alp Gurkan, le PDG de Soma  Kömür, se vantait d'avoir fait baisser les coûts de production dans sa mine, de 130 à 24 dollars la tonne de charbon. Si pour lui ces chiffres ont représenté une belle plus-value, un train de vie agréable et des lendemains dorés, les travailleurs en revanche les ont payés de leur sang.

 

Que les patrons ne viennent pas nous chanter leur litanie sur la fatalité, l'inéluctabilité des accidents au fond des mines. Aujourd'hui, nous pourrions travailler dans des conditions capables d'assurer la sécurité, cela demande certes des investissements et l'amélioration des conditions de travail, mais c'est possible. Si à notre époque des prolétaires meurent encore au travail, ce n'est pas une question de technique mais bien politique. Quand un ouvrier ou une ouvrière crève, c'est le patron le seul responsable, car c'est bien lui qui préfère faire trimer les hommes et les femmes dans des conditions dangereuses et dégradantes plutôt que d’investir les sommes nécessaires pour sécuriser les installations. Sous le capitalisme, la loi qui dirige l’économie c’est le profit maximum en un temps minimum, rien d’autre !

 

Ce drame est symptomatique de ce qu'est le développement en système capitaliste, les milliards pour les parasites, les oraisons funèbres pour les ouvriers, qui sont pourtant les producteurs des richesses de ce monde. Nous pouvons l'affirmer, pour le patronat, les dividendes valent plus que la vie de centaines de mineurs ! Ce genre de catastrophe, comme celle l’an dernier au Bengladesh, ne pourra que se reproduire tant que ce système n’aura pas été mis à bas !

 

Face à cela, l'indignation et la révolte est légitime, non contents de nous faire crever, les bourgeois voudraient nous faire taire. Suite à l’explosion dans la mine, des mouvements populaires ont éclatés en Turquie, et face à la colère des masses, le gouvernement a répondu par la violence, les arrestations et la répression. Non contents de couvrir les crimes du patronat, les larbins politiques comme Erdogan sont toujours prêts à assurer la « paix sociale », y compris à coup de matraque.

 

Une bourgeoisie criminelle assistée par des serviteurs politiques dévoués, c'est une réalité en Turquie, mais également en France et partout ailleurs. L’Etat n'est pas neutre, c'est un instrument au service de la classe qui dirige la société. Aujourd'hui au service de la bourgeoisie.

 

Les prolétaires n'ont rien à attendre de tel ou tel gouvernement pour lutter contre le patronat car tous lui sont fidèlement dévoués.

 

En Turquie, partout dans le monde, l'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. Ce n'est qu'en s'organisant, groupés autour de nos intérêts de classe et placés sous la direction d'un parti communiste guidé par l'idéologie marxiste-léniniste-maoïste, que nous pourrons avancer vers une société plus juste, une société où l'humain ne sera plus sacrifié sur l’hôtel de la plus-value. Cette société, c'est le socialisme en direction du communisme.  Seule la classe ouvrière peut construire un futur où l’assassinat par négligence de 301 prolétaires ne sera plus que le pâle souvenir d'une époque barbare.

 

A BAS LES PATRONS CRIMINELS ET LEURS LARBINS POLITIQUES !

SOLIDARITE AVEC LES TRAVAILLEURS DE TURQUIE !

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 11:58
Contre les réformes anti-populaires du gouvernement,  Unité de la classe ouvrière !

Une attaque contre la classe ouvrière et les masses populaires

 

Après la « réforme » des retraites, celle de l’ANI contre le droit du travail, la « Sécurisation de l’emploi », le blocage des salaires des fonctionnaires, un autre volet est mis en place : le pacte de responsabilité véritable pacte contre la classe ouvrière et les salariés, adopté par le MEDEF et les directions syndicales traîtres (CFDT, CFTC, CGC/CGE).  

Ce pacte est mis en place pour atteindre les objectifs du traité de stabilité européen. Pour le réaliser, l’Etat bourgeois dirigé par le social-traître Hollande, et les valets de la bourgeoisie au gouvernement annoncent 50 milliards « d’économies supplémentaires », qui seront encore une fois obtenus par des coupes dans les services publics et la protection sociale. Il y a donc un Front antisocial composé de l’Etat, du gouvernement, du MEDEF et des syndicats traitres contre le monde du travail.

Après toutes les exonérations de cotisations au profit du patronat ces dernières années, le patronat va être exonéré totalement des cotisations de la branche famille pour soi-disant créer des emplois. Le gouvernement poursuit la politique de la droite dans le  secteur public, la réduction des emplois, la dégradation du service tant au niveau national qu’au niveau des collectivités territoriales.

Les cotisations patronales sont en réalité constituées par la plus-value que le patron se fait sur le dos des travailleurs et travailleuses. Ce qui veut dire qu’en exonérant les patrons, le taux de la plus-value est augmenté pour le patron et que la charge des cotisations de la branche famille est transférée aux salariés, en augmentant impôts, en diminuant les droits sociaux, etc. Cette exonération s’élève globalement à 36 milliards, qui s’ajoutent aux 172 milliards d’aides publiques de toute sorte dont bénéficie le patronat.

La CGT, FO, la FSU, SOLIDAIRES appellent à manifester contre le pacte, l’arrêt de toutes exonérations au patronat, le maintien du financement de la Sécu etc. On ne peut qu’être d’accord avec ces revendications, mais on ne peut oublier pour autant la politique de conciliation des directions des grandes centrales. Nous devons prendre conscience que la seule solution pour l’arrêt des licenciements, des délocalisations, des externalisations, des « restructurations », du chômage, etc. est impossible de manière durable si on ne détruit pas le système qui produit tout cela : le capitalisme, dont l’économie est dominée par le Capital financier.  

 

Le gouvernement, c’est l’outil de la bourgeoisie contre les masses de travailleurs et travailleuses !

 

Le gouvernement utilise l’appareil d’Etat pour mâter les syndicalistes combattifs, les antifascistes, les anti-impérialistes, déployant massivement la police contre les manifestations.

Il en fait de même contre les immigrés, les Rroms, afin de diviser la classe ouvrière et le peuple. Il apporte ainsi de l’eau aux thèses du Front National et au développement des groupuscules ouvertement fascistes et néo-nazis qui attaquent, tuent des immigrés et des antifascistes.

Face au pacte passé par l’Etat, le gouvernement et les directions syndicales traîtres, les politiques réformistes, sèment des illusions, sont inefficaces pour s’opposer à la montée du fascisme qui fleurit sur fond de crise et des désillusions d’une partie de la classe ouvrière et des couches populaires.

Le gouvernement et les syndicats traîtres, en pactisant avec le patronat, creusent le lit du fascisme, qu’ils le veuillent ou non.

Syndiqués ou non syndiqués, il nous faut développer en partant de la base un véritable Front Ouvrier Révolutionnaire contre le Capital, le gouvernement et ceux qui collaborent avec lui. Combattre pour les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires, c’est aussi combattre  le fascisme, le racisme, pour préparer l’offensive contre le système capitaliste et mettre à sa place un système nouveau, celui des producteurs et productrices de richesses, celui des travailleurs et des travailleuses.

 

Luttons contre les réformes anti-populaires du gouvernement !

Luttons pour les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires !

Pour un Front Ouvrier Révolutionnaire !

Unis nous vaincrons !

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 20:24
Ce que nous enseigne la lutte de classe en Bretagne

L’état actuel de la lutte de classe en Bretagne nous apporte en même temps que son lot de contradictions, des éléments importants pour savoir comment se positionner et surtout comment agir en tant que militants communistes.

L’appel à la manifestation de Quimper a semé le flou chez beaucoup d’entre nous par son interclassisme et la division qu’elle a amené chez les syndicats. Ces événements nous forcent à bien analyser les contradictions au sein du peuple et les contradictions entre nous et nos ennemis comme deux choses bien distinctes. Il est manifeste que des organisations patronales telles que L’Institut de Locarn, Produit en Bretagne, la FDSEA et des élus bourgeois de Bretagne sont à la manœuvre. Il est également inquiétant de voir comment nos ennemi-e-s de classe utilisent avec efficacité le mouvement de masse pour défendre leurs intérêts. Mais il nous faut éviter les analyses et les conclusions simplistes et nous mettre à l’épreuve des faits.

 

L'anarchie de la production est responsable de la situation bretonne

 

La Bretagne connaît une grave crise qui s’inscrit dans la crise du capitalisme qui ronge l’état français, et ce d'autant plus de part les spécificités que les inégalités de développement ont inscrit dans le tissu économique de Bretagne. L'économie bretonne est dominée par l’agriculture et l’élevage autour desquels se développe une mono-industrie dont les breton-ne-s subissent les conséquences en terme de pollution. Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, de voir se dessiner un semblant d’intérêts immédiats communs entre différentes classes aux intérêts contradictoires dans leur essence, antagoniques pour d’autres. Ouvriers et ouvrières de l’agro-alimentaire, paysan-ne-s, éleveurs, transporteurs etc. étant tous liés par un même secteur d’activité .

 

Cet interclassisme est aussi la marque de l’anarchie de la production capitaliste qui entraîne une destruction toujours plus grande de forces productives. L'anarchie de la production plonge de larges masses de la population vers un avenir incertain, parmi lesquels des éléments petits bourgeois ; petits producteurs, commerçants qui ont tous et toutes à craindre dans leur activité économique, l’impact des destructions d’emplois du secteur industriel. L’écotaxe que les patrons ont su mettre au premier plan de la mobilisation grâce à leur capitaux et à l’appui des médias n’est certainement pas le cœur de la lutte des nombreux bretons et bretonnes qui se sont rassemblés à Quimper ce jour là.

 

Réduire l’acharnement et le sabotage par les masses des portiques écotaxe à une question d’ « esclaves se battant pour les intérêts de leurs maitres » (dixit Mélenchon) serait une grave erreur. Évidemment, les masses ne se battent pas pour les beaux yeux de leurs patron-ne-s. Mais la réalité d’une société ou règne la propriété privée des moyens de production est que ceux-ci tiennent leur vie entre leurs mains. Car les travailleurs et travailleuses qui craignent pour leur emplois, inquiet-e-s pour les lendemains, savent comment les patron-ne-s répondent à la taxe, comment ils répondent à la baisse de leur taux de profit ; en taillant dans les effectifs. C’est par ce même procédé du chantage à l’emploi de la peur de manquer que les patron-ne-s des enseignes commerciales de Castorama et autres, ont poussé leurs salarié-e-s à porter la pathétique campagne du « Yes Week-end » et à les dresser contre les syndicats. Les travailleurs et travailleuses se battent pour leurs intérêts immédiats, mais aussi pour leur avenir, pour « vivre et travailler en Bretagne » comme ils le revendiquent eux-mêmes. Si nous voulons accomplir ce pourquoi nous luttons, si nous avons la ferme intention de servir le peuple ; alors ce qu’il faut traiter ici, c’est la question du système capitaliste dans son ensemble, ses contradictions comme autant de sources de souffrances pour le peuple.

 

Pour l’instant, le gouvernement bourgeois va renvoyer les exploité-e-s à ses éventuels « plans » et promesses pour calmer tout le monde en espérant que l’étincelle ne mette pas le feu à toute la plaine. Mais rien ne va changer pour les masses sous le régime capitaliste. Éduquer les masses à comprendre cette réalité est une de nos taches.

Lorsque les « expert-e-s » bourgeois-e-s des médias nous expliquent que le poulet français n’est pas assez compétitif par rapport au poulet brésilien, que les entreprises industrielles n’ont pas fait les investissements nécessaires pour résister à la concurrence allemande, ce sont bien là pour nous des problèmes de bourgeois-e-s  ! Aucune subvention aux agriculteurs de la part de l’U.E, aucune aide de l’Etat aux entreprises ne supprimeront la concurrence mondiale. Croire à ces belles promesses serait aussi absurde que de penser que les gouvernants puissent faire disparaître le Brésil ou l’Allemagne de la planète ! C’est donc les fondements de ce système destructeur de nos vies qu’il faut pointer du doigt : l’anarchie de la production, la concurrence, la propriété privée des moyens de productions et d’échanges, ainsi que les conséquences qu’ils ont sur nos vies.

 

Porter, dans le chaos, une position prolétarienne

 

La CGT a avancé la défense de l’indépendance des travailleurs pour refuser de participer à la manifestation de Kemper. Or, la CGT n’est pas non plus indépendante d’un point de vue de classe. En effet, le fait d’être organisé-e-s entre travailleurs et travailleuses ne suffit pas à garantir l’indépendance de classe. L’indépendance de classe, c’est une question idéologique, c’est prendre le point de vue des intérêts du prolétariat et rompre avec celui de la bourgeoisie. Or, des mots d’ordre de « défense de l’emploi industriel », de « réindustrialisation », sans parler du « pour le progrès social », des meetings communs avec des patrons pour « trouver des solutions à la crise », des commissions tripartites état, patrons et syndicalistes dans des bassins industriels en voie d’être sinistrés (Lacq), ce ne sont pas des manifestations d’indépendance de classe.

 

A Quimper comme à Carhaix, il n'était pas d'un camp autonome du prolétariat. En effet, l'indépendance de classe ne se résout que par la construction d'une organisation politique défendant fermement une position de classe. Sans lui, les syndicats sont laissés sous la domination idéologique de la bourgeoisie, de même que les masses prolétariennes, forcées par la dureté de la vie de répondre à leurs intérêts immédiats, ne peuvent être amenées à la conscience de leurs intérêts véritables. Seul le parti du prolétariat, un parti communiste révolutionnaire qui se bat pour le renversement de l’état bourgeois et pour la socialisation des moyens de productions peut emmener les masses à ce niveau de conscience. Cela dit, les masses prolétariennes révoltées défendent cent fois mieux leur indépendance en refusant le parcours de manifestation prévu et lorsqu’elles s’en prennent aux bâtiments gouvernementaux que lors des manifs économistes plan-plan dans lesquels la CGT et autres les enferment.

 

Pour nous, les militant-e-s progressistes, syndicaux, communistes qui ont été présent-e-s à Kemper ont eu raison d'être à cette manif. Personne n’ignorait que les paysan-ne-s et les prolétaires viendraient en découdre. Et là ou les masses s’insurgent, les communistes doivent répondre présent-e-s.

 

Si la CGT pointe du doigt, outre la présence d’organisations patronales, celle de groupes d’extrême droite, n'avait elle pas la capacité à faire reculer les fascistes ? L’importance du Parti se fait d’autant plus sentir que les bourgeois-e-s polluent les consciences des masses à l’aide de tous leurs partis pourris. Nous mêmes ne pourrions abandonner les masses, rester là à contempler une lutte. Nous ne pouvons pas laisser les fachos tenter de se frayer un chemin dans les luttes de masses. Mieux vaut lancer les révolutionnaires dans le chaos de la lutte que les laisser végéter dans l’impuissance, à l’écart des masses par souci de préserver l’« indépendance » des travailleurs. Il n'existe pas de mouvement prolétarien pur, et c'est à nous de savoir construire l'unité autour du prolétariat.

 

Participer activement aux luttes des masses, isoler et dénoncer les élus bourgeois et les patrons, chasser les groupes d’extrême-droite et encourager la violence révolutionnaire du prolétariat, des petit-e-s paysan-ne-s et éleveurs, expliquer les véritables causes des souffrances du peuple , les éclairer sur la nature de classe de ce Gouvernement et dégager des perspectives de lutte, voilà ce qu'un Parti permettrait.

 

Notre rôle est de faire émerger, au milieu de ce mouvement, la position du prolétariat. Cette position est que les patron-ne-s n'ont pas attendu l’écotaxe pour licencier, qu'il faut refuser de marcher derrière celles et ceux qui vous licencieront plus tard, mais au contraire lutter et s'organiser pour défendre ses intérêts de travailleurs et travailleuses, en toute indépendance de classe. S'organiser en tant que prolétaire, c'est ne plus avoir sa vie entre les mains du patron, c'est se doter des moyens de résister et de vaincre.

 

La position du prolétariat est la seule conséquente, car le prolétariat est la classe qui a totalement intérêt à la destruction du système capitaliste, et qui, au cœur de la production est celle qui est le plus à même de développer le rapport de force avec la bourgeoisie. Le prolétariat est donc à même d'entraîner les autres classes derrière lui. L'interclassisme de ce mouvement, c'est le reflet de la faiblesse politique du prolétariat, c'est le reflet de nos faiblesses.

 

Un frémissement dans la classe ouvrière

 

Nous nous moquons des manifestations policées, « dans le calme », et qui faisaient dire à Sarkozy : « Aujourd’hui quand il y a une manifestation en France, personne ne s’en aperçoit. ». La déclaration commune signée CGT, Solidaires et FSU explique que « les actions violentes surmédiatisées ne relèvent pas d’un mouvement social des salariés ». Toujours ce rejet de la violence légitime des exploité-e-s, omniprésent chez « partenaires sociaux » de l'Etat bourgeois . Les prolétaires sont révolté-e-s et personne pour transformer leur combativité spontanée en organisation révolutionnaire. Nous soutenons les appels à créer « les syndicats et les organisations de la société civile à créer des comités locaux de lutte et de défense des salariés menacés de licenciements partout en Bretagne. »

 

Les unions locales CGT, Sud, combatives, comme par exemple celles du Nord Pas de Calais doivent se sentir confortées dans leur volonté de combattre par ce qui se passe en Bretagne. Là bas aussi le terrain est fertile pour la lutte et l’alliance entre ouvrier-e-s et paysan-ne-s ne doit pas être prise à la légère. La situation d’éternel-le-s endetté-e-s des agriculteurs et agricultrices, les contradictions qui les opposent aux patrons de la grande distribution et leur capacité de mobilisation font d’eux de précieux alliés du prolétariat. Tout-e-s les paysan-ne-s ne sont pas dans la même situation économique. Alors que les paysan-ne-s riches reçoivent moult subventions, les plus pauvres s'endettent de jours en jours.

Les ouvriers et ouvrières de Tilly-Sabco en défonçant le portique de la sous préfecture de Morlaix, ceux et celles de l’imprimerie VG Goossens à Marcq-en-Baroeul en piégeant leur usine avec des bombonnes de gaz, témoignent d’une radicalité qu’il serait regrettable de ne pas montrer en exemple (une « indépendance »d’action dont devrait s’inspirer la direction de la CGT).

 

Nous autres, maoïstes révolutionnaires devons apprendre dans la lutte et ne pas avoir peur du chaos. Nous devons renforcer notre travail dans les syndicats et dans les luttes populaires, parvenir à l’unification des révolutionnaires dans le Parti dont la classe ouvrière à besoin. Nous devons porter partout où sont les masses la position du prolétariat. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’influencer les masses prolétariennes aux idées communistes, de les guider à « monter à l’assaut du ciel ! »

 

Que vive la lutte du peuple breton ! Que sa révolte s’étende partout dans l’état français et ses colonies !

 

PCMF / OCFR

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 23:53
Sortons de l'impasse, développons le combat de classe !

La crise c’est pas la notre !


Dès la fin des « 30 glorieuses », la crise du capitalisme a commencé par l’augmentation du prix du pétrole en 1973. Cela a entraîné la baisse du taux de profit pour les capitalistes, qui ont alors mis en place des plans de restructuration de l’économie. Ils se sont attaqués aux secteurs des mines, de la sidérurgie et déjà de l’automobile avec un plan de liquidation de Renault-Billancourt.


Dans les années 90, l’implosion de l’URSS et de ses satellites a ouvert un marché immense au capital financier pour étendre sa domination. Les capitalistes ont également délocalisé une partie de la production vers les « tigres de l’Asie », ce qui a entrainé des licenciements massifs. Mais les travailleurs de ces pays, ouvriers en tête, ont lutté pour des augmentations de salaires et des droits sociaux en Corée du Sud et à Taïwan.


De son côté, la Chine offrait aux capitalistes des coûts salariaux bien inférieurs dans beaucoup de secteurs. D’autres pays vont devenir plus attractifs, comme les pays du sud-est asiatique, l’Inde, etc. Cette politique criminelle d’exploitation à outrance a notamment produit récemment un drame ouvrier au Bengladesh.


Cette politique de délocalisation de la production appliquée au fur à mesure par les gouvernements de droite ou de gauche depuis Giscard en passant par Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Hollande, a conduit à la situation que nous connaissons aujourd’hui : plus de 5 millions de chômeurs officiels et 9 millions de précaires.


L’Etat, au lieu de taxer ou exproprier les monopoles bradeurs de l’outil de production, leur verse des primes que les travailleurs payent par les augmentations d’impôts, des taxes, par la diminution des retraites, l’augmentation du nombre d’annuités, etc.


Alors que les capitalistes profitent de la crise pour réorganiser leur appareil de production et maintenir ou augmenter leur taux de profit, c’est aux travailleurs et travailleuses qu’ils font payer le prix de la crise ! Les partis à la tête des gouvernements ne représentent donc pas les travailleurs mais bien la bourgeoisie.


Les droits des travailleurs mis à mort !


L’accord de flexi-sécurité (dit Accord National Interprofessionnel) signé par la CFDT, la CFTC et la CGC apporte un sérieux coup de main au MEDEF et met le travailleur à la merci du patron.


Selon cet accord, le soi-disant « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » (PSE) – qui devrait en fait s’appeler Plan de Destruction de l’Emploi - sera soumis à un accord majoritaire ou à l’administration pour empêcher le contrôle des tribunaux qui peuvent demander sa modification ou des indemnités pour les salariés. Le patron pourra garder les travailleurs qu’il estime les plus compétents et non les plus anciens, mis à la porte avec des cacahuètes. Les entreprises pourront baisser les salaires et le temps de travail en « s’engageant » à ne pas licencier. Ceux qui refuseront l’accord signé entre le patron et les syndicats seront licenciés sur le champ, sans reclassement ou autres mesures. Les patrons pourront imposer des changements de postes ou de lieu de travail. Il y aura des prétendus droits « rechargeables » pour ceux qui auront retrouvé un emploi à condition que cela n’aggrave pas le « déficit de la Sécu ». Les CDI seront exonérés de cotisations d’assurances chômage pendant 3 ou 4 mois. Encore un cadeau aux patrons. Les soi-disant nouveaux droits accordés aux travailleurs par cet accord sont du pipeau !


Les droits sociaux, le code du travail, les retraites ont été liquidés en partie par la conciliation entre le MEDEF et les directions réformistes des syndicats. L’appel à la grève générale lors des grandes manifestations contre les retraites n’a pas été repris par les confédérations. Et pourtant c’est un blocage massif de l’économie en 1936 et 1968 qui a permis d’obtenir des augmentations de salaires et des droits nouveaux, comme c’est la Résistance armée qui a pu faire adopter le programme du CNR en 1945 qui a mis en place la Sécurité Sociale et d’autres mesures progressistes pour les travailleurs.


Mais ces mouvements historiques n’ont pu qu’arracher des concessions au patronat, sans leur arracher le pouvoir, car les partis et syndicats de lutte de classes qui animaient les luttes sont devenus des réformistes et des pacifistes. Ils disent aujourd’hui : « Il faut tenir compte de la crise, tenir compte de cette réalité, tout le monde doit se serrer la ceinture, se mettre à la place des entreprises ». Mais jamais les patrons ne se mettent à la place des ouvriers et ouvrières !


Les illusions sur la marche à suivre


Certains, comme Mélenchon, proposent la 6ème République. Ce serait une République de la démocratie, du renouveau de 1789 -qui d’ailleurs ne s’est pas déroulée pacifiquement-, et la tenue d’une nouvelle constituante qui aurait pour but de réformer le système, de conquérir des droits par la voie pacifique.


Mais Mélenchon est un vendeur d’illusion. L’Etat d’aujourd’hui sert les intérêts de la bourgeoisie, qui sont inconciliables avec les intérêts des travailleurs. Tout l’appareil d’Etat, les institutions, etc. ont la fonction de servir les intérêts de la bourgeoisie. Il est donc impossible de les réformer « de l’intérieur » au bénéfice des travailleurs. Toutes les expériences historiques le montrent.


Dans le système capitaliste, l’Etat est le représentant des classes dominantes et applique les lois qui protègent la propriété des moyens de production. Comment est-il alors possible de mener une politique pour les travailleurs sans exproprier les exploiteurs ? Comment résoudre le problème des logements vides sans procéder à des réquisitions massives ? Comment assurer une bonne santé pour toutes et tous sans enlever la propriété des groupes pharmaceutiques ? La bourgeoisie détient tous les moyens de production et l’appareil d’Etat pour les défendre et elle ne les lâchera pas sans heurts. La voie pacifique, la voie parlementaire, est donc une illusion !


Les « solutions » réformistes nous conduisent droit dans le mur car elles ne posent pas la question du pouvoir et de qui doit diriger la société et sont donc incapables de résoudre réellement la crise. Les réformistes finissent toujours par se mettre du côté du patron. En parlant de « réforme sociale » et en faisant le contraire, ils ne font qu’augmenter le danger fasciste qui s’appuie sur ces insuffisances. Surtout que la bourgeoisie en pleine crise utilisera tous les moyens pour garder le pouvoir et n’hésitera pas à faire appel aux fascistes, les pires ennemis de la classe ouvrière.


La seule solution pour combattre la crise, c’est que la classe ouvrière reconstruise les instruments nécessaires pour mener la lutte radicale, la lutte révolutionnaire pour le renversement du système dans l’objectif de prendre le pouvoir. Sans le pouvoir aux travailleurs et travailleuses, impossible de prendre en main les outils de production (les usines, les terres, etc.) afin que la production n’aie plus pour but d’enrichir une poignée mais de répondre aux besoins des larges masses. Sans le pouvoir, impossible de garantir que les droits fondamentaux soient respectés (travail, logement, éducation, santé, …). Pour cela, il n’y pas d’autre alternative que la révolution prolétarienne.


Et aujourd’hui, que faire ?


Malgré un courage sans bornes, les travailleurs et travailleuses en lutte sont le dos au mur, trompés par la prétendue « gauche » que nombre d’entre eux avaient élu pour en finir avec Sarkozy. On ne compte plus les fermetures d’entreprises (Mittal, PSA, Virgin, etc.) ou les restructurations partielles. Contre l’abandon d’un soutien efficace des confédérations syndicales, ils comptent sur leurs propres forces, s’organisent entre syndiqués et non-syndiqués. Mais une fois les luttes terminées, surtout quand la boite a fermé, il ne reste plus rien, chacun se retrouve dispersé dans la nature.


Dans une première étape, pour remédier à cela, les licenciés (ou futurs licenciés) de toutes les entreprises liquidées doivent former un Comité de Lutte permanent, dont l’objectif est d’établir un réseau sur tout le territoire, réseau comprenant les usines ou entreprises en lutte et celles qui sont menacées, pour créer un rapport de force partant de la base, pour former un Front Ouvrier indépendant des réformistes et conciliateurs de tous bords.


Dans cet objectif, nous devons poursuivre la reconstruction :

 

  • du Parti de celles et ceux qui sont exploités et révoltés, le Parti Communiste maoïste qui prend en compte les expériences du passé et élabore la ligne à mettre en œuvre aujourd’hui et demain ;
  •  
  • du Front Uni rassemblant les différentes luttes qui traversent la société et où se retrouvent toutes celles et ceux qui veulent un changement véritable ;
  •  
  • de la force populaire qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour prendre le pouvoir afin de bâtir une société sans classe ni exploitation où les travailleurs seront maitres de leur destin !


Contre les attaques de la bourgeoisie sur les droits des travailleurs,
rendons coup pour coup !


Nous ne payerons pas leur crise,
nous la résoudrons en abattant le capitalisme !


Construisons les outils de la révolution !

 

PC maoïste de France

 

Téléchargez le tract en PDF en cliquant sur le lien ci-dessous

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