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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 13:10
Violence policière et arrestations contre les révolutionnaires de DHF à Istanbul et à Kocaeli (Turquie)

En solidarité avec les arrestations ayant eu lieu en Turquie contre des militants et militantes du DHF en Turquie nous publions cette brève traduite du site http://halkingunlugu.net/.

 

Liberté pour les prisonniers politiques en Turquie !

 

Bloc Rouge

 


Aujourd'hui, le 27/05/2015, 18 militants de DHF (Fédération des Droits Démocratiques) se sont fait arrêter lors d'une descente de la police et des forces anti-terroristes a Istanbul et à Kocaeli. Les personnes arrêtées sont accusées d'être membre du Parti Communiste Maoïste (MKP) et d'avoir participé aux manifestations du 1er mai et pour Berkin Elvan.

 

800 force de police et anti-terroristes ont pris part au cours de ce raid contre les révolutionnaires. Il y a au moins 18 arrestations dans 10 districts d'Istanbul et de Kocaeli. Ce sont : Çağlar Fakir, Sinan Candan, Erdem Taş, Erdal Sönmez,Özge Tanır, Cihan Soyaktaş, Veysel Yıldız, Çağla Göçebe, Halil İbrahim Şeker, Kadir Çelik, Sinem Yaşar, Özgür Han Memiş, İsa Yalçın, Fırat Önal, Eren Sayilgan, Akın Odabaş et Taylan Erdogan (Kocaeli).

 

A part les arrestations des militants de DHF, DGH et DKH, la police a également saisi l'ordinateur portable du candidat DHF-HDP pour les élections Erdal Atas.

 

Selon les informations de la police, il pourrait y avoir encore des descentes contre DHF, en particulier contre Senol Akdag, Helin Felekoglu et Soner Gündüz. La police mène une enquête également contre Ali Yildiz et Ceylan Cagir. Mais ces deux la n'ont pas pu être trouvée par la police.

 

Des barricades ont été faites au cours des descentes contre les militants pour bloquer la police. Après de court affrontements, la police a réussi à détruire les barricades.

 

Aujourd'hui, il y aura des manifestations à Istanbul et dans d'autres villes contre ces violences policières.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 21:33

Suite à l'arrestation d' une vingtaine de personnes en Corse lundi dernier, le PCmF et l'OC-FR apportent leur soutien total et inconditionnel aux interpellés/ées ainsi qu'à leurs proches. Les militants/tes arrêtés/ées sont, pour la plupart, connus/ues pour leur engagement au sein du mouvement de libération nationale corse. L' Etat impérialiste français leur reproche des actions contre la vie chère (en s'en prenant à des enseignes de la grande distribution), contre la spéculation immobilière et contre les symboles de la répression gouvernementale.

 

La première rafle a eu lieu en Corse-du-Sud, dans les villages de Propriano, de Sartène et d'Olmeto sous l'ordre du sinistre juge colonial Gilbert Thiel ( responsable de l'arrestation, de l'emprisonnement et de la déportation vers l'Espagne de camarades du PCE(r)* et des GRAPO** ainsi que de l'embastillement de nombreux militants révolutionnaires bretons***).

Pas moins de 140 gendarmes, dont un groupe du GIGN, avec l'appui du bureau de lutte antiterroriste (BLAT) de la gendarmerie, ont ainsi procédé à leur l'arrestation.

La seconde rafle s'est opérée à Bastia et à Luri (Haute-Corse) en marge de l'enquête sur un ''attentat'' contre la sous-préfecture de Corte, en 2012. Les personnes interpellées appartiendraient ou seraient proches de l'organisation Ghjuventù Indipendetista (Jeunesse indépendantiste) dont un militant, Nicolas Battini, est actuellement incarcéré à la maison d'arrêt de Bois d'Arcy (Yvelines).

En réaction, Ghjuventù Indipendentista a bloqué l'accès à l'université lundi après-midi à Corte.

De même, l'association de défense des prisonniers Sulidarità organisait deux rassemblements lundi soir : l'un à Bastia devant le commissariat, l'autre à Ajaccio devant la gendarmerie.

 

Le PCmF et l'OC-FR exigent la libération des camarades arrêtés/ées tout comme la libération de tous/tes les prisonniers/ères luttant contre l'oppression nationale et/ou coloniale corses, basques et ceux/celles de la Guadeloupe, Martinique, Réunion, Kanaky, Guyane, etc.

 

LIBERTA PER TUTTI I PATRIOTTI CORSI INCARCERATI !

DROIT A L'AUTODETERMINATION POUR LA CORSE !

EN AVANT AVEC LES PEUPLES ET LES NATIONS OPPRIMES PAR L'ETAT FRANCAIS !

 

Le 26/11/2013

Parti Communiste maoïste de France,

 

Organisation Communiste – Futur Rouge.

 

* PCE(r) : Parti Communiste d'Espagne (reconstitué) – organisation marxiste-léniniste présente dans l'Etat espagnol.

 

** GRAPO : Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre (Etat espagnol)

 

*** Ces militants furent organisés au sein d'Emgann – Mouvement de la Gauche Indépendantiste et de l'Armée Révolutionnaire Bretonne.

Rassemblement à Corte et Ajaccio

Rassemblement à Corte et Ajaccio

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:16
Dépasser la crise : à lyon II se sont les matraques qui sont la solution

Dépasser la crise ? A Lyon 2 ce sont les matraques qui sont la solution !

 

L'université Lyon II subit depuis un certain temps une crise interne. Face a une politique de pouvoir personnel de la part de son président, Jean-Luc Mayaud, plusieurs vice présidents ont démissionné, en protestation.

Appliquant servilement les directives du ministère, le président de Lyon II cherche à être un « bon élève » parmi les universités, cherchant à tout prix l'équilibre budgétaire. A tout prix ? Oui, à tout prix. Quitte à liquider des filières, des postes ..etc.

Pour « dépasser la crise », le président à donc appelé à un congrès de l'université, lequel devant mettre à plat les désaccords au sein de l'université, et la faire repartir d'un bon pied dans le chemin tout tracé de la rigueur budgétaire et de l'austérité. 

La presse dit « Mayaud est critiqué », mais interrogeons nous un instant pourquoi ? Les critiques proviennent juste du fait que la mascarade de pseudo démocratie des instances de l'université s'est effondrée et que ces « élu-e-s » finissent par voir qu'ils n'ont d'autre pouvoir que d'accepter les décisions.

La mobilisation au sein de l'université prenant de l'ampleur, les étudiant-e-s mobilisés ont choisi de s'inviter à ce congrès, pour avoir leur mot à dire. Une centaine d'étudiant-e-s se sont donc rassemblé-e-s. Jean-Luc Mayaud ne l'entendait pas de cette oreille, et à donné ordre à la sécurité incendie de garder les entrées. 

Ayant débordé pacifiquement la sécurité, les étudiant-e-s ont pris place au sein de l’amphithéâtre pour entendre les déclarations faites dans le « saint des saints » .

Cela a mis fin au congrès, déporté dans le bunker/palais qu'est le bâtiment administratif, et a entrainé l'intervention musclée de la police.

 

Intervenant très brutalement, causant des blessures aux étudiant-e-s, elle a chassé les mobilisé-e-s hors du bâtiment, et a procédé a des arrestations. Ces arrestations n'étaient pas anodines, mais bel et bien ciblées pour tenter de liquider le mouvement et d'imposer la terreur par la matraque.
 

Ainsi, quatre étudiant-e-s, dont trois membres du syndicat FSE-Lyon, membre de Solidaire Etudiant-e-s, sont en garde à vue. Ils et elles sont accusé-e-s de violence et de dégradations, l'université met tout ce qu'elle peut en œuvre pour tenter de les écraser.

Nous ne laisserons pas rejouer le procès du Mirail, où la fac exigeait de 7 étudiant-e-s une réparation de préjudice qu'elle estimait à plusieurs centaines de milliers d'euros pour deux portes et quelques gâteaux.

Leur manœuvre échouera lamentablement face à la solidarité la plus large, la plus poussée. La présidence se démasque comme incapable d'assumer politiquement leur politique de liquidation de l'université et ne pouvant la défendre que par l'utilisation de la force de l'état. 
 

Nous, communistes, ne voulons pas de cette université au service du capital. Nous ne fantasmons pas non plus sur un « âge d'or' » de l'université publique. Nous savons que tout ce qui dépend de l'état n'est pas neutre, mais sert la classe bourgeoise. C'est pourquoi nous considérons la situation de l'université comme le reflet des interêts de la bourgeoisie. Suite à la crise, suite aux attaques des concurrents de l'impérialisme français, la bourgeoisie n'est plus capable de dépenser des miettes des profits que l'exploitation génère pour entretenir une université dont toutes les filières sont ouvertes aux classes populaires. Aujourd'hui, il faut que les savoirs scientifiques soient réservés aux "élites', et que l'université forme les enfants des classes populaires en fonction des intérêts immédiats du patronat.

L'université que nous voulons émergera de la chute du capitalisme, et servira les intérêts du peuple.

 

OCFR/PCMF

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 20:44
Lutte pour le logement à Lyon : Stop aux expulsions !

Depuis plusieurs jours à Lyon, face à la dynamique d'ouverture des squats, les flics multiplient les interventions pour empêcher les réquisitions de logements. Le 20 novembre, ils sont intervenus dans deux lieux squattés.

Très vite, une mobilisation s’est organisée.

Une première alerte a permis de se rassembler à Vaise. Ceci a permis d’obtenir une victoire : le squat est resté ouvert. Les flics ont récupéré des preuves, ne pouvant procéder à une expulsion.

Un peu avant 15 heures, une nouvelle alerte a été lancée : un dispositif policier se mettait en place devant un squat dans le 7ème arrondissement. Nous étions une quinzaine, militant.e.s communistes et libertaires, squatteur.se.s et autres personnes solidaires, à nous rassembler devant le squat (dans un bâtiment appartenant au ministère de la défense). Nous avons vu et entendu les flics monter pour déloger les squatteurs pendant qu’une dizaine de crs nous empêchaient de rentrer dans l’immeuble. Un serrurier est arrivé vers 16h30 pour ouvrir la porte de l’appartement. Les deux personnes présentes à l’intérieur ont été interpellées vers 17 heures. Étant présents sur les lieux depuis plus d’une semaine, ils ont présentés des preuves, mais les flics ont tout de même procédé à l’expulsion qui est, de fait, illégale. Les deux camarades ont été emmenés au commissariat du 7ème arrondissement. Nous nous sommes retrouvés devant et avons bloqué la route en criant des slogans (« libérez nos camarades », « expulsion illégale »). La police nationale est intervenue au bout d’environ 10 minutes. Ils nous ont repoussés sur le trottoir à grand renfort de matraques. Mais cela ne leur suffisait pas : ils nous ont donc chargés sans sommation pour que nous ne restions pas devant le commissariat. Nous nous sommes fait-e-s taper, matraquer et insulter (« sale enculé », « salope »).

Après quelques minutes de face à face, nous avons fait le tour du commissariat pour retourner soutenir les deux personnes interpellées. Nous nous sommes à nouveau retrouvé-e-s face aux crs.

A 17h45 environ, les deux camarades ont été transférés dans un autre commissariat.

Nous dénonçons les politiques d’expulsion, poussant à la rue des populations précaires. Nous dénonçons la répression policière, au service des intérêts des bourgeois. Nous dénonçons la justice de classe qui permet aux flics d’agir impunément, pouvant ainsi opprimer le peuple à souhait pour renforcer le régime de la propriété privée.

Nous, communistes, soutenons les initiatives de réquisition de logements et la solidarité mise en place pour lutter contre les expulsions. Nous soutenons les deux camarades interpellés et saluons les rassemblements qui se sont organisés rapidement, ainsi que la solidarité de classe qui s’est mise en place face aux flics.

 

LIBERATION DES SQUATTEURS INCULPES ET ABANDON DE TOUTES CHARGES CONTRE EUX !!

REQUISITION PROLETARIENNE DES LOGEMENTS VIDES !!

SOLIDARITE AVEC LES SQUATS POPULAIRES EN LUTTE !!

 

OCFR / PCMF

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 10:25
Arrestations à Pau pour Georges Abdallah !

A deux jours de la manifestation à la prison de Lannemezan pour Georges Abdallah, 8 militant-e-s progressistes et antifascistes, dont une camarade, de l'OCFR ont été interpellé-e-s à Pau pour avoir manifesté pour la libération de ce camarade, incarcéré depuis 1984 et libérable depuis 1999.

Les militant-e-s de Libertat, de l'action antifasciste de Pau, et de l'OCFR se sont enchaîné-e-s au local du PS, qui a été occupé durant 30 minutes avant interpellation. La police a coupé les chaînes puis a interpellé les militant-e-s qui ont été conduits au poste pour un contrôle d'identité.


Ces interpellations font suite à diverses actions anti-impérialistes (une action contre l'intervention en Syrie à l'initiative de Libertat, les mobilisations contre l'université de la défense organisées par le SCUD).
Le parti socialiste, c'est un parti au service des capitalistes, et qui, conformément à leurs intérêts, mène une politique extérieure agressive (intervention au Mali, agressivité contre la Syrie). Le PS a refusé de libérer Georges Abdallah en dépit d'un jugement : il n'hésite à pas à réprimer celles et ceux qui s'opposent à l'impérialisme.
Solidaire de nos camarades interpellé-e-s, nous refusons de nous laisser intimider face à ceux/celles qui veulent nous contraindre au silence face aux crimes de l'impérialisme français.
 
Nous appelons à manifester samedi pour obtenir la libération de Georges Abdallah.

A bas les impérialistes !
Liberté pour Georges Abdallah !

Contra la repression, visca la solidaritat de classa !
Contre la répression, vive la solidarite de classe !


OC-Futur Rouge ; PC maoïste de France

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