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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 19:42
Face au fascisme, riposte révolutionnaire !

Deux ans se sont écoulés depuis la mort de Clément Méric. Esteban Morillo, son assassin, a été remis en liberté le en septembre 2014 et n'a toujours pas été jugé, bien que ce meurtre ait été perpétré en pleine rue dans un quartier où plusieurs dizaines de personnes ont pu être témoins.

 

Pour la forme, pour faire bonne figure, deux groupuscules fascistes ont été interdits par le gouvernement. D'autres groupuscules se sont aussitôt reformés sous d'autres sigles et se multiplient comme des champignons, tandis que le Front National fasciste s'implante dans le pays, tandis que des maires FN ou apparentés prennent des arrêtés discriminatoires, s'attaquent à la culture progressiste, soutiennent l'édification de monuments aux assassins de l'OAS coupables de massacres.


Alors qu'une propagande contre les immigrés se développe,  Robert Ménard, maire de Béziers, établit des statistiques ethniques et religieuses afin de continuer à dresser les uns contre les autres, renforcer les préjugés, désigner un bouc émissaire, bref, diviser la classe ouvrière et les masses populaires.
 
Les gouvernements qui se succèdent font payer aux travailleurs et travailleuses la crise capitaliste. Le chômage augmente, la récession s'installe. Les réformes capitalistes n'ont qu'un objectif : maintenir ou augmenter le taux de profit sur le dos des travailleurs et travailleuses. Les dividendes versés aux actionnaires augmentent à un rythme encore plus élevé que le chômage qui dépasse de loin les comptages de Pôle Emploi. Les SDF sont de plus en plus nombreux et nombreuses, le droit du Travail est démantelé.

 

Le mécontentement grandit et partout dans le monde, la crise s'approfondit. Si la bourgeoisie impérialiste n'a pas encore besoin d'une dictature ouverte fasciste, car elle compte sur les forces politiques et syndicales réformistes pour canaliser la révolte qui gronde et qui risque de remettre en cause le système lui-même, il n’empêche que l’État militarise de plus en plus la société et encourage et profite de la montée du fascisme dans tous les pays d'Europe.

 

Il ne faut rien attendre de la justice bourgeoise. Elle est au service du Capital et de l’État qui le représente, quel que soit le gouvernement. Les forces de répression ne sont jamais ou presque jamais condamnées. Les responsables de la mort de Zyed et Bouna ont été relaxés, alors que celles et ceux qui luttent et résistent contre les attaques de la bourgeoisie sont toujours condamnés.

 

Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à Clément et à toutes les victimes des fascistes est de poursuivre le combat mené et l'amener à un niveau supérieur, dans l'objectif d'en finir avec le système duquel surgit la bête immonde, le fascisme que l'on ne peut combattre sans combattre l’État capitaliste.

 

La bourgeoisie a le pouvoir, il faut le lui arracher, détruire l'appareil d’État de fond en comble après l'avoir vaincue et écraser les forces réactionnaires et fascistes. Il n'y a pas d'autre voie que celle-là.

 

Poursuivons ce combat contre le fascisme, contre le système qui l'engendre, écartons les réformistes qui, par leur conciliation avec l'ennemi de classe, creusent le lit du fascisme. Formons un front antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire !

 

Clément nous ne t'oublions pas,

comme nous n'oublions aucun des nôtres tombés au combat !


La Cause du Peuple est invincible, elle vengera les siens par la lutte !

 

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 00:38

Le PS obtient 21 % des voix. Il est éliminé dans 580 cantons et pourraient perdre 20 à 30 départements. L'UMP et l'UDI arrivent en tête avec plus de 29 % des voix. Le FN 25 %.

Sur 4108 sièges, 286 ont été élus au moins au premier tour dont 6 binômes FN. L'abstention est de 48,9 % + 2 % de votes blancs. Le nombre d'exprimés réels est entre 50/51 %. L'augmentation profite à l'UMP et au FN qui engrange 400.000 voix supplémentaires et obtient 1/4 des votes exprimés, 1/8 des inscrits.

Le FN n'est pas encore le premier parti de France, c'est l'abstention qui domine, symbole d'un rejet de la politique politicienne. Cependant, force est de constater que le FN est implanté dans tous les départements. Il étend ses tentacules sur de grandes régions comme celles de Toulon, Marseille, Avignon, Nîmes, l'Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpignan, Montauban, Toulouse et environs, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Plus haut, les environs de Grenoble, Vienne, le Loiret, l'Yonne, Baummes les Dames, en Lorraine et en Alsace, dans la Marne, quasiment partout dans l'Aisne, l'Aube, l'Oise, dans le Nord et le Pas de Calais, plus disséminé en Normandie.

Dans un contexte de forte abstention, la montée du Front National se confirme. Cette montée s'inscrit dans la crise qui frappe de plein fouet la classe ouvrière et les couches inférieures de la petite bourgeoisie, provoquant un chômage massif et la ruine de milliers de paysans, artisans, commerçants et même d'entreprises moyennes.

Les partis bourgeois de droite et gauche ont été et sont incapables de juguler cette crise la plus profonde qu'ait connu le capitalisme. Aussi la bourgeoisie la plus réactionnaire représentant le capital financier envisage des solutions plus dures encore. Pour parvenir au pouvoir, le FN a besoin de gagner une base de masses la plus importante possible. Il s'appuie sur le mécontentement, la juste colère des exploités, des chômeurs et chômeuses et des couches menacées de la petite bourgeoisie. Son implantation dans les bastions de la classe ouvrière et parmi les ruraux abandonnés par les partis de gauche et de droite montre qu'il y parvient. Le fascisme veut-il le pouvoir pour ceux et celles qui travaillent et qui seuls créent les richesses ? Non, car il faudrait pour cela exproprier celles et ceux qui détiennent le pouvoir économique aujourd'hui dirigé par le capital financier. Leur programme est en réalité de sauver le capital et faire collaborer la classe ouvrière et les couches populaires à son projet, présentant les intérêts des travailleurs et travailleuses et des patrons et patronnes comme étant les mêmes et désignant l'ennemi comme étant « les immigrés », « les assistés », « les profiteurs », bref en semant la division au sein du prolétariat et en cachant la source du profit : l'exploitation. Le fascisme d'hier a montré que ce n'est pas des lendemains qui chantent que prépare le fascisme, mais la dictature brutale contre celles et ceux qu'il tente de mobiliser aujourd'hui.

Aujourd'hui, il avance masqué, se réclame républicain. C'est la forme moderne sous laquelle il se dissimule pour apparaître respectable, pour faire oublier le passé de ce courant qui a été la cause de 50 millions de morts. Les fascistes sont venus par les urnes, ne l'oublions pas, et aujourd'hui la bête immonde sort de nouveau des entrailles de la société capitaliste.

Hier, il y avait des partis communistes qui ont dirigé la résistance antifasciste, il existait un Etat socialiste, l'URSS, qui a mené une lutte résolue contre la barbarie. Aujourd'hui, il n'y a plus de camp socialiste. Les anciens partis communistes se sont engagés dans la voie réformiste, n'offrant plus aucune perspective révolutionnaire à la classe ouvrière.

Il faut reprendre le chemin de la lutte révolutionnaire. Seul un Parti communiste qui se fixe comme objectif la prise du pouvoir que la bourgeoisie n'abandonnera pas de plein gré, peut offrir cette perspective et unir le peuple dans un front anticapitaliste et antifasciste, et préparer la force combattante pour s'opposer à l'appareil d’État de la bourgeoisie capitaliste.

Le choix est entre le socialisme et la barbarie ; la paix entre les peuples pour le bien-être commun où la barbarie du système capitaliste. Le choix est entre un monde nouveau sur la terre entière, un monde de paix entre les hommes ou être entraînés dans une guerre de repartage entre les puissances impérialistes dans laquelle nous servirons de chair à canon.

Pour nous, le choix est clair, c'est celui du refus de la résignation face à ce système briseur de vies et le refus des semeurs d'illusions qui conduiront tôt ou tard à la barbarie ; c'est le choix de la lutte antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire comme seule voie pour l'émancipation de l'ensemble des travailleurs et travailleuses !

Le fascisme, c'est par la lutte révolutionnaire anticapitaliste qu'on le combat, pas dans les urnes !

La seule voie est celle de la révolution pour le socialisme en direction du communisme !

 

 

¡LA LUCHA REVOLUCIONARIA ES LA ANTIFASCISTA Y ANTICAPITALISTA, Y NO LA ELECTORAL!
El Partido Socialista obtiene el 21% de los votos. Se ve eliminado en 580 cantones y podría perder entre 20 y 30 departamentos. La UMP y la UDI están en cabeza con más del 29% de los votos, mientras el F.N. alcanza el 25%. De 4180 escaños, 286 han sido elegidos al menos en la primera vuelta, entre ellos seis binomios del Frente Nacional. La abstención es del 48,9%, más un 2% de votos en blanco. La cifra de participantes reales está entre el 50/51%, beneficiando el aumento a la UMO y al FN que agrega 400.000 votos suplementarios y obtiene una cuarta parte de los votos emitidos, la octava parte de los inscritos.
No es todavía el Frente Nacional el primer partido de Francia, y es la abstención quien domina, símbolo del rechazo de la politiquería. Sin embargo, es necesario constatar que el Frente Nacional está implantado en todos los departamentos. Extiende sus tentáculos en grandes regiones como las de Toulon, Marsella, Avignon. Nimes, el Herault, Carcasona, Perpiñán, Montauban, Toulouse y alrededores, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Más al norte, los alrededores de Grenoble, de Vienne, el Loiret, la Yonne, Baumme les Dames, Lorena y Alsacia, el Marne, prácticamente todo el Aisne, el Aube, el Oise, el Nord y el Pas de Calais, mas diseminadamente en Normandía.
En un contexto de fuerte abstención, la subida del Frente Nacional se confirma. Esta remontada se inscribe en la crisis que golpea de lleno a la clase obrera y a las capas inferiores de la pequeña burguesía, provocando un paro masivo y la ruina de millares de campesinos, artesanos, comerciantes e incluso de empresas medias.
Los partidos burgueses de izquierda y de derecha han sido incapaces, y se ven incapaces para cortar esta crisis, la más profunda que ha conocido el capitalismo. Y también la burguesía mas reaccionaria que representa al capital financiero contempla soluciones aún mas duras. Para llegar al poder, el Frente Nacional necesita ganar a la mayor base de masas posible. Se apoya sobre el descontento, la justa cólera de los explotados, de los parados y de las capas que se ven amenazas de la pequeña burguesía. Su implantación de los bastiones de la clase obrera y en zonas rurales abandonadas por los partidos de izquierda y de derecha muestra el alcance de sus logros. ¿Quiere el fascismo el poder para aquellos que trabajan y que son los únicos creadores de riqueza? No, porque para ello sería necesario expropiar a los que detentan el poder económico hoy dirigido por el capital financiero. Su programa es en realidad el salvamento del capital, haciendo colaborar a la clase obrera y capas populares en ese proyecto, presentando los intereses de los trabajadores y los de los patrones como idénticos, y designando al enemigo en los “inmigrados”, los “asistidos socialmente”, los“aprovechados”, sembrando, en pocas palabras, la división en el seno del proletariado y escondiendo la fuente del beneficio: la explotación. El fascismo de ayer demostró que no prepara precisamente gloriosos mañanas, sino una dictadura brutal contra los que hoy intenta movilizar.
Hoy avanza enmascarado, reclamándose republicano. Es la moderna forma bajo la cual disimula para aparecer respetable, para hacer olvidar el pasado de esta corriente que fue la causa de 50 millones de muertos. Los fascistas han llegado a través de las urnas, no lo olvidemos, y de nuevo sale hoy la bestia inmunda de las entrañas de la sociedad capitalista.
Ayer existían partidos comunistas dirigiendo la resistencia antifascista; existía un estado socialista, la URSS, que llevó una resuelta lucha contra la barbarie. Hoy ya no hay campo socialista. Los antiguos partidos comunistas se comprometieron en la vía reformista, no ofreciendo ya ninguna perspectiva revolucionaria a la clase obrera.
Debemos reemprender el camino de la lucha revolucionaria. Solamente un Partido Comunista que se fije como meta la toma del poder, ese poder que la burguesía no abandonará de buen grado, puede ofrecer esta perspectiva, uniendo al pueblo en un frente anticapitalista y antifascista, preparando la fuerza combatiente que se oponga al aparato estatal de esa burguesía.
La elección está entre socialismo y barbarie; paz entre los pueblos para el bienestar común o la barbarie del sistema capitalista. La elecciones entre un mundo nuevo en toda el planeta, un mundo de paz entre los hombres o ser arrastrados a una guerra de reparto entre las potencias imperialistas, en la cual serviremos de carne de cañón.
¡La elección para nosotros está clara, y es la de rechazar la resignación frente a un este sistema que aplasta las vidas, rechazando a los sembradores de ilusiones que conducirán tarde o temprano a la barbarie; elegimos la lucha antifascista, anticapitalista y revolucionaria como única vía para la emancipación del conjunto de todos los trabajadores!
¡El fascismo se combate mediante la lucha revolucionaria anticapitalista, y no con las urnas!
¡La única vía es la revolucionaria por el socialismo, en dirección al comunismo!

( https://granmarchahaciaelcomunismo.wordpress.com/2015/04/01/pc-maoista-francia-la-lucha-revolucionaria-es-la-antifascista-y-anticapitalista-y-no-la-electoral/ )

 

La lotta antifascista e anticapitalista è rivoluzionaria, non è elettorale !

Il PS (Parti Socialiste) ottiene il 21% dei voti. E stato eliminato in 580 cantoni e potrebbe perdere da 20 a 30 dipartimenti. L’UMP e l’UDI arrivano in testa con più del 29% dei voti. Il Front National ottiene il 25%. Su 4108 sedie, 286 sono stati eletti almeno al primo turno di cui 6 coppie Front National (FN). L’astensione è del 48,9%+ il 2% di voti bianchi. La cifra reale di partecipanti alle elezioni è tra il 50/51%. L’aumento approffitta all’UMP e al FN che prende 400.000 voti supplementari e ottiene 1/4 dei voti espressi, 1/8 degli iscritti.

Il FN non è ancora il primo partito di Francia, è l’astensione che domina, simbolo del rigetto della politica borghese. Nonstante ciò, dobbiamo ammettere che il FN è molto impiantato in tutti in dipartimenti. Estende i suei tentacoli su delle grandi regioni come quella di Toulon, Marsiglia, Avignon, Nîmes, l’Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpginan, Montauban, Tolosa e le sue periferie, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Più al nord le perfierie di Grenoble, Vienne e il Loiret, l’Yonne, Baummes les Dames, in Lorena e in Alsazia, nella Marne, quasi ovunque nell’Aisne, l’Aube, l’Oise, nel Nord e il Pas de Calais, magari più sparpagliato in Normandia.

In un contesto di forte astensione, l’arrampicata del Front National si conferma. Questa arrampicata fa parte della crisi che colpisce la classe operaia e le parti inferiori della piccola borghesia, provocando una disoccupazione massiva e la rovina di migliaie di contadini, artigiani, commercianti e anche di aziende medie.

I partiti borghesi di destra e di sinistra sono stati incapaci di fermare questa crisi, la più profonda che il capitalismo abbia conosciuto. Anche la borghesia la più reazionaria rappresentando il capitale finanziario considera delle soluzioni più dure ancora. Per arrivare al potere, il FN ha bisogno di convincere una  base di masse abbastanza larga. Si appoggia sul malcontento, la giusta rabbia degli sfruttati, dei disoccupati e delle disoccupate e delle parti minacciate nella piccola borghesia. Il suo impianto nei bastioni della classe operaia e tra i Paesini abbandonati dai partiti di sinistra e di destra ci fa vedere che ci riesce. Il fascismo vuole il potere per quelli e quelle che lavorano e che da soli creano le ricchezze ? No, perchè per questo bisognerebbe espropriare quelle e quelli che hanno il potere economico oggi, guidati dal capitale finanziario. Il loro programma è in realtà di salvare il capitale e fare collaborare la classe operaia e le parti popolari al suo progetto, presentando gli interessi dei lavoratori e dei padroni come essendo gli stessi e designando il nemico come essendo « gli immigrati », « gli assistiti », « i profittatori », creando la divisione nel proletariato e nascondendo la fonte del profito : lo sfruttamento.

Il fascismo di ieri ci ha fatto vedere che qesto sistema non ci prepara un futuro luminoso, la dittatura brutale contro quelle e quelli che provano di mobilitare oggi. Oggi, cammina mascherato, si dice republicano. E la forma moderna sotto il quale si nasconde per sembrare più rispettabile, per  fare dimenticare il passato di questa ideologia che a ucciso 50 millioni di morti. I fascisti sono venuti dalle urne, non dimentichiamolo, e oggi la bestia schifosa esce di nuovo dal corpo della società capitalista.

Ieri, c’erano dei partiti comunisti che hanno guidato la resistenza antifascista, esisteva uno Stato Socialista, l’URSS, che ha guidato una lotta risoluta contro la barbarie. Oggi, non c’è più un campo socialista. I vecchi partiti comunisti si sono impegnati nella via reformista, non offrendo più nessuna perspettiva rivoluzionaria alla classe operaia. Bisognare riprendere la via della lotta rivoluzionaria. Solo un Partito Comunista che si dà come scopo la presa del Potere che la borghesia non abbandonerà mai dalla sua propria volontà , puo offrire questa perspettiva e unire il polo in un fronte anticapitalista e antifascista, e preparare la forza combattente per opporsi allo Stato della borghesia capitalista.

La scelta è tra socialismo e barbarie ; la pace tra i popoli per il benessere comune o la barbarie del sistema capitalista. La scelta è tra un mondo nuovo sulla terra intera, un mondo di pace tra gli uomini o essere portati in una guerra di nuova spartizione tra le potenze imperialiste in cui noi siamo la carne da cannone.

Per noi, la scelta è chiara, è quella del rifiuto alla rassegnazione di fronte a questo sistema che rompe le vite e il rifiuto dei seminatori d’illusioni che guiderano presto o tardi alla barbarie ; è la scelta della lotta antifascista, anticapitalista e rivoluzionaria come unica via per l’emancipazione dell’insieme dei lavoratori !

Il fascismo, è con la lotta rivoluzionaria anticapitalista che lo combattiamo , non nelle urne !

L’unica via è quella della rivoluzione per il socialismo in direzione del comunismo !

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 02:33

Pour la cinquième année consécutive nous avons rendu hommage à l'ouvrier maoïste Pierre Overney assassiné par la milice du patronat en 1972 devant l'usine Renault alors qu'il distribuait un tract appelant à une manifestation antifasciste.

 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
 Photos de l'hommage à Pierre Overney 2015
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 19:06
Lyon : Suite à la manifestation antifasciste du 29 novembre

Le 29 Novembre s'est tenu à Lyon une manifestation antifasciste en opposition à la tenue du 15ème congrès du Front National, le Bloc Rouge était présent. Cette manifestation a mobilisé 4000 personnes.

 

Cette manifestation était annoncée offensive, un grand nombre de groupes antifascistes ont fait le déplacement pour l'occasion.

 

Le gouvernement PS avait mobilisé un important dispositif policier afin de protéger les fascistes face à notre mobilisation. Le FN est un parti fasciste qui peut se poser comme représentant politique des intérêts de la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie financière afin de mater les aspirations d'émancipation de notre classe. Le Parti Socialiste au pouvoir ouvre la voie au fascisme, en mobilisant ses flics contre nos mobilisations il participe au mouvement général de fascisation de la société. La social-démocratie, aujourd'hui comme hier, est un allié objectif de la bourgeoisie qui préfère voir les masses populaires mortes plutôt que libres !

 

C'est la police qui la première a commencé à faire monter la tension, de nombreuses compagnies de CRS étaient présentes, appuyées par au moins un hélicoptère et par la BAC. Des barrages ont été mis en place en amont de la manifestation, interdisant l'accès à de nombreux manifestant-e-s, bloquant les métros, immobilisant des cars entiers d'antifascistes venant d'autres villes. Bref, les chiens de gardes avaient ordre de bloquer à tout prix la mobilisation et de réprimer le mouvement antifasciste et progressiste. Notre cortège a d’ailleurs fait les frais de cette volonté répressive, nos drapeaux et pancartes nous ont été saisis avant même que nous puissions accéder à la manifestation.

 

La mobilisation a pris un tour offensif en cours de parcours, des banques, des agences d’intérim et autres symboles du capitalisme ont été pris pour cibles.

 

La propagande officielle fait état de casseur-e-s, dénonçant à tout va la violence des manifestant-e-s. Mais qu'est-ce que quelques vitrines cassées face au déchaînement de violences policières ? La violence ce ne sont pas nos résistances mais le meurtre de Rémi Fraisse, la violence, c'est l'exploitation patronale quotidienne, ce sont nos conditions de travail et non nos colères. Face à la violence des exploiteurs et de leur chiens de garde, on a toujours raison de se révolter, et les cibles qui doivent être visées sont avant tout celles qui représentent l’oppression, ce sont la bourgeoisie, ses institutions et ses cerbères en uniformes.

 

Le déchaînement policier visant à protéger les fascistes a fait de nombreux blessés. Il y a eu 17 arrestations et 5 personnes ont été placées en gardes à vue pour violence contre les flics, ils doivent être déférés devant le juge des libertés pour comparution immédiate demain, lundi 1er décembre.

 

Nous dénonçons toutes les arrestations ! Qu'importe le motif, nous soutenons toutes les victimes de la répression d’État pour avoir participé à une manifestation antifasciste !

 

LIBERTE POUR LES MILITANTS GARDES A VUE !

 

CONTRE LA MONTEE DU FASCISME,
ORGANISONS LA RESISTANCE ANTIFASCISTE ET POPULAIRE !

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 15:51
Lyon : Manif contre le Congrès du FN

Le samedi 29 novembre 2014 se tiendra à Lyon le 15ème congrès du Front National. Malgré les changements de tactique de ces dernières années et le visage « soft » que l’actuelle direction du FN cherche à imposer à grand renfort médiatique, ce parti n’a pas changé de nature.


Le FN fut fondé en 1972 sous la houlette du mouvement fasciste Ordre Nouveau ; Jean Marie Le Pen en prendra la direction à partir de 1973. Le Front National est un parti fasciste et ce depuis sa création. Il regroupe notamment en son sein des anciens collaborateurs et des membres de l’OAS.


Politiquement, le FN sert les intérêts de la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie. Si il cherche aujourd’hui à se donner une image populaire, cela n’a pas toujours été le cas, et malgré la démagogie et le populisme affiché, le programme économique du Front National reste profondément réactionnaire.


Le FN c’est la mise au pas des travailleurs et travailleuses, l’écrasement des syndicats et de tout mouvement progressiste afin d’assurer la survie du capitalisme, de permettre au patronat de continuer à exploiter la classe ouvrière de la façon la plus violente qu’il soit, c’est à dire en imposant une dictature terroriste ouverte contre le peuple.


Le FN cherche à diviser la classe ouvrière, opposant les ouvriers et ouvrières selon leurs origines en prêchant un discour raciste, en relayant nos sœurs ouvrières encore plus dans les chaînes obscurantistes du patriarcat et en s’appuyant sur des milices capable de faire régner l’ordre bourgeois au prix du sang sans aucune «retenue ».


Les prolétaires ne doivent pas se tromper d’ennemi. Soutenir le FN, c’est soutenir un parti de bourgeois fascistes, de millionnaires bien conscients de leurs intérêts de classe et qui entendent les défendre par tous les moyens.


Le fascisme n’est pas une gangrène qui plane au dessus de la société, un spectre maléfique que nous pourrions abattre une bonne fois pour toute sans changer la structure même de la société actuelle.


La situation dans laquelle nous vivons aujourd’hui, c’est celle de la propriété privée des moyens de production, où une petite minorité parasite que sont les patrons et les grands actionnaires imposent une dictature à la grande majorité, à nous autres, ouvrières et ouvriers qui trimons pour produire les richesses sans jamais n’en voir que les miettes.


La démocratie bourgeoise, c’est la démocratie pour les patrons, c’est la dictature du capital, mais en période de crise économique, cette forme de dictature devient petit a petit insuffisante et bien incapable de contenir la légitime colère des masses populaires. Quand en temps normal, les chiens de gardes du patronat suffisent à faire régner l’exploitation, en période de crise, les exploiteurs tremblent de voir la classe ouvrière renverser sa domination. Le fascisme est donc une forme plus brutale de dictature, sur laquelle une partie de la classe bourgeoise peut décider de s’appuyer pour mater toute volonté d’émancipation du prolétariat.


Le capitalisme et le fascisme sont donc liés et nous ne pouvons combattre l’un sans abattre l’autre, cela reviendrait à vouloir soigner le cancer à coup de doliprane...


Face au fascisme, il faut nous organiser. De même que nous ne pouvons partir à la guerre sans fusils, nous ne pouvons triompher du capitalisme et du fascisme sans Parti. Un Parti communiste armé de l’idéologie marxiste-léniniste-maoïste, un Front Uni regroupant la grande majorité du peuple et une force combative défendant les intérêts des travailleurs et travailleuses par les moyens appropriés, voilà ce que sont les armes de notre classe, et les objectifs affichés du Bloc Rouge.


Face au Front National qui est aujourd’hui le principale parti fasciste et un danger mortel pour le prolétariat et face au capitalisme qui est la cause directe de la montée du fascisme, nous appelons à nous mobiliser à Lyon le 29 novembre contre le congrès du Front National.


Si toi aussi tu veux défendre les intérêts de ta classe contre le fascisme et contre les exploiteurs, prends contact avec nous et viens défiler à nos cotés pour opposer au 15ème congrès du Front National la détermination ouvrière !


Face à la montée du fascisme, le triomphe du communisme !


Vive la résistance antifasciste et populaire !


Tous et toutes à lyon le 29 novembre !

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 23:08
Nouvelle agression fasciste à Clermont-Ferrand

Dans la nuit du 6 au 7 Novembre, un de nos camarades, membre également de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne), a été pris pour cible par des fascistes.

 

Alors que notre camarade sortait d'un concert de soutien à la lutte des étudiants de la fac de lettre, il a été attaqué par 4 fascistes en voiture qui l'ont gazé et frappé à l'aide d'une matraque télescopique. Heureusement notre camarade s'en sort indemne.

 

Cette nouvelle agression à Clermont-Ferrand fait suite à une longue série d'attaques fascistes dont le point d'orgue fut l'attaque au fusil d'un concert de soutien aux sans papiers.

 

Plus généralement, cette attaque s'inscrit dans une période de crise générale du système capitaliste qui voit la montée en puissance du fascisme comme dernière arme de la bourgeoisie pour maintenir sa domination sur la classe ouvrière.

 

Le fascisme, c'est l’expression la plus réactionnaire du capital financier, c'est la dictature ouverte et terroriste de la bourgeoisie, l'enrégimentation de la classe pour mâter toute possibilité de changement social allant contre les intérêts des exploiteurs.

 

Aujourd'hui, il serait criminel de nier la réalité qu'est la montée du fascisme dans l'Etat Français mais également dans toute l’Europe. En France, le principal parti fasciste est le Front National. Les groupuscules fascistes faisant le coup de poing dans les rues, ne sont que leurs supplétifs, ils servent de force de frappe pour intimider les militants, briser les révolutionnaires et les forces progressistes.

 

L’Etat bourgeois aussi ne les voit pas d’un mauvais œil. Ainsi, le nazillon auteur des coups de feu contre le concert du mois de janvier a non seulement été jugé avec la plus grande clémence, mais il a depuis été remis en circulation par ce même Etat.

 

La politique du gouvernement PS qui est le représentant immédiat des intérêts de la bourgeoisie trace la voie à la montée en puissance du fascisme. Les réformes antisociales servent à légiférer les intérêts patronaux dans leur lutte contre le prolétariat, la répression policière en est le bras armé. L'ensemble des lois réactionnaires et le renforcement des forces de répressions sont autant d'outils développés par le PS qui seront utilisés demain par les bourgeois pour mâter la classe ouvrière et les forces révolutionnaires.

 

Notre rôle aujourd'hui, pour lutter contre le fascisme, c'est de développer une force véritablement révolutionnaire, un parti armé du marxisme léninisme maoïsme capable de porter les intérêts de la classe ouvrière.

 

Abattre le fascisme, c'est construire nos organisations que sont le parti, le front et l'organisation combative, c'est travailler à la prise de pouvoir politique par le prolétariat à travers la guerre populaire. C'est mobiliser les masses pour rejeter la peste brune dans les poubelles de l'histoire.

 

Nous affirmons que les attaques fascistes ne casseront pas notre détermination révolutionnaire, bien au contraire, elles la renforcent ! Le bloc rouge et ses militant-es ne céderont pas faces aux pressions des réactionnaires fascistes, au contraire nous sommes plus que jamais engagés dans une lutte à mort contre le capitalisme, quelle que soit l’expression politique sous laquelle il se pare pour opprimer les travailleurs (démocratie bourgeoise ou fascisme). Nous ne tolérerons pas que se développent les groupuscules fascistes et autres idiots utiles de la bourgeoisie et nous continuerons à mener un combat déterminé contre toutes les forces fascistes et réactionnaires.

 

Le bloc rouge ne cède à aucune pression, nous sommes prêts à rendre coup pour coup et au centuple afin d’éradiquer la menace fasciste et de porter haut les intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires.

 

CONTRE LE FASCISME ET LES ATTAQUES FASCISTES

AUTODEFENSE POPULAIRE !

 

 

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 12:41
Sur le fascisme dans l'Etat français et en Europe

LA MONTEE DU FRONT NATIONAL

Les dernières élections municipales avaient montré la progression du FN, la baisse du PS, et le succès relatif de l’UMP et une abstention massive.


Les élections européennes ont confirmé la montée du FN. Il est arrivé en première place avec 25% des suffrages exprimés, l’UMP obtient  20,79%, le PS 13,98%, l’UDI 10%, les Verts, 8,91%, le FG 6,34%. Le taux d’abstention s’élève à 56,84%.

 

LA BASE IDEOLOGIQUE DU FN

Le FN est un parti ultra-centralisé, dirigé par le clan Le Pen et ses proches. Le Pen a rassemblé les divers courants et personnalités de l’extrême droite (Ordre Nouveau, des anciens de la collaboration vichyste (Sidos), de la division Charlemagne -volontaires en partie issue de la milice de Déat ou du PPF de Doriot dirigeant renégat du PCF dans les années 30-, des intégristes chrétiens de Antony, des négationnistes, etc.), autour de son programme réactionnaire et fasciste. La tribune que leur a offerte  Mitterrand leur a permis d’être visibles. Chaque parti fasciste a son histoire, toujours bâti sur les bases générales du fascisme. Il va de soi que les partis démocratiques bourgeois n’ont pas la même histoire. Hier au nom du nationalisme, les fascistes collaboraient avec les nazis, alors que les partis démocratiques bourgeois étaient antinazis et contre Vichy.

 

LA MONTEE DU FASCISME EN EUROPE

 

Royaume Uni

UKIP

27,50%

Danemark

Parti Populaire Danois

26,60%

Grèce

Aube Dorée (néo-nazi)

9,40%

 

LAOS

2,70%

Italie

Grillo

21,20%

 

Ligue du Nord

6,20%

Pays-Bas

PVV

13,40%

Hongrie

Jobbik (néo-nazi)

14,70%

Autriche

FPÖ

19,50%

Finlande

Vrais Finlandais

12,90%

Suède

Démocrates de Suède

9,70%

Autres pays

 

moins de 10%

L’abstention globale en Europe la même qu’en France mais dans les pays de l’Est, le taux d’abstention est élevé, jusqu’à 70% en Pologne.

 

LE FASCISME MONTE DANS LE MONDE ENTIER SOUS DES FORMES DIVERSES

En Turquie, avec l’AKP d’Erdogan ; en Inde avec l’arrivée au pouvoir du BJP ; en Egypte sous une forme militaire avec l’élection de Sissi élu malgré une abstention massive ; en Thaïlande où l’armée a repris le pouvoir. Partout, le fascisme s’adapte aux conditions concrètes, historiques, culturelles, religieuses. Partout l’impérialisme le soutient ou le tient en réserve.

 

QU’EST-CE QUE LE FASCISME ?

« Le fascisme, ce n’est pas un pouvoir au-dessus des classes, ni le pouvoir de la petite bourgeoisie ou des éléments déclassés du prolétariat sur le capital financier. Le fascisme c’est le pouvoir du capital financier lui-même. » Dimitrov


Le fascisme ne jaillit pas d’un seul coup. Il est une alternative quand la bourgeoisie ne peut plus gouverner comme avant et quand les classes dominées ne peuvent plus supporter la domination de la bourgeoisie.

 

LA CRISE ET LA MONTEE DU FASCISME

En période de crise, de crise prolongée comme celle dans laquelle le monde entier est entré, où il y a un chômage massif, où les conditions de vie du prolétariat empirent de jour en jour et où la menace d’une explosion sociale peut arriver se développe le fascisme.
La classe dominante a deux fers au feu : la démocratie bourgeoise où les différentes couches de la bourgeoisie s’affrontent dans les joutes électorales ; le fascisme dont s’empare en période de crise l’aile la plus réactionnaire de la bourgeoisie devant l’incapacité des partis bourgeois «démocratiques » à résoudre la crise.

 

DEVELOPPEMENT ET STRATEGIE DU FN

Le FN était un groupuscule au début des années 70. Ce n’est qu’avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir que le FN a commencé à se développer. Il s’agissait pour son dirigeant d’alors, Jean-Marie Le Pen, de percer et de rallier l’aile la plus réactionnaire de la classe dirigeante, de mener une propagande anticommuniste, raciste, antisémite pour désigner un bouc émissaire. Cette propagande avait pour but de diviser le peuple, asseoir une base de masse, et de progresser sur le plan électoral. La « dédiabolisation » menée par Marine le Pen, la préparation idéologique réactionnaire de l’UMP et les politiques anti-ouvrières et anti-populaires du PS ont permis l’avancée du FN.


Au fur et à mesure de l’approfondissement de la crise, le FN a progressé. Il s’est d’abord appuyé sur le sentiment national pour opposer français et immigrés autour de son slogan « Les Français d’abord ». Lorsque la droite au pouvoir a lancé le débat sur « l’identité nationale », l’immigration et l’insécurité reprenant les thèmes chers au FN et donnant corps à ses thèses, elle a largement favorisé sa pénétration idéologique dans les masses en s’appuyant sur les préjugés qui resurgissent en période de crise et ne diminuent que dans la lutte de classe. Le FN s’est alors renforcé sur le plan électoral et les groupuscules néo-nazis et fascistes de tout acabit se développent et s’attaquent aux immigrés, aux musulmans, aux juifs et aux antifascistes.


Le PS quant à lui favorise également la montée du Front National en ne menant pas une politique de « gauche » telle qu’elle est consensuellement entendue par les masses et mène au contraire une vraie offensive contre la classe ouvrières et les masses populaires. D’autre part, en faisant trainer la loi sur le mariage pour tous, le PS a permis au large camp réactionnaire de se mobiliser, de se regrouper, de s’organiser et d’améliorer la portée de leur discours au sein des masses. Le Rassemblement Bleu Marine a ainsi bénéficié de cette mobilisation réactionnaire de masse.


De manière générale, le FN exerce une influence plus ou moins grande sur les partis de droite et même au sein des autres partis, sur des questions comme la sécurité, l’immigration, le militarisme, les questions sociétales.

 

LA RESPONSABILITE DE LA SOCIAL-DEMOCRATIE ET DU REVISIONNISME

La social-démocratie réformiste historiquement responsable de la scission du mouvement ouvrier, va être renforcée par le révisionnisme du PCF qui, lui, va priver la classe ouvrière de stratégie révolutionnaire pour le miroir aux alouettes des élections, de la conquête illusoire du pouvoir par la voie parlementaire. Le FN va alors avoir le beau jeu pour dénoncer « l’UMPS » comme partis bourgeois responsables de la crise et gagner ainsi une partie de la classe et les couches populaires qui, désespérés, car privées d’une direction révolutionnaire, vont apporter leurs suffrages au FN, souvent dans le seul but de « foutre un coup de pied dans la fourmilière ».

 

LES SOURCES THEORIQUES DU FASCISME

Le fascisme plonge ses racines chez Malthus, Gobineau pour l’inégalité des races, Nietzsche pour le nihilisme, Proudhon pour la communauté de producteurs comme base de l’organisation sociale, Chamberlain, Georges Sorel pour la dénonciation du capitalisme, Maurice Barrès pour le nationalisme, Gabriele D’Annunzio pour l’esthétisme, Drumond pour l’antisémitisme.

 

LE FASCISME SOUS SA FORME ANCIENNE

Le fascisme sous sa forme ancienne s’est développé comme réponse à la révolution socialiste d’Octobre et le développement des partis communistes de la 3ème Internationale. Le fascisme est parvenu au pouvoir dans les années 20 en Italie et au Portugal, en Allemagne sur fond de crise mondiale et de chômage massif, puis en Espagne, grâce à la politique non-interventionniste des « démocraties » alors que Franco avait reçu l’appui massif de l’Italie fasciste et de l’Allemagne nazie. Seule l’URSS apporta son soutien aux républicains espagnols. Le nazisme, le fascisme et le militarisme japonais furent vaincus par l’alliance entre l’URSS, les USA et la G-B et la résistance patriotique des peuples. En France, après avoir mené une lutte héroïque contre l’occupant, le PCF va rendre les armes et passer un compromis avec la bourgeoisie et participer au gouvernement dont il sera chassé en 1947. Le programme de réformes du CNR sera adopté après l’accord passé entre les forces de la résistance et de Gaulle à Londres. Après la mort de Staline, Khrouchtchev va réviser le marxisme, suivi par la plupart des autres partis communistes. Ils seront dénoncés par le Parti Communiste de Chine et le Parti du Travail d’Albanie, qui plus tard deviendront également révisionnistes.


Aujourd’hui, il n’y a plus de camp socialiste et les anciens partis communistes n’ont plus de stratégie révolutionnaire et ont perdu toute crédibilité dans la population. C’est dans ce nouveau contexte que se développe le fascisme sous sa forme moderne.

 

LE FASCISME SOUS SA FORME MODERNE

Nous sommes toujours à la période de l’impérialisme où règne sans partage la domination du capital financier. Le fascisme se développe en période de crise. Il s’appuie sur le juste ressentiment des masses populaires. Il dénonce les partis bourgeois dont les gouvernements sont incapables de résoudre la crise.  Il ne peut être la réplique du fascisme sous sa forme ancienne. Il s’adapte à la nouvelle situation mondiale, après l’écroulement des pays socialistes, la liquidation idéologique, politique et organisationnelle des anciens partis communistes, la politique sociale-libérale du PS, la confusion idéologique entretenue par les réformistes. Le rapport de force dans la lutte de classe est puissamment en faveur de la bourgeoisie, le mouvement ouvrier est divisé et il n’existe pas encore de Parti authentiquement révolutionnaire suffisamment développé pour que la bourgeoisie ait la nécessité de recourir au fascisme. En revanche, en raison de la faillite de l’aile démocrate bourgeoise, une partie de la bourgeoisie peut se tourner vers le fascisme si la force politique à sa tête semble être la meilleure solution pour améliorer sa domination de classe et son taux de profit.  Ainsi, dans ces conditions, l’objectif du FN  est d’accéder au pouvoir par la voie électorale, se servant des élections comme d’une tribune.

 

LUTTER CONTRE LE FASCISME

Aujourd’hui le fascisme n’est pas au pouvoir, aussi lutter contre le fascisme, ce n’est pas seulement dénoncer le Front National ou s’affronter aux groupuscules fascistes et néo-nazis. C’est aussi combattre les gouvernements de la bourgeoisie de droite ou de gauche qui par les mesures de toutes sortes contre le prolétariat et les couches populaires, creusent le lit du fascisme, préparent le terrain sur lequel il peut s’épanouir.


C’est une course de vitesse entre les éléments les plus déterminés du prolétariat d’un côté et de ceux de la bourgeoisie de l’autre. Aujourd’hui, il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il y a une montée du FN d’une part et la pénétration de son idéologie et d’idéologies plus radicales en France et aussi dans tous les pays impérialistes.

 

LE ROLE DES COMMUNISTES

Le rôle de l’avant-garde communiste n’est pas de spéculer sur les formes, tactiques que le fascisme met en œuvre, mais gagner les masses à s’opposer aux mesures réactionnaires de la bourgeoisie, quel que soit le gouvernement. Les communistes doivent se porter à la tête de cette lutte et ainsi gagner les masses contre le fascisme.


Aujourd’hui, le prolétariat n’a plus la base arrière de l’URSS, ni de grands partis communistes révolutionnaires. L’Etat impérialiste est un Etat policier, qu’il soit dirigé par la droite ou la gauche. Ses instruments de coercition, d’intervention, de surveillance et d’espionnage sont hautement sophistiqués. Les chômeurs et les précaires représentent ensemble un quart de la population active et les retraités en dessous du seuil de la pauvreté sont plus de 30%. Cela forme un cocktail explosif anti-gouvernemental, une base potentielle de masse du fascisme, mais c’est aussi la base que les communistes doivent gagner dans la lutte contre le capital et gagner à la révolution celles et ceux qui sont trompés par la démagogie fasciste du FN.

 

UNIR LES COMMUNISTES DANS UN SEUL PARTI

L’Unification des communistes dans un seul Parti est une nécessité, le processus d’Unification entre le PCmF les Unités maoïstes doit être la base pour l’approfondissement de l’Unité du prolétariat et la poursuite du processus d’unification.


Le Parti ne peut se renforcer qu’en se liant à la classe ouvrière, aux masses populaires, qui ne sont pas toutes prêtes dans l’immédiat à rejoindre le Parti, et ne peuvent reconnaître le Parti que dans le travail quotidien du Parti en leur sein.

 

LE FRONT REVOLUTIONNAIRE ANTICAPITALISTE/ANTIFASCISTE ET POPULAIRE

Le Parti n’est pas suffisant. La révolution c’est l’affaire de la classe et des masses populaires. Comme on dit, « ce sont les masses qui font l’histoire ». Aussi, pour faire aboutir le programme révolutionnaire, le développement d’un front révolutionnaire regroupant les larges masses populaires est indispensable pour renverser le système capitaliste et son Etat, celles et ceux qui le représente  ou qui sont pour son impossible aménagement, contre le fascisme, le racisme et les discriminations. C’est en construisant le Parti communiste et la formation du FRAP que nous pourrons mener une offensive victorieuse en nous donnons les moyens de renverser la bourgeoisie pour assurer les conditions de la victoire de la révolution prolétarienne et édifier le socialisme avec les autres peuples du monde et marcher ensemble jusqu’au communisme à l’échelle mondiale.

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 17:45
De Clément Méric aux européennes, barrons la route au fascisme !

Les résultats des élections européennes sont tombés, le Front National arrive en tête des votes avec plus de 25% des voix. Bien sur, nous n'apportons aucun crédit à cette mascarade où les dominant appellent aux urnes le peuple pour pouvoir légitimer les structures du système. Au vu des résultats, nous pouvons également relativiser les scores du FN étant donné le taux d'abstention qui oscille autour de 60%. Preuve si il en fallait une que le cirque électorale a de plus en plus de mal a mobiliser les masses populaires.
Cependant il serait criminel de nous voiler la face et de faire comme si de rien n'était. Les élections restent pour les communistes, un baromètre de l'opinion publique auquel nous devons prêter attention. Nous voyons clairement une montée du fascisme dans l’État français mais également dans d'autres pays d’Europe.

Le FN, un parti fasciste

Le FN représente les intérêts politique de la frange la plus chauvine et réactionnaire de la bourgeoisie. Petit à petit ses idées pénètrent dans les masses. En effet, les fascistes s'appuient sur la colère légitime du peuple face aux différents gouvernements, ils apportent des solutions populistes.
Aujourd'hui les grands partis institutionnels se sont démasqués d'eux-même face au peuple. La politique qu'ils mènent est clairement rejetée. Le mouvement révolutionnaire est embryonnaire, il est dans une phase de reconstruction après que les révisionnistes aient souillé pour longtemps le drapeau du communisme. Les réformistes des partis «d’extrême gauche » et les bureaucrates syndicaux ne valent pas mieux, la politique qu'ils proposent contribuent à propager un consensus mou, à lier les mains des travailleurs et des travailleuses dans les institutions vendues à la bourgeoisie. Sur le plan international, il n'y a plus de camp communiste comme cela a pu être le cas avec l'Union Soviétique dans les années 30. Cette situation intervient alors même que le capitalisme est en crise et donc que la lutte de classe s'intensifie.

Le recours au fascisme pour tromper le peuple

Face à la crise, la bourgeoisie répond par l'austérité afin de pouvoir continuer à engendrer du profit et ainsi sauver le système capitaliste. Mais cette politique, la classe ouvrière n'en veut pas, car cela revient à lui faire payer le prix d'un système bâti sur son exploitation. La colère est palpable, la bourgeoisie a donc recours à son meilleur allié pour tromper les masses : le fascisme, qui en France s'exprime en partie par la bouche du FN.
Pourtant le FN, c'est l'ennemi mortel de la classe ouvrière, c'est un outil de guerre de classe entre les mains de la bourgeoisie. Le FN c'est le parti des collabos, des nostalgiques de Pétain, des bons gros bourgeois qui ont toujours fait leur fortune au prix du sang des travailleurs et des travailleuses. Le programme des fascistes n'est autre que la militarisation de la société et la mise sous pli de la classe ouvrière, en gros c'est le paradis du patronat.
Et cela malgré la pseudo «dédiabolisation». Que ce soit le FN ou les groupuscules qui gravitent dans la sphère de l’extrême-droite, que ce soient les assassins de Clèment Méric dont nous commémorons la mort ce mois-ci, ou ceux de Brahim Bouarram, ce sont les même méthodes fascistes employées contre les classes populaires et les militant-e-s progressistes.

Les enseignements de ces élections

Les élections nous montrent donc qu'il y a un rejet des partis classiques et de la politique qu'ils incarnent. Qu'il y a également de moins en moins d'illusion dans les rangs du peuple quand à l'utilité de la grande mascarade électorale. Cela nous montre aussi qu'une forme moderne de fascisme se développe, mettant en cause la responsabilité de toutes les forces politiques contribuant à lier les mains de la classe ouvrière.

Seul le communisme nous sauvera !

En cette période de crise la vie politique se polarise, et plus que jamais la classe ouvrière a besoin d'un véritable parti communiste, seul capable de représenter ses intérêts. Ce parti nous travaillons à le construire car c'est une question de survie.
Nous ne pouvons pas laisser notre destin aux mains des réformistes comme le Front de Gauche, ni entre celles des bourgeois comme le PS. Après l'assassinat de Clèment Méric, le gouvernement a voulu se racheter une caution antifasciste en interdisant certains groupes. Ce qui ne fut d'aucune utilité, preuve s'il en fallait une, de l'inconsistance de l'antifascisme républicain.
Nous ne pouvons pas non plus rester inactifs à regarder les idées fascistes pénétrer au sein même de notre classe. Il faut dès aujourd'hui lutter pour édifier le parti communiste, armé de l'idéologie marxiste-leniniste-maoiste et conscient que la seule alternative au fascisme, c'est faire la révolution par la guerre populaire.

 

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 11:29

Où en sont les forces fascistes aujourd’hui ?


Le fascisme se développe toujours en période de crise en s’appuyant sur la colère des masses populaires provoquée par les conséquences désastreuses du capitalisme : hausse des inégalités à travers la montée du chômage, de la précarité, baisse du pouvoir d’achat, etc. Son idéologie représente la pointe la plus réactionnaire de la bourgeoisie et se fait l’élément le plus déterminé de la bourgeoisie en défendant les politiques les plus antisociales sous prétexte d’ « unité nationale ».


Multiforme, adaptant son discours aux nécessités de l’époque, il avance tel un serpent de mer en masquant les véritables intérêts du prolétariat et le divise. Raciste, islamophobe et/ou antisémite, il rejette ainsi les conséquences de la crise sur les travailleur-ses immigré-e-s ou sur une opaque « oligarchie bancaire » qu’il nomme les « sionistes » pour dédouaner la bourgeoisie ; il s’en prend aux femmes et aux LGBT sous prétexte de défendre « la tradition » ou « la famille ».


Parmi la bourgeoisie, une partie peut être sensible aux propositions démagogiques du programme fasciste et en cas de crise aggravée, peut basculer vers le fascisme ; tout comme une partie des travailleur-ses trahie par la direction des partis socialistes, « révisionnistes », réformistes et des directions syndicales conciliatrices. C’est ainsi que se développe le mouvement fasciste en période de crise.


Nous le constatons particulièrement aujourd’hui, où les rangs fascistes se réorganisent dans l’Etat français autour de la Manif pour tous et de la clique antisémite représentée par le pseudo-intellectuel Alain Soral et son VRP et directeur en communication Dieudonné. Ce reflux réactionnaire, loin de ne toucher que la France, s’exprime au moins dans toute l’Europe. On le voit en Grèce avec les miliciens néo-nazis d’Aube Dorée ou avec les nostalgiques de Franco en Espagne qui s’attaquent au droit des femmes à disposer de leur corps. La multiplication de ces attaques fascistes dans les autres pays d’Europe trouve une résonance ici. Certains n’hésitent plus à remettre en cause le droit à l’IVG au sein de l’assemblée nationale et les fachos s’inspirent des groupes néo-nazis d’Italie (comme Casapound) ou de Grèce  (Aube Dorée). Cela se poursuit aussi en Ukraine où les militants nationalistes de Svoboda se construisent une influence de plus en plus grande au sein du nouveau gouvernement.


Dans l’Etat français, le principal représentant des fascistes, le Front National, essaye de se faire dé-diaboliser. Il voudrait qu’on pense qu’il n’est qu’un parti comme les autres. Certains médias ont allègrement participé à cette stratégie. Il est ainsi nécessaire de rappeler que non le FN n’est pas et ne sera jamais un parti bourgeois comme les autres. Il est - comme il l’est depuis sa fondation par une coalition de pétainistes, négationnistes, cathos intégristes, pro-Algérie française – un parti raciste et fasciste. Ce nouveau visage qu’aimerait se donner le FN fonctionne d’autant plus grâce à une droite plus que jamais « décomplexée » (comprendre ouvertement anti-sociale et réactionnaire) et par un parti « socialiste » menant une violente politique d’exclusion et de stigmatisation vis-à-vis des Rroms ou des sans-papiers et qui, en bon chien de garde de la bourgeoisie, décrète l’austérité sur les travailleur-ses, leur faisant payer le prix de la crise.


Les devoirs de l’antifascisme


Face à cette situation notre devoir est de reconstruire un mouvement antifasciste de masse et populaire. C’est-à-dire qu’il est nécessaire de développer un antifascisme dans nos quartiers, dans nos usines, dans nos lieux d’étude : l’antifascisme c’est l’affaire de tou-te-s. Cette antifascisme doit s’attaquer à tous les vecteurs du fascisme et être unitaire sur la base de l’unité du prolétariat : il faut impérativement que celui-ci porte haut et fort la lutte des travailleur-ses, des femmes, des LGBT et des peuples opprimés qu’il ne doit jamais oublier. L’antifascisme ne se fera pas non plus sans internationalisme. Ainsi nous saluons et encourageons à poursuivre les liens qui se développent dans les dernières mobilisations antifascistes entre les travailleur-ses sans-papiers, le soutien à la lutte du peuple palestinien, les groupes en lutte pour les droits des femmes et LGBT,…


Il nous faut occuper la rue, ne pas laisser ne serait-ce qu’un centimètre d’espace publique aux groupes fascistes qui tentent de s’implanter dans les masses. C’est en développant l’unité du prolétariat qu’on construira le mouvement antifasciste capable de nous débarrasser de ces marchands de haine, de ces laquais de la bourgeoisie, sur une base révolutionnaire, anticapitaliste et populaire.

 

Face au Capital et au fascisme,
développons un antifascisme de masse et populaire !

 

La Cause du Peuple (FRAP) - Unité Mao Idf

Derrière le fascisme se cache le Capital ! Construisons un antifascisme de masse et populaire !
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 14:56

Suite à deux dimanches où à Paris la rue a été occupé par les forces réactionnaires sur des positions entre autre ouvertement antisémites et homophobes représentant la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie, les antifascistes sont descendus à leur tour dans la rue montrer qu'ils et elles ne laisseront jamais l'extrême-droite progresser sans avoir à faire à une résistance de classe.

Cette après-midi, en partant de la place Jules Joffrin, nous avons traversé les quartiers populaires du nord de Paris pour affirmer la nécessité d'un antifascisme populaire, d'un antifascisme militant de masse. Aux côtés des collectifs antifascistes étaient aussi notamment présents un important cortège de soutien à la lutte palestinienne, un cortège féministe et lesbien et un cortège du collectif des BARAS pour soutenir tout-e-s les sans-papiers montrant ainsi certains aspects essentiels de la lutte antifasciste aujourd'hui : l'opposition à l'impérialisme, au patriarcat et au racisme d'Etat.

Les slogans pro-palestiniens et féministes côtoyaient ainsi les slogans traditionnels antifascistes et les nouveaux visant en particulier l'antisémite Dieudonné et sa clique.

Aussi, face à la forte présence policière qui protégeait les banques, transferts d’argent et autres monopoles capitalistes, nous avons scandé encore une fois qu'ils sont bel et bien la milice du Capital.

La manif s'est terminée en commémoration sur le lieu de l'assassinat de Clément Méric pour y rendre un hommage essentiel et y faire une fois de plus la promesse de continuer le combat, de ne jamais oublier, de ne jamais pardonner.

Unité Mao IdF

Paris-Banlieue Antifa ! Compte-rendu de la manif antifasciste du dimanche 9 février
Paris-Banlieue Antifa ! Compte-rendu de la manif antifasciste du dimanche 9 février
Paris-Banlieue Antifa ! Compte-rendu de la manif antifasciste du dimanche 9 février
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:57
Arrestations et inculpations à Tours contre Dieudonné

Vendredi soir, à Tours, 4 jeunes camarades, dont l'un de l'OCFR, ont été interpellés par la Police Nationale et la Brigade anti-criminelle et placés en garde à vue.

Il leur était reproché des dégradations en réunion, à savoir des tags contre la tenue du spectacle de Dieudonné au Vinci le 10 Janvier, notamment « Dieudo une balle, Soral une rafale ». Des tags ont également été réalisés sur la façade d'un commissariat de Tours et de la Préfecture.

Après avoir été placés toute la nuit et pour deux d'entre eux une grande partie de la journée de samedi en garde à vue, ils ont été libérés. Deux ont été libérés sans charge retenues. Nous ignorons encore les charges retenues ou non contre l'un d'entre eux. Le dernier, le militant de l'OCFR, s'est vu gratifier d'une amende de 500 euros. Il s'est vu, de plus, inculpé pour avoir,"sans autorisation préalable, tracé des inscriptions, signes ou dessins n'ayant entraînés qu'un dommage léger au préjudice de la Préfecture d'Indre-et-Loire et de Tours Evènements (Vinci et autres), lesdites dégradations ayant été commises sur une façade, un véhicule, une voie publique ou un mobilier urbain en l'espèce sur des murs et des vitres des bâtiments". La Préfecture s'est portée partie civile contre notre camarade.

 

 

Pour nous, les théories antisémites, complotistes propagées par Dieudonné sont là pour détourner les masses de l'explication réelle des problèmes qu'elles subissent violemment en cette période de crise intense. Les explications sont à chercher dans les contradictions internes au système capitaliste, système à bout de souffle dominé par une bourgeoisie prête à tout pour continuer à faire du profit.

« Il faut, comme l'écrivait G. Politzer, pour la bourgeoisie trouver le moyen de recréer, malgré l’existence du marxisme, les ténèbres dans les consciences (…). Et c’est ainsi que naît le racisme, dont tous les « mythes » correspondent à un double but : combiner la force et la ruse, pour mettre dans la conscience des hommes des illusions qui les rendent soumis au capital et prêts à la guerre impérialiste. Ils se sont orientés vers l’idée de race. Par là doit se perdre la connaissance la plus importante, celle du rôle de l’économie. Par là doit se perdre la notion fondamentale de classe. Par là doit se perdre la connaissance que le marxisme a apportée aux travailleurs des lois de l’évolution de la société, la connaissance du moyen de sortir de la société capitaliste. ».1)

 

 

Il est donc pour nous inadmissible que Dieudonné puisse s'exprimer, mais nous ne comptons pas non plus sur l'Etat pour réprimer Dieudonné. Certes, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'élève contre l'antisémitisme de Dieudonné et les spectacles de Dieudonné peuvent être interdits. Le spectacle de Dieudonné, à Tours, par exemple, n'aura pas lieu, à la demande du maire de la ville. Néanmoins, l'action de l'Etat est incapable de réduire les contradictions que creuse Dieudonné entre différentes couches des classes populaires, en fonction de leur couleur ou de leur religion.

Parce que c'est ce que fait le gouvernement : chercher lui aussi à semer la division dans les rangs des classes populaires, notamment en excitant la haine anti-rom, en continuant à cibler l'islam et les musluman-e-s. Cette politique raciste a des conséquences douloureuses pour les immigré-e-s sans papiers chassé-e-s dans les rues, parqué-e-s dans les centre de rétention et expulsé-e-s.

C'est en entraînant les larges masses dans la lutte contre le capitalisme que nous chasserons les illusions réactionnaires dont les Dieudonné et les Soral se font les chantres, que nous restaurerons la conscience et l'unité du prolétariat. Il est évident que les théories antisémites ne résisteraient pas à l'expérience du feu de la lutte des classes (ni à la moindre implication réelle dans la lutte pour le peuple palestinien).

Lorsque les masses affrontent le gouvernement, les patron-ne-s, la police, il apparaît clairement que l'ennemie, c'est la bourgeoisie, et qu'elle ne domine pas par un complot mais par sa place dans le système de production capitaliste. Toujours est il que les théories antisémites et complotistes de Dieudonné tirent en arrière les masses et retardent le vaste mouvement dont nous aurions besoin pour obtenir des victoires contre un gouvernement qui a pu faire passer l'ANI, la réforme des retraites, mener des guerres sans problèmes.

La maladie dieudonniste est une maladie de l'apathie, apathie dont nous sommes responsables dans notre incapacité à avoir un poids réel sur la lutte des classes.

Et comme le disaient d'autres que nous, mais nous sommes d'accord :

"Finie l'apathie, vive le communisme !"

 

 

C'est pour dénoncer le gouvernement que des tags ont également été faits en soutien à la lutte de Notre Dame des Landes, à celle des Naxalites en Inde, à Georges Abdallah.

 

Nous appelons bien sûr à faire front autour des camarades inculpés à Tours et à les soutenir face à la Justice et vous tiendrons au courant des suites judiciaires. Nous appelons à également à faire barrage à Dieudonné et à lutter contre les idées réactionnaires qu'il diffuse parmi les masses.

 

Faisons front contre la répression !

 

PCMF / OCFR

 

1) Georges Politzer, Révolution et contre-révolution au XXème siècle

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:55
Tours : Alerta antifascista, réaction antifasciste et populaire

Un large panel d'organisations fascistes s'est développé depuis ces dernières années à Tours. L'activité locale de l'extrême droite et des fascistes a été importante :

- congrès du FN (2011) lors duquel Marine Le Pen a fait main basse sur le parti de son tortionnaire de père

- défilé identitaire annuel aux flambeaux

- contre-gay Pride, lors desquels a pu s'exprimer la poésie de nos fafs ("pas de défilés pour les enfilés")

- Manif pour Tous, réunissant ensemble bonheads néo-nazis de Vox Populi, vieille bourgeoisie réactionnaire de l'UMP et grenouilles de bénitiers.


 

Les agressions se sont elles aussi logiquement multipliées; trop nombreux sont les camarades qui ont payé physiquement leur engagement progressiste ou révolutionnaire, la dernière aggression en date s'étant produite le samedi 28 décembre au soir, devant le repaire fasciste de l'Epée Royale.

Que les camarades ne s'y trompent pas, ces violences et ces tentatives visent à terroriser les militant-e-s progressistes pour empècher notre présence dans les luttes ouvrières, aux côtés des sans-paps', etc... Nous nous devons d'y résister et de ne pas laisser la rue aux fascistes; le Collectif Antifasciste Touraine a été créer pour centraliser la riposte antifa après la mort de notre camarade Clément.

Le 11 novembre a eu lieu une grande contre-manif pour empècher les fascistes de parader dans Tours. Nous étions 400 militant-e-s antifascistes venus de tout l'Etat français contre 80 "fiers tourangeaux", crânes rasés cotoyant et vieux et veilles bourgeois-e-s moisi-e-s.

Indiscutablement, cette contre-manif a été un succès, montrant que les rues de Tours restent antifasciste. Mais nous devons faire encore mieux et reconnaître nos faiblesses pour améliorer qualitativement notre efficacité militante et éradiquer les bandes fascistes de Tours.

- Ecraser les fascistes, c'est saper leurs possibiités d'implantation : Dans la classe ouvrière et les classes populaires, nous devons affirmer la nécessité de l'unité et de la solidarité contre les exploiteurs et leurs serviteurs, Etat, police, armée et fascistes. En effet, les groupes fascistes sont là pour semer les divisions dans les classes populaires, divisions racistes, sexistes, antisémites, et nous empêcher d'être uni-e-s pour défendre nos intérêts. Ils sont là aussi pour briser les mobilisations, jouer les supplétifs de la police.

Pour que les groupes fascistes ne se développent pas, nous devons faire de l'antisfasicsme un combat porté par la classe ouvrière et les classes populaires, un réflexe partagé par tous et toutes, un réflexe de défensive de classe. Or, dans nos défilés, par exemple le 11 novembre, la mobilisation a eu du mal à aller chercher au-delà du milieu militant. Nous devons apporter la problématique de la lutte des classes et de la lutte antifasciste au coeur des quartiers populaires, délaissés par les politiciens bourgeois, et savoir y porter des perspectives révolutionnaires, le seules qui servent réellement les intérêts des habitant-e-s, entraîner la jeunesse ouvrière et populaire dans la lutte révolutionnaire.

- Pour nous, mobiliser largement ne signifie pas dépolitiser. Au contraire, pour développer un antifasicsme qui puisse mobiliser et développer les forces progressistes et révolutionnaires, nous avons besoin de porter un antifascisme de classe dans une perspective révolutionnaire. Jouer sur l'indignation morale contre les actes fascistes est bien moins ambitieux et efficace que de reformer un camp opposé à la bourgeoisie et à ses nervis policiers et fascistes.

-Nous devons veiller à garder notre indépendance par rapport à l'Etat et aux sociaux-traîtres qui tentent d'occulter l'aspect de lutte des classes et veulent réduire l'antifascisme à un aspect morale de lutte contre de méchants racistes, tout en soutenant un gouvernement qui bat tous les records en matière d'expulsions de sans-paps, de répression sur les militant-e-s (Notre-Dame-des-Landes, les 25 antifas interpellés le 9 mai à Lyon) et de destruction de nos acquis sociaux. Nous n'avons rien à espérer de la préfecture, des flics ou d'une quelconque autorité. Seule la lutte politique, sur le terrain, le travail d'organisation des masses mettra un terme aux agissements de Vox Populi, pas des pleurnicheries devant des serviteurs de l'Etat bourgeois.

-Enfin, nous ne devons pas nous limiter à de belles paroles. L'action politique doit s'accompagner d'une action militante concrète, légale ou illégale en fonction des besoins -nous n'avons pas à nous soucier d'être ou pas dans la légalité bourgeoise. Nous ne devons rejeter aucun moyen de protéger nos camarades et de continuer notre travail, même si pour cela nous devons nous aussi passer à une action déterminée et nous opposer physiquement aux nervis de la bourgeoisie, sans pour autant tomber dans le virilisme ou délaisser l'aspect politique de notre lutte au profit de bagarres avec les fascistes. Nous devons marcher d'un pas égal sur nos deux jambes, l'action et la réflexion politique et l'action militante concrète, tout en gardant en tête notre but; la révolution, menée par la classe ouvrière pour mettre à bas la bourgeoisie.

L'antifascisme qui n'est pas relié à la lutte des classes n'est qu'un leurre; la théorie déconnectée de la pratique est inutile.

Pour un antifascisme populaire et sans concession;

Pour une lutte de classe menée de front et sans concession;


No Pasaran! Chassons les fascistes et la bourgeoisie, où qu'ils se trouvent!

 

OCFR/PCMF

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:50
Communiqué de soutien à Joel et RevFront

En Suède, une organisation se développe: Revolutionära Fronten (le Front Révolutionnaire). Ces hommes et ces femmes ont choisi de mener une lutte sans compromis contre la bourgeoisie, et si leurs méthodes et leur travail de terrain persévérant leur assurent un soutien populaire croissant, ils sont aussi la cible de la répression étatique. Leur action est criminalisée, présentée comme terroriste, car il est inadmissible pour les classes dirigeantes de voir une résistance populaire se structurer.

Mais le combat du Revolutionära Fronten l'amène aussi à résister face à la montée des groupes néonazis en Suède, dont le Svenska motståndsrörelsens (mouvement de résistance suédois), groupe extrêmement violent lançant des campagnes racistes et tentant de prendre pied dans les quartiers populaires. Ces chiens de garde du système divisant le peuple se revendiquent explicitement du nazisme et ne font pas mystère de leur volonté de casser les révolutionnaires.

Cela a amené différentes organisations progressistes à lancer une mobilisation dans le quartier de Kärrtorp (banlieue de Stockholm) pour faire barrage aux nazis. Le 15 décembre une petite manifestation a eu lieu, avec environ 300 participants, dans une ambiance familiale. Une quarantaine de nervis fascistes a attaqué le rassemblement avec la complicité de la police qui ne les ont pas stoppé et s'en est pris aux antifascistes. Malheureusement pour les nazis, des gens déterminés étaient aussi présents, parmi lesquels les camarades de l'Action Antifasciste (AFA) et du Revolutionära Fronten. Après la confusion initiale l'attaque a été repoussée et les fascistes se sont enfui jusqu'à un bois proche où plusieurs d'entre eux ont été sévèrement corrigés.

Si ils ont été finalement tous interpelés, ce qui les a plus ou moins sauvés de la colère populaire, la police a procédé à de nouvelles perquisitions contre les militants et militantes révolutionnaires et l'un d'eux nommé Joel a été arrêté. Son crime: avoir défendu des familles attaquées par des nazis armés!

Une seconde manifestation antifasciste a eu lieu le 22 décembre pour condamner l'agression. Elle a été un immense succès, rassemblant 20 000 personnes, et augurant du meilleur pour la mobilisation future.

Néanmoins, il nous semble important de mettre en avant le rôle des antifascistes révolutionnaires, qui ont courageusement organisé et défendu les rassemblements et qui subissent la répression étatique.

Combattre le fascisme par tous les moyens n'est pas un crime. On n'écrase pas cette vermine en signant des pétitions, ni en votant: elle prospère dans cette période de crise du capitalisme en jouant sur la division du peuple, et elle doit être démasquée et confrontée avec la plus grande énergie.

Nous affirmons donc notre totale solidarité avec nos camarades antifascistes en Suède, et demandons l'arrêt de la répression les frappant.

 

OCFR-PCMF

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 21:26
Succès de la lutte antifasciste à Clermont Ferrand

L'ouverture du local de campagne du Front National, qui se présente pour la première fois depuis des décennies à Clermont-Ferrand, devait avoir lieu le lundi 28 octobre. Face a l'installation du Front national, les communistes ont mené campagne. Pour marquer notre refus de voir le FN s'installer, un rassemblement anti-fasciste se tenait place Delille le même jour. Face à la mobilisation et à diverses actions ayant eu lieu, le FN a décidé de reporter son inauguration au lendemain, sans l'annoncer cette fois.

C'est donc le mardi 29 que l'inauguration a eu lieu, certes en grandes pompes mais bien encadrée. Les habitants et les habitantes du quartier de la gare ont pu voir leurs rues envahies par des troupeaux de flics venus protéger l’événement.

Le FN est un parti qui prétend proche du peuple, mais il a besoin de chiens de gardes policier pour assurer le bon déroulement de l'inauguration de son local.

L'extrême droite ne doit pas se sentir chez elle dans nos rues, sa présence même est une insulte aux habitant-e-s du quartier de la gare. De même, nous ne pouvons plus laisser oeuvrer l'état raciste qui expulse les immigré-e-s, dont la police tabasse au faciès. Notre ville est populaire et métissée et la classe ouvrière qui la peuple a derrière elle une histoire de lutte et de résistance aux idées racistes et fascistes.

Notre quartier sait faire face aux fascistes tout comme aux flics. Pour preuve le dimanche 17 novembre, les habitant-e-s se sont confronté-e-s à la police qui effectuait une descente avenue Charras.

Nous avons multiplié les diffusions de tracts, les collages d'affiches, les discussions, la mobilisation et d'autres formes de lutte pour chasser le FN hors de nos rue.

Cela avec succès puisque le mardi 19 Novembre que le «rassemblement» Bleu Marine a annoncé aux médias qu'il prennait la décision de quitter son local de campagne. Antoine Rechagneux, le candidat FN aux municipales, s'estime victime de vandales, mais en réalité, si le FN doit déménager, c'est que leur tentative d'implantation est un désastre. Toute personne de bonne foi admettra que c'est l'hostilité et la pression populaire qui les a éjecté du quartier.

Le FN est du coté de la bourgeoisie et c'est pour cela qu'il a peur de la colère des classes populaires.

A celles et ceux qui voudraient nous faire croire que la lutte passe par le vote «utile», nous répondons qu'ils ne cherchent qu'à berner le peuple pour défendre leurs intérêts, ceux de la bourgeoisie. Le PS voudrait se poser comme alternative à la monté du Front National. Le PS a toujours agité la menace FN pour nous pousser à voter pour lui. Mais ne soyons pas dupes, la politique que défend ce parti qui est aujourd'hui au pouvoir est raciste, réactionnaire et profondément anti ouvrière.

Cette victoire montre que la lutte antifasciste ne se mène pas par des alliances de sommet ou par un lobbying auprès des préfectures de police. Faire reculer l’extrême droite ne peut passer que par un travail de masse. C'est dans la défensive de classe que l'antifascisme se mène, comme le 30 octobre lorsque les antifascistes ont empêché le Bloc Identitaire de tenir son action contre la lutte des sans logis qui avaient occupés la mairie deux jours plus tôt. La meilleure défense face aux réactionnaires, c'est le renforcement de la conscience de classe, la mobilisation et l'organisation révolutionnaire du prolétariat et des classes populaires.

    DERRIERE LE FN SE CACHE LA BOURGEOISIE

    VIVE LA RESISTANCE ANTIFASCISTE ET POPULAIRE

    OSONS LUTTER OSONS VAINCRE!

 

    OCFR/PCMF

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:51
Retour du Bloc Rouge sur la manif antifa à Marseille
Nous étions des milliers samedi 14 septembre à Marseille pour manifester contre le Front National et le fascisme. Parmi les antifas et les diverses organisations se trouvait le Bloc Rouge, composé de militant.e.s maoistes de tout l'Etat français. De nombreux tracts de l'OC Futur Rouge et du PC maoïste de France ont été diffusés, ainsi que des exemplaires de la Cause du Peuple, le journal du FRAP.

 

 

 

À la fin de la manifestation, la dispersion a été ordonnée, mais nous étions nombreux à vouloir rester et continuer, malgré le manque de combativité d'une partie du cortège. Si beaucoup de militant-e-s souhaitaient poursuivre l'action, nous manquions d’une organisation et d’une coordination entre groupes préalable à la manifestation pour ce faire, ce qui prouve la nécessité  d’organiser la solidarité à la base et dans l’action.

 

 

 

Nous saluons l'initiative d'une manifestation antifasciste et contre le FN. Le Bloc Rouge sera présent dans les autres luttes !

 

 

 

 

 

DERRIÈRE LE FASCISME, SE CACHE LE CAPITAL,
LA LUTTE ANTIFASCISTE EST INTERNATIONALE !

 

 

 

 

 

LES FACHOS N'ONT RIEN INVENTE,
RACISME ET RÉPRESSION SONT DÉJÀ  A L’ÉLYSÉE !

 

 
Bloc Rouge
FRAP - OCFR - PCMF
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 20:39
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
Quelques photos de la manif antifasciste du dimanche 23 juin à Paris
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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:45
Derrière le fascisme se cache le Capital !

L’assassinat de Clément par un groupe fasciste ne tombe pas du ciel. Depuis déjà plusieurs années, nous mettons en garde contre la banalisation des discours nauséabonds d’extrême droite, qui sont diffusés et mis en pratique par les forces politiques institutionnelles à la tête de l’Etat : hier la droite, aujourd’hui la « gauche ».


Les ‘ratonades’ des groupes fascistes et néonazis trouvent leur complément dans la politique de l’Etat bourgeois par les rafles de sans-papiers, leur internement dans les ‘centres de rétention’ et leur expulsion ; par la stigmatisation et l’expulsion des roms ; par le harcèlement raciste quotidien des flics avec les ‘contrôles au faciès’ ; par la répression systématique de toutes celles et ceux qui s’opposent à l’Etat bourgeois en les traitant de ‘terroristes’.


Avec cet appui et ce relais institutionnel, la parole raciste, sexiste, xénophobe, islamophobe, homophobe se libère et se transforme en actes. Des mobilisations réactionnaires de masse ont ainsi pu se développer. La dernière en date est notamment la mobilisation contre le mariage pour tous. Mais en dehors de cette mobilisation réactionnaire de masse, plusieurs villes subissent une situation où les groupes fascistes s’expriment librement, se réunissent et où les antifascistes sont systématiquement réprimés (Lyon, Toulouse, Tours, Clermont-Ferrand, Paris,…). Le PS a une responsabilité directe dans le développement de cette situation, notamment en menant une politique anti-ouvrière et anti-populaire.


La crise économique mondiale produit une dégradation globale des conditions de vie des masses populaires. L’Etat bourgeois a pour objectif de s’assurer par tous les moyens possibles que le capitalisme ne soit pas remis en cause. Mais sans s’attaquer aux racines de la crise, c’est-à-dire au capitalisme, il est impossible que les conditions de vie des masses populaires s’améliorent. Le mécontentement et le sentiment de révolte augmente car « là où il y a oppression, il y a résistance ».


Les mouvements populaires, les révoltes, les grèves existent malgré l’absence d’un centre révolutionnaire suffisamment développé pouvant constituer une menace directe pour l’existence même de l’Etat bourgeois. L’Etat n’a donc pas besoin pour l’instant de recourir au fascisme sous sa forme la plus brutale et la plus ouverte. En revanche, il a besoin de se renforcer et de contrôler au maximum les étincelles qui pourraient mettre le feu à toute la plaine. Il a donc recours à une forme moderne de fascisme.


Ce fascisme moderne est le processus par lequel l’Etat se renforce, se protège et empêche la révolte de se développer. Cela passe par un renforcement policier (équipement, armes soi-disant « non-létales »), un renforcement des lois répressives (Loi sur la Sécurité Quotidienne, sur la Sécurité Intérieure, les lois Perben, les lois LOPPSI, etc.), les nombreux fichiers pour un fichage généralisé de la population, les surveillances spéciales ordonnées par les différents ministres de l’Intérieur (Valls a notamment ordonné une surveillance des ouvriers les plus radicaux lors de la grande grève de PSA Aulnay). Voilà pour le côté répressif et surveillance.


Le processus de ce fascisme moderne, c’est aussi l’intégration des possibles centres de contestation à l’appareil d’Etat. Voilà pourquoi les directions syndicales sont consultées pour les « réformes » et sont appelées « partenaires sociaux ». Dans les grandes centrales, il existe ainsi une contradiction entre une partie de la base et les directions. Les militants syndicalistes sincères et honnêtes s’opposent aux conciliateurs.


Le fascisme, c’est la dictature la plus brutale du Capital financier. La bourgeoisie n’hésitera pas à y recourir si elle en a besoin. Pour l’instant, elle se contente du processus de fascisme moderne qui lui permet de garder en place la démocratie bourgeoise, c’est-à-dire la dictature de la bourgeoisie sur l’ensemble des travailleurs et travailleuses. Le seul moyen de mettre fin à ce processus pouvant aboutir à la mise en place du fascisme sous sa forme ancienne, c’est de s’en prendre à la racine du système, au capitalisme.


Ainsi, vendre des illusions sur une prétendue « VIème République », sur une « dissolution des groupes anti-républicains » ne résout pas la question, pire, cela fait dévier l’objet nécessaire de la lutte antifasciste : le renversement du capitalisme. Et quand en plus ces forces politiques se servent de la mort de Clément, anarchiste, pour vendre leur camelote, c’est encore plus difficile à avaler.


Afin de lutter contre le capitalisme et ses chiens de garde de tous bords, nous devons poursuivre la reconstruction :

 

  • du Parti de celles et ceux qui sont exploités et révoltés, le Parti Communiste maoïste qui prend en compte les expériences du passé et élabore la ligne à mettre en œuvre aujourd’hui et demain ;
  •  
  • du Front Uni rassemblant les différentes luttes qui traversent la société et où se retrouvent toutes celles et ceux qui veulent un changement véritable ;
  •  
  • de la force populaire qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour prendre le pouvoir afin de bâtir une société sans classe ni exploitation où les travailleurs seront maitres de leur destin !


Pour la démocratie prolétarienne contre la démocratie bourgeoise !


Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule !


Contre la politique du « diviser pour mieux régner », unité populaire !


Construisons la riposte antifasciste, abattons le capitalisme !

 

PC maoïste de France
drapeaurougedr[at]gmail.com

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