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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 20:58
Rojava : la lutte contre Daech passe par la lutte contre l'impérialisme !

Le processus révolutionnaire au Rojava (Kurdistan « syrien ») remporte victoire après victoire contre les forces fascistes de Daech. C'est un exemple historique joue un rôle unificateur dans la lutte internationale des peuples. Nombre d'individus, d'organisations venant de différents pays, arrivent pour combattre et protéger la Révolution au Rojava.

 

Le MLKP avait lancé depuis plusieurs mois un appel à rejoindre les combattants et combattantes unifiés dans les YPG (Forces de Défense du Peuple). La Brigade Internationale de Libération s'est ainsi formée, avec la participation d’anarchistes, de communistes et de révolutionnaires de Turquie, du Kurdistan, du Caucase, de Grèce, d'Allemagne, d'Espagne, d'Arménie,…

 

Les Camarades maoïstes de TIKKO (Armée Ouvrière et Paysanne de Libération de Turquie) liée au TKP/ML y participent également.

 

De nombreux autres combattants et combattantes prennent part aux YPG dont beaucoup de communistes, de France, d'Italie, des USA, d'Argentine,...

 

Lors de la déclaration de constitution de la BIL, les exemples historiques sont clairs :

« Rojava est aujourd’hui : la Commune de Paris assiégé par l’Allemagne, Madrid en pleine guerre civile en Espagne, Stalingrad durant la deuxième guerre mondiale ».

 

La Révolution de Rojava démocratique et de libération nationale a changé l'équilibre des forces dans la région.

 

Cette révolution est aussi la révolution des femmes, contre le monde patriarcal et réactionnaire.

 

LES IMPERIALISTES SONT LES POURVOYEURS DU TERRORISME

 

Ce sont les puissances impérialistes qui pour garantir leur taux de profit sèment la guerre, provoquent la misère, l’exploitation et l'oppression dans le monde entier. Ils alimentent des conflits internes pour créer le chaos en utilisant les différences ethniques, religieuses, économiques pour intervenir militairement et pouvoir ainsi s'emparer des matières premières et contrôler des zones stratégiques au niveau géo-politique.

 

N'oublions pas qu'Al Qaïda a été formé, financé par l'impérialisme américain pour combattre le social-impérialisme soviétique lors de l'invasion de l'Afghanistan. Après le retrait des troupes soviétiques, la guerre entre seigneurs de la guerre allait provoquer l'intervention des talibans, ce qui servira d'excuse à l'impérialisme américain et ses alliés pour intervenir directement, n'ayant pas pu imposer durablement ses chiens de garde. L'impérialisme va alors occuper le pays en alliance avec une coalition d'une vingtaine de pays dont l'impérialisme français et allemand, mettre sur pied un État fantoche, former une armée et une police. Ce qui n'empêchera pas les talibans de se maintenir après leur retrait partiel. Daech tente aujourd'hui de s'implanter en Afghanistan.

 

L'attaque contre le World Trade Center en 2001 allait permettre à Bush dont la famille et les amis font partie des magnats du pétrole et de la vente d'armes, d'intervenir en Irak, accusé de détenir des armes de destruction massive. Selon les dirigeants américains, l'Irak fait partie de « l'axe du mal », et la guerre est déclarée au nom du « choc des civilisations ». Cette nouvelle intervention n'était qu'un prétexte au nom de la démocratie et de la liberté, éliminer physiquement Saddam Hussein pour mettre sur pied un État fantoche protégé par l'occupation militaire américaine. Le gouvernement irakien va exclure et marginaliser le clan sunnite de l'ex-dictateur au profit des chiites. Ce qui va provoquer des ressentiments et favoriser la montée de l'intégrisme religieux, puis celle de Daech qui est alors officiellement affilié à Al Qaida et qui fusionne avec le Front Al Nosra avant de couper les ponts avec Al Qaida lors de l'extension de Daech en Syrie. Une partie du Front Al Nosra prête alors allégeance à Al Qaida. Le soutien des impérialistes à Al Nosra, qui sert à Daech à se procurer des armes, est à peine voilé. Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères déclare ainsi le 28 janvier 2013 «sur le terrain, ils [al Nosra] font du bon boulot ».

 

Du point de vue des impérialistes, la vague de révolte dans les pays arabes des années 2010, leur permettait de rebattre les cartes et de mettre en place de nouveaux chiens de garde. Ainsi, en Libye, l'occasion était trop bonne pour les impérialistes de chasser Khadafi. Ce fut l'impérialisme français qui fut chargé du travail et bombarda les positions de Khadafi. 40 tonnes d'armes ont été livrées par l'impérialisme français aux rebelles, dont les groupes alors proches ou directement affiliés à Al Qaida se sont emparés. Ironiquement, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, défendait cette intervention et ces livraisons d'armes comme lutte contre le djihadisme ! Après la liquidation de Khadafi, comme en Afghanistan, les cliques des seigneurs de guerre se dressèrent les unes contre les autres, provoquant un chaos généralisé, ce qui permit à de nombreux groupes affiliés ou non à Al Qaida de s'armer à bon compte sur les stocks disloqués de l'ancien régime avec l'aide des trafiquants internationaux en lien avec l'industrie de l'armement. Certains de ces groupes, comme Boko Haram, ont par la suite rejoint Daech.

 

L’impérialisme français est par la suite intervenu contre Bachar Al Assad en Syrie, qui réprimait avec une violence extrême la révolte populaire. La révolte a très vite été récupérée par les différents seigneurs locaux armés par les impérialistes, espérant en faire leurs nouveaux chiens de garde. L'Armée Syrienne Libre (qui a rassemblé au début des franges de l'opposition laïque mais qui s'est rapidement alliée avec les groupes islamistes) et le Front Al Nosra notamment, augmentant l'arsenal local des « rebelles » soutenus par les impérialistes, arsenal qui alimentera d'autant plus Daech.

 

D'autre part, l'impérialisme français soutient et s'appuie sur de nombreux pays qui eux mêmes soutiennent Daech par différents biais, et notamment logistiquement et économiquement, la Turquie d'Erdogan en premier lieu. Aucun Etat ne reconnaît le faire officiellement mais les moyens détournés sont très nombreux.

 

Dominique De Villepin, ancien premier ministre, a déclaré en septembre 2014 sur France 2 : « Ayons conscience que cet État islamique, Daech, nous l'avons nous-même en grande partie enfanté, de guerre en guerre. »

 

LA MONTEE DE DAECH

 

La stratégie de Daech est très différente de celle d'Al Qaïda, qui pratique une sorte de guerre de focos, sous formes d'actions armées dans divers pays ou régions. Daech a un projet politique : la création d'un khalifat par dessus les frontières existantes dans le monde musulman, écrasant les minorités nationales et les autres religions, y compris l'islam chiite.

 

A la faveur du chaos et apparaissant comme radicaux et déterminés, Daech a rallié des anciens officiers et soldats de Saddam Hussein, des spécialistes sunnites opposés au régime syrien et a récupéré les armes des armées en débandade et livrés par les puissances impérialistes en Irak. Daech a pu se constituer une force blindée et conquérir des territoires en Syrie et dans le nord de l'Irak. Dans les territoires, il ne s'agit pas simplement d'occuper militairement le terrain conquis ou d'éliminer l'ennemi chiite, chrétien et autres minorités, mais d'organiser le territoire conquis, de mettre en place un Etat.


Par ce biais, les installations pétrolières, la vente des œuvres d'arts, des trésors archéologiques, etc., permettent à Daech d'accumuler un trésor de guerre pour faire tourner son Etat, payer ses soldats, ses fonctionnaires et prélever des impôts. Daech confie la gestion des affaires courante aux élites ou aux classes dirigeantes, en leur confiant des postes non régaliens. Chaque aspect de la vie courante est régi par l’État mis en place par Daech, les opposants et opposantes sont sauvagement réprimés.

 

Les frappes des impérialistes fussent-elles celles de la coalition ne pourront venir à bout de Daech, car en frappant des populations civiles, elles amèneront de nouvelles forces à Daech. La coalition des puissances impérialistes, celles engagées sur le terrain, celles de la France, des États-Unis, de la Russie et des autres comme la Turquie plus préoccupée à lutter contre les Kurdes que contre Daech, sont elles aussi des bourreaux des peuples et vont finir par donner un faux blason anti-impérialiste à Daech. La mise en place d'un commandement commun n'y changera rien. L'impérialisme cherche une issue à la situation qu'il a lui même engendré pour y instaurer un nouveau valet à son service. Tandis que les impérialistes russes et chinois voient leurs intérêts représentés par Bachar al-Assad, les impérialistes américains et français eux voudraient un gouvernement fantoche sorti de l'Armée Syrienne Libre. Les tensions inter-impérialistes prennent une ampleur inédite et alimentent le risque d'un conflit inter-impérialiste généralisé. Nous maoïstes, nous n'oublions pas qu'une étincelle peut mettre le feu à la plaine.

 

LA MONTEE DU FASCISME RELIGIEUX RENFORCE LA MONTEE DU FASCISME DANS LES PAYS IMPERIALISTES

 

La tactique de Daech est non seulement de déstabiliser les pays du Moyen-Orient, d'Afrique mais aussi de déstabiliser les pays impérialistes, en organisant des attentats terroristes, en s'appuyant sur les contradictions au sein du peuple.

 

Le vide idéologique créé par la restauration du capitalisme, la transformation des partis communistes en partis réformistes sans perspective révolutionnaire a laissé le champ libre aux idéologies nationalistes et la pénétration de Daech dans une toute petite minorité de la jeunesse qui rejette ce système mais se retrouve perdue, sans perspective politique. Cette jeunesse est utilisée par Daech comme chair à canon pour le règne de nouveaux exploiteurs et oppresseurs qui dissimulent leur véritable nature de classe.

 

Les attentats qui frappent les populations civiles des pays impérialistes renforcent l’État policier et la militarisation de la société avec la mise en place d'un Etat d'urgence, le racisme en particulier anti-réfugiés et islamophobe, l'acceptation de l'Union Nationale derrière la bourgeoisie, la division de la classe ouvrière et des masses populaires de France,... Cela permet aussi à l’État de poursuivre ses plans de « réformes » en toute tranquillité, c'est à dire les plans de liquidation des conquêtes sociales. En bref, la bourgeoisie peut poursuivre encore plus facilement son offensive contre le prolétariat et les masses populaires.

 

Le gouvernement PS applique des points du programme du Front National qui répond « On vous l'avait bien dit ! On avait la solution dès le début ! ».

 

L'État pratique la même politique de division de la classe ouvrière et dans le même temps appelle à l'Unité Nationale contre le terrorisme, c'est à dire à de nouvelles agressions militaires. Tout en brandissant la menace terroriste dont il est la source, il désigne un bouc émissaire, les réfugiés qui fuient leur pays sous le poids de la misère, de la guerre.

 

Les gouvernements de droite et de gauche sont les créateurs du chômage, qui leur permet de baisser au maximum le salaire des ouvriers et ouvrières.

 

Les partis censés représenter les travailleurs et travailleuses sont des partis réformistes et n'ont ni programme, ni stratégie révolutionnaire. Ils se rallient au projet d'Unité Nationale qui a pour objectif de mettre tout le monde, comme s'il n'y avait plus de classes sociales, derrière les drapeaux pour préparer la guerre. On se croirait quelques mois avant la première guerre mondiale.

 

Tous ensemble ils ont voté pour la restriction des libertés, le renforcement de la police, la militarisation de la société. L’État d'Urgence de 3 mois est à peine voté que déjà ils parlent de le prolonger. Un couvre-feu a été imposé à Sens ! Déjà les perquisitions débordent et touchent des gens qui soit n'ont rien à se reprocher, soit sont des militants et militantes anarchistes ou révolutionnaires. Les peines de prison à domicile tombent pour « empêcher » les militants et militantes « d'atteindre à la sûreté de l'Etat » !

 

Les attaques et attentats contre les musulmans, les juifs et les immigrés perpétrés par des groupuscules nazis et fascistes se multiplient. Au nom de perquisitions les flics se permettent aussi de saccager des lieux de culte comme ils l'ont fait à Aubervilliers.

 

Tout cela apporte de l'eau au moulin du fascisme et le gouvernement Hollande est responsable, avec d'autres, de sa continuelle montée. Si le parti fasciste arrivait au gouvernement, il n'aurait aucune nouvelle loi à voter pour museler la contestation : l'arsenal juridique, les chiens de garde et le climat sont déjà préparés.

 

LE ROLE DES MAOISTES DANS CETTE SITUATION

 

D'une certaine façon, l'appel des Brigades Internationales de Libération du Rojava que nous devons soutenir et faire connaître, doit être une source d'inspiration pour nous, dans la lutte contre l'impérialisme, contre l’État bourgeois et les partis qui dirigent cet État et contre les fascistes.

 

La Brigade Internationale de Libération est formée de combattants et combattantes de plusieurs pays et d'organisations communistes et révolutionnaires qui luttent contre le régime fasciste d'Erdogan qui mène plus la guerre contre le PKK et les révolutionnaires de Turquie et du Kurdistan que contre Daech.

 

La lutte de la BIL et plus largement des YPG nous montre la voie de la lutte contre Daech. C'est la lutte anti-impérialiste, la lutte révolutionnaire, dans l'objectif de construire une société nouvelle. C'est cette alternative là que nous devons mettre en avant pour contrer la propagande impérialiste de rejoindre l'Armée Française pour lutter contre le terrorisme. Leur guerre est une guerre injuste car elle est menée pour prendre contrôle des matières premières, de la main d’œuvre et de zones stratégiques pour garantir un taux de profit à leurs monopoles. La lutte des BIL et des YPG est une guerre juste car elle a pour objectif de libérer le peuple et de construire une société nouvelle. Même une fois Daech chassée, la lutte continuera sur la voie de la révolution. Sinon, ça ne sera qu'au profit des impérialistes et leurs chiens de garde.

 

Le rôle des maoïstes est de regrouper en premier lieu et quelles que soient leur origine, les ouvriers et ouvrières de toutes nationalités, les immigrés avec ou sans papiers, les jeunes et les femmes qui ont un rôle primordial dans la lutte révolutionnaire contre le patriarcat, l'obscurantisme et le fascisme.

 

Nous devons rejeter l'Unité Nationale imposée par l’État bourgeois. Les communistes maoïstes doivent s'inspirer de la Brigade Internationale de Libération du Rojava qui est un premier pas dans la construction d'un front révolutionnaire anti-impérialiste et antifasciste.

 

La classe ouvrière et ses enfants ne doivent pas remettre leur destin, leur vie entre les mains de l’État policier et militarisé, ni suivre les fascistes, ni servir de faire valoir ou de chair à canons aux uns ou aux autres.

 

C’est dans ce sens que dans les usines, les entreprises, les lycées pros, les CFA, les quartiers populaires nous devons unir nos forces contre le racisme, le fascisme et tous les réactionnaires. Ce sont nos bases d'appui.

 

Nous n'avons pas peur de nous battre, mais nous ne nous battrons pas pour une cause qui n'est pas celle du prolétariat et des masses populaires. Nous nous battrons dans une guerre juste, celle du peuple contre ses exploiteurs et oppresseurs : la guerre populaire.

 

Cette guerre populaire, c'est celle qui doit être menée dans tous les pays pour en finir avec l'impérialisme et le fascisme.

 

Pour mener la guerre populaire, trois instruments sont indispensables : le Parti, le Front Uni et la Force Combattante.

 

Nous nous plaçons donc dans la lignée des Camarades d'Inde, des Philippines, du Pérou, de Turquie et d'autres pays qui mènent ou préparent la guerre populaire.

 

Nous nous plaçons également en soutien à la Brigade Internationale de Libération qui lutte contre l'impérialisme et Daech les armes à la main, en comptant principalement sur leur propres forces.

 

L'heure est à la construction des trois instruments de la révolution !

 

Seuls les prolétaires, les masses populaires organisées pour la révolution prolétarienne peuvent y parvenir !

 

ON A RAISON DE REVOLTER !

VIVE LA GUERRE POPULAIRE !

A BAS L'IMPERIALISME , SES CHIENS DE GARDE ET LE FASCISME !

PROLETAIRES ET PEUPLES OPPRIMES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS !

 

 

 

 

 


 

Rojava : la lutte contre Daech passe par la lutte contre l'impérialisme !
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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 12:33

Combattant arabe de la cause palestinienne, Georges Abdallah est emprisonné en France depuis plus de trois décennies. Année après année la mobilisation pour sa libération se poursuit et les analyses politiques demeurent fortement d’actualité comme l’illustrent ci-dessous des extraits d'une « Lettre de Georges Ibrahim Abdallah et Jean-Marc Rouillan » lors d'une manifestation de solidarité en 2006.

 

« […] La crise générale du système ne cesse de s’approfondir et la bourgeoisie projette ses sempiternelles recettes ultraréactionnaires. Elle sacrifie la simple survie de la moitié de l’Humanité sur l’autel de ses profits. La réaction avance quelquefois masquée et de plus en plus souvent à visage découvert, là où le processus de fascisation est particulièrement engagé. Et les conservatismes paradent comme s’aggravent les discriminations sociales et raciales. Pas un mois, sans qu’un État européen n’annonce le vote d’une loi sécuritaire, des décrets concernant des normes sociales plus restrictives, la création d’une brigade spéciale et sa participation à une intervention contre un peuple opprimé.

[…] Des régions entières sont plongées dans un désastre humain sans lendemain. Et pour mieux dissimuler ces ravages et diviser les forces populaires, des campagnes médiatiques ignobles mobilisent l’opinion au nom de la « sécurité » en désignant à la vindicte les nouvelles classes dangereuses. Comme à la fin du 19e siècle et dans les années 30, la réaction agite l’épouvantail du travailleur étranger, celui ne vivant pas comme le « bon citoyen », celui privé d’un travail régulier, ayant une religion différente ou n’en ayant pas du tout. La revendication de l’apartheid et de toutes les formes de ségrégation sociale ne se dissimule même plus. Bien au contraire, pour de nombreux intellectuels et politiques, elle caractérise leur esprit postmoderne capable d’appréhender « sans tabou » la mondialisation et les nouveaux problèmes de société.

[…] Vingt ans après, ce n’est plus à nos organisations combattantes qu’ils en veulent, elles n’existent plus, mais à notre mémoire collective et par-delà à une partie du patrimoine de la gauche révolutionnaire internationaliste. L’objectif est d’anéantir l’expérimentation combattante qui, durant deux décennies, s’est développée dans la zone européenne et moyen-orientale. »

Georges Abdallah est un résistant communiste libanais qui a lutté pour la libération de la Palestine et contre l’invasion du Liban par l’armée sioniste. Depuis plus de trente ans, il est debout, il ne renie pas son engagement politique et il fait face à ses geôliers. Il est un symbole d’aujourd’hui de la résistance anti-impérialiste, antisioniste et anticapitaliste.

Depuis plusieurs années, des collectifs de soutien, des militantes et des militants organisent un grand rassemblement à Lannemezan, la prison « haute sécurité » où est enfermé Georges Ibrahim Abdallah. Cette année, le 24 octobre 2015, Georges Abdallah entrera dans une trente deuxième année d’incarcération derrière les sinistres barreaux d’une prison française.

Nous appelons toutes celles et ceux qui sont du côté des peuples en lutte et qui combattent l’impérialisme, le sionisme, la réaction arabe et le capitalisme à se joindre aux différentes initiatives qui auront lieu en octobre pour intensifier et coordonner la campagne afin d’imposer la libération de Georges Ibrahim Abdallah

 

Premiers signataires :

Le C.R.I.Rouge – Le Comité d’Action et de Soutien au peuple Marocain - Le Comité Anti-impérialiste – La Plateforme La voix des Prisonniers (Turquie et Kurdistan) – Bloc Rouge (unification des maoïstes)- Des camarades du soutien de Bagnolet - Comité de Défense de la Résistance Populaire en Tunisie - Libérons Georges Abdallah P.A.C.A - CAPJPO-Euro Palestine - Groupe des Associations de Bagnolet- Droits devant- L'ARENE (Association des Résidents de Nanterre)- Le Collectif Quartier Libre (Paris Sud Est) - Urgence notre police assassine - Génération Palestine - Antifa paris-banlieue - Femmes en Lutte 93 - Front Uni des Immigrés et des Quartiers Populaires (FUIQP) - Association Femmes Plurielles - Alima Boumediene - La voix des Roms

 

Un bus au départ de Paris pour Georges Abdallah !

Soutenons et participons à la campagne 2015

Un bus pour la libération de Georges Abdallah !

 

Les organisations suivantes : le CRI Rouge - Le Comité d’Action et de Soutien au peuple Marocain - Le Comité Anti-Impérialiste – La Plateforme La voix des Prisonniers (Turquie et Kurdistan) – Bloc Rouge (unification des maoïstes)- Des camarades du soutien de Bagnolet - Comité de Défense de la Résistance Populaire en Tunisie - Libérons Georges Abdallah P.A.C.A.- appellent à manifester le 24 octobre 2015 devant la prison de Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Pour ce faire, ils organisent un départ en car, de Paris, le 23 octobre au soir.

Pour aider au financement de ce car, nous appelons tous ceux qui sont intéressés à réserver leur place à cette adresse giabdallah2015@gmail.com et nous lançons une souscription de solidarité où chacun peut soutenir cette initiative en versant sa contribution à l’adresse suivante : www.lepotcommun.fr/pot/q6ph3a5f

Merci de participer à la réussite de cette action militante et de contribuer par-là activement à l’exigence de la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Libérez Georges Ibrahim Abdallah !

Toute une vie de combat, libérons Georges Abdallah !

Manifestation nationale pour Georges Abdallah !
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 02:25

Le Bloc Rouge (unification des maoïstes) a participé à la marche anticoloniale avec le mot d'ordre "A bas l'impérialisme et ses chiens de garde !". Voici les photos de la manifestation.

Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
Photos de la marche anticoloniale 2015
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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 22:49
Continuons la lutte pour Georges Ibrahim Abdallah !

Le 5 Novembre 2014, la justice de classe à fait un choix, celui de maintenir notre camarade Georges Ibrahim Abdallah en prison.

 

Le tribunal d'application des peines a rejeté la demande de libération que Georges Abdallah avait formulée en mars dernier, jugeant cette dernière irrecevable au motif qu'il n'a pas fait l'objet d'un arrêté d'expulsion. Sa demande d'effectuer une année probatoire préalable à sa libération dans un établissement pénitentiaire n’a pas été prise en compte.

 

Cela fait 31 ans que Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France, maintenu en otage par l'impérialisme français.

 

Si aujourd'hui les tribunaux maintiennent Georges en prison c'est car ce qu'il représente est une menace pour la bourgeoisie. En effet, au delà du prisonnier, c'est un symbole que l’État cherche à détruire, celui d'une résistance sans faille face à l’oppression, celui de la résistance anti-impérialiste et anti-sioniste, celui de la non repentance, bref, celui d'un combattant communiste révolutionnaire qui a su garder la tête haute, cela même après 31 ans d'enfermement carcérale.

 

La justice actuelle est une justice de classe au service des exploiteurs. C'est, au même titre que la police et l'école, une arme dans les mains de la bourgeoisie pour maintenir sa dictature parasite sur l'ensemble de la société.

 

Cette justice qui maintient en détention Georges Abdallah et de nombreux autres prisonniers révolutionnaires, c'est la même qui enferme la misère sociale derrière les barreaux des prisons. C'est elle qui sait être clémente avec les flics assassins et autres barbouzes au service de la république française, autant qu'elle est dure avec quiconque ose défier l'ordre sociale établie. Cette justice, c'est elle qui relaxe les patrons voyous et qui condamne à des peines de prisons les manifestant pro palestiniens, ou ceux combattant les violences policières.

 

La lutte pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et de tous les autres prisonniers politiques progressistes, c'est également la lutte à mort qui nous oppose à la dictature de la bourgeoisie.

 

L'Etat veut voir crever notre camarade en prison. Pour la justice bourgeoise, Georges Ibrahim Abdallah ne sera libérable que gravement malade voire carrément entre 4 planches, il resserve à ce dernier le même sort que celui réservé à Joel Aubron, militante d'Action Directe, qu’ils ont laissé sortir pour mourir.

 

Georges Abdallah a donné sa vie et sa liberté pour lutter contre l'impérialisme et pour l'idéal communiste, nous nous battrons jusqu'au bout pour sa libération. Il faut dès maintenant continuer à travailler pour imposer la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Nous appelons ainsi à participer à toutes les mobilisations de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, et nous travaillerons, là où nous sommes présents à développer et à massifier la lutte pour la libération de notre camarade.

 

A BAS LEUR JUSTICE DE CLASSE !

VIVE LA LUTTE ANTI-IMPERIALISTE !

LIBERTE POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !

 

 

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 14:19
25 octobre 2014 : Georges Abdallah entame sa 31e année de détention. APPEL.

Les camarades du Secours Rouge Prolétarien d'Italie prévoit également un rassemblement à Milan le samedi 25 octobre en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah (voir ci-dessous).

Bloc Rouge

 


 

30 ans de prison, 30 ans de résistance !

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2014 dans sa 31ème année de détention.

 

 En 1978, il résista à l'invasion du Liban par Israël, il combattit aux côtés du Front Populaire de Libération de la Palestine.

 

 Il est libérable depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français, appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (Direction de la Surveillance du Territoire, actuelle DGSI) a déclaré en 2007: « Personnalité emblématique de la lutte anti-sioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».

 

 En Avril 2013, sa huitième demande de libération conditionnelle est rejetée après de nombreuses manœuvres politico-judiciaires démontrant une fois de plus cette volonté de ne pas le libérer. Militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable, cet acharnement réprime son refus de renier ses opinions.

 

 En Mars 2014, Georges Ibrahim Abdallah dépose une nouvelle demande de libération conditionnelle. Après des mois de mobilisation en soutien au peuple Palestinien, la lutte doit continuer et s’amplifier pour la libération de Georges Abdallah, haut symbole de ce combat.

 

 Le combat pour sa libération rejoint aussi celui pour la libération de tous les prisonniers palestiniens, combat auquel Georges Abdallah prend part régulièrement.

 

Soyons sûrs que seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison.

 

Le samedi 25 octobre 2014 à 14h nous appelons à une manifestation unitaire de la gare à la prison de Lannemezan où il est enfermé.

 

Pour reprendre ses mots « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n'est qu'ensemble que nous vaincrons ».

 

Premiers signataires : AAF - Pau, AFPS (Pau), Alternative Libertaire 31, Association Couserans Palestine, Bloc Rouge (Unification des maoïstes), CCIPPP, Collectif "Bassin minier" pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah, Collectif Gers-Palestine, Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (Paris), Collectif Gers-Palestine, Collectif Libérons Georges 33, Collectif Palestine Libre, Comité BDS XIBEROA, Commission Egalité des Droits de Ensemble !, Coup Pour Coup 31, Fédération Solidaires étudiant-e-s, ISM-France, Les amis de Jayyous, Libertat Béarn, Montpellier Rouge, NPA 31-32, OCML Voie Prolétarienne, Orchestre Poétique d'Avant-guerre (OPA), Organisation Communiste Libertaire (OCL), Parti de Gauche 65, PCmF, Secours Rouge-Belgique, Secours Rouge International, Solidaires 09, Stop Apartheid-Toulouse,

25 octobre 2014 : Georges Abdallah entame sa 31e année de détention. APPEL.
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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:40
Vive la résistance de Kobané !

Depuis des jours et des jours la ville de Kobané est le théâtre de combats sanglants entre les forces progressistes Kurdes et les réactionnaires de l’État Islamique, cela sous le regard impassible et complice de la Turquie.

 

D'un côté, les autorités turques voient d'un bon œil le massacre en cours contre les populations kurdes car cela entre dans sa stratégie d'anéantissement de la résistance populaire au Kurdistan de Turquie.

 

Le gouvernement turc revendique une position non interventionniste sous prétexte que le YPG (Unités de Protection Populaire) est un allié du PKK, organisation que les classes dominantes qualifient de « terroriste ». Il n’empêche que la réalité est là : l’Etat dirigé par Erdogan a favorisé le passage des armes et des combattants rejoignant l’Etat Islamique mais il empêche les combattants kurdes de passer la frontière pour soutenir leurs frères et sœurs de Syrie dans la défense de Kobané.

 

De l’autre côté, les différentes forces impérialistes, qui sont les premiers responsables de la montée en puissance de Daech se bornent à un soutien minimal aux Kurdes avec quelques missiles par jours.

 

De toute façon, les impérialistes n’ont rien à offrir aux masses populaires du Kurdistan.

 

Le peuple kurde se retrouve donc une fois de plus seul en première ligne, livré aux exactions des forces féodales et aux visées impérialistes d'une coalition occidentale pour qui l'anéantissement du mouvement révolutionnaire kurde par les islamistes constituera une victoire par procuration.

 

Nous ne partageons pas l'ensemble des vues des organisations kurdes, mais l'heure n'est pas à la critique mais bien à la solidarité. Le mouvement kurde et la lutte du peuple kurde sont une composante à part entière du mouvement révolutionnaire et progressiste de la région.

 

Le rôle des femmes dans cette lutte est exemplaire, qui, tout comme le font nos Camarades en Inde, prennent les armes et montent au front, démontrant que la capacité de combat et de résistance n'est pas une question de genre mais bien une question de détermination.

 

Le peuple kurde a été maintes fois martyrisé par les valets soutenus un temps par les forces impérialistes : Saddam Hussein ou Bachar al Assad. L’Etat turc, à la botte des impérialistes US et européens a également tenté d’éliminer le peuple kurde.

 

Il continue aujourd'hui sa campagne d'extermination coloniale contre le peuple kurde en même temps qu’il développe la répression contre les partis communistes révolutionnaires de Turquie. Depuis le 6 octobre, les manifestations de soutien au peuple kurde et à la résistance de Kobané se multiplient et ont fait plus de 30 morts à l'heure où nous écrivons ce communiqué. Une telle répression d'un mouvement de soutien à une bataille pour la survie montre clairement dans quel camp se trouve le gouvernement turc.

 

Nous n'apportons aucun soutien aux impérialistes et à leur campagne d'agression au Moyen Orient. D’ailleurs lorsqu’ils évoquent le peuple kurde, c'est soit pour le qualifier de « terroriste », soit pour justifier leur nouvelle campagne belliciste en Irak et en Syrie.

 

Nous condamnons également le gouvernement réactionnaire d'Ankara qui se frotte les mains devant l’ampleur du massacre.

 

Enfin nous exprimons notre rejet de l'Etat Islamique qui est une force féodale indirectement armée par les impérialistes lors de leur lutte inter-impérialiste sur le front syrien.

 

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE KURDE QUI LUTTE AU ROJAVA !

A BAS L'IMPERIALISME ET SES VALETS !

GLOIRE AUX MARTYRS TOMBES DANS LE DEFENSE DE KOBANE !

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 19:22
Centrafrique : l'humanisme s'en va t'en guerre

L’ « Odyssée " des interventions impérialistes françaises suit son cours, depuis l’opération « Aube de l’Odyssée » en Lybie la France poursuit sa course contre les impérialistes rivaux pour le partage sauvage de l’Afrique.

En 2003, le général Bozizé fait un coup d’Etat appuyé par 300 militaires français. « Le chef (Bozizé) qui s’est résolu à prendre le pouvoir par les armes promet de rendre le pouvoir aux civils tandis que la situation sécuritaire s’est améliorée » assurée par la présence de l’armée française. En mars 2013 Bozizé est renversé. La France décide de déposer un projet de résolution à l’ONU qui autorise le recours à la force. La France envoie 1.000 soldats et l’ambassadeur de France envoie un rapport recommandant 6.000 à 9.000 casques bleus, l’ambassadeur de France précise que 3.600 soldats africains sont censés se déployés le 19 décembre. C’est désormais à la République Centrafricaine que la République française vient réaffirmer son statut de propriétaire. Honorant sa grande tradition d’esclavage des peuples et dans la lignée de ses patriarches, de de Brazza à Jacques Foccart, elle s’apprête à faire couler le sang pour sauver ses monopoles.

 

Comme à son habitude, l’impérialisme français se donne le bon rôle de l’humaniste désintéressé devant l’opinion publique. Scandalisé par le conflit armé qui agite le pays, il impose son aide comme en Cote d’Ivoire, en Lybie, au Mali etc. « Nous n’avons pas vocation à être le gendarme de l’Afrique, dit Fabius, mais le Mali était mort si nous n’étions pas intervenus ». Les impérialistes sont toujours des bons samaritains. Mais les peuples de Lybie, d’Irak, d’Afghanistan, d’Haïti et tant d’autres témoignent du cynisme de ce genre de propos. Le pseudo-humanisme se cache derrière des termes tels que le « devoir d’ingérence » en invoquant les « drames humanitaires » et nous convainc que ses armes sont là pour « favoriser une transition démocratique ». Cela est d’autant plus cynique qu’il est à la portée de n’importe qui dans un pays comme la France de comprendre toute la logique de la pourriture impérialiste. Que nous dit le site internet gouvernemental www.diplomatie.gouv.fr sur les « relations économiques bilatérales » avec la République Centrafricaine ? :

« En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluviale), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers) CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantation en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises. "

 Alors qu’Areva avait signé un accord avec le gouvernement centrafricain le 1er Aout 2008 pour l’exploitation du gisement d’Uranium de Bakouna(Est), les nombreuses difficultés (éloignement du gisement, mise au point du procédé de traitement du minerai, fourniture d’énergie, insécurité) et la baisse des cours mondiaux d’uranium à la suite de la catastrophe de Fukushima ont conduit Areva à suspendre ce projet. " En 2003, l'intervention avait été dictée par les intérêts d'Areva. Patrick Balkany déclarait : « J’ai aidé Areva à régler son litige avec le Président Bozizé ». Ce dernier est complimenté par l’ambassadeur de France pour son « réalisme ».

 

Chacun comprendra que si la République française intervient en sauveuse, c’est bien en sauveuse de ses monopoles, pilleurs des richesses africaines, surexploiteurs de la force de travail du prolétariat d’Afrique. L’impérialisme français, premier investisseur, est omniprésent en Centrafrique. Il l’empoisonne de son aide alimentaire (« la main qui donne est toujours au-dessus de la main qui reçoit » disait Napoléon), il l’empoisonne par l’infiltration parasitaire de ses PME et ETI débarquées sous l’aile d’UBIFRANCE (agence « publique » d'aide à l'export), il finance et forme sa gendarmerie, sa justice, ses écoles etc. Pour continuer à assurer la descendance des larbins dignes de Bokassa, le site de l’Etat bourgeois nous dit même qu’ « il est également essentiel de veiller au renouvellement des élites centrafricaines »

 

Il existe bien évidemment des capitalistes et des intellectuels bourgeois africains qui croient dur comme fer au développement capitaliste de l’Afrique. Les impérialistes créent des « élites » pour reproduire l’avilissement des peuples d’Afrique, leurs soumissions à leurs monopoles ; c’est sa qu’ils appellent démocratie. Ils forment des agents dociles comme Bokassa, ancien tirailleur de l’armée française combattant d’Indochine et d’Algérie. Dans les métropoles impérialistes, ils facilitent les études des gosses de la bourgeoisie compradore des pays dominés. Leurs études finis, ils retourneront dans leur pays administrer les intérêts des capitalistes français. Certains les appellent les « espoirs » de l’Afrique. Or, l'impérialisme ne veut pas réellement développer les pays qu'il domine : il n'y développe que ce qui assure le taux de profit maximal des capitalistes. En outre, les dirigeants bourgeois des pays dominés peuvent vouloir changer de maître impérialiste pour un autre, qui leur promet de leur distribuer davantage de miettes de la surexploitation des peuples et des ressources. Ils peuvent réclamer davantage d'indépendance économique. Ces revirements, ces volontés d'indépendance déclenchent systématiquement des opérations militaires pour rétablir l'ordre impérialiste.

 

Les communistes n’ignorent pas le travail réactionnaire et criminel de l’Etat bourgeois impérialiste en Afrique. Pas plus qu’ils n’oublient que tant de frères et sœurs d’Afrique ont versé leur sang dans la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme. Cet héritage est sans cesse calomnié par la culture impérialiste qui veut nous faire passer les africains pour des faibles incapable de se révolter, ces bourgeois qui, comme Sarkozy disait que « l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire », comme si les impérialistes avaient laissés les africains décider de leur histoire. L’héritage des meilleurs fils et filles des peuples d’Afrique doit être repris par les prolétaires africains. L’héritage d’Um Nyobé, Félix Moumié, Ossendé Afana, Ernest Ouandié, Patrice Lumumba, Pierre Mulele, Ange Diawara, Omar Blondin Diop, Amilcar Cabral, Thomas Sankara etc. Autant de noms que l’impérialisme n’a pas laissé entrer dans l’histoire. Mais jamais les impérialistes n’effaceront le souvenir chez les masses prolétariennes des mouvements révolutionnaires et progressistes du continent africain. Mais nous, communistes savons que la force du continent africain, se trouve comme partout dans ce monde dans les forces du prolétariat, de la classe ouvrière et des paysans pauvres de ces pays. La voie de la « Démocratie Nouvelle » tracée par Mao Tsé-toung en son temps ne doit pas être abandonnée. Il y affirmait que la seule voie possible pour un pays dominé serait le communisme. Avec lucidité révolutionnaire il balaya l’illusion que certains avaient dans la bourgeoisie nationale, il analysait que le caractère de classe de celle-ci ne lui permettait pas de mener jusqu’au bout la lutte de libération contre l’impérialisme.

 

Dans les pays dominés ou les actions des impérialistes provoquent les conflits sanglants de groupes armés, seigneurs de la guerre à la botte des puissances étrangères, les peuples doivent s’appuyer sur leur propre force. Prendre exemple sur leur propre histoire de lutte comme celles des guerres populaires actuelles menée par les communistes dans le monde ; en Inde, en Turquie, au Pérou, aux Philippines. Dans plusieurs endroits du monde, les maoïstes font vivre la lutte pour l’émancipation de l’humanité, pour balayer à jamais l’impérialisme et le système capitaliste pourrissant. Si les peuples d’Afrique prennent cette voie, ils n’auront plus jamais à quémander leur survie.

 

Il n’y a pas de réelle indépendance possible pour les peuples opprimés en dehors du combat pour le communisme. Le système capitaliste étant responsable des guerres, des famines, des crises de surproduction subies par l’humanité. Les laquais médiatiques de la bourgeoisie monopoliste condamnent sans surprise toutes les luttes armées des peuples exploités tout en couvrant leurs bombes d’auréoles et d’humanisme.

 

Compter sur ses propres forces. S’inspirer de la démocratie nouvelle de Mao Tsé-toung et non de la démocratie servile des « maitres » impérialistes, voilà la solution pour tous les peuples des pays dominés qui veulent briser leurs chaines.

 

Si les troupes françaises et leurs pantins africains chassent les rebelles, il n’y aura pas plus de vivres, pas plus d’eau potable, il n’y aura pas plus d’espoir d’avenir pour la Centrafrique. Il y’aura seulement, encore et pour longtemps, la domination impérialiste française, rien de plus. Richesse pour les monopoles français, misère pour les centrafricains et les centrafricaines. Le prolétariat de Centrafrique doit prendre son avenir en main et ne pas laissez les impérialistes se comporter comme au bon vieux temps colonial de l’Oubangui-Chari. (*)

 

Mao Tsé-toung nous à appris que les impérialistes sont des « tigres de papiers ». L’Etat bourgeois impérialiste à du diminuer son contingent au Kosovo pour étrangler les peuples du Mali et de Centrafrique. Comme l’impérialisme U.S il ne peut être partout à la fois, ses forces ne sont pas illimitées. Si les peuples dominés se dressent de toutes leurs forces contre lui, ils le balayeront !!

 

Le PCmF et l’OC-FR se prononcent contre toutes les formes d’ingérences par lesquelles l’impérialisme étend sa domination barbare !!!

 

La seule voie de lutte contre le système impérialiste c’est de préparer la révolution dans les pays dominés comme dans les pays impérialistes !!!

 

(*) L’Oubangui-Chari est l’ancien nom colonial de la République Centrafricaine. Comprenant uniquement le Sud- Est actuel de la RCA.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 13:11

Les marxistes-léninistes-maoïstes et les confusionnistes

Le repartage du monde entre les puissances impérialistes

"Ce qui est l’essence même de l’impérialisme, c’est la rivalité de plusieurs grandes puissances tendant à l’hégémonie, c’est-à-dire à la conquête de territoires- non pas tant pour elles-mêmes que pour affaiblir l’adversaire et saper son hégémonie."

 

(Lénine, L'impérialisme, stade suprême du capitalisme)

Alors que les puissances occidentales s’agitent dans une perspective d’intervention militaire en Syrie, on observe dans les différents groupes politiques « de gauche » et chez les masses populaires d’énormes confusions.


Soutien sans réserve pour les uns à Bachar el Assad, perçu comme un résistant à l’impérialisme ; soutien à l’Armée Syrienne Libre pour les autres, perçue comme d’authentiques révolutionnaires. Ces positions erronées proviennent de l’ignorance de l’impérialisme dans son essence et du mode de production capitaliste en général. L’ignorance de la vraie nature de l’impérialisme, entraine dans un cas comme le conflit en Syrie, l’alignement sur les intérêts bourgeois des différentes puissances en présence. Les véritables causes tant internes qu’externes à la crise syrienne sont délibérément ignorées. Aussi, il ne faut pas se perdre dans un débat inutile sur l’utilisation ou non d’armes chimiques par le régime syrien- cela n’a d’importance politique que pour l’opinion publique. Les raisons de l’agitation guerrière n’ont rien à voir avec ça.


C’est en prenant le cadre politique global de repartage du monde entre les différentes puissances impérialistes depuis plusieurs années qu’il faut analyser ce conflit. Bien sûr, celui-ci à ses propres causes internes à la société syrienne, mais les expéditions militaires de ces dernières années tant en Cote d’Ivoire, en Lybie, au Mali ; l’envoi récent de troupes supplémentaires au Cameroun, et le terrain actuel de grande tension internationale qu’est la Syrie s’explique par la phrase de Lénine citée plus haut. La concurrence économique féroce dans laquelle s’affrontent les différents états capitalistes pour assurer la domination de leurs monopoles sur les matières premières et la force de travail des peuples dominés, voilà la cause du mouvement des impérialistes, c’est cette incessante lutte pour l’hégémonie économique qui fait avancer leurs pions, qui dessine leurs alliances et exacerbe les conflits d’intérêts d’un camp impérialiste contre un autre. Les partisans du régime de Damas qui le présente comme un rempart contre l’islamisme et l’impérialisme sont des anti-impérialistes en paroles et des défenseurs de l’impérialisme en pratique. Car ils ne veulent voir qu’un seul côté du phénomène impérialiste mondial. Leur résonnement consiste en ce que l’impérialisme se défini par U.S.A et U.E. Ceux-ci arment les rebelles syriens alors il faut défendre ce régime contre l’impérialisme atlantique, et du coup on soutient la Russie et la Chine ! C’est voir les choses en borgne. C’est balayer la nature impérialiste des états Russe et Chinois, c’est faire le jeu d’un camp impérialiste contre un autre. Les communistes n’ont pas à défendre des intérêts qui ne sont pas ceux de la classe ouvrière et des masses exploitées, mais qui sont juste la lutte pour la sauvegarde et l’extension des monopoles d’une poignée de bourgeois, et ceci qu’ils soient yankees, français, russes, ou chinois.


Si nous défendons sans esprit d’analyse, comme le font certains, le régime d’Assad, ce serait dire aux masses qu’un impérialisme est meilleur qu’un autre. C’est une position intenable et qui n’aide pas les peuples du monde à comprendre et par la même combattre fermement la domination impérialiste.

 

La théorie maoïste nous apprend que « partout ou il y a une guerre, il y a une situation militaire d’ensemble.» (Mao Tse Toung, Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine).


Si on comprend cela et le fait que la guerre sert des intérêts d’une classe dominante d’un pays donné, il doit être facile de comprendre que si les faiseurs de guerre occidentaux, sans oublier bien sur le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et Israël soutiennent et arment l’ASL pour défendre leurs intérêts ; la Chine et la Russie soutiennent Bachar pour les leurs et non pour les intérêts du peuple syrien. C’est comprendre une situation dans son ensemble, globalement et non de manière partielle, incomplète. Toute critique de la guerre impérialiste qui ne prend pas en considération l’ensemble des politiques des pays impérialistes depuis ces dernières années ne peut refléter une juste compréhension de la situation mondiale actuelle.

 

Tous les peuples, de tous les continents qui subissent l’impérialisme d’une ou plusieurs grandes puissances, doivent compter sur leurs propres forces s’ils veulent se débarrasser à jamais de la misère et de l’exploitation. La domination d’un maitre ne saurait être plus enviable que celle d’un autre.


La Russie et la Chine, qui ont fait preuve de faiblesse sur la Lybie, sont bien contraintes aujourd’hui de mettre la pression s’ils ne veulent pas se faire bouffer leurs marchés par les impérialistes occidentaux, paniqués de la forte ascension de leurs concurrents asiatiques. Chacun travaille à son hégémonie et non à la liberté des peuples, du Mali à la Syrie. Ecoutons les fantasmes de la bourgeoisie française exprimés par la ministre du commerce extérieur, Nicole Brick dans son « devoir » sur « la France de 2025 ». Elle nous parle de la présence française en Afrique :

 

« La France, parallèlement l’Europe, ont perdu leur place de partenaires privilégiés. Nous devons la retrouver d’ici 2025. »

 

« La décennie à venir sera donc celle du retour à l’Afrique. »

 

Et pourquoi cette chère France ne fait plus office de partenaire privilégié avec l’Afrique ? Parce que l’état Chinois y conquiert toujours plus de marchés et par là sape le taux de profit des capitalistes français !


Messieurs les humanitaires, qui vous extasiez en éloges sur la France républicaine venue sauver les maliens des coupeurs de mains et de pieds, pensez vous vraiment que la guerre soit un acte de charité, ou êtes vous de simples hypocrites, des valets de l’impérialisme ?

 


Vous qui attendez les conclusions d’une enquête de l’ONU sur « gaz ou pas gaz ? », ignorez vous vraiment que ce n’est pas l’abus d’une arme spécifique qui est la cause du mouvement des impérialistes dans l’escalade vers la guerre ?


La défense de leurs marchés, l’extension de nouveaux marchés voici leurs buts. Cette foutue concurrence mondiale. Vous savez ? Celle qui est dans la bouche de tous les politicards bourgeois de notre pays lorsqu’ils disent que la France n’est pas assez « compétitive ».

 

Combattre l’impérialisme exige également de balayer les partisans de la France « dominée » par l’impérialisme U.S, clamant qu’elle agirait comme un simple pion. C’est une théorie dangereuse, car elle trompe les masses sur la nature de l’état français ; un état colonialiste et impérialiste qui exploite les peuples du monde pour les intérêts de sa bourgeoisie monopoliste. Lorsque la France mène la guerre au Mali, ne protège elle pas ses intérêts dans ce pays et au Niger voisin ? L’armée française se bat elle pour Aréva ou pour Coca-Cola ? On voudrait nous faire croire que les intérêts rapaces de l’état français ne sont pas en jeu dans le conflit syrien. Mais qui ignore la présence de l’impérialisme bleu blanc rouge au Liban ? Ses importants intérêts économiques et sa présence militaire via la Finul. Là non plus, comme la Chine et la Russie la France ne vaut pas mieux que les Etats-Unis.

 

 

Que disent les « amis » du peuple syrien ?

 

Nous pouvons classer ces « amis » en plusieurs catégories politiques.

 

Le P « c » F : « Non à toute interventions militaires en Syrie ! Empêchons que les militaires français soient expédiés en mercenaires de l’impérialisme ! » Le P « c » F est contre l’intervention militaire française, mais fidèle à son attitude de défenseur de l’état bourgeois, il s’indigne qu’on veuille faire de l’armée française une bande de mercenaires de l’impérialisme. Comme si elle ne l’était pas ! A moins que pour le P « c » F, « impérialisme » veuille dire « USA ». Appelons un chat un chat, l’impérialisme français est en tète des fauteurs de guerre, et il défend ses propres intérêts dans la région.


Poursuivons : « depuis deux ans et demi, une révolte sociale, injustement et cruellement réprimée par un pouvoir qui n’a pas notre sympathie, a été détournée en guerre civile. Des groupes, des communautés, soucieux de ravir le pouvoir localement ou nationalement, se sont opposés au régime avec armes, incités dès le départ par des puissances étrangères ». On voit bien là le reflet de la ligne pacifiste et réformiste du P « c » F, incapable de poser le problème de la direction prolétarienne pour lutter contre l’impérialisme. Tout se résume ici en vœux pieux : « l’arrêt des ingérences impérialistes est le préalable nécessaire à un retour à la paix, un retour des réfugiés, à la reconstruction du pays, au rétablissement de sa cohésion, à une évolution démocratique après l’expérience de la tragédie ». Voilà comment ils veulent en finir avec l’impérialisme et leurs chiens de garde laïcs ou religieux ! Alors que le peuple a besoin d’une stratégie révolutionnaire, le P « c » F prône la stratégie des doléances aux impérialistes, une solution venue d’en haut, bref, une politique pacifiste qui désarme les masses. Ils sont dans leur rôle d’hypocrites bourgeois, partisans d’une « solution politique » faisant semblant d’ignorer que, comme le résumait Clausewitz « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ».

 

Le Parti de gauche : « Le rôle de la France n’est pas de suivre les Etats-Unis dans leur nouveau délire guerrier ». De même que leurs compères du front de gauche cité plus haut, on apprend que la France ne saurait être impérialiste. Si elle entre en guerre c’est forcément pour le compte de l’empire Yankee. Ce parti a pourtant soutenu l’impérialisme français en Lybie et au Mali (sous couverts humanitaires bien sûr…). Le parti de gauche demande une nouvelle fois un règlement négocié du conflit dans le cadre de la seule institution internationale jugée « légitime », l’ONU, et des accords de Genève qui prévoyaient un cessez-le-feu et une transition négociée, des élections libres et transparentes, bref, tout l’attirail de la pensée bourgeoise. Là encore on ne veut pas appeler un chat un chat. L’impérialisme français a agi en Lybie en concert avec l’impérialisme italien qui a apporté son soutien logistique. On voudrait nous présenter l’ONU comme un organisme au-dessus des intérêts des classes dirigeantes.  Rappelons-nous la guerre de Corée, l’ONU avait formé un corps international par les USA. Au Cambodge, au Congo, qu’ont-ils semé les représentants de l’ONU tant civils que militaires ? Protection des exploiteurs locaux compradores, viols et prostitution infantile. Qu’ont-ils apporté à Haïti, si ce n’est le choléra ?  

 

Le PCOF : Que dit le PCOF, membre du même front d’opportunistes que les deux précités, ex pro-Hoxha ? Dans son communiqué il ne dénonce pas nommément l’impérialisme français, mais les dirigeants des grandes puissances occidentales. Certes il écrit : "Nous n’avons cessé de dénoncer Bachar el-Assad, mais nous avons avant tout mis en garde et exprimé notre opposition à toute opération militaire des puissances impérialistes qui veulent se débarrasser du régime syrien, pour en mettre un autre à la place qui leur saura favorable." Pas un mot sur la lutte inter-impérialiste entre les anciens impérialistes et les nouveaux (Russie et Chine). Où est la stratégie de cet ex-parti révolutionnaire dont le combat essentiel a été de profiter du désarroi du mouvement communiste international après la mort de Mao Tsé-toung, pour attaquer le maoïsme et ainsi s’opposer à la lutte révolutionnaire armée, à la guerre populaire ? Aujourd’hui ils bêlent avec les moutons et n’apportent rien de concret, aucune stratégie à notre peuple et aux autres peuples du monde.

 

Le PRCF : Des nationalistes chauvins comme le PRCF se font l’écho de l’impérialisme lorsqu’ils déclarent « C’est un Fabius militariste, comme aux plus belles heures coloniales des socialistes français qui renie les principes défendus par la France lors de l’invasion américaine en Irak face à Bush, D.de Villepin avait refusé toute intervention militaire… ». Malheureux d’entendre pareilles conneries de la part de gens se revendiquant communiste. Ainsi la France aurait refusé la guerre en Irak en vertu de « principes » et non parce que la guerre contre l’Irak sapait les intérêts que l’impérialisme BBR avait avec Saddam Hussein. Pathétique… De même lorsque les mêmes révisionnistes nous disent « le gouvernement socialiste, qui s’apprête à démolir les retraites […] trouve soudain des milliards d’euros pour agresser un peuple souverain, alors qu’il prétend ne plus avoir d’argent pour la protection sociale et les services publics. »


Renvoyons les donc à une leçon élémentaire du Manifeste de Marx et Engels :


« Par quel moyen la bourgeoisie surmonte-t-elle les crises ? D’une part par l’anéantissement forcé d’une masse de forces productives ; d’autre part par la conquête de nouveaux marchés et l’exploitation plus poussée des anciens. »


Il n’y a donc rien d’étonnant dans les pratiques du gouvernement « socialiste ». Exploitation plus intensive de la force de travail des prolétaires, destruction des acquis sociaux des travailleurs et conquête de nouveaux marchés par la guerre vont ensemble comme les ingrédients d’une même recette. A l’étape impérialiste, c’est d’une logique claire pour les communistes trempés dans la théorie marxiste-léniniste-maoïste.

 

L’URCF : Si cette organisation est une des seules à avoir appelé à l’unité d’action des communistes contre la guerre en Syrie, elle s’affiche en véritable soutien au régime de Damas, résumant outre l’accaparement des richesses comme but pour les impérialistes, leur volonté de « briser l’axe de la résistance contre l’impérialisme américano-sioniste ». Voici la défense d’un impérialisme contre un autre dans toute sa splendeur ! Il n’existe pas de lutte inter-impérialiste mais un impérialisme américano-sioniste contre un « axe de résistance ». Que l’URCF nous informe si la Syrie faisait déjà partie de cet axe lorsque Hafez el Assad massacrait les communistes de Syrie ? A quoi ressemble donc cet axe ? Un triumvirat nous vient à l’esprit : La Chine, La Russie, L’Iran. L’URCF ne voit qu’une Syrie une et indivisible, un peuple sans contradictions, une Syrie « qui n’a jamais ménagé sa solidarité avec la cause palestinienne… ». Pour finir, c’est en faveur d’un processus de paix que les membres de ce groupe s’expriment : « Le gouvernement syrien est prêt, sans préalable, à participer à une conférence internationale pour trouver une solution politique au conflit. » et encore « Ce sont les « rebelles » qui ont toujours refusé de négocier… ». On voit où entraine le rejet du maoïsme pour cette organisation ; le rejet de la loi de la contradiction leur empêche d’analyser la situation d’ensemble et de déterminer une ligne juste. Que peut-on attendre d’une organisation qui est passée de la lutte anti-trotskyste aux revendications trotskystes, de la dictature du prolétariat aux accords de paix en faveur d’un chien de garde des impérialistes asiatiques ?

 

Du coté des trotskystes…


Le NPA soutient la déclaration des groupes trotskystes arabes dont celui des trotskystes syriens. Ceux-là même qui versent des illusions sur « le pacifisme de la révolution » (difficile à croire dans une situation comme la leur). Dans sa déclaration du premier Mai, ce groupe mentionne l’armement des ouvriers, mais les perspectives ne sont pas claires. L’armement est perçu comme une mesure essentiellement défensive, la prise du pouvoir par un processus armé n’est pas évoquée. En voici quelques extraits :

« Nous appelons les travailleurs et les ouvriers à mettre la main sur les usines et les installations industrielles et agricoles qui ont été fermées par l’état ou les capitalistes, et de les gérer eux-mêmes à travers des conseils ouvriers autonomes. »

« Il n’y a pas de révolution démocratique radicale, ou plutôt pas de révolution sociale, sans un rôle déterminant et autonome des travailleurs et des masses laborieuses. Œuvrons à constituer des conseils de travailleurs et d’ouvriers dans chaque usine et chaque installation, avec des fractions de résistance ouvrière armées partout. »

Comme tout groupe trotskyste, il apparait incapable de comprendre les priorités d’un processus révolutionnaire. Il donne, en plus, du crédit à l’ASL qu’il décrit comme une armée constituée d’éléments populaires sans analyser le rapport qu’elle entretien avec les impérialistes occidentaux. Elle préconise l’entrisme en son sein. Les trotskystes n’apprennent rien de l’histoire. Ils ne se donnent pas la peine d’étudier les révolutions victorieuses. Leur ligne politique participe à freiner les masses et à jouer le jeu des impérialistes tout en prétendant les combattre. Ils s’obstinent dans une ligne ouvriériste qui ne peut pas répondre correctement aux tâches d’une révolution. Comment les masses populaires de Syrie peuvent elles sortir de l’impasse d’une guerre civile et répondre à l’agression impérialiste sans être regroupées dans un large front uni anti impérialiste sous la direction d’un parti communiste révolutionnaire, armé du marxisme-léninisme-maoïsme ?
La révolution armée pour la prise du pouvoir. Dans n’importe quelle situation, n’importe quel pays, les trotskystes, les gauches « révolutionnaires », ne veulent pas en entendre parler.


Ecoutons-les :


« Nous dénonçons la complicité directe des gouvernements de la Russie et de l’Iran qui encouragent les crimes d’Al-Assad. Mais nous réaffirmons que les grandes puissances occidentales, en refusant de livrer des armes que réclament depuis tant de mois les structures collectives de lutte dont s’est doté ce peuple, portent une lourde responsabilité dans la perpétuation du régime assassin tout en contribuant au développement de courants obscurantistes religieux qui constituent un second ennemi pour le peuple syrien. » De qui se moque le NPA ? Les puissances occidentales et leurs alliés n’arment elles pas l’ASL, que leurs collègues syriens proposent de noyauter ? Mais analysons leurs confusions après cet autre extrait de leur déclaration où il est défendu que les bombardements occidentaux seraient « contre-productifs, face à un régime criminel et aventuriste, qui pourrait au contraire renforcer sa propagande internationale et finalement augmenter les souffrances en Syrie. C’est au peuple syrien de se libérer en toute autodétermination, avec toute l’aide internationale indispensable mais sans les manœuvres et interventions directes d’Etats qui défendent d’abord leurs propres intérêts. »

Prenons une aspirine et récapitulons !!! Le NPA dénonce le soutien de la Russie et de l’Iran et reproche aux impérialistes occidentaux de ne pas soutenir les «  rebelles » (ce qu’ils font pourtant - pas assez pour les trotskystes), les bombardements sont critiqués pour leur seul aspect « contre-productif », les syriens devraient se libérer tout seuls sans les manœuvres et interventions directes d’Etats qui défendent leurs propres intérêts  (critiqués auparavant pour ne pas fournir d’armes) mais avec toute l’aide internationales indispensables (???).


Nous nous faisons mal à la tête en mettant à nu autant de profondes contradictions dans si peu de phrases ! Qu’est-ce que « l’aide internationale indispensable » si ce n’est les manœuvres et les interventions directes ou même indirectes des Etats ? Le NPA attend il une contribution des scouts ? Des associations de motards ou de joueurs de pétanque ? Il n’a pas précisé. Si les Etats défendent leurs propres intérêts, pourquoi leur reprocher de ne pas fournir d’armes ? L’impérialisme même lorsqu’il fournit du riz le fait, naturellement, dans ses intérêts.  Une quelconque aide internationale « indirecte » tels des organismes comme « médecins sans frontières » ne servirait elle pas aussi des intérêts des états impérialistes ? Si les impérialistes occidentaux interviennent de façon « indirecte » quelle sera la position du NPA ? Un peu plus et on pourrait penser que le message du NPA s’adresse principalement à l’impérialisme français en ces mots : « Vous n’envoyez pas suffisamment d’armes », « ne bombardez pas le pays, l’ennemi en sera plus fort » ou encore « envoyer des aides via des couvertures humanitaires, des euros etc. »


 
Peut-on être considéré comme luttant véritablement contre l’impérialisme lorsque l’on sème des illusions sur sa nature ?

 

Nous ne citerons pas tous les autres partis opportunistes, aucun d’eux, derrière l’anti impérialisme dont ils se couvrent n’éclaire le prolétariat des peuples du monde sur la seule route possible pour triompher de tous les impérialistes ; la révolution prolétarienne dans les pays impérialistes et celle de la démocratie nouvelle dans les pays opprimés par l’impérialisme.

 

Croire au pouvoir des masses

 

Le véritable problème dans la situation à l’intérieur de la Syrie réside dans le fait que les masses révolutionnaires refusent de s’armer dans une perspective de prise de pouvoir, laissant ce privilège à l’ASL via les impérialistes occidentaux et leurs alliés Turcs, Qataris, etc.


Ce que nous avons pu remarquer au sujet de l’ASL, c’est qu’il y a déjà eu des conflits internes en son sein. C’est un indicateur important tant il semble que les impérialistes occidentaux ont du mal à contrôler complètement ce mouvement, d’où le besoin d’intervenir des impérialistes pour faire le boulot à la place de leurs chiens de gardes.


Les éléments avancés de la classe ouvrière syrienne doivent profiter de cette inorganisation des rebelles pour former leur parti, regrouper les masses populaires dans un front uni et mener la lutte avec leur propres forces armées, indépendante des impérialistes.


Il appartient aux syriens de déterminer, en cas d’invasion, la juste voie à suivre dans l’étude et la résolution de la contradiction principale et de la contradiction secondaire. Que celle-ci détermine leurs alliances, leur stratégie et leur tactique. Mais une organisation communiste doit garder jalousement son indépendance et se prononcer pour la prise de pouvoir par la voie armée.


Quant à nous, nous sommes évidemment opposés à toutes les interventions impérialistes et combattons celle de notre pays en particulier. Les communistes qui veulent éduquer et diriger les masses, doivent juger indispensable de leur faire comprendre la place et le rôle qu’elles occupent dans la politique globale de repartage du monde entre les puissances impérialistes actuels. La dégradation du niveau de vie et de l’exploitation toujours plus poussées des prolétaires des pays impérialistes est en lien étroit avec les guerres menées contre les peuples du monde pour leur asservissement. Prolétaires de tous les pays nous avons les mêmes ennemis !

 

Les prolétaires qui peuvent être amenés par manque de connaissance politique à soutenir un camp impérialiste contre un autre, ne doivent plus se faire d’illusion et prendre en compte le caractère de classe des conflits d’aujourd’hui. Ceux qui soutiennent sans réserve l’ASL en sachant pertinemment qu’elle est armée et entrainée par les impérialistes occidentaux et leurs alliés dans le but de défendre leurs intérêts font partie des pires renégats. Alors que l’impérialisme occidental s’apprête à intervenir en leur faveur comme ils l’ont fait pour les rebelles libyens, ces opportunistes ne retirent en rien leur soutien. Les « pragmatiques » qui choisissent la défense de l’impérialisme asiatique comme «  moindre mal » sont dominés par cette conception bien bourgeoise du monde que ce sont « les grands hommes » qui font l’histoire ; qu’il est impossible de compter sur les forces populaires, que le peuple est faible, ignorant. Tout n’est qu’affaire de dirigeants, d’Etats. Pour eux, le peuple doit choisir son camp et rejeter le « ni-ni ». Peu leur importe qu’aucun de ces camps ne servent les intérêts des masses exploitées puisque de toute façon il leur est réservé le sacro-saint privilège de décider du sort de l’humanité. Ils ne croient pas dans le pouvoir du peuple, dans son pouvoir de changer le cours de l’histoire en défendant son propre camp. C’est l’illusion perpétuelle que le peuple a besoin de la bourgeoisie, celle à laquelle nous répondons par les mots de feu Armand Elisée de Loustalot « Les grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux. Levons-nous ! »

 

A l’inverse de ceux qui s’abaissent aux pieds des bourgeois pour décider de l’avenir du monde, nous, maoïstes, n’oublions pas que le camp du peuple est notre camp et que c’est lui qui fait l’histoire. Même si cela fait office de simple formules pour tous ceux qui n’ont rien compris à toute l’expérience historique de la lutte des classes.

 

En Syrie comme ailleurs, le peuple ouvrier et paysan et les couches les plus exploitées peuvent former le parti communiste révolutionnaire et mener le processus révolutionnaire jusqu’au communisme !

 

MORT A TOUS LES IMPERIALISTES !!!

LE PEUPLE DOIT COMPTER SUR SES PROPRES FORCES

UNI ET ARME, IL VAINCRA !!!

 

PC maoïste de France

septembre 2013

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:47
A bas l’intervention de l’impérialisme français et des autres impérialistes en Syrie !

Les « sociaux-impérialistes » du gouvernement PS et les autres impérialistes, impérialisme US en tête, ont décidé d’imposer par la force leur projet d’un « Nouveau Moyen Orient », c’est-à-dire s’appuyer sur les anciens chiens de garde ou en mettre en place de nouveaux, plus dociles, laïcs ou religieux. Après la liquidation du camp socialiste, deux nouvelles puissances impérialistes sont apparues sur le devant de la scène au Moyen Orient, à savoir la Russie et la Chine. Elles veulent y préserver les régimes qui leur sont alliés dans le cadre de leurs plans stratégiques (militaires et économiques).


Quand les travailleurs, les couches populaires se révoltent contre les chiens de garde, les impérialistes les abandonnent et soutiennent les équipes de rechange, les intégristes qu’ils dénoncent et combattent après les avoir soutenus comme en Afghanistan, en Irak, en Libye et aujourd’hui en Syrie. L’exemple de l’Irak est frappant : après avoir armé et soutenu Saddam Hussein, ils ont mis le pays à feu et à sang puis l’on assassiné en mentant sur un prétendu stocks d’armes de destruction massive, reprenant à leur compte la fameuse phrase de Goebbels « Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! ». Ils veulent renouveler l’opération aujourd’hui en Syrie, et soutiennent la révolte qui a échappé des mains des couches populaires et est dirigée par une opposition reconnue et soutenue par les impérialistes.


Les révoltes populaires sont justes, car elles se dressent contre la misère, le chômage, la répression des classes dirigeantes, mais faute de direction réellement populaire, les classes dirigeantes qui veulent perpétuer le système d’exploitation et d’oppression de leurs peuples se réorganisent et imposent une nouvelle dictature contre leur peuple.


En Egypte, les Frères musulmans réprimés sous le régime de Moubarak, mais comme lui pions des Etats-Unis, ont voulu une fois élus imposer leur doctrine. Une majorité de la population musulmane ou laïque s’est insurgée, violemment attaquée par les islamistes. L’armée en a profité pour faire un coup d’Etat et s’imposer en réprimant très violemment les partisans des Frères musulmans déchus.


Les comités populaires qui continuaient la lutte depuis la chute de Moubarak sont priés de rentrer dans le rang, c’est-à-dire se soumettre aux décisions de l’armée qui reprend la main. Ceci convient parfaitement aux impérialistes et leurs alliés dans la région, car armée ou Frères musulmans sont deux alliés d’une politique américaine à facettes multiples : l’armée ne tardera pas à rentrer dans le rang.


En Tunisie, Ennahda, parti islamiste de premier échelon, est au pouvoir, talonné par les islamistes du deuxième échelon, les salafistes, qui attaquent le mouvement populaire dirigé pour l’instant par des forces laïques réformistes. Ils assassinent des militants syndicaux, attaquent les révolutionnaires ; les maoïstes eux s’organisent. Nous saluons la résistance des peuples tunisiens et égyptiens contre celles et ceux qui souhaitaient confisquer leur lutte. Là où il y a oppression, il y a résistance.


Au Maroc, le roi représentant le Maghzen, est allié avec les islamistes contre le mouvement populaire, réprime les militants progressistes, révolutionnaires et les maoïstes.
La position des maoïstes est la suivante :


on ne peut s’appuyer sur un impérialisme contre un autre ;
on doit dénoncer, combattre notre propre impérialisme et même souhaiter sa défaite ;
en cas de guerre inter-impérialiste, les communistes doivent souhaiter la défaite de leur propre impérialisme et œuvrer pour transformer la guerre en révolution.


Dans le cas d’un mouvement de libération nationale dirigé par la bourgeoisie nationale, les communistes doivent garder leur autonomie, essayer de prendre la tête du mouvement et dans tous les cas n’appuyer que les aspects positifs et combattre les aspects négatifs de la bourgeoisie nationale. En dernier ressort, les communistes ne peuvent soutenir la bourgeoisie nationale si elle ne leur laisse pas la possibilité de s’organiser, d’organiser la défense des intérêts du prolétariat et des masses populaires.


Les communistes ne doivent pas oublier que les bourgeoisies nationales et/ou les islamistes ont réprimé, torturé, assassinés, massacrés les communistes en Syrie, en Egypte, en Lybie, au Maroc, en Indonésie, en Iran, etc.


C’est seulement lorsque le Parti Communiste dirige la guerre populaire contre l’impérialisme et ses chiens de garde dans les pays dominés que la révolution de Nouvelle Démocratie peut triompher.


Dans la situation actuelle, la lutte inter-impérialiste s’aiguise au Moyen-Orient et une intervention en Syrie pourrait entraîner une réaction en chaîne, déstabilisant l’ensemble de la région dans l’objectif pour le bloc occidental d’assoir le rapport de force en leur faveur. L’Iran, la Russie, la Chine ne laisseront pas se dérouler une intervention sans réagir. Derrière la Syrie, il est clair que l’Iran est ciblé. Israël subira assurément des attaques, ce qui approfondira l’escalade du conflit. La Turquie joue également son rôle de chien de garde en se mettant au service des impérialistes occidentaux. Bref, la situation risque de s’envenimer et le conflit risque de se généraliser.


En temps de crise, la guerre extérieure permet à l’impérialisme de détruire des forces productives et de créer et développer de nouveaux investissements. Chaque pays impérialiste en profite alors pour affermir ses positions économiques et stratégiques, trouver de nouveaux débouchés, accaparer de nouvelles ressources. C’est là le cœur des dernières interventions et ingérences où chaque impérialisme tente au moins de conserver sa part du gâteau, au mieux de s’en tailler une plus grosse.


Face à cela, le rôle des communistes est de s’opposer à cette guerre. Mais plus encore. La crise économique, si elle renforce les contradictions inter-impérialistes et donc encourage les différents impérialistes à intervenir militairement, elle renforce également la contradiction entre les larges masses populaires et la bourgeoisie. Ainsi, dans les pays impérialistes, la lutte anti-impérialiste doit être développée : que la lutte anti-impérialiste soit aussi peu développée en France est le reflet de la faiblesse du camp du prolétariat, lequel a intérêt à la solidarité internationale et à la lutte contre son propre impérialisme. Nous devons à la fois dénoncer le social chauvinisme de la réaction de droite, des groupes fascistes et nazis et des forces réformistes et des opportunistes corrompues par l’impérialisme. Mais nous devons avant tout renforcer le camp du prolétariat et créer les conditions de son autonomie politique, c’est à dire développer et renforcer le Parti. L’impérialisme et la bourgeoisie défendront jusqu’au bout leurs profits par tous les moyens, y compris au moyen du fascisme, et n’hésiteront pas à déclencher une guerre de grande ampleur comme cela s’est déjà passé deux fois dans l’histoire.


Il s’agit aujourd’hui en premier lieu d’édifier dans chaque pays le Parti révolutionnaire ayant pour stratégie le renversement de sa propre bourgeoisie, l’instauration de la démocratie nouvelle dans les pays dominés ou de la dictature du prolétariat dans les dominants. Ce Parti doit mener la lutte idéologique en théorie et en pratique, en lien avec les préoccupations et revendications matérielles des masses. Seul un Parti révolutionnaire s’appuyant sur le peuple opprimé et exploité regroupé dans un Front Uni peut mener jusqu’au bout le processus révolutionnaire, sinon la révolte ne peut se transformer en révolution. Les exemples des révoltes en Tunisie et en Egypte sont criant, où la bourgeoisie nationale passe de nouveaux accords avec l’impérialiste, devient un nouveau chien de garde et ainsi de suite à chaque fois que la révolte éclate.


C’est le meilleur moyen d’empêcher que se constituent deux blocs impérialistes, de contrecarrer les plans des impérialistes pour un nouveau repartage du monde. C’est le meilleur moyen pour empêcher une nouvelle guerre mondiale.

 

A BAS LA GUERRE IMPERIALISTE !
A BAS LES FAUTEURS DE GUERRE !
COMBATTONS L’ETAT ET LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS IMPERIALISTE !
RENFORCONS LE PARTI COMMUNISTE MAOISTE !
PREPARONS LA GUERRE POPULAIRE CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE !

 

PC maoïste de France ; OC-Futur Rouge

 

Téléchargez le tract en PDF

Plus d'infos sur la situation intérieure en Syrie : A propos de la situation en Syrie

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 17:08

Nous publions cet article en soutien à la lutte du peuple Palestinien et en mémoire de la Nakba de 1948, la « Catastophe » qui a vu près d'un million de personnes dépossédées de leur terre, de leurs foyers, et expulsées hors de Palestine, tandis que 430 de leurs villages ont été détruits et rasés. 63 ans après, une nouvelle loi israélienne prévoit d'interdire aux Palestiniens cette commémoration.

 

Vive la lutte du peuple Palestinien !

 

PC maoïste de France

 

 

affiche-drapeau-palestine-bis

 

 

La marche du retour :
les réfugiés palestiniens "encerclent" l'Etat sioniste


Rim al-Khatib


12 mai 2011


Le 15 mai prochain, les réfugiés palestiniens vont "encercler" l'Etat sioniste par "la marche du retour".


Ils seront des centaines de milliers, et peut-être atteindront-ils le million, à se rendre aux frontières de la Palestine, à partir du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de l'Egypte. Ils participeront également à partir de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, réclamant le retour des réfugiés à leurs terres, leur terre et leurs maisons, en Palestine. En Palestine occupée en 48, après la marche des réfugiés vers les villages détruits de Damoun et de Rweiss le 10 mai dernier, jour célébré par les sionistes pour la "déclaration d'indépendance" de leur Etat colonial, des groupes marcheront également en direction des villages détruits, vers le nord, en soutien à la "marche du retour".


En Egypte, des milliers de Palestiniens et d'Egyptiens ont commencé déjà, trois jours avant le rassemblement prévu, à se rendre dans le Sinaï. La ville d'al-Arich est "prise d'assaut" par les jeunes marcheurs qui craignaient que les autorités égyptiennes ne ferment les accès. Ils les ont tout simplement devancés. Ils attendent le 15 mai, jour de commémoration de la Nakba, pour affirmer leur volonté de libérer la Palestine.


Au Liban, plus de 30.000 réfugiés palestiniens sont déjà inscrits pour cette marche exceptionnelle, vers Maroun El-Ras, village devenu un des symboles de la résistance islamique du Hezbollah contre l'ennemi sioniste. De Maroun El-Ras, qui surplombe les terres de la Palestine, les réfugiés lanceront des ballons en direction de leur patrie occupée.
Au cours du rassemblement, les réfugiés et les libanais solidaires de la résistance porteront les pancartes où sont inscrits les noms des villages et villes occupés, lieux d'origine des réfugiés. Seuls les drapeaux palestiniens sont autorisés au cours de cette marche.


Les réfugiés ont décidé de dire non aux puissances internationales, à l'Etat sioniste, à tous ceux qui veulent marchander la reconnaissance de l'Etat palestinien par la suppression du droit au retour des réfugiés.


Pour les réfugiés palestiniens, cette journée est perçue comme le point de départ pour un mouvement d'ensemble du peuple palestinien, en exil et dans le pays occupé, qui va au-delà de la question de l'Autorité palestinienne et de la reconnaissance de l'Etat palestinien par la communauté internationale. C'est le droit au retour qui doit être appliqué, c'est la Palestine qui va être libérée.

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 16:41

Retour sur la mobilisation contre le G20 (voir également les articles suivants : Manifestations anti-G20 au Canada ainsi que l'article Poitiers : sur la violence révolutionnaire dans le Drapeau Rouge - janvier 2010 )


LA LÉGITIME RÉVOLTE N'A RIEN À VOIR AVEC UNE «CONSPIRATION»

- Commentaire d'un militant du Parti Communiste Révolutionnaire du Canada

2233508881-a-demonstrator-wears-a-mask-during-a-free-the-stDans la foulée des événements qui ont entouré le sommet du G20, une certaine fraction de ce qui est communément dénommé «l'extrême-gauche» en est venue à dénoncer les Black Blocs et autres militantEs masquéEs qui ont posé des gestes jugés illégaux. Certains ont même prétendu que les diverses actions ayant confronté la bourgeoisie et son État ont été le fait d'agents provocateurs, voire qu'elles ont été planifiées par la police elle-même. On a pu lire ce genre d'analyse sous la plume d'auteurs trotskistes. Le chef du «Parti communiste du Canada», Miguel Figueroa, a lui aussi fait sa montée de lait contre le Black Bloc et appelé à la dénonciation publique des «anarchistes».

Il n'y a certes rien d'étonnant dans le fait que des trotskistes et des révisionnistes traitent les militantEs qui agissent d'agents provocateurs. C'est sûr que pour des gens qui appartiennent aux appareils syndicaux ou communautaires embourgeoisés ou qui aspirent à s'y joindre, la crainte est grande de voir les masses agir sans contrainte. Les trotskistes et les révisionnistes ont toujours eu peur de la révolution. Pour ces pissous, vaut mieux une sorte de «front uni» avec des gens qui collaborent ouvertement avec l'ennemi de classe qu'un véritable front de lutte avec les forces révolutionnaires et authentiquement démocratiques. La multiplication de membres qui se trouvent des jobs dans les syndicats ou les groupes communautaires, ce n'est pas mauvais pour le budget de ces coteries. Être trop révolutionnaire, ce n'est pas bon pour la sécurité d'emploi!

Peu importe les motifs des révisionnistes et des trotskistes, l'important est de constater que leur évaluation politique des événements de Toronto est d'une nullité absolue. Voir si la police aurait provoqué des actions illégales pour justifier 1 100 arrestations! Aurait-elle mis en danger l'intégrité physique de certains de ses membres rien pour justifier la répression? Il se peut fort bien que le commandement de la police ait fait certaines erreurs tactiques et que les manifestantEs qui tenaient à aller vers la clôture en aient profité. Le but de la police était de protéger le périmètre autour du lieu où se tenait le sommet. Elle y est allé d'une stratégie dissuasive, qui a d'ailleurs eu un effet sur le comportement de certainEs manifestantEs.

L'objectif avoué des manifestantEs était d'attaquer la clôture. Cette action tenait plus d'une attaque d'un symbole de pouvoir, d'oppression et d'exploitation. Si la police l'empêchait, il existait d'autres cibles, peut-être directement moins signifiantes, mais tout de même symboliques, et une fraction des manifestantEs les a prises d'assaut. La force dissuasive extrême exercée par la police n'a pas suffi pour empêcher cette expression légitime des manifestantEs qui ont attaqué ces autres cibles - essentiellement des véhicules de police, des camions des médias et des commerces appartenant à de grandes chaînes. Il n'y a pas eu de petits commerces attaqués, ni de citoyenNEs blesséEs, ni de pillage. Si ça se trouve, certaines émeutes de la coupe Stanley à Montréal ont vu plus de casse. En 2008, lors de la victoire du Canadien contre les Bruins de Boston, ce furent 11 véhicules de police qui ont passé au feu.

Il est facile de dire qu'une attaque contre la seule clôture aurait été plus signifiante et aurait obtenu un meilleur appui du public. La signification politique pour les masses aurait pu paraître plus directement évidente. On ne peut pas spéculer. Ce qui est sûr, c'est que la police et les autorités publiques ont vu dans ces actes une attaque contre leur pouvoir. Elles ont compris que l'action était politique. Jamais une émeute de la coupe Stanley n'a provoqué 1.100 arrestations!

La police a aussi compris qu'il s'agissait d'une fraction des masses qui se révoltait. Malgré toute l'intimidation, l'aile radicale des manifestantEs a commis des actes dits «illégaux». Après la fin de la manifestation, des Torontoises et Torontois n'appartenant pas à des réseaux militants ont afflué vers le centre-ville, un peu par curiosité et un peu pour participer au «party». Là aussi, il s'agissait d'une fraction des masses.

Si les autorités publiques et la police ont compris qu'une fraction des masses a agi politiquement, il est du devoir des révolutionnaires de défendre l'aspect politique de cette action. La répression sauvage s'explique parce qu'en après-midi, la bourgeoisie a subi une défaite politique. La bourgeoisie canadienne désirait montrer qu'elle permettait des manifestations «libres» (parce que formatées et non dérangeantes); elle voulait montrer qu'elle est démocratique. La planète a vu qu'une fraction de la population canadienne était suffisamment en colère pour défier le pouvoir bourgeois. La planète a vu aussi que la bourgeoisie canadienne pouvait être très dure avec ses opposantEs. Il est manifeste que la répression était disproportionnée; d'ailleurs, le flanc gauche de la bourgeoisie a voulu se dissocier des «excès» policiers.

Nos trotskistes et nos révisionnistes, quant à eux, se sont dissociés des excès des masses, en les associant à des actes policiers (un complot). En fait, ces gens-là n'ont jamais cru à l'action révolutionnaire des masses. Ils adhèrent à la théorie du génie inné des classes dominantes, que les maoïstes chinois dénonçaient durant la révolution culturelle. Cette théorie suppose que les masses sont trop stupides pour penser par elles-mêmes et qu'elles seront toujours manipulées par une fraction ou une autre de la classe dominante. L'avant-garde ne proviendrait que de la classe dominante, qui inculquerait une culture révolutionnaire aux masses ignares.

En réalité, pour les maoïstes, pour être une avant-garde, il faut principalement être en mesure de synthétiser les idées justes des masses. Il faut donc être lié avec l'expérience révolutionnaire directe des masses. En même temps, une juste synthèse doit se faire en lien avec l'expérience révolutionnaire indirecte des masses, celle qui se fait dans d'autres pays et celle qui a eu lieu dans le passé. Pour ce faire, il est clair que l'avant-garde doit avoir une culture révolutionnaire. Par contre, si elle ne se lie pas avec les masses et ne participe pas à leur action révolutionnaire, elle n'est en rien une avant-garde; sans lien avec les masses, elle n'est qu'une coterie de petits-bourgeois qui agit en élite éclairée méprisant le peuple. L'avant-garde est nécessairement agissante. UnE révolutionnaire se doit de l'être aussi dans les faits.

Faire passer les masses révolutionnaires pour des agents provocateurs est une manœuvre sournoise pour masquer son propre refus de jouer un rôle d'avant-garde. En fait, on se positionne comme une élite qui aspire à remplacer celle existante. On nie aux masses leur rôle, leur parole politiques. On nie leur capacité de transformer la société. On leur nie la possibilité de faire des erreurs ou des bons coups, comme on refuse d'admettre que la bourgeoisie et ses autorités puissent faire des erreurs. L'élite serait omnisciente et omnipotente; la seule possibilité logique est d'y aspirer, les masses étant supposément stupides et manipulables. Voilà ce que sont les trotskistes et les révisionnistes: des aspirants bourgeois qui méprisent les masses.

En réalité, on ne s'attend pas à mieux de cette engeance. Leur fonction dans l'histoire a toujours été de semer la confusion et détourner les masses de la révolution. Ce qui est plus triste, c'est de voir des militantEs honnêtes faire leur cette théorie du complot. Sur le site Web du journal Basics, on peut lire cet article, «LET IT BURN: Police complicity in Saturday destruction», qui laisse entendre que la police a provoqué sciemment la destruction de propriété. Dans un autre article, «BASICS Statement on G8/G20 and TCMN», la rédaction du journal réaffirme son désaccord avec les tactiques du Black Bloc, sans toutefois aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'agents provocateurs. Néanmoins, ne pas reconnaître l'aspect politique de l'action des manifestantEs qui ont attaqué des cibles de la bourgeoisie contribue à entretenir le discours dominant, qui distingue entre «bons» et «mauvais» manifestants.

Mao, dans son «Rapport sur l'enquête menée dans le Hounan à propos du mouvement paysan», avait adopté une tout autre attitude. Il n'y était pas allé avec l'idée d'enseigner de manière pédante la révolution aux masses paysannes supposément arriérées. Au contraire, il a appris d'elles. Au lieu de partir d'un a priori sur ce qui était juste au niveau de l'action révolutionnaire des masses, il s'est inspiré de leurs actes, y compris dans ce qui pouvait apparaître comme excessif (voir plus bas).

Quand on parle de ligne de masse, on parle d'accompagner les masses dans leurs actions révolutionnaires. Une action révolutionnaire interpelle nécessairement le pouvoir et remet en cause les rapports de classe dans un espace géographique précis. Certaines grèves syndicales et actions de groupes populaires peuvent prendre le tour d'une action révolutionnaire, si elles remettent en cause le pouvoir et permettent d'organiser le camp du peuple. Autrement, ça ne reste qu'une simple négociation entre acteurs du système. Quand le travail au sein des syndicats ou groupes communautaires ne dépasse pas ce stade économiste, on ne peut pas parler d'une ligne de masse révolutionnaire.

Au Canada anglais, les trotskistes et les révisionnistes ont discrédité le sens révolutionnaire que comporte l'idéologie communiste. Il faut donc impérativement travailler à lier communisme et révolution. Actuellement, les prolétaires enclins à la révolution voient dans les communistes des gens qui se présentent aux élections pour recueillir très peu de votes ou des «fatigants» qui ne font que vendre des journaux qui ne servent à rien dans la construction de la révolution. Les débats sur les méchancetés de Staline, comme les querelles entre les diverses chapelles trotskistes, n'intéressent pas beaucoup le prolétariat.

Dans leur travail au Canada anglais, les maoïstes doivent se démarquer significativement de ce style de travail plate et opportuniste. La simple distribution d'un journal de masse, même s'il comporte des points de vue, à l'occasion, corrects, est totalement insuffisante. La contamination du trotskisme et du révisionnisme y a rendu ce qu'on appelle l'extrême-gauche quelque chose de complètement domestiqué. Après plusieurs générations, des loups sauvages deviennent des petits chiens dociles, quand ils acceptent le dressage.

Le potentiel de révolte existe parmi les masses populaires du Canada anglais. Parmi les milliers de travailleurs et de travailleuses qui ont perdu leur emploi en 2008 et 2009, plusieurs en veulent aux capitalistes et aux gouvernements qui travaillent pour eux. Des petits groupes de discussion qui ne débouchent pas sur de l'action, ça ne les intéresse pas! Ce manque d'intérêt n'a rien à voir avec une quelconque forme d'arriération politique. Au contraire, si celles et ceux qui se prétendent l'avant-garde ne le sont pas, c'est qu'ils et elles ne réussissent pas à établir une liaison réelle avec les masses qui aspirent à l'action révolutionnaire. À Toronto, celles-ci ont remporté une victoire, mais la majorité des forces qui se prétendent «communistes» ont craché dessus. Une telle attitude de perdants n'incite certainement pas les prolétaires à s'organiser pour la révolution.

Pour convaincre les masses du Canada anglais que communisme et révolution vont ensemble, il va falloir mener une grande campagne de décontamination idéologique pour anéantir l'idéologie trotskiste et révisionniste. Les maoïstes du Canada anglais se devront d'embarquer dans cette opération. C'est sûr que le milieu idéologique ambiant est très contaminant, mais en approfondissant la lutte idéologique, il sera possible de se sortir de ces tendances opportunistes. La bataille de Toronto et les débats qui y font suite nous démontrent une fois de plus que l'opportunisme de droite reste le danger principal auquel le mouvement communiste est confronté.


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SUR CE QU'ON APPELLE LES «EXCÈS»

Devenues l'autorité suprême, les unions paysannes ferment la bouche aux propriétaires fonciers; elles ont réduit en poussière leur prestige - cela revient à dire qu'on a jeté à terre le propriétaire foncier et qu'on lui a mis le pied dessus. [...] La foule fait irruption dans les maisons des despotes locaux et des mauvais hobereaux qui sont contre les unions paysannes; on égorge les cochons, on rafle le grain. Il arrive que les paysans viennent chez les despotes locaux et les mauvais hobereaux et se prélassent un moment sur les lits incrustés d'ivoire de leurs filles et de leurs brus. Ils arrêtent des gens à la moindre occasion, les coiffent de grands bonnets de papier et les promènent à travers le village, en disant: «Tu sais à présent à qui tu as affaire, sale hobereau!» Les paysans font ce qu'ils veulent. C'est le monde renversé, et une espèce de terreur règne ainsi à la campagne. C'est ce que certains appellent commettre des «excès», «courber en sens inverse aux fins de redresser», «commettre des actes scandaleux». En apparence, de tels jugements semblent raisonnables; en réalité, ils sont tout aussi erronés. En premier lieu, si les paysans ont commis de tels actes, c'est qu'ils ont été poussés à bout par les despotes locaux, les mauvais hobereaux, les propriétaires fonciers coupables de forfaits. Ces gens ont de tout temps usé de leur pouvoir pour tyranniser et écraser les paysans; c'est pourquoi ceux-ci ont réagi avec tant de force. Les révoltes les plus violentes, les désordres les plus graves se sont invariablement produits là où les despotes locaux, les mauvais hobereaux, et les propriétaires fonciers coupables de forfaits se sont livrés aux pires outrages. L'œil du paysan voit juste. [...] Deuxièmement, la révolution n'est ni un dîner de gala ni une œuvre littéraire, ni un dessin ni une broderie; elle ne peut s'accomplir avec autant d'élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d'amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d'âme. La révolution, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. [...] Pour redresser quelque chose, on est obligé de le courber en sens inverse; sinon, on ne peut le rendre droit. Bien que l'opinion de ceux qui critiquent les «excès» se distingue apparemment de celle du premier groupe, elle procède au fond du même point de vue: c'est la théorie même des propriétaires fonciers, au service des seuls intérêts des classes privilégiées. Aussi devons-nous combattre résolument cette théorie qui fait obstacle à l'essor du mouvement paysan et qui, en dernière analyse, sape la révolution.

- Mao Zedong (mars 1927)

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 13:38

Nous reproduisons ici des textes de nos Camarades du Parti Communiste Révolutionnaire du Canada (PCR-Canada) concernant le G20 plus quelques photos et une vidéo :

 

QUAND LES RICHES IMPOSENT LEUR LOI, ON A LE DROIT D’ÊTRE ILLÉGAL!


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Plus de 20 000 policiers armés jusqu’aux dents ; des pistolets Taser, des camions à ultrason, des gaz lacrymogènes, des balles de plastique, du poivre de Cayenne, des matraques, des boucliers, un vaste entrepôt et des cages pour «parker» les opposantes et opposants; au total, un milliard de dollars dépensés pour la sécurité d’une vingtaine de dirigeantEs du G8 et du G20.

Un décret adopté en cachette – sans parution dans la Gazette officielle du gouvernement ontarien – permettant aux policiers d’arrêter quiconque refusait de s’identifier ou se trouvait à moins de cinq mètres de l’immense clôture encerclant les dirigeants capitalistes du G20; et enfin, un «État de droit» qui arrête, emprisonne et accuse plus de 900 personnes en moins de 48 heures. Des camarades, dont une âgée de près de 70 ans – ont vécu des fouilles à nu, menottes aux pieds et aux mains et ont été détenues dans des cages sans accès au monde extérieur pendant plus de 36 heures. Voilà le bilan du week-end du G20, vu à travers la «démocratie» bourgeoise canadienne.

En déployant au maximum des forces répressives sans précédent, en outrepassant sans scrupules les règles élémentaires de droit dont se vantent les défenseurs de la démocratie bourgeoise, le gouvernement canadien a démontré dans les faits que l’arsenal policier, judiciaire et répressif existe pour défendre les intérêts de la bourgeoisie et des capitalistes.

Entre des vitrines cassées et la sauvagerie réservée aux arrêtéEs du G20, la barbarie est nettement du côté de la bourgeoisie. Mais cela, nous le savions déjà.

Le G8, comme le G20, réunissait une poignée de dirigeants du monde qui cherchent à imposer des mesures pour sauver le système capitaliste en crise. Entre la réduction de déficit prônée par certains – dont le Canada – la réduction de la dette ou la régulation des marchés financiers, ces mesures de redressement sont imposées sauvagement aux populations du monde, sans égard aux dégâts humains ou matériels qu’ils causent, qu’il s’agisse de milliers de pertes d’emplois, de travailleurs et travailleuses jetéEs à la rue, de lois de plus en plus restrictives pour les immigrantEs, de mesures coercitives et de régulation des populations sans égard aux droits des femmes, etc. Ces mesures ont force de loi sous le capitalisme. Et ceux et celles qui s’y opposent deviennent des criminels. Eh bien, soyons des criminels!

En descendant dans la rue, en s’opposant par tous les moyens, dans l’action, dans la manifestation et y compris par la destruction des symboles les plus éhontés du capitalisme et de la répression, les manifestantes et manifestants présentEs à Toronto le week-end dernier sont les véritables héros et héroïnes de ce G20. Il faut saluer et défendre chaque geste posé par les manifestantEs à Toronto comme une claque servie aux riches, à la bourgeoisie, aux forces répressives, au gouvernement exploiteur et malhonnête qui n’a cherché qu’à intimider tous les opposants à la tenue du G20.

Pendant que les bandits du G20 discutaillaient de la meilleure façon de maintenir leurs profits tout en se balançant du vrai monde, la bourgeoisie et ses porte-voix osaient se scandaliser de voir la colère à l’ouvrage. Les politiciens bourgeois – dont Jack Layton fut un porte-parole honteux – qui parlent de «casseurs» peuvent bien japper: les faits parlent d’eux-mêmes. Pas de pillage aveugle et de beuverie dans les rues de Toronto: les vitrines cassées furent celles des banques et des grosses compagnies, les chars brûlés étaient ceux de la police.

Une victoire contre l’intimidation, un exemple à suivre

 

 

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Le samedi 26 juin était prévues les principales manifestations du week-end, dont celle appelée par les grands syndicats ontariens. Les groupes anti-capitalistes de l’est du pays, et notamment plusieurs autobus en provenance du Québec organisés par la CLAC 2010 (la Convergence des luttes anticapitalistes), prenaient eux aussi le départ de Queen’s Park à la même heure.

La répression et l’intimidation de la police et du gouvernement ont provoqué une solidarité qu’on a rarement vue aux cours des dernières années. Le vendredi, la manifestation des groupes communautaires avait été encadrée de très près par une horde de policiers, incluant l’anti-émeute, la cavalerie et les hélicoptères, qui interpellaient et fouillaient quasi systématiquement tous les marcheurs qui circulaient dans les rues environnantes. On saisissait même les bouchons pour protéger les oreilles! Durant la nuit, plusieurs militantEs ont subi des arrestations préventives.

Le lendemain, les militantEs anti-capitalistes – environ un millier – ont pu démarrer en s’intégrant à la grande manifestation syndicale plutôt que d’en être séparés, grâce à l’initiative de militants torontois. Plus de 10 000 personnes ont donc quitté Queen’s Park dans une ambiance plutôt tendue. Lorsque la manifestation a atteint la rue Spadina, après avoir longé la rue Queen, la manifestation syndicale avait déjà négocié de s’éloigner de la clôture et de revenir sur ses pas. Les anti-capitalistes visaient au contraire à s’en approcher au maximum.

Après quelques minutes de flottement, le contingent maoïste a déclenché une fusée lumineuse qui a galvanisé les manifestantes et manifestants. Ceux-ci se sont dirigés résolument vers la clôture. Une partie de la manifestation syndicale a décidé de suivre le mouvement, qui a rassemblé de 2 000 à 3 000 personnes. Les manifestantEs se sont défenduEs contre les policiers mais ont aussi attaqué les symboles les plus détestés du capitalisme: voitures de police, vitrines de banques et de magasins de luxe.

À n’en pas douter, la grande priorité des policiers était de défendre à tout prix les dirigeants de la bourgeoisie mondiale. Malgré ce surarmement démesuré, en dépit de cette campagne qui a duré des mois pour intimider et décourager toute opposition aux sommets du G8 et du G20, les dirigeants capitalistes et le gouvernement Harper ont subi une défaite politique importante le week-end dernier dans les rues de Toronto.

S’ils ont pu défendre leur clôture, leur milliard d’équipements et d’effectifs n’ont pas suffi à empêcher les manifestantEs d’agir et de démontrer leur colère en dehors du cadre qu’avait imposé la bourgeoisie canadienne. Et cela représente une immense victoire! Briser avec le carcan de la légalité bourgeoise, refuser de laisser la bourgeoisie décider pour nous du comment de notre colère! À ce titre, les actions posées contre le G20 ont démontré à quel point le pacifisme et le respect des règles de la bourgeoisie paralysent toute perspective de transformer la société. Il faut multiplier les exemples de luttes et d’actions qui font mal à la bourgeoisie, au lieu d’accepter les règles qu’elle nous impose. Il faut que ces gestes d’actions et de révolte, plutôt que de s’éteindre, se répètent et deviennent un rappel constant aux capitalistes, une manière de leur dire: mais vous n’avez rien vu encore !

Appuyons les manifestantEs et tous les arrêtéEs du G20!
Dénonçons la bourgeoisie canadienne, le gouvernement et les forces policières!
Continuons à résister, apprenons à combattre!
C’est le début de la vraie lutte pour se débarrasser du capitalisme.


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À l’occasion des manifestations contre le G20
LE PCR APPELLE À UN CONGRÈS RÉVOLUTIONNAIRE À TORONTO

 

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Le Parti communiste révolutionnaire, qui a activement participé à la mobilisation en vue du sommet du G20, était le seul parti communiste présent au sein du groupe qui a mené la charge contre le sommet de la bourgeoisie. Cela en dit bien long sur les groupes communistes «de salon» et autres rouges en paroles, et sur leur incapacité à sortir des limites de la petite politique légaliste et bourgeoise quand c’est le temps de le faire.

En agissant là où les protestations sont les plus fermes, là où le combat existe vraiment, les militantEs du PCR en appellent aux éléments les plus résolus dans les couches populaires, et à tous les militants et toutes les militantes qui souhaitent défendre des perspectives révolutionnaires, non seulement en paroles mais aussi en action. Pendant les jours précédents et pendant la tenue du G20 des milliers de tracts ont été diffusés en vue de mobiliser pour la tenue d’un Congrès révolutionnaire canadien, qui se tiendra à l’initiative des camarades du PCR le 11 décembre prochain à Toronto.

Les personnes, groupes et collectifs intéressés à y participer peuvent déjà contacter le comité organisateur par courriel (crc@pcr-rcp.ca).

 

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Manifestation contre la répression et en solidarité avec les arrêtéEs du G20
JEUDI LE 1er JUILLET, 12h
*** nouveau rendez-vous: Carré St-Louis ***
(St-Denis & Rue du Square St-Louis, métro Sherbrooke)

Demonstration against police repression and in solidarity with the G20 resistance
THURSDAY, JULY 1st, NOON
*** new starting point: Square St-Louis ***
(St-Denis & Rue du Square St-Louis, métro Sherbrooke)

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Du jamais vu dans l’histoire du Canada:

Manifestation contre la répression et en solidarité avec les arrêtéEs du G20

Face à la violence policière, aux attaques contre notre résistance et aux arrestations sans précédant des manifestantEs anti-G20, la Convergence des luttes anticapitalistes – CLAC 2010 – appelle l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif tombéEs aux mains de l’armée policière.

Plus de 900 arrestations ont eu lieu durant la fin de semaine à Toronto par kidnapping, profilage politique, raids dans des résidances privées et lieux d’hébergement, violence, brutalité, inditimidation et harcèlement. C’est le plus grand nombre d’arrestation dans l’histoire du Canada, et elles furent effectuées envers des manifestantEs qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques capitalistes, sécuritaires, sexistes, colonialistes et antisociales du G20 et des grands financiers de ce monde.

La CLAC 2010 dénonce la répression policière d’une ampleur sans précédent au Canada intervenue à Toronto lors du Sommet du G20. À la violence policière s’ajoute l’annonce d’une série de mesures d’austérité économique (réduction de déficits, hausses de taxes, coupes dans les services sociaux), qui constituent autant de violences économiques dirigées contre les populations. Les travailleuses et les travailleurs sont appelés à payer la note pour la dernière crise financière, alors que les banques et le secteur financier, qui en sont les responsables et qui ont bénéficié de 20 000 milliards $ en plans de relance, ne se voient imposer aucune nouvelle régulation.

« Les 900 arrestations arbitraires et politiques à Toronto sont du jamais vu dans l’histoire du Canada, soit près de trois fois plus qu’en octobre 1970. Les policiers ont violé les droits fondamentaux, détenu des gens durant des heures sans accusations formelles, sans recours à un avocat, sans nourriture et sans eau. Les policiers se sont montrés coupables d’entrée par effraction sans mandat, de profilage, d’intimidation et de harcèlement, de kidnapping, d’usage démesuré de la force sur des manifestantes, des manifestants ainsi que des journalistes. Nous voyons bien qu’État policier et violence économique vont de pair », explique Danie Royer, coporte-parole de la CLAC2010.

« Chaque jour, partout dans le monde, des gens meurent des conséquences directes des politiques sociales et économiques mises de l’avant par les élites regroupées dans cette instance illégitime qu’est le G20. Les réductions de déficit fièrement annoncées ne feront qu’empirer les conditions de vie de millions de personnes. Stephen Harper a d’ailleurs rappelé que l’objectif visé était de contenter et de rassurer les marchés financiers. Rien sur l’environnement, des miettes pour la santé des femmes, rien sur les conséquences sociales de la crise économique, dont les personnes migrantes sont les premières victimes. Tout pour consolider le capitalisme, un système économique qui privilégie une infime minorité au détriment de l’immense majorité », s’indigne Mathieu Francoeur, coporte-parole de la CLAC2010.

Ce dont nous avons été témoins à Toronto visait à faire taire la dissidence et à criminaliser les mouvements sociaux. Ce sont des tactiques bien connues pour diviser les populations, briser la résistance et imposer des politiques régressives. Nous avons franchi une nouvelle étape dans l’intensification de la répression policière et dans les concessions exigées des populations.

La CLAC 2010 tiendra une manifestation le jeudi 1er juillet 2010 à midi au Square St-Denis, à l’angle des rues St-Denis & Rue du Square St-Louis (métro Sherbrooke), à Montréal. Nous invitons tous les mouvements sociaux progressistes, les familles et leurs enfants à cette grande manifestation qui sera clôturée par un « baby block ».

La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal 2010 (CLAC 2010) est un réseau de groupes et d’individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l’échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des sommets du G8 et du G20.

INFO:
www.clac2010.net
blocampmontreal@gmail.com

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G20 in Toronto : A police state in defense of capitalism.
Appeal to solidarity with those arrested


Montréal, June 28th 2010 - CLAC 2010 denounces the level of police repression and violence during the Toronto G20 summit, unprecedented in the history of Canada. This violence is supplemented by the announcement of a series of policies of economic austerity (deficit reduction, tax hikes, cuts in social spending and services) which constitute forms of economic violence against people. Working people are asked to foot the bill for the financial crisis, while the banks and the financial sectors, the main culprits, got 20 trillion dollars in bailouts without any new form of regulationsbeing imposed on them.

« The 900 arbitrary and political arrests in Toronto are unprecedented in Canada, three times more than during the October 1970 crisis. Police violated fundamental rights, detained people without formal charges, without access to a lawyer, food or water. The police are guilty of breaking and entering without a warrant, profiling, intimidation and harrassment, kidnapping and use of excessive force against protesters and journalists alike. Clearly, police state and economic violence are closely linked », explains Danie Royer, co-spokesperson for CLAC2010.

" Everyday around the world, people die because of the direct consequences stemming from the economic policies brought forward by the elites grouped in the illegitimate institution of the G20. The deficit reductions proudly announced will only worsen the living conditions of millions of people. Stephen Harper openly admitted the main objective was to please financial markets. Nothing on the environment, meagre sums for women’s health, nothing on the social consequences of the economic crisis and its impacts, especially on migrants. All to consolidate capitalism, a system which gives a minority privileges and impoverishes the vast majority of people", says Mathieu Francoeur, co-spokesperson for CLAC2010.

What we witnessed in Toronto was meant to silence dissidence and criminalize social movements. Those are well known tactics to divide populations and impose regressive policies. A new threshold has been reached in the intensification of police repression and concessions asked of populations. We appeal to all social movements to mobilize in solidarity with the victims of the repressive apparatus who only wished to express their disagreement with authoritarian, racist and antisocial measures. CLAC will hold a public demonstration on July 1st at NOON (St-Denis & Rue du Square St-Louis, métro Sherbrooke) on the streets of Montréal.

The Anti-Capitalist Convergence (CLAC 2010) is a network of groups and individuals assembled to consolidate their respective struggles on a local basis and to mobilize their communities for the G8 and G20 summits.

Information : 438-838-8498; www.clac2010.net

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 17:13

Nous avons reçu cette déclaration du Collectif d’Associations comoriennes de la diaspora. Le sujet étant peu connu en France métropolitaine, nous reproduisons cette déclaration qui met en avant l'existance actuelle de colonies françaises.

[Vous trouverez deux documents du même comité en PDF à propos de Mayotte ici : Mayottisation et Mémorandum. Disponible également, le Drapeau Rouge Spécial anti-colonial ]

 

 

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29 MARS 2009 – 29 MARS 2010

UN AN DEPUIS LA DEPARTEMENTALISATION ILLEGALE DE L'ILE COMORIENNE DE MAYOTTE PAR LA FRANCE

L’administration coloniale de Mayotte fera sa mise en scène habituelle, ce 29 mars, date du premier anniversaire de la consultation sur la départementalisation illégale de l’île. Nos organisations de défense de l’intégrité territoriale des Comores saisissent cette occasion pour exprimer à nouveau leurs analyses de cette forfaiture coloniale, révélant le décalage entre la construction coloniale française et la dure réalité des Maorais.

Rappelons que ce désenchantement des Maorais, en moins d’un an du nouveau statut, était largement annoncé à travers nos conférences et communiqués. En particulier, par ce communiqué (reproduit ci-dessous) (1) dans lequel le Front Démocratique (FD) Mayotte et le Groupe de Réflexion sur le Devenir des Comores (GRDC), décrivent le (futur) département de Mayotte en ces termes : «un espace totalement dévolu à l'essor de la consommation» ; «la confirmation du processus de déculturation et d'assimilation déjà engagé »; «l'assurance d'une dépossession certaine et programmée, [des] Maorais…» ; enfin, «la radicalisation de la fermeture [des frontières]… et la mort en mer des frères comoriens [victimes du visa Pasqua/Balladur]». …

Ce premier bilan est résumé en partie par la déclaration de Serge Caste, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayotte, dans son interview donnée ce 29 mars 2010 au journal local Malango : « ils ont caché à la population la réalité de la départementalisation : que vont dire les Mahorais quand ils vont devoir payer la taxe sur le foncier non bâti, la taxe sur les ordures ménagères etc. On ne leur a pas dit pour qu'ils votent oui. Des subventions sont attribuées […], utilisées en voyage ou en 4x4 » (2).

Nous ajoutons que les conséquences prévisibles de l’occupation de l’île comorienne de Mayotte sont aujourd’hui bien ancrées dans la réalité maoraise : - la dégradation manifeste du niveau de vie des Maorais qui, de la Grande Terre à la Petite Terre, ont déclenché leurs premiers mouvements de grève contre la vie chère (décembre 2009), à l’instar de leurs désormais frères de combat de la Guadeloupe /LKP, de la Nouvelle Calédonie /USTKE ou de la Réunion ;

- l’affirmation de l’arrogance coloniale de l’état français, qui continue de fouler aux pieds le Droit international et de défier la Communauté internationale; dans son discours de Mayotte, le 15 janvier dernier, le président Sarkozy jette à la face du monde : «Je ne laisserai aucune puissance étrangère le droit de décider qui serait français et qui ne le resterait pas. Mayotte, c’est la France. Mayotte restera française».

- «le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine», comme affirmé dans le discours de Mayotte, mis en oeuvre par un «déploiement sécuritaire exceptionnel afin d’isoler une île de 200 000 habitants du reste de l’archipel dans lequel elle est insérée » (3) ce qui s’est traduit, en 2009, par,«258 embarcations interceptées, 17 555 étrangers en situation irrégulière reconduits aux Comores [soit près de 8% de la population éjectée hors de Mayotte en un an !]». (3)

Compte tenu de cette amplification avérée de la violence coloniale, de l’agression contre les Comoriens, nous demandons :

- aux frères Maorais de maintenir leur combattivité;

- aux anticolonialistes de tous bords de soutenir activement la lutte du Peuple comorien qui ne demande rien d’autre qu’à sauvegarder son intégrité territoriale, sa souveraineté nationale et son développement harmonieux dans la région océan indien.

29 mars 2010

Collectif d’Associations comoriennes de la diaspora

Contact : caac.comores@gmail.com

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 19:55
IndiaMaoist"Film documentaire inspiré des Zones Rouges en Inde. Ce film documentaire retrace l’apparition du processus Révolutionnaire indien, comment il est venu dans un monde en lutte, d'agitation de masse, de rébellion et de révolution !

Ce film comprend des passages sur la victoire du peuple du Vietnam sur l’impérialisme américain, la victoire de la Révolution Populaire en Chine et les combats de rue massifs qui secouèrent les citadelles de l'impérialisme. Il montre le développement dialectique d'ensemble de la révolution, dans les pays opprimés et les pays oppresseurs, secouant les fondations du système impérialiste, prouvant de nouveau que « tous les impérialistes et les réactionnaires sont des tigres en papier ».

Aujourd’hui en Inde, les forces Communistes sont plus fortes, unies dans le Parti Communiste d’Inde (Maoïste), qui mène la révolution indienne en développant la Guerre Populaire. Ce film documentaire est incontournable pour chaque Communiste, Socialiste, Anti-impérialiste et quiconque envisage sérieusement un monde totalement nouveau.

Ce film est une saga du Mouvement Communiste Révolutionnaire d’Inde lancé par le soulèvement historique de Naxalbari en mai 1967, cassant les chaînes du révisionnisme qui avait enveloppé le mouvement depuis des décennies. Du premier Congrès du Parti Communiste d’Inde (Marxiste-Léniniste) tenu en 1970 à son deuxième congrès tenu plus de trois décades plus tard, en 2001, sous le nom de Parti Communiste d’Inde (Marxiste-Léniniste )(Guerre Populaire). Une saga d’héroïsme et de sacrifice face à un ennemi brutal, avançant sous le masque de ‘la plus grande démocratie du Monde’, les fondations sont posées pour une Inde de Nouvelle Démocratie."

Malheuresuement, le film est en anglais. Une fois sous-titré, nous le republierons.



 Pour le télécharger :

http://www.archive.org/details/Blazing_Trail

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 18:13

PALESTINE, LIBAN, IRAK, LA LUTTE ANTI-IMPERIALISTE

ET LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE

 

La question de la direction du mouvement de libération nationale

Nous savons depuis Lénine que tout mouvement de libération nationale qui n’est pas dirigé par le prolétariat finit par passer des accords avec l’impérialisme.

Nous savons que le parti communiste même sous sa forme la plus embryonnaire doit conserver son indépendance de classe, soutenir seulement les aspects justes, combattre les positions erronées de la bourgeoisie nationale, n’accorder son appui-critique qu’à la seule condition que le prolétariat puisse s’organiser et défendre les intérêts des masses populaires, droit à s’organiser en parti, syndicats, comités etc. L’alliance des communistes avec la bourgeoisie nationale ne peut être que temporaire et l’histoire nous montre de multiples exemples de la faillite du concept selon lequel « qu’importe la direction du moment du moment qu’elle lutte contre l’impérialisme. » a des limites.

Seules les luttes dirigées par le parti, permettront de rompre avec l’impérialisme jusqu’au bout, comme en Chine, au Vietnam. Cela ne veut pas dire que les communistes ne puissent pas soutenir un mouvement de libération nationale ou participer à un front de libération nationale qui ne soit pas dirigé par eux, bien entendu en conservant leur indépendance politique.

Au niveau international le soutien des communistes doit être de même nature. Ils doivent encourager la lutte contre l’impérialisme et aider à la formation du noyau communiste (maoïste), l’appuyer, c’est la tâche internationaliste principale.

Soutenir le mouvement sans apporter l’analyse marxiste-léniniste-maoïste permettant sa progression, c’est du suivisme, de l’opportunisme en politique.

           

La question du front de libération nationale :

Le front réuni tous ceux qui sont opposés à l’impérialisme et aux classes qui lui sont liées (compradores et semi-féodales). Dans le front il y a des communistes, des révolutionnaires, des minorités nationales, des athées et des croyants comme dans tout front. Le Front National  anti-fasciste lors de IIème guerre mondiale rassemblaient « celui qui croyait et celui qui ne croyait pas » (Aragon). La liquidation par les révisionnistes du camp socialiste, a eu pour conséquence, la liquidation de l’influence marxiste-léniniste-maoïste sur le mouvement de libération nationale.

C’est seulement dans les pays où les partis mènent la guerre populaire que le front est dirigé par le parti comme au Népal, Pérou, Inde, Bengladesh, Bhoutan, Philippines, que la lutte est alors dirigée contre l’impérialiste et les forces féodales et compradores qui lui sont liées.

            L’odieux génocide perpétré par le nazisme contre les juifs a renforcé le projet impérialiste et sioniste d’implantation d’un Etat basé dont une origine religieuse commune. Cet Etat ne pouvait être qu’un Etat colonial dont l’objectif était l’expulsion des arabes (musulmans, chrétiens ou athées). L’expansionnisme continu montre bien la nature même du projet. Le territoire « palestinien, est mité par les colonies sionistes de peuplement, véritables forteresses  reliées entre elles, de plus en plus nombreuses en Cisjordanie, sur le territoire de plus en plus réduit où vivent les palestiniens. En Palestine la duplicité de l’Etat colonial est manifeste, comme est manifeste la duplicité des impérialistes dans la région au Liban particulièrement. La politique des conciliateurs palestiniens a fait fiasco, et la résistance s’organise sous la direction du Hamas, des oppositionnels de l’OLP, des chrétiens  des progressistes et marxistes en toute petite minorité en Palestine, le Hezbollah et quelques forces marxistes au Liban, en Irak différentes forces (sunnites, chiites, principalement, mais aussi des marxistes qui ont refusés la politique collaborationniste des révisionnistes du PCI et une petite formation maoïste)

Les maoïstes doivent se battre  au sein du front anti-impérialiste contre toutes les discriminations religieuses, anti-islamiques et antisémites, anti-chrétiennes, anti-communistes.

La question est de porter la lutte libération nationale à un niveau supérieur sur le plan politique en posant en théorie puis en pratique, la question de la poursuite sans transition de la lutte de libération nationale anti-impérialiste à la lutte pour une Palestine démocratique sans distinction d’origine ethnique ou religieuse, reprenant l’objectif de l’OLP, en le portant à un niveau supérieur. C’est le rôle des maoïstes de remettre à l’ordre du jour le mot d’ordre de l’OLP en Palestine. Au Liban, par la lutte contre l’impérialisme et les forces liées au sionisme et à l’impérialisme américain.

 

Parti Communiste maoïste de France                                                     Le 18 mai 2008

drapeaurouge@yahoo.fr                drapeaurouge.over-blog.com                               imp.spé

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 18:28

 

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Premier point :
La question du front ne peut être résolue que par le regroupement des éléments les plus résolus du prolétariat dans le parti de type nouveau, le Parti Communiste maoïste et non le contraire, de la constitution du Front qui ferait naître le Parti.
Deuxième point :
Nous savons depuis Lénine que tout mouvement de libération nationale qui n’est pas dirigé par le prolétariat finit par passer des accords avec l’impérialisme.
Nous savons que le parti communiste même sous sa forme la plus embryonnaire doit conserver son indépendance de classe, soutenir seulement les aspects justes de la lutte et combattre les positions erronées de la bourgeoisie nationale, n’accorder son appui-critique qu’à la seule condition que le prolétariat puisse s’organiser et défendre les intérêts des masses populaires, droit à s’organiser en parti, syndicats, comités etc..
L’alliance des communistes avec la bourgeoisie nationale ne peut être que temporaire et l’histoire nous montre de multiples exemples de la faillite du concept selon lequel « qu’importe la direction du moment qu’elle lutte contre l’impérialisme. » Cette position met de côté la poursuite de cette lutte qui suppose bien sûr une direction prolétarienne pour défendre jusqu’au bout les intérêts des masses populaires de la ville et de la campagne.
Seules les luttes dirigées par le parti, permettront de rompre avec l’impérialisme jusqu’au bout, ce sera le cas en Chine, au Vietnam et partout où le parti dirigea le mouvement de libération nationale et l’a conduit à la conquête du pouvoir dans tout le pays. Cela ne veut pas dire que les communistes ne puissent pas soutenir un mouvement de libération nationale ou participer à un front de libération nationale qui ne soit pas dirigé par eux, bien entendu en conservant leur indépendance politique.
Au niveau international le soutien des communistes doit être de même nature, tout en encourageant la lutte contre l’impérialisme, ils doivent aider à la formation du noyau communiste (maoïste) et l’appuyer, c’est la tâche internationaliste principale.
Soutenir le mouvement sans apporter l’analyse marxiste-léniniste-maoïste permettant sa progression, c’est du suivisme, de l’opportunisme en politique. Nous avons dénoncé une telle conception de l’internationalisme et avons tracé une ligne de démarcation entre les opportunistes et nous sur cette question.
La priorité est de construire le parti qui lui-même génèrera ses organisations.
Le parti se construit en participant aux luttes des masses en menant la lutte idéologique pour faire progresser les éléments avancés, les rallier au parti.
Si la lutte de libération nationale est dirigée par la bourgeoisie et débouche par la prise du pouvoir par cette dernière, alors la situation change complètement, le parti doit lutter alors directement contre la bourgeoisie compradore-bureaucratique qui se forme dans les pays opprimés et l’impérialisme avec qui cette bourgeoisie passe des accords.
Dans les pays comme la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie l’Estonie, l’Ukraine, en URSS puis Chine, le révisionnisme a donné naissance a une nouvelle bourgeoisie qui s’est formée dans les années 50-60 et a fini par renverser la dictature du prolétariat et restaurer le capitaliste sur toute la ligne.
L’impérialisme a attisé les contradictions ethniques pour amener à l’éclatement de l’ex-URSS, qui s’est réalisé de façon « pacifique », sauf en Tchéchènie où l’impérialisme américain a des visées économiques (contrôle du passage du pétrole), d’une part et refus de l’actuelle Russie qui ne veut pas se laisser démanteler par les impérialistes concurrents.
En-Yougoslavie, le démantèlement qui a sa source dans la politique autogestionnaire de Tito à l’intérieur et ses liens, sa dépendance avec l’impérialisme pour l’extérieur, a été et est encore une lutte inter-impérialiste, chaque pays impérialistes s’appuyant sur les bourgeoisies nationales issues du sérail révisionniste yougoslave. Le Kosovo est le dernier maillon menant au démantèlement complet. Au Kosovo, la politique de répression nationale déjà existante sous Tito a été accentué par Milosevic qui a enlevé le statut de République à cette région et a réprimé les opposants. Chaque bourgeoisie nationale a opéré le nettoyage ethnique. Au Kosovo cette politique a renforcé la résistance et l’UCK, soutenu par les impérialistes USA en tête. En mesure de représailles, l’OTAN bras armé des impérialistes a bombardé la Yougoslavie, causant des centaines, voire des milliers de morts, détruisant l’infrastructure du pays. Aujourd’hui les troupes impérialistes occupent le Kosovo pendant que l’UCK tente de pousser les Serbes du Kosovo à partir.
Ces luttes de libération nationale dirigée par la bourgeoisie nationale, la constitution d’Etats capitalistes liés aux grandes puissances impérialistes candidates à l’entrée dans l’Europe n’ont réglé aucun problème pour les peuples qui n’ont obtenu que souffrances, ruines, massacres et morts comme libération. Aujourd’hui ils font partie de l’UE ou vont en faire partie, le chômage est massif, les retraites ne sont pas versées, le droit au logement, aux soins gratuits, n’existent plus, les familles doivent émigrer.Ce qui confirme, la thèse de Lénine et de Mao que si la lutte de libération nationale est dirigée par la bourgeoisie, le compromis avec l’impérialisme est inévitable et la bourgeoisie consolide son pouvoir et exploite et opprime le prolétariat, alors que quand le prolétariat dirige cette lutte comme cela avait été le cas en Chine, alors le processus révolutionnaire sans interruption se poursuit, la seconde phase étant la révolution socialiste..
C’est pourquoi dans tous les cas, à l’époque ou les restructurations au niveau mondial atteignent un niveau sans précédent où les coalitions capitalistes impérialistes se renforcent au niveau mondial et au niveau européen en ce qui nous concerne directement, le principal est la lutte de classe, la lutte de libération nationale revêt un caractère second dans la lutte générale du prolétariat pour toutes les nations et pour l’Union de toutes les nations au sein de la république universelle des soviets.
Nous sommes pour le droit à l’autodétermination des nations, mais nous préférons l’Unité des nations. Nous savons que cette union ne peut exister tant que persistera le capitalisme, car c’est justement le capitalisme qui perpétue la division des nations, comme il perpétue la division de la société en classes. Il est certain que dans une première phase de la lutte du prolétariat, cette lutte revêt un caractère national, pour autant le mot d’ordre « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » est le mot d’ordre plus que jamais valable pour les prolétaires du monde entier.
 
A BAS LES PREPARATIFS DE GUERRE DES PUISSANCES IMPERIALISTES
 
Après la liquidation du camp socialiste liquidé par les révisionnistes modernes, la bataille était en gagée pour un nouveau repartage du monde.
La première phase a été la pénétration de l’ex camp du révisionnisme moderne à savoir la nouvelle Russie, et surtout les ex-pays de l’Est par les puissances occidentales.
La deuxième phase l’ouverture de la Chine au capitalisme avec une main d’œuvre très bon marché quasiment sans droit, une élite scientifique et technique  formée du temps du communisme, et des cadres envoyés se former au marketing aux USA allaient y attirer les capitaux étrangers et aider la constitution du capitalisme chinois.
La troisième phase a été l’émergence de deux nouvelles grandes puissances capitalistes, la Russie et la Chine, pendant que les pays d’Europe tentent de coordonner leurs moyens d’intervention tout en se faisant une concurrence acharnée. L’UE n’a pas de véritable autonomie vis-à-vis des USA, n’ayant pas une puissance militaire suffisante pour prétendre à l’hégémonie. Aujourd’hui il y a une super puissance impérialiste, les USA, et deux puissances visant à conquérir l’hégémonie, la Russie et la Chine. La constitution d’un marché unique sur toute la planète a accentué le déséquilibre entre pays riches et pays pauvres. L’impérialisme chinois naissant est un nouveau concurrent en Afrique, en Amérique du Sud.
En Amérique du Sud, la social-démocratie et le populisme de gauche prétendent pouvoir améliorer le sort des millions de pauvres de cette région, sans toucher au système capitalisme lui-même, au Vénézuela qui dispose de gisements de pétrole, le sort des plus pauvres est amélioré, mais c’est l’oligarchie liée au pétrole qui s’enrichie. En Argentine, le secteur coopératif est limité et le populisme péroniste encadre les « sans chemise », comme du temps de Péron, malgré l’appui d’une partie des masses, la situation économique des masses changent peu.
En Afrique la répression sévit tandis que la misère grandit pendant que les dirigeants politiques, la bourgeoisie compradore et bureaucratique se remplissent plus pu moins les poches si leurs pays occupent une position stratégique ou possèdent des matières premières (mines, pétrole, exploitations forestières etc. 
Les puissances impérialistes d’Occident, la Russie et la Chine mènent une guerre acharnée, recourant aux intrigues, soutenant un clan politique contre un autre, aiguisant les rivalités ethniques, religieuses, de couleurs etc. Ce qui provoquent constamment des guerres civiles, des massacres, des génocides.
Cette lutte pacifiste en apparence entre les puissances impérialistes, n’est que temporaire car leur rivalité ne peut que s’aiguiser et conduira inévitablement à une guerre mondiale de repartage. « L’impérialisme c’est la guerre ». Comme le disait Mao Zedong : « Ou bien la guerre impérialiste provoque la Révolution ou bienla Révolution conjure la guerre ».
La généralisation des guerres populaires dirigées par les partis communistes maoïstes, la résistance des peuples peuvent en se combinant conjurer une IIIème guerre mondiale.
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