Pour l'Unité des communistes

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Le développement de la crise du capitalisme provoque un processus de décantation dans le mouvement ouvrier et communiste

La crise a pour effet l’accentuation des contradictions entre les peuples du monde et l’impérialisme, entre le prolétariat et la bourgeoisie à l’échelle mondiale.

Dans chaque pays, la classe ouvrière, le prolétariat, les jeunes, les chômeurs, les petits paysans, résistent contre les effets de la crise, dans les usines, dans les lycées et universités, dans les quartiers.

De plus en plus nombreux, ils contestent la politique de conciliation, de collaboration des partis de gauche et d’extrême gauche officielle, des directions des confédérations syndicales.

La crise de l’impérialisme approfondit la crise de la social-démocratie et du réformisme. L’illusion électorale, parlementaire, réformiste apparaît de plus en plus aux yeux des masses comme obsolète. Les contradictions au sein des groupes réformistes, électoralistes, parlementaristes, se développent avec d’un côté ceux qui veulent poursuivre à tout prix cette voie (autour des slogans comme « réformer le capitalisme », « anti-libéraux », etc.) et ceux qui commencent, malgré leurs limites, à remettre en cause ce modèle.

L’accentuation des contradictions n’est pas mécanique. Chaque type de contradiction a une influence sur les autres. Il y a interaction des contradictions dans le processus de décantation.

La crise développe également plusieurs types de contradictions au sein de la bourgeoisie : entre groupes monopolistes, entre Etats, entre la bourgeoisie nationale d’un côté et l’impérialisme et la bourgeoisie compradore/bureaucratique (dans les pays opprimés) de l’autre côté, etc. Les contradictions entre puissances impérialistes s’accentuant pour le contrôle du marché, le risque de nouvelles guerres inter-impérialistes s’accroit également.

La lutte entre les deux aspects au sein d’une même unité est la loi universelle du mouvement qui a engendré l’Univers tel que nous le connaissons, la vie et la société humaine. Cette loi universelle, au sein de la production matérielle de biens qui affecte les rapports entre les hommes, est la base, le moteur de la lutte des classes dans la société.

C’est dans ces conditions que s’opère le mouvement de décantation des partis, syndicats, associations et également des mouvements se réclamant du marxisme-léninisme et du maoïsme.