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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 14:12

La question des principes !

Toutes les formes de lutte sont valables. Toutes font partie de la guerre populaire.

L’axe c’est la guerre populaire. Toutes les autres formes de lutte, grèves, actions symboliques de résistance, lutte idéologique etc. préparent la guerre populaire, en font partie Sans préparation idéologique, sans implantation suffisante au sein des masses, la guerre populaire n’est pas possible.

Les masses doivent être convaincues que seul le renversement  de la bourgeoisie peut permettre la prise du pouvoir dans tout le pays, qu’il n’y a pas d’autre alternative et ceci dans chaque pays pris séparément.

Une guerre populaire prolongée doit et ne peut être conduite que par un parti communiste maoïste, car si la guerre prolongée est un moyen de prendre le pouvoir, son but est de détruire de fond en combles l’appareil d’Etat de la bourgeoisie. Pour cela le prolétariat doit imposer l’abolition privée des moyens de production et exproprier la bourgeoisie, mettre lois, règlements, orientation de la recherche, éducation, arts et littérature etc., au service de la transformation radicale de la société.

La guerre populaire prolongée se développe de façon inégale à travers le monde. Elle doit tenir compte de l’histoire économique, sociale, culturelle de chaque pays pris séparément.

Dans les pays opprimés, la guerre populaire se développe en tout premier lieu dans les campagnes, c’est l’encerclement des villes par les campagnes. Elle installe des bases d’appui au sein de la population regroupée dans des comités populaires qui commencent à organiser les bases de démocratie nouvelle, comité d’entraide, répartition des terres, confiscation, mise en commun de ressources, créations d’écoles, construction de routes, éducation politique et militaire. La démocratie nouvelle est le premier pas, l’apprentissage de la construction future du socialisme, la prise en main du pouvoir par les masses. Au fur à mesure des apparaissent des zones libérées. La phase finale est la prise du pouvoir dans les villes par l’insurrection ou l’entrée de l’armée populaire de libération.

L’urbanisation accélérée amène à une double démarche, l’encerclement  des villes par les campagnes permettant l’extension de la guerre populaire dans toute la campagne, le resserrement de l’étau autour des villes et le développement de la lutte sous toutes ses formes dans les villes mêmes, par la construction d’organisations, légales et illégales, par la construction de comités populaires ;

Au fur à mesure apparaissent des zones libérées de plus en plus larges.

Dans les pays impérialistes, la guerre populaire non seulement est possible, mais elle est nécessaire pour renverser l’ordre établi et instaurer directement la dictature du prolétariat  qui devra détruire le plus rapidement possible l’appareil d’Etat de fond en combles, pour rompre la chaîne impérialiste, la « mondialisation » loin d’être un handicap, doit avoir un effet domino de la révolution.

Pour empêcher, étouffer tout développement révolutionnaire dans le monde. La bourgeoisie dans les pays impérialistes instaure un fascisme rampant, le fascisme moderne, un Etat policier pour surveiller, infiltrer, disloquer, freiner, étouffer, toute tentative de construction d’un parti communiste maoïste prônant la destruction de l’Etat bourgeois et l’instauration de la dictature du prolétariat. La conquête du pouvoir ne pourra se faire qu’au moyen de la défaite de la bourgeoisie tant sur le plan politique, qu’idéologique et militaire, car jamais la bourgeoisie ne cédera le pouvoir de son plein gré, comme le montre hélas l’histoire de la lutte des classes par l’écrasement des révolutions mal préparées ou les illusions réformistes.

Dans les pays impérialistes, l’établissement de bases d’appui, est possible, elles seront principalement dans les zones, départements à forte concentration de quartiers populaires  secondairement en zone rurale en s’appuyant sur les prolétaires qui vivent en zones rurale, les masses populaires des campagnes, petits et moyens paysans

En tout premier lieu, il s’agit de former des cellules communistes clandestines dans les usines de production, que les révisionnistes ont abandonnées, On ne peut y parvenir qu’en menant un travail d’agitation aux portes de l’usine permettant la liaison avec les éléments combatifs et révolutionnaires voire l’établissement de militants maoïstes à l’intérieur quand cela est possible, pour y développer la lutte de classe sur la base de l’unité des syndiqués et des non syndiqués, en menant la lutte dans le syndicat contre la ligne de conciliation. Les diverses formes d’organisation sont envisageables, tant que des formes unitaires n’ont pas pu se dégager. Le syndicat ou les comités de lutte unitaires doivent inscrire sur leur drapeau « abolition du patronat et du salariat », pour séparer la ligne de lutte de classes de celle de collaboration ou de conciliation. La construction de cellules et le développement du parti étant la meilleure garantie de l’avancée de la construction de la ligne de classe dans les usines et entreprises.

Les jeunes sympathisants du Parti doivent faire leur preuve aux portes des usines dans un dévouement sans limite à la cause de la révolution. Ils doivent faire leur preuves dans les quartiers populaires où ils doivent sur des bases concrètes, organiser les masses et former les futurs militants du parti, de la jeunesse révolutionnaire, du front, dans l’esprit de la Gauche Prolétarienne quand elle était encore révolutionnaire 69/72.

C’est le chemin qu’il faut emprunter. Il n’y en a pas d’autre pour organiser la résistance sur des bases prolétariennes, c’est la préparation indispensable pour la guerre populaire qui s’imposera au fur à mesure du développement du parti qui doit être clandestin, ce qui ne veut pas dire que ses militants doivent être absents dans la lutte de classes sous ses formes de masse légales ou semi légales. La guerre populaire, ses formes organisationnelles seront imposées par la répression que ne manquera pas d’exercer la réaction de droite comme de gauche, voire de l’extrême- gauche légale contre les maoïstes et les masses qui les soutiendront, sous toutes les formes imaginables, dénigrement, délation, violences physiques, provocations contre les militants du parti en tentant de s’appuyer sur une partie des masses.

 

Aujourd’hui : L’impérialisme américain n’est pas le seul impérialisme. Le monde n’est pas devenu unipolaire. Le regroupement des puissances européennes pour concurrencer l’impérialisme américain se traduit par un réalignement des différentes bourgeoisies d’Europe, un processus d’homogénéisation dans tous les domaines (économie, militaire, idéologique, culturel etc.).  Nous sommes encore à l’époque de l’impérialisme défini par Lénine. La lutte entre impérialistes pour un nouveau repartage du monde conduit à une IIIème guerre mondiale.

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