Le mouvement avait été démarré et préparé par la CGT. Une dizaine d’entreprises, des travailleurs de : (restaurant, chantiers, magasins, etc.) se sont mis en grève. Des responsables et militants des UL concernés ont apporté un soutien sans faille, des militants de diverses organisations également ainsi que la population locale.
La CGT ne peut se permettre d’être seulement un intermédiaire ou un animateur partiel, elle ne peut faire confiance à l’Etat qui attaque sur tous les plans les acquis et les droits et accepter la régularisation au cas par cas.
La CGT est une organisation nationale, Son rôle est d’impulser, d’étendre une lutte juste sur tout le territoire national, de s’appuyer dessus pour mobiliser dans tous les secteurs pour que le mot d’ordre « tous ensemble » ne reste pas un mot vide.
Certes la CGT a remis 1000 dossiers aux préfectures de la région parisienne, mais le gouvernement a précisé qu’il n’y aurait que quelques centaines de régularisation. Mais il y a des milliers d’autres qui eux aussi espèrent être mobilisés et qui s’impatient. Aussi la coordination parisienne des sans-papiers a occupé le siège de la CGT, rue Charlot, pour faire pression afin que cette dernière étende la lutte sur tout le territoire national.
Le Président de la République a entretenu la confusion faisant croire que les travailleurs immigrés sans-papiers voulaient des papiers qui leur permettraient de devenir français, renforçant le chauvinisme, le nationalisme. Le ministre tente même de s’appuyer sur les immigrés ayant des papiers pour qu’ils n’apportent aucun soutien, qu’ils s’opposent à la régularisation.
La CGT avait inscrit sur son drapeau « fin du salariat et du patronat », ce slogan juste a été abandonné au profit de la négociation, de la conciliation.
La classe ouvrière, le prolétariat ont besoin d’un syndicat qui passe à l’offensive dans tous les secteurs, qui les unissent en un vaste mouvement conduisant à une grève nationale illimitée remettant en cause les « réformes ».
La tactique des partis de gauche est de tenter de gagner les élections, mais quand ils sont au gouvernement, pris dans la logique de gestion « sociale » du capitalisme, de la mondialisation qu’ils accompagnent. Ils ne peuvent qu’apporter une pierre polie à l’édification du mur qui protège les classes dirigeantes contre la contestation juste des travailleurs, des masses. Ils s’opposent ainsi à la Révolution Prolétarienne seule perspective qui permettra à l’immense majorité (90%) de la population mondiale d’en finir avec l’impérialisme et le capitalisme et construire un monde sans guerre, sans exploitation et oppression de l’homme par l’homme.
Le monde est en ébullition, partout les masses même inorganisées se soulèvent contre le capitalisme pourrissant, les révoltes de la faim, les grèves de toutes sortes se développent. La bourgeoisie même celle qui se dit démocratique penche vers le fascisme. En Europe elle n’a pas encore besoin d’un Etat fasciste supprimant toutes les libertés car il n’y a pas de parti disant ouvertement que « la classe ouvrière ne peut se contenter de prendre l’Etat bourgeois, mais doit le détruire de fond en combles », imposer sa politique. Comme la gauche est conciliatrice, elle peut mettre en place une forme rampante de fascisme limitant droits et liberté par des lois, décrets, renforcement des forces répressives etc. C’est le fascisme moderne. C’est l’Etat policier.
« La droite impose ses ‘réformes’ »
« La gauche est pour la conciliation »
« Les masses veulent la révolution »
Déclaration du Parti Communiste maoïste de France Paris le 8 mai 2008
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