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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 00:38

Le PS obtient 21 % des voix. Il est éliminé dans 580 cantons et pourraient perdre 20 à 30 départements. L'UMP et l'UDI arrivent en tête avec plus de 29 % des voix. Le FN 25 %.

Sur 4108 sièges, 286 ont été élus au moins au premier tour dont 6 binômes FN. L'abstention est de 48,9 % + 2 % de votes blancs. Le nombre d'exprimés réels est entre 50/51 %. L'augmentation profite à l'UMP et au FN qui engrange 400.000 voix supplémentaires et obtient 1/4 des votes exprimés, 1/8 des inscrits.

Le FN n'est pas encore le premier parti de France, c'est l'abstention qui domine, symbole d'un rejet de la politique politicienne. Cependant, force est de constater que le FN est implanté dans tous les départements. Il étend ses tentacules sur de grandes régions comme celles de Toulon, Marseille, Avignon, Nîmes, l'Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpignan, Montauban, Toulouse et environs, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Plus haut, les environs de Grenoble, Vienne, le Loiret, l'Yonne, Baummes les Dames, en Lorraine et en Alsace, dans la Marne, quasiment partout dans l'Aisne, l'Aube, l'Oise, dans le Nord et le Pas de Calais, plus disséminé en Normandie.

Dans un contexte de forte abstention, la montée du Front National se confirme. Cette montée s'inscrit dans la crise qui frappe de plein fouet la classe ouvrière et les couches inférieures de la petite bourgeoisie, provoquant un chômage massif et la ruine de milliers de paysans, artisans, commerçants et même d'entreprises moyennes.

Les partis bourgeois de droite et gauche ont été et sont incapables de juguler cette crise la plus profonde qu'ait connu le capitalisme. Aussi la bourgeoisie la plus réactionnaire représentant le capital financier envisage des solutions plus dures encore. Pour parvenir au pouvoir, le FN a besoin de gagner une base de masses la plus importante possible. Il s'appuie sur le mécontentement, la juste colère des exploités, des chômeurs et chômeuses et des couches menacées de la petite bourgeoisie. Son implantation dans les bastions de la classe ouvrière et parmi les ruraux abandonnés par les partis de gauche et de droite montre qu'il y parvient. Le fascisme veut-il le pouvoir pour ceux et celles qui travaillent et qui seuls créent les richesses ? Non, car il faudrait pour cela exproprier celles et ceux qui détiennent le pouvoir économique aujourd'hui dirigé par le capital financier. Leur programme est en réalité de sauver le capital et faire collaborer la classe ouvrière et les couches populaires à son projet, présentant les intérêts des travailleurs et travailleuses et des patrons et patronnes comme étant les mêmes et désignant l'ennemi comme étant « les immigrés », « les assistés », « les profiteurs », bref en semant la division au sein du prolétariat et en cachant la source du profit : l'exploitation. Le fascisme d'hier a montré que ce n'est pas des lendemains qui chantent que prépare le fascisme, mais la dictature brutale contre celles et ceux qu'il tente de mobiliser aujourd'hui.

Aujourd'hui, il avance masqué, se réclame républicain. C'est la forme moderne sous laquelle il se dissimule pour apparaître respectable, pour faire oublier le passé de ce courant qui a été la cause de 50 millions de morts. Les fascistes sont venus par les urnes, ne l'oublions pas, et aujourd'hui la bête immonde sort de nouveau des entrailles de la société capitaliste.

Hier, il y avait des partis communistes qui ont dirigé la résistance antifasciste, il existait un Etat socialiste, l'URSS, qui a mené une lutte résolue contre la barbarie. Aujourd'hui, il n'y a plus de camp socialiste. Les anciens partis communistes se sont engagés dans la voie réformiste, n'offrant plus aucune perspective révolutionnaire à la classe ouvrière.

Il faut reprendre le chemin de la lutte révolutionnaire. Seul un Parti communiste qui se fixe comme objectif la prise du pouvoir que la bourgeoisie n'abandonnera pas de plein gré, peut offrir cette perspective et unir le peuple dans un front anticapitaliste et antifasciste, et préparer la force combattante pour s'opposer à l'appareil d’État de la bourgeoisie capitaliste.

Le choix est entre le socialisme et la barbarie ; la paix entre les peuples pour le bien-être commun où la barbarie du système capitaliste. Le choix est entre un monde nouveau sur la terre entière, un monde de paix entre les hommes ou être entraînés dans une guerre de repartage entre les puissances impérialistes dans laquelle nous servirons de chair à canon.

Pour nous, le choix est clair, c'est celui du refus de la résignation face à ce système briseur de vies et le refus des semeurs d'illusions qui conduiront tôt ou tard à la barbarie ; c'est le choix de la lutte antifasciste, anticapitaliste et révolutionnaire comme seule voie pour l'émancipation de l'ensemble des travailleurs et travailleuses !

Le fascisme, c'est par la lutte révolutionnaire anticapitaliste qu'on le combat, pas dans les urnes !

La seule voie est celle de la révolution pour le socialisme en direction du communisme !

 

 

¡LA LUCHA REVOLUCIONARIA ES LA ANTIFASCISTA Y ANTICAPITALISTA, Y NO LA ELECTORAL!
El Partido Socialista obtiene el 21% de los votos. Se ve eliminado en 580 cantones y podría perder entre 20 y 30 departamentos. La UMP y la UDI están en cabeza con más del 29% de los votos, mientras el F.N. alcanza el 25%. De 4180 escaños, 286 han sido elegidos al menos en la primera vuelta, entre ellos seis binomios del Frente Nacional. La abstención es del 48,9%, más un 2% de votos en blanco. La cifra de participantes reales está entre el 50/51%, beneficiando el aumento a la UMO y al FN que agrega 400.000 votos suplementarios y obtiene una cuarta parte de los votos emitidos, la octava parte de los inscritos.
No es todavía el Frente Nacional el primer partido de Francia, y es la abstención quien domina, símbolo del rechazo de la politiquería. Sin embargo, es necesario constatar que el Frente Nacional está implantado en todos los departamentos. Extiende sus tentáculos en grandes regiones como las de Toulon, Marsella, Avignon. Nimes, el Herault, Carcasona, Perpiñán, Montauban, Toulouse y alrededores, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Más al norte, los alrededores de Grenoble, de Vienne, el Loiret, la Yonne, Baumme les Dames, Lorena y Alsacia, el Marne, prácticamente todo el Aisne, el Aube, el Oise, el Nord y el Pas de Calais, mas diseminadamente en Normandía.
En un contexto de fuerte abstención, la subida del Frente Nacional se confirma. Esta remontada se inscribe en la crisis que golpea de lleno a la clase obrera y a las capas inferiores de la pequeña burguesía, provocando un paro masivo y la ruina de millares de campesinos, artesanos, comerciantes e incluso de empresas medias.
Los partidos burgueses de izquierda y de derecha han sido incapaces, y se ven incapaces para cortar esta crisis, la más profunda que ha conocido el capitalismo. Y también la burguesía mas reaccionaria que representa al capital financiero contempla soluciones aún mas duras. Para llegar al poder, el Frente Nacional necesita ganar a la mayor base de masas posible. Se apoya sobre el descontento, la justa cólera de los explotados, de los parados y de las capas que se ven amenazas de la pequeña burguesía. Su implantación de los bastiones de la clase obrera y en zonas rurales abandonadas por los partidos de izquierda y de derecha muestra el alcance de sus logros. ¿Quiere el fascismo el poder para aquellos que trabajan y que son los únicos creadores de riqueza? No, porque para ello sería necesario expropiar a los que detentan el poder económico hoy dirigido por el capital financiero. Su programa es en realidad el salvamento del capital, haciendo colaborar a la clase obrera y capas populares en ese proyecto, presentando los intereses de los trabajadores y los de los patrones como idénticos, y designando al enemigo en los “inmigrados”, los “asistidos socialmente”, los“aprovechados”, sembrando, en pocas palabras, la división en el seno del proletariado y escondiendo la fuente del beneficio: la explotación. El fascismo de ayer demostró que no prepara precisamente gloriosos mañanas, sino una dictadura brutal contra los que hoy intenta movilizar.
Hoy avanza enmascarado, reclamándose republicano. Es la moderna forma bajo la cual disimula para aparecer respetable, para hacer olvidar el pasado de esta corriente que fue la causa de 50 millones de muertos. Los fascistas han llegado a través de las urnas, no lo olvidemos, y de nuevo sale hoy la bestia inmunda de las entrañas de la sociedad capitalista.
Ayer existían partidos comunistas dirigiendo la resistencia antifascista; existía un estado socialista, la URSS, que llevó una resuelta lucha contra la barbarie. Hoy ya no hay campo socialista. Los antiguos partidos comunistas se comprometieron en la vía reformista, no ofreciendo ya ninguna perspectiva revolucionaria a la clase obrera.
Debemos reemprender el camino de la lucha revolucionaria. Solamente un Partido Comunista que se fije como meta la toma del poder, ese poder que la burguesía no abandonará de buen grado, puede ofrecer esta perspectiva, uniendo al pueblo en un frente anticapitalista y antifascista, preparando la fuerza combatiente que se oponga al aparato estatal de esa burguesía.
La elección está entre socialismo y barbarie; paz entre los pueblos para el bienestar común o la barbarie del sistema capitalista. La elecciones entre un mundo nuevo en toda el planeta, un mundo de paz entre los hombres o ser arrastrados a una guerra de reparto entre las potencias imperialistas, en la cual serviremos de carne de cañón.
¡La elección para nosotros está clara, y es la de rechazar la resignación frente a un este sistema que aplasta las vidas, rechazando a los sembradores de ilusiones que conducirán tarde o temprano a la barbarie; elegimos la lucha antifascista, anticapitalista y revolucionaria como única vía para la emancipación del conjunto de todos los trabajadores!
¡El fascismo se combate mediante la lucha revolucionaria anticapitalista, y no con las urnas!
¡La única vía es la revolucionaria por el socialismo, en dirección al comunismo!

( https://granmarchahaciaelcomunismo.wordpress.com/2015/04/01/pc-maoista-francia-la-lucha-revolucionaria-es-la-antifascista-y-anticapitalista-y-no-la-electoral/ )

 

La lotta antifascista e anticapitalista è rivoluzionaria, non è elettorale !

Il PS (Parti Socialiste) ottiene il 21% dei voti. E stato eliminato in 580 cantoni e potrebbe perdere da 20 a 30 dipartimenti. L’UMP e l’UDI arrivano in testa con più del 29% dei voti. Il Front National ottiene il 25%. Su 4108 sedie, 286 sono stati eletti almeno al primo turno di cui 6 coppie Front National (FN). L’astensione è del 48,9%+ il 2% di voti bianchi. La cifra reale di partecipanti alle elezioni è tra il 50/51%. L’aumento approffitta all’UMP e al FN che prende 400.000 voti supplementari e ottiene 1/4 dei voti espressi, 1/8 degli iscritti.

Il FN non è ancora il primo partito di Francia, è l’astensione che domina, simbolo del rigetto della politica borghese. Nonstante ciò, dobbiamo ammettere che il FN è molto impiantato in tutti in dipartimenti. Estende i suei tentacoli su delle grandi regioni come quella di Toulon, Marsiglia, Avignon, Nîmes, l’Hérault, Narbonne, Carcassonne, Perpginan, Montauban, Tolosa e le sue periferie, Carmault, Graulhet, Villeneuve sur Lot, Agen, Nord Médoc, Nord Libour. Più al nord le perfierie di Grenoble, Vienne e il Loiret, l’Yonne, Baummes les Dames, in Lorena e in Alsazia, nella Marne, quasi ovunque nell’Aisne, l’Aube, l’Oise, nel Nord e il Pas de Calais, magari più sparpagliato in Normandia.

In un contesto di forte astensione, l’arrampicata del Front National si conferma. Questa arrampicata fa parte della crisi che colpisce la classe operaia e le parti inferiori della piccola borghesia, provocando una disoccupazione massiva e la rovina di migliaie di contadini, artigiani, commercianti e anche di aziende medie.

I partiti borghesi di destra e di sinistra sono stati incapaci di fermare questa crisi, la più profonda che il capitalismo abbia conosciuto. Anche la borghesia la più reazionaria rappresentando il capitale finanziario considera delle soluzioni più dure ancora. Per arrivare al potere, il FN ha bisogno di convincere una  base di masse abbastanza larga. Si appoggia sul malcontento, la giusta rabbia degli sfruttati, dei disoccupati e delle disoccupate e delle parti minacciate nella piccola borghesia. Il suo impianto nei bastioni della classe operaia e tra i Paesini abbandonati dai partiti di sinistra e di destra ci fa vedere che ci riesce. Il fascismo vuole il potere per quelli e quelle che lavorano e che da soli creano le ricchezze ? No, perchè per questo bisognerebbe espropriare quelle e quelli che hanno il potere economico oggi, guidati dal capitale finanziario. Il loro programma è in realtà di salvare il capitale e fare collaborare la classe operaia e le parti popolari al suo progetto, presentando gli interessi dei lavoratori e dei padroni come essendo gli stessi e designando il nemico come essendo « gli immigrati », « gli assistiti », « i profittatori », creando la divisione nel proletariato e nascondendo la fonte del profito : lo sfruttamento.

Il fascismo di ieri ci ha fatto vedere che qesto sistema non ci prepara un futuro luminoso, la dittatura brutale contro quelle e quelli che provano di mobilitare oggi. Oggi, cammina mascherato, si dice republicano. E la forma moderna sotto il quale si nasconde per sembrare più rispettabile, per  fare dimenticare il passato di questa ideologia che a ucciso 50 millioni di morti. I fascisti sono venuti dalle urne, non dimentichiamolo, e oggi la bestia schifosa esce di nuovo dal corpo della società capitalista.

Ieri, c’erano dei partiti comunisti che hanno guidato la resistenza antifascista, esisteva uno Stato Socialista, l’URSS, che ha guidato una lotta risoluta contro la barbarie. Oggi, non c’è più un campo socialista. I vecchi partiti comunisti si sono impegnati nella via reformista, non offrendo più nessuna perspettiva rivoluzionaria alla classe operaia. Bisognare riprendere la via della lotta rivoluzionaria. Solo un Partito Comunista che si dà come scopo la presa del Potere che la borghesia non abbandonerà mai dalla sua propria volontà , puo offrire questa perspettiva e unire il polo in un fronte anticapitalista e antifascista, e preparare la forza combattente per opporsi allo Stato della borghesia capitalista.

La scelta è tra socialismo e barbarie ; la pace tra i popoli per il benessere comune o la barbarie del sistema capitalista. La scelta è tra un mondo nuovo sulla terra intera, un mondo di pace tra gli uomini o essere portati in una guerra di nuova spartizione tra le potenze imperialiste in cui noi siamo la carne da cannone.

Per noi, la scelta è chiara, è quella del rifiuto alla rassegnazione di fronte a questo sistema che rompe le vite e il rifiuto dei seminatori d’illusioni che guiderano presto o tardi alla barbarie ; è la scelta della lotta antifascista, anticapitalista e rivoluzionaria come unica via per l’emancipazione dell’insieme dei lavoratori !

Il fascismo, è con la lotta rivoluzionaria anticapitalista che lo combattiamo , non nelle urne !

L’unica via è quella della rivoluzione per il socialismo in direzione del comunismo !

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