"Nous sommes noirs, nous sommes jaunes, nous sommes blancs, et ensemble nous somme de la dynamite!"
Cette semaine, les lycéens auront occupés la rue, en solidarité avec leurs camarades sans-papiers expulsé-e-s par la flicaille de Valls qui, à pas de Guéant, poursuit la valse des expulsions orchestrées par les ministères de l’intérieur depuis des décennies.
Des dizaines de milliers de lycéen-ne-s sont mobilisé-e-s à travers tout l’Etat français, des dizaines de lycées ont été bloqués, c’est pour beaucoup de lycéen-ne-s la première mobilisation d’ampleur. Ils n’ont pas eu besoin d’un bac +5 pour comprendre ce qu’est la solidarité de classe, malgré tous les efforts du P"S", de l’UMP et des fascistes pour créer des divisions au sein du peuple. Une énorme baffe dans la gueule du racisme d’état, du tout-sécuritaire, et de la montée de l’influence réactionnaire dans la société : voilà ce qu’est cette mobilisation lycéenne, dénigrée à coups de sondages, dans tous les médias.
Ils voudraient rapidement tourner la page sur ces jeunes, ils voudraient faire oublier que les lycéen-ne-s, futur-e-s travailleurs ou travailleuses, conformément à leurs intérêts de classe, ont bien compris que l’ennemi-e n’est pas l’immigré-e mais le patron, la bourgeoisie. Leur mascarade raciste, la jeunesse lui fait échec .
Il est symptomatique que les lycéen-ne-s de Carpentras, lieu d’implantation historique des fascistes, se soient mobilisé-e-s contre ces expulsions. Voilà ce que peut être un véritable mouvement antifasciste de masse.
Nous exigeons le retour immédiat de nos deux camarades, l’arrêt des expulsions, la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la fermeture des CRA et les mêmes droits pour tous les travailleurs, français-e-s ou immigré-e-s.
Comme ces lycéen-ne-s, nous ne voulons plus tolérer de vivre dans une société où les immigré-e-s servent de boucs émissaires à la dégradation de nos conditions de vie face à la crise du capitalisme. Les immigré-e-s sont forcé-e-s de fuir la misère dont la France est responsable par le pillage des ressources naturelles et les ravages de la guerre. Nous ne voulons plus qu’ils soient une main d’oeuvre corvéable à merci, que l’on rejette hors de nos frontières dès que l’on n’en a plus besoin. Nous voulons construire l’unité des masses populaires pour porter des coups décisifs à la celles et ceux qui sont responsables de la crise : les capitalistes.
Alors que nous sommes assommé-e-s par les réformes (ani, retraites), les licenciements, le mouvement lycéen démontre qu’il est possible de lutter, et qu’il faut oser le faire !
Solidarité avec le mouvement lycéen !
Solidarité avec les travailleurs et travailleuses immigré-e-s !
PC maoïste de France ; OC - Futur Rouge
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